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Occlusion intestinale secondaire à un kyste hydatique rétro-vésical : Complication exceptionnelle pour une localisation atypique  A.Elhjouji, H.Baba Service.

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1 Occlusion intestinale secondaire à un kyste hydatique rétro-vésical : Complication exceptionnelle pour une localisation atypique  A.Elhjouji, H.Baba Service de chirurgie, Hôpital Militaire de Guelmim Discussion Les kystes rétrovésicaux sont considérés comme une llocalisation « aberrante » ou « ectopique » et résulte du développement du parasite dans la graisse sous et rétrovésicale, Ils peuvent être divisés en deux types : ceux à développement intrapéritonéal, et ceux à développement sous péritonéal [1]. Cette affection a une évolution lente et silencieuse ce qui explique que les signes cliniques sont généralement d’apparition tardive[2], prfois au stade de complication. Pour notre cas c’était une occlusion intestinale aigue. Le diagnostic est porté souvent par l’imagerie nottamament, l’échographie pelvienne +/- la TDM abdominopelvienne. Le diagnostic différentiel se pose ainsi avec un kyste de l’ovaire, une tumeur ovarienne, un kyste de la vésicule séminale, une grande urétérocèle ectopique, un diverticule postérieur de la vessie[3]. Dans ce cas le recours à la biologie avec la sérologie s'avère très utile. Le traitement chirurgical reste la seule option thérapeutique. La résection en monobloc du kyste après protection du champ opératoire doit être réalisée si possible, sinon une résection du dôme saillant est conseillé en cas d’adhérence intime avec les structures de voisinage. Un traitement médical peut etre prescrit en post opératoire au cas par cas. Il n’existe pas de consensus concernant les indications et/ou la durée du traitement[3] Introduction La pathologie hydatique sévit en mode endémique dans notre région. Bien que les localisations hépatiques et pulmonaires restent les plus fréquentes, le parasite peut s’implanter dans n’importe quelle partie de l’organisme. Nous allons rapporter un cas exceptionnel de kyste hydatique (KH) rétro-vésical compliqué d’occlusion intestinale aigue. Observation Patient de 45 ans, sans antécédents pathologiques particuliers, admis aux urgences pour un syndrome occlusif, l’examen clinique trouvait un patient en assez bon état général, apyrétique, abdomen distendu tympanique mais souple, toucher rectal : ampoule vide. Le bilan biologique était sans particularité. Une TDM abdomino-pelvienne montrait une distension grêlique avec disparité de calibre en regard d’une masse kystique au niveau du cul de sac de Douglas, hypodense de 7 cm de diamètre, bien limitée avec une membrane décollé faisant évoqué un KH rétro-vésical. Un autre kyste totalement calcifié de 3 cm de diamètre était localisé dans la rate figure 1. Le patient était admis au bloc opératoire, une laparotomie sous ombilicale était réalisée, on a procédé à une résection en monobloc de KH après sa libération de ses attaches grêliques vésicales et pariétales et après aspiration de son contenu pour éviter une rupture per opératoire responsable de récidive. le KH (figure: 2;3) splénique était respecté. Les suites opératoires étaient simples, le patient est sorti à J+3. L’analyse biologique du liquide du kyste ainsi que la sérologie hydatique confirmait le diagnostic de KH rétro-vésical. Fig. 1 Image scannographique montrant le kyste pélvien qui comprime une anse intestinale Fig. 2 Vue opératoire du kyste hydatique pelvien Conclusion La localisation rétro-vésical de KH est rare, souvent asymptomatique, les signes cliniques surviennent à un stade ou le volume du kyste est assez important. Le diagnostique est souvent posé par l’échographie couplée à la TDM. La sérologie hydatique à une grande valeur d’orientation diagnostique. Le traitement est chirurgical basé sur une périkystectomie totale. En zone endémique toute masse kystique pelvienne doit faire évoquer un KH. Fig. 3 Échoendoscopie montrant la lésion kystique à contenu hyperéchogène correspondant au mucus Références: [1] Khouja MK, Ben Sorba N, Haddad N, Mosbah AT. Le kyste hydatique rétrovésical : aspects diagnostiques et thérapeutiques : à propos de 8 cas. Progr Urol 2004;14:489—92. [2] Vaidyanathan S, Rao MS, Sharma SK, Rajendran LJ, Subudhi CL, Rao KMK, et al. Non-operative management of a pelvic hydatid cyst communicating with the bladder. J Urol 1979;121: 245—7. [3] Boufettal R, Lefryiekh MR, Fadil A, Ouariti Zerouali N. Kyste hydatique pelvien primitif (à propos d’un cas). J Maroc Urol 2008;9:34—6.


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