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Publié parAurore Cormier Modifié depuis plus de 6 années
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À l’ère des biothérapies, les objectifs ont largement varié, passant de la rémission clinique à la cicatrisation muqueuse endoscopique. Dans ce contexte et sur le modèle de la polyarthrite rhumatoïde, B. Pariente et al. ont tenté de développer un score évaluant la destruction digestive cumulé chez les patients atteints de maladie de Crohn. Il s’agit d’une étude transversale prospective multicentrique internationale (24 centres de 15 pays différents). Les patients ont été stratifiés par centre, à la fois selon le site de l’atteinte (tube digestif haut, intestin grêle, côlon, anus), et selon la durée d’évolution de la maladie (< 2 ans, 2 à 10 ans et > 10 ans). Pour chaque patient : - fibroscopie œsogastroduodénale (FOGD) et iléocoloscopie, entéro-IRM, examen proctologique + IRM pelvienne ; - destruction = extension x sévérité ; - régression linéaire multiple ; - évaluation par segment et globale par l’investigateur, et calcul du score de Lémann par organe et global ; - étude de corrélation retrouvant une forte corrélation entre score de Lémann et évaluation par l’investigateur. Le score de Lémann devrait être validé et disponible en 2014.
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Le golimumab est un anticorps monoclonal de type IgG1 de la classe des anti-TNFα.
L’essai PURSUIT de phase II/III a montré une certaine efficacité dans le traitement d’induction des recto-colites hémorragiques (RCH) modérées à sévères (1). Le but de cette étude était d’évaluer l’impact d’un traitement sous-cutané par golimumab pour les RCH modérées à sévères sur la qualité de vie en utilisant l’IBDQ, et les questionnaires de qualité de vie SF36 (short form health survey, avec 36 items). Une amélioration cliniquement significative de qualité de vie était définie par une augmentation de l’IBDQ ≥ 20 points et du SF36 ≥ 5 points. Les différents scores de qualité de vie étaient significativement améliorés dans le groupe golimumab, sans différence entre les 2 schémas d’induction, par rapport au placebo. 1. Sandborn WJ, Feagan BG, Marano CW et al. Gastroenterology 2012(142)5;(Suppl.1):S161.
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Le védolizumab est une biothérapie qui cible spécifiquement les α4β7 intégrines bloquant ainsi l’interaction avec les MADCAM1. Un essai de phase I a montré un profil de tolérance satisfaisant dans la recto-colite hémorragique (1). L’étude GEMINI évalue l’efficacité du védolizumab dans la recto-colite hémorragique. Le traitement d’induction est le védolizumab 300 mg à S0 et S2, puis en traitement d’entretien par 300 mg toutes les 4 semaines ou les 8 semaines. 1. Parikh A, Leach T, Wyant T et al. Vedolizumab for the treatment of active ulcerative colitis: a randomized controlled phase 2 dose-ranging study. Inflamm Bowel Dis 2012;18:
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Cent treize patients corticodépendants dont 83 RCH ont été inclus.
L’aphérèse granulocytaire est basée sur le tri des leucocytes activés (granulocytes et monocytes). Les données de 2 essais contrôlés randomisés récents (1, 2) n’ont pas permis de mettre en évidence une efficacité significative dans le traitement à la fois de la maladie de Crohn (MC) et de la recto-colite hémorragique (RCH). Cent treize patients corticodépendants dont 83 RCH ont été inclus. Il s’agit d’un essai ouvert prospectif évaluant l’efficacité de l’Adacolumn® 1 séance par semaine pendant 5 semaines. La rémission clinique était définie par un CDAI < 150 pour les MC et un CAI < 6 pour les RCH. Ces résultats sont encourageants, nécessitant une confirmation par un essai contrôlé randomisé. 1. Sands BE, Sandborn WJ, Feagan B et al. A randomized, double-blind, sham-controlled study of granulocyte/monocyte apheresis for active ulcerative colitis. Gastroenterology 2008;135(2):400-9. 2. Sands BE, Katz S, Wolf DC et al. A randomised, double-blind, sham-controlled study of granulocyte/monocyte apheresis for moderate to severe Crohn's disease. Gut 2012 (sous presse).
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L’aphérèse granulocytaire est basée sur le tri des leucocytes activés (granulocytes et monocytes).
