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Publié parJeannine Labonté Modifié depuis plus de 6 années
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KYSTE HYDATIQUE ROMPU DANS LES VOIES BILIAIRES ( A propos de 48 cas)
M.AARAB,I.BENNIS;Y.NARJIS; K.RABBANI; A.LOUZI; R.BENELKHAIAT; B.FINECH Chirurgie viscérale - Marrakech
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INTRODUCTION L’hydatidose est une pathologie fréquente au Maroc et dans les pays du pourtour méditerranéen et elle constitue encore dans notre pays un problème de santé publique. Elle est due au développement chez l’homme de la larve d’un cestode nommé Echinococcus Granulosus. La localisation hépatique des kystes hydatiques occupe classiquement la première place chez l’adulte et totalise à elle seule environ les 2/3 de l’ensemble des localisations hydatiques. L’hydatidose hépatique est une maladie réputée bénigne, mais peut devenir grave à cause de ses complications. La complication la plus fréquente est la fistulisation du kyste dans les voies biliaires qui constitue un tournant évolutif de la maladie et qui risque de mettre en jeu le pronostic vital. Son diagnostic repose sur les arguments cliniques, radiologiques et biologiques. Sa recherche est systématique lors de toute chirurgie du KHF. Actuellement son traitement est essentiellement chirurgical, mais elle est source de difficultés opératoires et de complications postopératoires.
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Matériel et méthodes il s’agit d’une étude rétrospective menée au service de chirurgie viscérale du CHU Mohamed VI de Marrakech ; portant sur 48 cas de rupture du KHF dans les voies biliaires parmi 241 patients opérés pour KHF, soit une fréquence de 19,9%, sur une période allant de janvier à décembre 2017.
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Résultats La série se composait de 23 femmes et 25 hommes. Leur âge variait entre 15 et 84 ans, avec un âge moyen de 37,5 ans. Nos patients étaient dans 58% des cas d’origine rurale et la notion de contact avec les chiens était retrouvée chez 87 % des cas. Les signes cliniques retrouvés chez nos patients étaient variables et la majorité des cas présentaient une association de plusieurs symptômes : douleur (94%), ictère (29,1 %), syndrome fébrile (24 ,5%), angiocholite aigue (15,7%) et pancréatite aigue (2%). La fistule biliaire était asymptomatique dans un seul cas. l’échographie avait montré des signes directs de rupture kysto-biliaire dans 45 % des cas, alors que la TDM, demandée chez 21 patients, a fait le diagnostic de rupture du KHF dans les voies biliaires dans 35% des cas. Le diagnostic de certitude n’a été fait qu’en peropératoire par un examen minutieux de la cavité kystique. Le geste opératoire était radical dans 5 cas : 2 lobectomies gauches et 3 périkystectomies totales. Mais dans la plupart des cas, le traitement était conservateur : la résection du dôme saillant dans 79,1 % des cas
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CONCLUSION Le kyste hydatique sévit à l’état endémique au Maroc. son diagnostic est souvent tardif et se fait au stade de complications, dont la plus fréquente est La fistulisation du kyste dans les voies biliaires. Les signes cliniques ne sont pas spécifiques, mais peuvent être évocateurs. L’échographie reste l’examen paraclinique de choix dans le diagnostic de cette comlication. Le diagnostic de certitude n’est fait qu’en peropératoire, grâce à l’exploration clinique et la cholangiographie peropératoire. Le traitement est essentiellement chirurgical ; il doit régler 3 problèmes : traitement du parasite, de la cavité résiduelle et des voies biliaires.
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