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Publié parClaudia Lamy Modifié depuis plus de 10 années
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Présentation Yves SCHUMANN Collège Marthe DUPEYRON
UN CAPITAL A PRESERVER VOTRE DOS Le rachis représente la charpente du corps; toute anomalie, qu’elle soit transitionnelle ou accidentelle peut entraîner une incapacité partielle ou totale à une activité professionnelle ou de loisirs. Toute mal position, quelque soit l’activité que vous pratiquez, peut entraîner des lésions qui peuvent être irréversible, entraîner une incapacité de travail, partielle, totale,momentanée ou définitive. MAL DE DOS MAL DU SIECLE? La bonne posture au bon moment, un entretien musculaire par la pratique de quelques exercices d’assouplissements réguliers vous aiderons à conserver ce capital. Présentation Yves SCHUMANN Collège Marthe DUPEYRON
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Composition et décomposition du rachis
3 segments: Cervical Dorsal lombaire Le rachis se décompose en 3 segments: Le rachis cervical composé de 7 vertèbres – Le rachis dorsal composé de 12 vertèbres – Le rachis lombaire composé de 5 vertèbres. A cet ensemble se rajoute un quatrième segment non articulé, mais qui s’articule avec la cinquième lombaire: le sacro – coccyx.
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Schéma d’une vertèbre Différentes parties de la vertèbre
A Corps de la vertèbre B arc postérieur 1 Pédicule 2Apophyse articulaire sup. 3 Apophyse articulaire inf 4 Apophyse transverse 5 Lame vertébrale 6 Apophyse épineuse 7 Isthme Chaque vertèbre est constituée de plusieurs parties dont l ’aspect varie suivant les étages du rachis. Ces éléments vous sont représentés sur le schéma. Ces vertèbres sont séparés par des disques intervertébraux radiotransparents dont la hauteur varie suivants les étages du rachis.
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Vertèbre (vue de face) 1 Pédicule 2 Apophyse articulaire sup.
3 Apophyse articulaire inf. 4 Apophyse transverse 5 Lame vertébrale 6 Apophyse épineuse 7 Isthme 8 Distance inter pédiculaire
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Vertèbre (vue de profil)
1 Pédicule 2 Apophyse articulaire sup. 3 Apophyse articulaire inf. 4 Apophyse transverse 5 Lame vertébrale 6 Apophyse épineuse 7 Isthme 8 Trou de conjugaison 9 Mur postérieur 10 Canal médullaire
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LA MANUTENTION Références: Techniques de manutention Éditions LAMARRE
par Monique AUTISSIER Kinésithérapeute J ’ai utilisé cet ouvrage de référence qui s ’adresse aux élèves et professionnels paramédicaux, ainsi qu’aux aides à domiciles, parce qu’il est simple, pratique à utiliser et d ’un prix abordable (15 euros) à la portée de toutes les bourses. Il aborde et traite clairement les techniques de manutention des patients. Je ne vous en montrerai que quelques images reproduites, afin que vous puissiez vous rendre compte de l ’importance des attitudes à observer, de la difficulté à pratiquer un geste en utilisant pas le bon mouvement, du risque de vous faire mal et, surtout de celui de faire mal au patient que vous manipulez.
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Le polygone de sustentation
C ’est une figure fermée convexe, obtenue en joignant les points d ’appui les plus extérieurs d ’un corps posé sur une surface plane. Pour qu’il y ait équilibre stable, la projection du centre de gravité du corps doit se trouver à l ’intérieur de ce plan Définition d’un polygone: c’est une figure plane qui a plusieurs angles et plusieurs côtés. Définition de la sustentation: c’est le fait de (se) soutenir en équilibre. Le polygone de sustentation est formé par les points d’appui qui permettent un équilibre stable.
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La ligne de gravité La ligne de gravité chez un individu au garde à vous. Sur un sujet debout au garde à vous, la position d ’équilibre est maintenue par les mécanismes régulateurs du tonus postural. Cette position correspond, en théorie, à une ligne verticale autour de laquelle se contrebalancent les forces musculaires d’un être humain. Cette ligne est appelée « ligne de gravité ». Chez un individu debout, elle part du tragus vers la base d’appui des pieds au sol, en avant de l’articulation tibio – tarsienne.son tracé croise la colonne vertébrale au niveau de L2.
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La mauvaise posture ATTITUDES NON DOULOUREUSES OU DOULOUREUSES:
Ainsi constituée, cette belle architecture du rachis permet, dans certaines limites, d’adopter diverses attitudes et notamment d’exercer sans inconvénient des mouvements du type « se pencher puis se redresser », ce qui peut en raccourci se dire: «flexion suivie d’extension » de la colonne vertébrale. Mais ces mouvements de « flexion – extension » du rachis, exagérés, souvent répétés, peuvent conduire à déstructurer progressivement les disques (fig.6). De plus, leur dégénérescence débute aux alentour de 25 ans. C’est le niveau lombaire inférieur de la colonne vertébrale qui est le plus menacé, parce que les pressions y sont maximales et fréquentes. Lorsqu’une personne se penche en avant, jambes et bras tendus (fig.7), la partie postérieure de sa colonne vertébrale s’ouvre en « éventail ». Dans un disque détérioré du niveau lombaire, le noyau migre vers l’arrière et distend le disque (fig.8), ainsi que le ligament postérieur très sensible. Se relever occasionne une remise en position de départ du disque sur lequel les vertèbres produisent un effet ‘casse – noisette. Une douleur fulgurante signe le lumbago aigu (fig.9). L’aggravation progressive de ce phénomène ou sa survenue subite entraîne l’apparition d’une hernie discale postérieure qui comprime en plus une racine nerveuse à la sortie du canal rachidien (fig.10). C’est la sciatique.
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La bonne position De la morphologie de la personne et de son attitude dépend l’emplacement de son centre de gravité. De la position de ses pieds au sol, voir de l’appui sur une canne, dépend son polygone de sustentation. Aisément, on comprend que plus la personne sera petite et massive avec les pieds écartés au sol, meilleur sera son équilibre. Ainsi, le soignant doit toujours penser à: accroître son polygone de sustentation en écartant les jambes; Abaisser son centre de gravité en fléchissant les jambes. ces attitudes li feront adopter la bonne position de départ nécessaire au soulèvement d’une charge.
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le soignant doit penser à:
CONCLUSION En manutention, le soignant doit penser à: Garder son tronc droit en s’approchant du patient; Tirer parti de la structure du corps humain en se mettant tout contre le patient (faire corps) une telle attitude dite « en corps à corps » génère un leitmotiv: « agir avec les jambes ». APPLICATION A LA MANUTENTION: D’une manière générale, la constitution du corps humain permet à toute personne d’effectuer une succession de mouvements de type « flexion suivie d’une extension », soit avec ses membres inférieurs ou supérieurs, soit avec son tronc. Dans le cas ou deux corps humains sont bloqués l’un par l’autre, un effet de tension musculaire réalise un contrepoids pour assurer l’équilibre. En conclusion, lors d’un changement de place ou de position d’un patient, « agir avec les jambes » est, pour le soignant, le procédé obligatoire pour optimiser le soulèvement de la charge que représente pour lui le poids du corps du patient, et pour éviter les attitudes pernicieuses, sources du « mal de dos ».
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