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Publié parMaxime Cardinal Modifié depuis plus de 6 années
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Villa Ephrussi De Rothshild et ses Jardins.
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La villa Ephrussi de Rothschild, appelée aussi villa Île-de-France,
est un des plus beaux palais de style Renaissance de la Côte d'Azur construit sur un sommet de la presqu'île du cap Ferrat entre 1905 et 1912 à Saint-Jean-Cap-Ferrat par la baronne Béatrice Ephrussi de Rothschild ( ).
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Naissance de Béatrice de Rothschild
1864 Naissance de Béatrice de Rothschild Béatrice est la fille du baron Alphonse de Rothschild, banquier et grand collectionneur d’art. À 19 ans, elle épouse Maurice Ephrussi, banquier parisien originaire de Russie de 15 ans son aîné et ami de ses parents. Le mariage tourne vite au désastre pour Béatrice, à qui Maurice transmet une maladie grave, ce qui l’empêchera d’avoir des enfants. Maurice est un flambeur et en 1904, ses dettes s'élèvent à plus de 12 millions de francs or, l'équivalent de 30 millions d'euros actuels.
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Maurice et Béatrice divorcent.
Maurice Ephrussi, mari de Béatrice. 1904 Maurice et Béatrice divorcent. Alphonse de Rothschild, père de Béatrice.
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Béatrice découvre le Cap Ferrat.
1905 Béatrice découvre le Cap Ferrat. Le père de Béatrice meurt en 1905 et la baronne hérite de son immense fortune. La même année elle choisit le Cap Ferrat pour y construire sa villa de rêve. Lorsqu’elle découvre ce terrain, Béatrice a le coup de foudre pour la beauté du lieu. Ce n'est pourtant encore qu'un rocher aride traversé par un sentier muletier. Lorsqu’elle apprend la mise en vente du terrain, également convoité par le roi des Belges Léopold II, elle l’achète immédiatement. La confection des jardins débute instantanément et nécessita sept ans de travaux. La baronne fait appel à des personnalités de renom comme Harold Peto ou Achille Duchêne .Le site choisi pour la villa est peu propice à la création d’un jardin. En effet, créer un parc sur un promontoire rocailleux couvert d’arbres et battu par des rafales de vent était un tour de force. Mais la baronne fait dynamiter le sol et apporter d’énormes quantités de terre pour le remettre à niveau. Des centaines d’ouvriers italiens sont embauchés pour ces titanesques travaux .
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Début des travaux de la villa.
1907 Début des travaux de la villa. Béatrice Ephrussi se montre particulièrement difficile pour le choix de son architecte, aux commandes de ce chantier l'architecte Jacques-Marcel Auburtin qui répond scrupuleusement à tous les désirs de Béatrice. Il est assisté par Aaron Messiah, un architecte niçois qui construira par la suite plusieurs villas pour l’aristocratie.
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La baronne s’installe à la Villa.
1912 La baronne s’installe à la Villa. Béatrice prend ses quartiers d’hiver à la villa et y vient régulièrement pendant une dizaine d’années durant lesquelles elle partage son temps entre Paris, Monaco et Deauville. La Baronne Ephrussi de Rothschild fait de sa villa une demeure de collectionneur. Béatrice débute l’aménagement des jardins. Lorsque la baronne s’installe à la Villa, les quatre hectares du jardin ne sont pas totalement paysagés : elle privilégie l’aménagement des espaces visibles depuis la maison, c’est à dire le jardin à la française.
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Évocatrice des palais italiens, cette façade se compose de quatre parties :
à l’extrême gauche, une tour d’escalier très ajourée affichant une facture fantaisiste ; à l’extrême droite, une aile basse au portique inspiré de la Renaissance italienne ; au centre, un porche d’entrée d’inspiration gothique flamboyant et un escalier intérieur en saillie traité dans le style de la Renaissance florentine. Dans la cour prennent place un puit vénitien en marbre de Vérone au curieux fer forgé ainsi qu’un fond de végétation agrémenté de bas-reliefs provenant de cloîtres catalans et d’une fontaine dans laquelle est placée une Vénus accroupie semblant sortir d’un bain.
