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Publié parFranck Gaumond Modifié depuis plus de 6 années
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Les tumeurs malignes primitives non lymphomateuses de l’intestin grêle
F.El mouhafid,M.Najih,M.Njoumi,H.Laraqui,A.Ihrichiou, A.Zentar service de chirurgie viscérale II, hôpital d’instruction militaire Mohamed V- Rabat
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INTRODUCTION L’intestin grêle représente 75% de la longueur du tube digestif et 90% de sa surface muqueuse . Pourtant, les tumeurs bénignes ou malignes de ce segment digestif comptent pour moins de 5% de l’ensemble des tumeurs gastrointestinales La multiplicité des types histologiques associée a la rareté de ces tumeurs rendent comptent de la difficulté d’établir des statistiques valables. Les études sur cette pathologie sont peu nombreuses, hétérogènes et souvent anciennes. . Leur survenue est le plus souvent sporadique, mais il existe des pathologies prédisposantes (maladie de Crohn, syndrome génétique, plus rarement maladie coeliaque). Les symptômes sont peu spécifiques et leur exploration reste difficile, bien que d’importants progrès aient été faits récemment en matière d’explorations radiologiques et endoscopiques. L’approche thérapeutique avec apparition de nouvelles drogues de chimiothérapie et l’établissement de référentiel, ont permis d’améliorer le pronostic.
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Matériel et méthodes Nous rapportons une étude rétrospective concernant 20 cas pris en charge dans le service de chirurgie viscérale 2 pour tumeurs malignes non lymphomateuses de l’intestin grêle, colligées entre juin 1980 à juin 2015 Le but de ce travail était d'analyser les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, évolutives, thérapeutiques et pronostiques des tumeurs malignes non lymphomateuses de l’intestin grêle
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Résultats L’âge moyen des malades a été de 51 ans, avec une prédominance masculine (60%).La symptomatologie clinique est dominée par les douleurs abdominales (12cas), l’AEG (9cas), la palpation d’une masse abdominale (8cas), troubles du transit (8cas) et l’hémorragie digestive (8cas transfusés en pré-opératoire). Les examens complémentaires (transit du grêle, échographie et tomodensitométrie) étaient très contributifs au diagnostic. A l’histologie il s’agit de 6 sarcomes, 7 tumeurs carcinoïdes, 3 adénocarcinomes, et 4 tumeurs stromales Tous nos patients ont été opérés: 14 cas de résections segmentaires, 3 cas de résection iléo-caecale et 3 cas de laparotomies exploratrices avec simple biopsies. L’évolution a long terme est difficile a apprécié : 2 cas de récidive dont un est réopéré. Pièce opératoire d’une tumeur carcinoïde du grêle Tumeur stromale du jéjunum
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Conclusion Le développement de nouvelles techniques d’investigation de l’intestin grêle (entéroscanner, entéroscopie à double ballon et la vidéo-capsule endoscopique) ayant une bonne sensibilité en détrôné le transit du grêle, l’échographie et la tomodensitométrie classique. Des études récentes ont montré l’impact positif des nouveaux protocoles de chimiothérapie sur le pronostic qui bénéficiera peut-être des apports des investigations nouvelles de cytogénétique et de biologie moléculaire.
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