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Publié parRaymonde Laure Roussy Modifié depuis plus de 5 années
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Regional Food Security and Nutrition Working Group
Food Security Update FAO - WFP 27 septembre 2018
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Points saillants Campagnes agropastorales Marchés internationaux et en Afrique de l’Ouest et le Sahel Sécurité alimentaire dans la région Points saillant du PREGEC de septembre
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Campagne agropastorale 2018 - 2019
Situation Pluviométrique Situation hydrologique Globalement, l’installation de la saison pluvieuse a été précoce au Centre et à l’Est; Mais tardive à l’Ouest du Sahel notamment en Mauritanie, au Sénégal et au Cap Vert en particulier. Les cumuls de pluies enregistrées depuis le début de la saison jusqu’au 31 août 2018, sont globalement supérieures à la normale dans l’espace CILSS/CEDEAO. Par endroits, les abondantes pluies enregistrées ont provoqué des inondations ayant occasionné d’importants dégâts sur les infrastructures et de moindre mesure des pertes en vies humaines, Certaines localités ont connu des situations de déficits pluviométriques ayant entravé le développement et la croissance des cultures et des pâturages; Septembre, après deux décades serait pluvieux dans l’ensemble sauf à l’Est du Niger et dans la zone sahélienne du Tchad Globalement, l’installation de la saison pluvieuse a été précoce au Centre et à l’Est mais tardive à l’Ouest du Sahel notamment en Mauritanie, au Sénégal et au Cap Vert en particulier. Ainsi, les cumuls de pluies enregistrées depuis le début de la saison jusqu’au 31 août 2018, sont globalement supérieures à la normale dans l’espace CILSS/CEDEAO. Par endroits, les abondantes pluies enregistrées ont provoqué des inondations ayant occasionné d’importants dégâts sur les infrastructures au Bénin et au Burkina Faso, en Guinée, au Mali et particulièrement en Côte d’Ivoire, en Guinée Bissau et au Niger où des pertes en vies humaines sont enregistrées Toutefois, certaines localités ont connu des situations de déficits pluviométriques ayant entravé le développement et la croissance des cultures et des pâturages, notamment dans l’Ouest du Niger, le Centre et l’Ouest du Mali, la moitié Nord du Sénégal, l’Ouest et le Nord de la Mauritanie. En perspectives, le mois de septembre, serait pluvieux dans l’ensemble sauf à l’Est du Niger et dans la zone sahélienne du Tchad. Sur le plan hydrologique, malgré un démarrage relativement tardif de la montée des eaux, les grands bassins fluviaux de la sous-région enregistrent actuellement des écoulements globalement excédentaires par rapport à la normale hydrologique Ceci a occasionné des crues exceptionnelles du fleuve du Niger qui ont inondé les cultures au Bénin, au Mali et au Niger.
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Campagne agropastorale 2018 - 2019 Situation Phytosanitaire
La situation relative du criquet pèlerin demeure calme dans toutes les aires de reproduction estivale La chenille légionnaire d’Automne (CLA) poursuit son invasion dans la région avec des dégâts importants sur la culture du maïs mais aussi d autres cultures au Bénin, au Burkina Faso, en Guinée, au Nigeria et au Togo Source CILSS/PREGEC-sept 2018 et FAO/Lusaka Sur le plan phytosanitaire, la situation relative au Criquet pèlerin demeure calme dans toutes les aires de reproduction estivale de la région occidentale avec des effectifs faibles malgré les conditions écologiques favorables à sa reproduction. Toutefois, la chenille légionnaire d’automne (CLA)poursuit son invasion dans la région avec des dégâts importants sur plusieurs cultures et en particulier sur la culture du maïs au Bénin, au Burkina Faso, Nigeria, en République de Guinée et au Togo. En perspective, les infestations de la chenille mineuse de l’épi du mil, des oiseaux granivores et des sautereaux pourront affecter les productions céréalières dans certains pays de la zone sahélienne notamment au Burkina Faso, au Mali et au Niger.
