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Lilymage présente.

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1 Lilymage présente

2 Expressions et Origines
Volet 6

3 « Poudre aux yeux » Apparences flatteuses mais trompeuses. Origine Cette expression existe au moins depuis le XIIe siècle. La poudre est ici la poussière, pas la poudre à canon ni celle de l’apothicaire. Elle signifiait auparavant « l’emporter sur quelqu’un », probablement par allusion à la poussière que soulève un coureur (à pied, à cheval..) en tête et qui gêne ceux qui le suivent. Maintenant, avec son sens « d’éblouir par de fausses apparences », elle se rapporte plus à l’aveuglement que procurerait la poussière dans les yeux. 

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5 « Tuer la poule aux œufs d’or »
Se priver de profits futurs importants pour satisfaire des intérêts immédiats. Origine Cette expression du XVIIIe siècle est tirée d’une fable de La Fontaine, elle-même inspirée d’une morale d’Esope, fabuliste grec de l’Antiquité.

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7 « Bayer aux corneilles »
Regarder en l’air, rester sans rien faire. Origine Le verbe bayer qui signifie « avoir la bouche ouverte » ne doit pas être confondu avec bâiller Quant aux corneilles, au XVIe siècle, elles désignaient des objets insignifiants, sans importance. Ce terme pouvait aussi bien désigner l’oiseau, présent en grandes quantités à cette époque, que le fruit du cornouiller. Bayer aux corneilles voulait donc dire « rester bouche ouverte à regarder en l’air, contempler ou désirer des choses sans intérêt.

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9 « L’habit ne fait pas le moine »
L’apparence peut être trompeuse. Ne pas juger les gens sur leur apparence. Origine On retrouve les premières traces de cette expression au XIIIe siècle qui serait tirée du latin médiéval. Selon certains, ce proverbe viendrait d’une déformation progressive de la traduction de l’expression latine de Plutarque « Barba non facit philosophum » qui signifiait « la barbe ne fait pas le philosophe ». D’autres disent que l’origine serait historique : en 1297, pour réussir à s’emparer par la ruse de la forteresse bâtie sur le rocher monégasque, François Grimaldi et ses compagnons d’armes se sont déguisés en moines franciscains, fait rappelé sur les armoiries de Monaco. En fait, l’explication pourrait être plus simple car, lorsqu’elle est apparue, les moines de l’époque avaient une morale assez distendue et une conduite très discutable. Ils avaient un comportement très éloigné de ce que leur tenue pouvait laisser supposer. Aussi, un brigand désireux de détrousser un moine en le supposant faible, pouvait tomber sur bien plus fort et rusé que lui.

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11 « Etre le dindon de la farce »
Se faire duper, se faire avoir lors d’une affaire. Origine Il existe deux principales explications pour l’origine de cette expression. La première se situe au Moyen Age où les farces étaient des intermèdes comiques dans les spectacles. Parmi les personnages récurrents de ces pièces, on trouvait des pères crédules, bafoués par des fils peu respectueux. Ces pères étaient surnommés les « pères dindons ». L’autre explication, donnée par Claude Duneton, viendrait d’un spectacle forain « le ballet des dindons » qui a existé à Paris entre 1739 et Pour ne pas choquer les âmes sensibles, je ne donnerai pas les détails de ces spectacles.

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13 « Veiller au grain » Se tenir sur ses gardes. Prévoir et prévenir le danger. Origine Cette expression est empruntée au langage maritime où un grain est un coup de vent brutal et court ou un nuage qui l’annonce. Un bon marin doit donc être constamment sur ses gardes pour pouvoir réagir rapidement si un grain s’abat sur le navire.

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15 « A brûle-pourpoint » Brusquement, très à-propos ou sans ménagement. Origine Cette expression a une origine militaire. Lorsqu’on tirait un coup de feu sur quelqu’un de très près, à bout portant, on lui brulait le pourpoint (vêtement masculin qui couvrait le torse, utilisé entre le XIIIe et le XVIIIe siècles). Cette métaphore utilise d’abord l’idée d’efficacité (plus on est près, plus on a de chances de réussir) puis de soudaineté, de surprise (pour pouvoir tirer à brûle- pourpoint sur quelqu’un, il faut le surprendre.

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17 « De but en blanc » Brusquement, sans détour. Origine Cette expression d’origine militaire date du XVIIe siècle. Elle a remplacé la locution « de pointe en blanc » où « pointe » désigne l’endroit duquel on pointe ou on vise, dans le cas d’une arme à feu. Le « blanc », c’est tout simplement la cible, dans le cas d’un entrainement au tir. Le « but » est ici une déformation de « butte » venu de « la butte de tir » point d’où on tire (encore utilisé de nos jours par les archers). Ce « but » ne désigne donc pas ici la cible ou le but à atteindre, comme on pourrait le croire, mais le point de départ d’un tir de courte portée, en ligne directe, duquel on tire rapidement, sans visée longuement préparée, ce qui explique la notion de brusquerie. A opposer au tir à distance qui nécessite beaucoup de précautions. Le verbe « pointer » pour « diriger vers la cible » a été repris au début du XXe siècle pour le jeu de boules.

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19 « Etre bredouille » Ne ramener aucun gibier de la chasse, ne rien gagner au jeu, échouer dans une entreprise. Origine Cette expression vient du jeu de trictrac, très en vogue entre le XIIe et le XIXe siècles. A l’origine, jouer « bredouille », c’était gagner tous les coups sans en laisser un seul à l’adversaire. Cette expression a évolué rapidement vers le sens de malheureux perdant, au chasseur qui rentrait sans gibier ou à la femme sortie bredouille d'un bal quand aucun cavalier ne s’était présenté pour la faire danser.

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21 « Avoir la gueule de bois »
Antérieurement : avoir la bouche sèche après avoir bu trop d’alcool mais maintenant c’est avoir les effets désagréables d’un lendemain de cuite. Origine Cette expression daterait du XVIIIe ou du XIXe siècle. La gueule désigne la bouche devenue aussi sèche que du bois.

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23 Mes diaporamas sont hébergés sur le site de
Expressions et explications prises sur le site Expressio. Musique : Amadeus de J. Delance et J. Ferchit. Conception, réalisation : L. Cavallari. Date : Septembre 2011. Mes diaporamas sont hébergés sur le site de

24 Au Revoir


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