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Plus que les autres façades, elle a été conçue en fonction du recul et des points de vue. Elle est donc d’une échelle plus grande et exceptionnellement symétrique. C’est également la plus riche en références : les écoles florentine et vénitienne fournissent tous les modèles. Par exemple, les encadrements de baies et les pilastres forment un réseau géométrique rigoureux, reproduisant ceux de certaines églises vénitiennes. De plus, les mêmes marbres sont utilisés : rouge de Vérone, blanc de Carrare, gris clair.
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Le patio était le lieu dans lequel Béatrice accueillait ses visiteurs et donnait ses réceptions.
Son architecture est inspirée de celle des villas de la Renaissance italienne. La plupart des piliers roses soutenant les arches sont en marbre de Vérone.
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Le mobilier est dans le plus pur style Louis XVI.
LE GRAND SALON Le plus somptueux de la villa, il donne sur la baie des Fourmis de Beaulieu-sur-Mer. Il est la parfaite illustration du goût prononcé de Béatrice pour le XVIIIe siècle et son raffinement. Les boiseries qui ornent les murs proviennent de l’Hôtel de Crillon, à Paris Le mobilier est dans le plus pur style Louis XVI.
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LE PETIT SALON Avec ses deux alcôves, cette pièce a été conçue pour les conversations d’après repas. Elle est décorée de tapisseries de la fin du XVIIIe siècle, tissées à la Manufacture royale des Gobelins à Paris, illustrant des épisodes des aventures de Don Quichotte.
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LA CHAMBRE DE BÉATRICE. Orientée à l’ouest vers le soleil couchant, la chambre de la baronne est meublée d’un lit vénitien recouvert d'une soierie de Chine brodée de multiples motifs de fleurs et d'oiseaux.
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Dans le boudoir, Béatrice écrivait ou recevait ses amies intimes.
Son secrétaire ou Bonheur-du-jour était destiné à l'écriture. Il est signé Jean-Henri Riesener, l’un des plus grands ébénistes du XVIIIe siècle et aurait appartenu à Marie-Antoinette.
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LA CHAMBRE DIRECTOIRE ET LA CHAMBRE BLEUE.
Avec sa grande superficie et sa triple exposition sur la mer et les jardins, la chambre bleue est l’une des plus agréables parmi celles réservées aux invités. Elle est décorée de boiseries pompéiennes de la fin du XVIIIe siècle.
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LE SALON DES TAPISSERIES.
Cette pièce tire tout naturellement son nom des tapisseries ornant ses murs et notamment la grande tapisserie de près de 20m², déployée sur le mur du fond. Provenant de la Manufacture royale des Gobelins, son motif rouge flamboyant représente l'hommage de Bacchus à Ariane. Le mobilier de la pièce est représentatif du savoir-faire des ébénistes français du XVIIIe siècle. Au centre de la salle, la table de tric-trac estampillée Pierre Garnier est à nouveau le témoin de la passion de Béatrice pour le jeu. Elle est entourée de chaises, de fauteuils et de canapés aux pieds fuselés et cannelés, recouverts de tapisseries de Beauvais.
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La salle de bain . Le Temple d’ Amour .
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JARDIN À LA FRANÇAISE. Ce jardin principal, Béatrice l’a conçu en forme de pont de bateau, orné de cascades et de bassins, avec le temple de l’Amour en proue. Oliviers centenaires, haies de cyprès, pins d’Alep, le parc fait la part belle aux arbres. Pour ajouter à la féerie, des jeux d’eau musicaux surgissent du grand bassin et offrent le spectacle d’un grand ballet aquatique, unique et original.
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JARDIN ESPAGNOL. Il prend la forme d’un patio couvert, traversé par un étroit canal empli de plantes et encadré sur les trois autres côtés par de fines arcatures corinthiennes. Les murs ocres et les arcades créent une ambiance orientale. L’été, datura, arums et chèvrefeuilles exhalent leurs parfums entêtants. Aux grenadiers, bien méditerranéens, succèdent les strelitzia reginae ou oiseaux du paradis, dont les étranges fleurs aux pétales en pique bleues et orange, évoquent des têtes d’oiseaux tropicaux. Autour des bassins prospèrent les papyrus d’Egypte
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LE JARDIN LAPIDAIRE. Enclos ombragé en forme de quadrilatère, le jardin lapidaire met en scène, à l’ombre d’un camphrier et d’un laurier de Californie, des bas-reliefs et des gargouilles provenant d’édifices civils ou religieux LE JARDIN PROVENÇAL Les multiples sentiers du jardin provençal sont bordés d’oliviers et pins courbés par le vent, de lavandes ou encore d’agapanthes.