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Campagne agropastorale 2018 - 2019
Des perspectives de productions globalement moyennes à bonnes pour la région sauf au Centre et à l’Ouest du Sahel les productions de céréales attendues pourraient se situer entre 66 millions de tonnes pour l’hypothèse basse (dans le pire des cas) et 73 millions de tonnes, pour l’hypothèse haute (dans le meilleur des cas). En comparaison aux productions de l’année passée et à la moyenne des cinq dernières années, les variations seraient respectivement de +8 et +20% en hypothèse haute et de -1 et +10% en hypothèse basse. Dans ces conditions, les productions de céréales attendues pourraient se situer entre 66 millions de tonnes pour l’hypothèse basse (dans le pire des cas) et 73 millions de tonnes, pour l’hypothèse haute (dans le meilleur des cas). En comparaison aux productions de l’année passée et à la moyenne des cinq dernières années, les variations seraient respectivement de +8 et +20% en hypothèse haute et de -1 et +10% en hypothèse basse.
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Campagne agropastorale 2018 - 2019
Situation Pastorale Situation pastorale globalement bonne à la moitié Est du Sahel La comparaison de la production fourragère au 31 août à celle de l’année dernière, à la même période, met en évidence des déficits fourragers importants au Sénégal, au Centre du Mali, au Burkina Faso et à l’Ouest du Niger. La comparaison de la production fourragère au 31 août à la médiane des 5 dernières années met en évidence des déficits fourragers importants en Mauritanie, au Sénégal, au Centre du Mali, au Burkina Faso et à l’Ouest du Niger. Sur le plan pastoral, le déroulement de la campagne agropastorale a été bon sur la moitié Est de la zone sahélienne. Par contre, dans la moitié Ouest où les conditions ont été défavorables, des déficits fourragers importants sont prévisibles, en particulier au Nord du Sénégal, en Mauritanie, au Centre du Mali et à l’Ouest du Niger. Sur la moitié Est du Sahel: Nette augmentation de la productivité de la végétation et un bon remplissage des mares Situation pastorale globalement bonne; Sur la moitié Ouest du Sahel: Retard important de la croissance et le développement de la végétation; Amélioration des conditions météorologiques a favorisé la disponibilité du fourrage qui ne dépasse guère les 40% du potentiel;
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Prix et marchés internationaux
L'indice FAO des prix des produits alimentaires en août reste stable par rapport à juillet 2018 L'indice FAO des prix des produits alimentaires mesure la variation mensuelle des cours internationaux d'un panier de denrées alimentaires. Il est établi à partir de la moyenne des indices de prix de cinq catégories de produits, pondérés en fonction de la part moyenne à l'exportation de chacune des catégories pour la période La consommation alimentaire de la majorité des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel dépend en partie des importations des produits de base (en particulier le riz et le blé) dont les prix sont négociés sur les places internationales. L’Indice FAO des prix des produits alimentaires reste stable Date de parution: 06/09/2018 L’Indice FAO des prix des produits alimentaires* s’est établi en moyenne à 167,6 points en août 2018. Son niveau reste ainsi quasiment inchangé par rapport à l’estimation révisée pour juillet, mais il perd 9,6 points (5,4 pour cent) par rapport à l’année dernière à la même période. Si les cours des céréales et, dans une moindre mesure, ceux de la viande se sont affermis en août, les valeurs des autres sous‑indices, à savoir le sucre, les huiles végétales et les produits laitiers, ont en revanche baissé. L’Indice FAO des prix des céréales était en moyenne de 168,4 points en août, ce qui représente un rebond de 6,5 points (4,0 pour cent) par rapport à juillet, et de 15 points (10 pour cent) par rapport à août 2017. Les cours du blé ont connu la plus forte progression (plus de 8 pour cent en glissement mensuel), en grande partie en raison du resserrement des disponibilités à l’exportation dû à la dégradation des perspectives de récoltes, en particulier dans l’UE et dans la Fédération de Russie. Les cours internationaux du maïs se sont eux aussi affermis, de plus de 3 pour cent par rapport à juillet, sous l’influence du rythme moins soutenu des ventes de l’Argentine et du Brésil, ainsi