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Le cadre institutionnel
DECROCHAGE SCOLAIRE Le cadre institutionnel CIO Auxerre
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Textes officiels
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Programme "Nouvelles Chances" Circulaire N°99-071 du 17mai 1999
3 principes d’action : 1 - Pas de solution uniforme mais une réponse pour chaque jeune 2 - Libérer les initiatives et soutenir l'innovation 3 - Agir avec des partenaires, tout particulièrement les entreprises 5 objectifs : 1 - Mieux connaître le public d'élèves concernés 2 - Prévenir les ruptures au collège 3 - Construire des parcours de formation qualifiante après le collège 4 - Enrichir l'offre de formation au niveau V . 5 - Inscrire les "NouvelleS ChanceS" dans les initiatives européennes
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loi d'orientation d'avril 2005
Des objectifs quantitatifs de réussite sont définis : 100 % au niveau V, 80 % au niveau IV, 50 % dans l'enseignement supérieur. Le premier objectif met en cause directement les sorties sans qualification .
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Circulaire interministérielle n° 2008-174 du 18 décembre 2008 relative au Plan Espoir Banlieues.
Décrochage scolaire : mise en œuvre des décisions du Comité interministériel des villes du 20 juin 2008 Double nécessité : connaître avec précision l'importance du décrochage scolaire et d'en mesurer l'évolution construire des réponses à mettre en oeuvre en les adaptant aux spécificités des territoires désignés. Diagnostic, élaboration et suivi des réponses adaptées localement.
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Instruction JS du 22 avril 2009, relative à la prévention du décrochage et à l’accompagnement des jeunes sortant sans diplôme du système scolaire la prévention du décrochage scolaire et l’accompagnement des sortants sans qualification devient une des priorités majeures. Cela concerne : les régions et les départements, les rectorats, les directions de l’agriculture et forêt, et les directions du travail, emploi et formation professionnelle.
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Circulaire académique du 2 juin 2009 : mise en œuvre et missions de la MGI
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Recommandations ministérielles du 24 juin 2009
concernant la prévention du décrochage scolaire et l’accompagnement des sortants sans diplôme : Mise en œuvre du suivi de la mesure du décrochage scolaire, étendue de l’instruction interministérielle du 22 avril 2009 à l’ensemble des académies.
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Constat En 35 ans, forte diminution du nombre de jeunes sortant du système éducatif sans qualification : 1975: → 2005 : (métropole). Ces jeunes sortent soit d'une classe de 1er cycle, soit de l'enseignement spécial, soit de 1e année de préparation d'un BEP ou d'un CAP ( statut scolaire ou apprenti). 8 % des jeunes quittant le système éducatif sont sans formation qualifiante, 50% ne sont pas allés au-delà du collège, 50 % a commencé un diplôme professionnel mais n'a pas atteint la terminale
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Évolution des sortants sans qualification
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Les facteurs de sortie sans qualification
la baisse s'explique essentiellement par la réduction des abandons d'études au collège et en début de C.A.P. et B.E.P. , et non par un simple effet démographique. Par ailleurs, on constate que la baisse des redoublements joue en faveur d'une baisse des sortants sans qualification.
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Sortants sans qualification : 3 typologies
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Répartition des jeunes sans diplôme ou juste avec le brevet des collèges
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Enquête "Génération 92 " du CEREQ (janvier 1999) Analyse du parcours professionnel des jeunes sur le marché du travail entre 1992 et 1997. les jeunes sans qualification sont menacés, plus que les autres, par le chômage et la précarité : Les 3/4 ont connu le chômage, Durée moyenne de chômage : près de 2 ans (ne dépasse pas un an pour les autres niveaux de formation), 15 % d'entre eux n'ont jamais occupé d'emploi en cinq ans, 1 an après leur sortie, presque 1/ 2 étaient au chômage (deux fois plus que ceux qui ont terminé une préparation au BEP ou au CAP) en 1997, 38 % d'entre eux sont au chômage (toujours deux fois plus que les sortants au niveau V).
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Académie de Dijon Le nombre des sortants n'est pas lié à la taille de l'académie L'académie de Dijon a contribué à la hauteur de 3% à la baisse des sortants sans qualification entre 1997 et 2005. Elle représentait 3 % du flux des sortants en 1997. Elle représente 4 % du flux en 2005. L'académie de Dijon, comme Lille, Nice, Amiens ou Reims, contribue en sortants sans qualification plus que leur poids dans le second degré.
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Poids des académies dans le flux des sortants sans qualification
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Académie de Dijon En , 120 EPLE ont activé un dispositif de prévention du décrochage, et permis ainsi le repérage et le suivi de 2357 élèves potentiellement décrocheurs. Différents acteurs de l’Education Nationale (professeurs, CPE, COP, coordonnateurs MGI, infirmiers, assistants sociaux, personnels de direction, médiateurs,…) participent activement à l’amélioration de ces actions et à la diversification des aides apportées grâce à leurs interventions réactives, rapprochées et individualisées. La précocité du repérage, la réactivité des équipes pour proposer des remédiations et des parcours personnalisés prenant en compte l’élève dans sa globalité, et la place accordée aux familles conditionnent le succès de ces dispositifs.
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Taux de sortie dans l’académie de Dijon au niveau VI et V bis
En 10 ans le taux de sortie dans l’académie n’a que légèrement baissé : il était de 10 % en 1997, il est de 7 % en Il reste de 2% supérieur à la moyenne nationale (hors DOM-TOM). Yonne Académie Côte d’or Sorties fin de 3e
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Le décrochage : un phénomène complexe, un engrenage?
Le décrochage : processus conduisant un jeune en formation initiale à se détacher du système de formation jusqu'à le quitter avant d'avoir obtenu un diplôme
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Les décrocheurs qui sont-ils ?
4 groupes : Les désengagés qui ne travaillent pas, alors qu’ils ont les capacités nécessaires pour réussir Les sous-performants dont le « rendement moyen est très faible » Les inadaptés qui cumulent les problèmes, tant sur le plan des apprentissages que sur l’angle des comportements Les discrets (« faibles mais sérieux »), ce seraient les plus nombreux, pouvant passer inaperçus car ne manifestant aucun trouble du comportement, leur seul « défaut » étant de ne pas bien réussir à l’école
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Pour faire régresser le décrochage, il nous faut investir trois dimensions :
celle de l’humain : mobiliser les moyens, former les personnels ; celle de la complémentarité des regards croisés et des relations interinstitutionnelles : passer d’une logique d’acteur (isolé…) à une logique de système, au bénéfice du jeune ; celle de la temporalité et de la réversibilité des évènements : un décrocheur est avant tout un ELEVE qui peut se RACCROCHER. Le décrochage peut n’être qu’une phase dans la scolarité d’un élève, un obstacle temporaire surmontable.
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