Les données de 2 essais contrôlés randomisés récents (1, 2) n’ont pas permis de mettre en évidence une efficacité significative dans le traitement à la fois de la maladie de Crohn (MC) et celui de la recto-colite hémorragique (RCH). T. Yamamoto et al. (3) ont mis en évidence des facteurs prédictifs de réponse aux aphérèses granulocytaires : patients naïfs de corticoïdes et absence d’ulcération. Quarante patients atteints de RCH E3 modérée (CAI entre 6 et 9), dont 20 traités par Adacolumn®. Il s’agit d’un essai contrôlé randomisé comparant Adacolumn®, 1 séance par semaine pendant 5 semaines versus corticothérapie. Les résultats mettent en évidence l’absence de différence significative entre les 2 groupes. L’aphérèse granulocytaire semble aussi efficace que les corticoïdes dans les RCH modérées et précoces, avec moins d’effets indésirables. 1. Sands BE, Sandborn WJ, Feagan B. A randomized, double-blind, sham-controlled study of granulocyte/monocyte apheresis for active ulcerative colitis. Gastroenterology 2008 Aug;135(2):400-9. 2. Sands BE, Katz S, Wolf DC et al. A randomised, double-blind, sham-controlled study of granulocyte/monocyte apheresis for moderate to severe Crohn's disease. Gut 2012 (sous presse). 3. Yamamoto T, Saniabadi AR, Maruyama Y et al. Factors affecting clinical and endoscopic efficacies of selective leucocytapheresis for ulcerative colitis. Dig Liver Dis 2007;39:
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À l’ère des biothérapies, le pourcentage de patients en échec thérapeutique reste élevé. De nouvelles approches thérapeutiques sont donc nécessaires. L’autogreffe de cellules souches hématopoïétiques (HSCT) est un traitement validé de nombreuses hémopathies malignes. Le rationnel qui a conduit l’utilisation de ce type de traitement dans les maladies dysimmunitaires est la suppression complète d’un système immunitaire au fonctionnement aberrant, et de le remplacer par un “nouveau” système immunitaire naïf d’antigènes. Ces traitements ont montré leur efficacité au cours d’essais contrôlés randomisés dans la sclérodermie systémique et la sclérose en plaques notamment. Plusieurs cas cliniques ou séries de petite taille ont montré des résultats encourageants dans la maladie de Crohn (MC) réfractaire aux traitements conventionnels. Toutefois, le taux d’effets indésirables graves (10 % de mortalité dans l’essai ASTIS dans la sclérodermie systémique) reste préoccupant. Le but de cette étude était d’évaluer l’efficacité et la tolérance de ce type de traitement dans la MC. Le critère de jugement principal était le taux de patients avec un CDAI normal et une MC inactive sans corticoïdes ou immunosuppresseurs. Ce taux est non évaluable tant que tous les patients n’ont pas été suivis 1 an. L’HSCT est supérieure à la mobilisation seule (moins de patients sous immunosuppresseurs ou corticoïdes et moins de lésions endoscopiques).
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Les CMS sont extraites grâce à un prélèvement de moelle osseuse.
Récemment, des données encourageantes ont été publiées concernant les cellules souches mésenchymateuses (CMS) dans le traitement des lésions ano-périnéales de Crohn et dans la maladie luminale (1, 2). Le but était d’étudier en ouvert l’efficacité des perfusions de CMS dans la MC réfractaire aux anti-TNF. Les CMS sont extraites grâce à un prélèvement de moelle osseuse. La réponse endoscopique était définie par une diminution du CDEIS d’au moins 5 points ou par un CDEIS < 3. La réponse clinique était définie par une baisse du CDAI d’au moins 100 points. Corticothérapie et immunosuppresseurs permis à dose stable, pas d’anti-TNF pendant la durée de l’étude. Il s’agit d’un essai ouvert dont les résultats préliminaires sont encourageants. 1. Ciccocioppo R, Bernardo ME, Sgarella A et al. Autologous bone marrow-derived mesenchymal stromal cells in the treatment of fistulising Crohn's disease. Gut 2011;60: 2. Duijvestein M, Vos AC, Roelofs H et al. Autologous bone marrow-derived mesenchymal stromal cell treatment for refractory luminal Crohn's disease: results of a phase I study. Gut 2010;59:
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Un essai prospectif contrôlé, non randomisé, comparant la nutrition entérale nocturne par sonde nasogastrique associée à une alimentation orale diurne pauvre en graisse avec un groupe contrôle, a montré une diminution de la récidive postopératoire clinique (5 versus 35 %, respectivement ; p = 0,048) et endoscopique (respectivement 30 versus 70 % ; p = 0,027) à 1 an (1). Un autre essai a montré que la nutrition entérale diminuait significativement le taux de récidive postopératoire clinique, particulièrement dans la maladie de Crohn pénétrante (2). Le facteur limitant reste la compliance aux traitements. Il y a 16 patients dans le groupe nutrition entérale et 17 dans le groupe contrôle. Le taux de récidive endoscopique sévère (≥ I2) était significativement plus faible dans le groupe nutrition entérale à 5 ans. 1. Yamamoto T, Nakahigashi M, Umegae S et al. Impact of long-term enteral nutrition on clinical and endoscopic recurrence after resection for Crohn’s disease: a prospective, non-randomized, parallel, controlled study. Aliment Pharmacol Ther 2007;25:67-72. 2. Esaki M, Matsumoto T, Hizawa K et al. Preventive effect of nutritional therapy against postoperative recurrence of Crohn disease, with reference to findings determined by intra-operative enteroscopy. Scand J Gastroenterol 2005;40:
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