que de la hausse des prix du blé. En revanche, les prix internationaux du riz ont fléchi, dans un contexte d’efforts déployés pour attirer des acheteurs et ménager un espace pour les nouvelles récoltes. L’Indice FAO des prix des huiles végétales affichait une valeur moyenne de 138,2 points en août, cédant ainsi 3,7 points (2,6 pour cent) par rapport au mois de juillet et descendant ainsi à son niveau le plus bas en 35 mois. La baisse observée en août est principalement due à la chute des prix des huiles de palme, de soja et de tournesol. Les cours internationaux de l’huile de palme accusent leur cinquième baisse mensuelle consécutive en raison de la faiblesse persistante de la demande mondiale à l’importation et de l’accumulation des stocks qui en découle dans la plupart des pays producteurs. La baisse des cours de l’huile de soja s’explique en grande partie par l’importante activité de broyage aux États-Unis et au Brésil. Quant à la récente baisse des prix de l’huile de tournesol, elle a été favorisée par les bonnes perspectives de récolte dans la région de la Mer Noire. L’Indice FAO des prix des produits laitiers s’est établi en moyenne à 196,2 points en août, soit un recul de près de 3 points (1,5 pour cent) par rapport à juillet. Il s’agit du troisième mois consécutif de baisse. Les cours du beurre, du lait écrémé en poudre et du lait entier en poudre ont chuté pour le deuxième mois consécutif, alors que ceux du fromage ont légèrement rebondi après la chute de juillet. L’évolution récente des prix reflète la faible activité des marchés, qui n’est pas inhabituelle à cette période de l’année, ainsi que l’incertitude concernant le volume final des disponibilités à l’exportation. La croissance de la production laitière pourrait être négativement affectée dans certaines régions d’Europe et d’Australie en raison de la sécheresse, mais la Nouvelle-Zélande devrait produire plus de lait au cours de la campagne 2018/2019 que ce qui avait été précédemment estimé. L’Indice FAO des prix de la viandes* atteignait en moyenne 166,3 points en août, soit un niveau quasiment identique à sa valeur révisée pour juillet, mais en baisse de 4,6 pour cent par rapport à août 2017. Les valeurs de l’indice des prix de la viande de juin et de juillet ont été sensiblement corrigées, principalement en raison des récentes révisions officielles à la baisse du Brésil en ce qui concerne les exportations de viande bovine pour ces deux mois. En août, les hausses des cours de la viande ovine et porcine ont été compensées par de légères baisses des prix de la viande de bovins et de volaille. Les cours de la viande ovine se sont renforcés pour le troisième mois consécutif en raison de la forte demande à l’importation et d’une offre atone en Océanie. Ceux de la viande de porc ont augmenté du fait du fort intérêt de la Chine pour l’importation dans un contexte de réaction assez lente de l’offre en Europe. Les importantes disponibilités à l’exportation des États-Unis ont favorisé la faiblesse des prix de la viande porcine, tandis que l’affaiblissement de la demande à l’importation a fait chuter les cours de la viande de volaille. L’Indice FAO des prix du sucre était en moyenne de 157,3 points en août. Il accuse ainsi une baisse de 8,9 points (5,4 pour cent) par rapport à juillet et son niveau le plus bas depuis dix ans. La chute observée en août est essentiellement due à la dépréciation continue des devises brésiliennes et indiennes par rapport au dollar des États-Unis. Les exportations du Brésil et de l’Inde sont plus concurrentielles lorsque les monnaies de ces deux très importants exportateurs de sucre se déprécient par rapport au dollar des États-Unis, ce qui entraîne une augmentation de l’offre de sucre sur les marchés mondiaux. Les inquiétudes concernant les perspectives de production dans l’UE et en Asie, notamment en Inde et en Indonésie, n’ont pas suffi pour compenser la dynamique de baisse des cours internationaux du sucre induite par le rapport de change. Indice FAO des prix en baisse de 5,4% par rapport à la même période de l’année dernière En août, indice FAO des céréales enregistre une hausse de 4% par rapport à juillet et 10% à sa valeur à la même période l’année dernière
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Prix et marchés internationaux