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LE JARDIN JAPONAIS. Le jardin japonais est appelé « Cho-Seki-Tei », ce qui signifie « jardin où l’on écoute tranquillement l’agréable bruit des vagues au crépuscule ». ce jardin accueille le traditionnel pavillon en bois, le pont, les lanternes et les vasques qui illustrent plus de mille ans de tradition japonaise. Un bassin aux berges en galets accueille de belles carpes Koi, objets d’une véritable vénération au pays du soleil levant.
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LE JARDIN EXOTIQUE. Anciennement appelé jardin mexicain, le jardin exotique fut presque détruit lors des grandes gelées de 1985. Il est le royaume des plantes succulentes et cactées gigantesques. Les diverses espèces d’agave ont atteint au fil des années des tailles impressionnantes.
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LE JARDIN FLORENTIN . Il est l’unique vestige du vaste jardin à l’italienne de Béatrice. Un grand escalier en fer à cheval renferme dans sa niche centrale un ange de marbre néoclassique. Philodendrons et jacinthes d’eau se développent dans ce jardin.
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ROSERAIE . En guise de bouquet final de ce feu d'artifice de jardins, la roseraie possède plusieurs variétés de la fleur fétiche de Béatrice embaumant ce lointain bout de jardin. Un coin à part, avec son petit temple hexagonal dont le centre est occupé par la statue d'une divinité, allégorie de la source.
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Les jets d’eaux. Fin de la visite .
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En 1933, un an avant sa mort, Béatrice lègue sa villa et la totalité de ses collections à l’Académie des Beaux-Arts. Les 7 hectares de terrains et quelques œuvres d'art leur sont ainsi donnés. Atteinte de tuberculose, Béatrice se retire à Davos en Suisse où elle s’éteint en La même année, l’architecte paysagiste Louis Marchand est chargé d’imaginer et de concevoir les jardins thématiques. Jardin espagnol, florentin, japonais, mexicain…, cette grande variété aurait certainement séduit la première occupante des lieux. Il remet également les bassins en eaux et restaure les jardins à la Française. Avec la guerre, le Cap-Ferrat s’est vidé de ses habitants et a été miné. La Villa est restée sans surveillance et les jardins abandonnés pendant 2 ans. De retour à la Villa à la fin de la guerre, Louis Marchand se remet à la tâche dans des jardins très abîmés et leur redonne rapidement l'éclat d'avant-guerre. Le bâtiment est également restauré, et la couleur des façades est même redéfinie : de l’ocre-jaune, la villa passe au rouge-rose, lui donnant son caractère vénitien.
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L’ année 1985 est marquée par un hiver particulièrement rigoureux qui interrompt les quelques décennies fastueuses que les jardins de la villa avait à nouveau connue après la guerre. Plus exposé au vent froid que les autres jardins du Cap, le domaine perd beaucoup de grands et beaux arbres et presque la totalité du jardin mexicain. Les Marnier-Lapostolle, occupants de la villa voisine, amis de l’ancien chef jardinier et propriétaires d’une remarquable collection de cactées et plantes rares offrent de nombreux végétaux afin de recomposer ce jardin, aujourd’hui appelé « jardin exotique ». En 1991 l’Académie des Beaux-Arts confie la gestion du site à Culturespaces qui réaménage les jardins, revenant au plan originel conçu par Louis Marchand et restaure l’intérieur de la villa. Plusieurs animations, dont la Fête des Roses et des Plantes mettant à l’honneur les jardins de la villa, sont mises en place.
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Les photos et le texte viennent du net .
Musique : A. Rieu – Sérénade du rosignol. Juillet 2017.
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