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Publié parYves Aimé Leroy Modifié depuis plus de 6 années
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« Utilisation à titre professionnel des produits phytopharmaceutiques"
Végéphyl Association pour la santé des végétaux Formation en vue de l'obtention du certificat individuel pour l'activité professionnelle « Utilisation à titre professionnel des produits phytopharmaceutiques"
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Fonctionnement des végétaux
Les plantes Fonctionnement des végétaux Principaux types de plantes Leurs ennemis
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Les plantes ● Absorbent l’eau et les éléments nutritifs
Absorbent le gaz carbonique ● Absorbent l’eau et les éléments nutritifs
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Les plantes
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Les plantes Les catégories de plantes qu’il faut savoir reconnaître
LES MONOCOTYLEDONES Pâturin annuel au bord du limbe / entre elles Graminées
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Les plantes Les catégories de plantes qu’il faut savoir reconnaître
Conyza (érigeron)
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Plantes annuelles Elles réalisent leur cycle complet en une année. Certaines ont un cycle court, qui se déroule sur une seule saison (printemps, l’automne). Capselle, coquelicot, stellaire, véronique, amarante, séneçon, chénopode, séneçon, pourpier, sétaire, digitaire, mouron, ambroisie, morelle, folle avoine, brome….
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Elles effectuent leur cycle sur deux années calendaires : une année végétative, floraison la seconde année Laitue scarole, carotte sauvage, myosotis Plantes bisannuelles
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Plantes vivaces Elles restent en place plusieurs années de suite (au moins deux ans) Pissenlit, chiendent, mauve, liseron, séneçon du cap, chiendents, canne de provence Ronces, Fougères…
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Les plantes et leurs ennemis
Cycle-type d’un insecte : Tipule sur gazon Larves 4 stades Hivernage au stade 3 Se nourrissent sur les racines – dégâts sur pelouses plus marqués en mai Mi-juin, les larves cessent de se nourrir et s’enfoncent de 3 à 5 cm dans le sol Œufs 2-300/femelle Pondus sur ou près de la surface du sol Dépendent de l’humidité Eclosent en jrs Adultes Emergence pendant 2 à 3 semaines en septembre Sortent, s’accouplent et pondent en une seule nuit Pupes Larves se transforment en pupes fin août-début septembre Se tortillent jusqu’en surface pour permettre la sortie de l’adulte
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Les plantes : leur amis, leurs ennemis
Chrysopes Acariens NEMATODES
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Ravageurs récemment apparus en France
rouge ) Charançon rouge du palmier Papillon palmivore Mineuse du marronnier (dégâts) Capricornes asiatiques Metcalfa (cicadelle blanche)
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Les plantes et leurs ennemis
Champignons Organismes « inférieurs » au même titre que les lichens, les algues sans chlorophylle sans fleurs : système de reproduction différent des plantes Très nombreuses espèces de taille variée (microscopique à grande) se développent sur des supports variés : plantes, aliments… peuvent être à l’origine de maladies des plantes
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Les plantes et leurs ennemis
Exemple : taches noires (marssonina) (variable selon les espèces) Exemple : anthracnose du platane Exemple : rouille du chrysanthème
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La prise de décision d’intervenir
Identifier le problème et le milieu Quantifier le problème (seuil de nuisibilité) Prise de décision d’intervention (oui/non) Si oui, évaluer les différentes méthodes possibles Choisir la méthode la plus appropriée Dans tous les cas, mise en œuvre des bonnes pratiques d’utilisation
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Connaître l’impact de la méthode de lutte choisie sur l’environnement
Les effets sur l’environnement peuvent concerner : Les ressources en eau Eaux de surface ou souterraines (nappe phréatique) Le milieu aquatique Flore : plantes, algues… Poissons, crustacés, plancton… Oiseaux aquatiques Batraciens… La faune sauvage et les animaux domestiques Invertébrés, insectes Oiseaux Mammifères La flore Les autres cultures et les arbres Les champignons Le non respect des bonnes pratiques d’application et des conditions d’emploi aura des effets indésirables sur l’environnement
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et de la flore spontanée
Méthodes de gestion des ennemis des plantes et de la flore spontanée
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Quelques définitions La lutte biologique :
D'après l'OILB (Organisation Internationale pour la Lutte Biologique), la lutte biologique peut être définie comme "l'utilisation d'organismes vivants pour prévenir ou réduire les dégâts causés par des ravageurs." La lutte intégrée : Selon la directive communautaire de 1991, la lutte intégrée est « l'application rationnelle d'une combinaison de mesures biologiques, biotechnologiques, chimiques, physiques, culturales ou intéressant la sélection des végétaux dans laquelle l'emploi de produits chimiques phytopharmaceutiques est limité au strict nécessaire pour maintenir la présence des organismes nuisibles en dessous de seuil à partir duquel apparaissent des dommages ou une perte économiquement inacceptables. » La protection biologique intégrée : Elle est une forme de lutte intégrée. La protection biologique intégrée repose sur l’utilisation raisonnée de plusieurs techniques : prédominance de la lutte biologique mais aussi lutte physique, lutte biotechnologique, voir lutte chimique. Elle va promouvoir l'utilisation d'auxiliaires lorsque cela est envisageable avec une gestion globale des espaces verts.
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Méthodes de gestion des plantes indésirables et de la flore spontanée
Enherbement naturel ou sélectionné Plantes couvre-sol (arbustes, vivaces…) Paillage minéral Mulch (écorces, paillage végétal, BRF…) Paillage plastique (tissé, non tissé, dégradable, non dégradable)
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Méthodes de gestion des plantes indésirables
Brûleurs (gaz, fuel)
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Méthodes de gestion des plantes indésirables
Brûleurs (gaz, fuel)
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Méthodes de gestion des plantes indésirables
Vapeur ou eau chaude Mousse chaude
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Méthodes de gestion des plantes indésirables
Moyens mécaniques : Binette, sarcloir Brosses Moyens chimiques : Herbicides Autres moyens : moutons, chèvres…
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Méthodes de gestion des plantes indésirables
Moyens mécaniques : Brosses
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Méthodes de lutte contre les ravageurs
Prophylaxie : brûlage des feuilles(*) : mineuse du marronnier…. Auxiliaires naturels : coccinelles, chrysopes, syrphes, nématodes… (*) si autorisation Pucerons Syrphe Chrysope
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Méthodes de lutte contre les ravageurs
Pièges mécaniques (plaques engluées…) Pièges à phéromones Insecticides d’origine naturelle Insecticides de synthèse tigres otiorrhynque
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Un exemple de lutte La chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa)
Les poils urticants des chenilles sont capables de provoquer des réactions cutanées très violentes chez l’homme et les animaux domestiques. Méthodes de lutte : Mise en place de nichoirs à mésanges, prédatrice des larves Mettre en place des pièges : - pièges à phéromones pour les papillons en été ; - éco-pièges à chenille au moment de la procession ; - Lutte biologique avec une pulvérisation de la bactérie Bacillus thuringiensis (Bt) sur les stades larvaires (L1 à L3) ; - Lutte physique : enlever les nids l’hiver (l’échenillage).
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Choix de variétés ou espèces adaptées aux conditions de milieu
Gestion des maladies Choix de variétés ou espèces adaptées aux conditions de milieu Avoir de bonnes conditions de fertilisation Choix de variétés résistantes (graphiose de l’orme, chancre coloré….) Prophylaxie : élimination des parties détruites, nettoyage des outils de taille, prévention de la dissémination des bois et sciures contaminés (chancre coloré du platane), rotation des espèces. Produits ou micro-organismes d’origine naturelle (Coniothyrium minitans) Fongicides de synthèse
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En résumé, Il existe plusieurs techniques alternatives aux produits chimiques : des méthodes et produits de bio-contrôle utilisant des mécanismes naturels, la lutte biologique directe ou indirecte et des méthodes physiques (de nombreux exemples en désherbage). Elles sont à privilégier ! Dans tous les cas, si les méthodes préventives, curatives non chimiques ont échoué, l’utilisation de produits phytosanitaires reste possible en protection intégrée. Cependant, avant toute intervention, il faudra : évaluer la nécessité d’intervenir; raisonner les interventions, choisir les produits en fonction de leurs usages, caractéristiques environnement et adapter les doses, mais aussi optimiser les conditions de traitements pour une meilleure efficacité des produits et éviter leur fuite vers l’environnement.
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Les Bulletins de Santé du Végétal
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Bulletins de Santé du Végétal
L’objectif du Bulletin de Santé du Végétal est de présenter : un état sanitaire des cultures : stades de développement, observations des ravageurs et maladies, présence de symptômes ; une évaluation du risque phytosanitaire, en fonction des périodes de sensibilité des cultures et des seuils de nuisibilité des ravageurs et maladies ; des messages réglementaires. Sous la responsabilité d’un animateur filière, la réalisation d’un Bulletin de Santé du Végétal fait appel à trois sources d’information : Des données d’observations : elles sont obtenues à partir du suivi périodique d’un réseau de parcelles fixes ou flottantes judicieusement positionnées sur le territoire. Ce travail implique l’ensemble des agents de terrain locaux (chambres d’agriculture, coopératives, négoces), mais aussi des agriculteurs. Des données de modélisation : pour prévoir l’arrivée ou l’intensité d’attaques de certains bioagresseurs les Instituts techniques, l’INRA, les Services Régionaux de la Protection des Végétaux ont construits des modèles épidémiologiques. Ils sont largement utilisés dans le cadre de l’élaboration des Bulletins de Santé du Végétal. Des données de suivis biologiques en laboratoire. Le Bulletin de Santé du Végétal est mis à disposition de tous les acteurs gratuitement sur les sites internet des Chambres régionales d’agriculture et des DRAAF.
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