La production céréalière mondiale devrait s’établir à 2 587 millions de tonnes en 2018, soit son niveau le plus bas depuis trois ans. Les prévisions concernant la production céréalière mondiale ont été légèrement relevées par rapport aux prévisions de juillet mais demeurent nettement inférieures à celles de l’année dernière; les stocks ont encore diminué. Date de publication: 06/09/2018 D’après les dernières prévisions de la FAO, la production céréalière mondiale devrait s’établir à 2 587 millions de tonnes en 2018, soit son niveau le plus bas depuis trois ans, malgré une légère révision à la hausse (1,2 million de tonnes) par rapport aux prévisions de juillet. Les projections de ce mois-ci tablent sur une production céréalière mondiale de 64,5 millions de tonnes (2,4 pour cent), soit un niveau inférieur au record atteint l’année dernière. Les prévisions de la FAO relatives à la production mondiale de blé en 2018 ont été réduites de 14 millions de tonnes (1,9 pour cent) par rapport aux prévisions de juillet et s’établissent désormais à un niveau proche de 722 millions de tonnes, soit la plus maigre moisson depuis 2013. Cette révision à la baisse s’explique principalement par la conjoncture dans l’Union européenne, où les conditions météorologiques estivales (temps sec et chaud) ont encore fait baisser les rendements dans les pays septentrionaux, ce qui a pesé sur les prévisions de production (moins 6 pour cent, soit une diminution de 9 millions de tonnes); les nouvelles prévisions relatives à la production de blé dans l’Union européenne s’élèvent à 138 millions de tonnes, niveau le plus bas depuis 2012. Les perspectives de production en Australie, en Chine et dans la Fédération de Russie ont également été revues à la baisse, essentiellement sous l’effet de conditions météorologiques défavorables; concernant l’Argentine et les États-Unis, elles ont en revanche été revues à la hausse. La FAO prévoit que la production mondiale de céréales secondaires s’établira à près de 1 354 millions de tonnes en 2018, soit une augmentation de 15 millions de tonnes (1,1 pour cent) par rapport aux prévisions de juillet; la production demeurera toutefois inférieure de 36,4 millions de tonnes (2,6 pour cent) à son niveau de septembre 2017. La récente révision à la hausse des prévisions de production par rapport à juillet s’explique principalement par l’amélioration des perspectives de production de maïs en Chine, en Ukraine et aux États-Unis, où les conditions météorologiques plus clémentes ont entraîné à la hausse les prévisions de rendement. L’augmentation de la production prévue dans ces pays compense largement la révision à la baisse des prévisions concernant l’Union européenne et la Fédération de Russie, où le manque d’eau a pesé sur les perspectives de rendement. Les projections relatives à la production mondiale d’orge en 2018 ont été légèrement corrigées à la baisse, principalement du fait de rendements plus faibles que prévu dans l’Union européenne sous l’effet d’un temps sec et chaud, mais les perspectives de production mondiale de sorgho sont restées pratiquement inchangées. Après un léger ajustement à la hausse par rapport aux projections de juillet, les prévisions de la FAO relatives à la production mondiale de riz en 2018 s’établissent à présent à 511,8 millions de tonnes, soit un niveau record historique (1,3 pour cent de plus par rapport à 2017). Au niveau des pays, l’amélioration des perspectives de rendement devrait stimuler la reprise de la production au Bangladesh et au Viet Nam dans des proportions plus importantes que prévu, et, de même, à Sri Lanka et aux États‑Unis, les emblavages devraient être plus importants que prévu. En revanche, les prévisions ont été revues à la baisse pour l’Égypte, où les mesures prises par les pouvoirs publics pour préserver les ressources hydriques et maintenir la compétitivité du secteur du coton ont eu pour effet de réduire plus sensiblement les surfaces rizicoles. Les prévisions concernant l’utilisation mondiale de céréales ont été relevées de 7 millions de tonnes (0,3 pour cent) pour être portées à 2 648 millions de tonnes, soit 30 millions de tonnes (1,2 pour cent) de plus qu’en 2017‑2018. Cette révision à la hausse, qui table sur une augmentation de l’utilisation de céréales par rapport à la campagne précédente, est essentiellement portée par le maïs. L’utilisation plus abondante de maïs aux fins de l’alimentation animale et dans le secteur industriel devrait porter l’utilisation totale de maïs à un niveau égal à 1 105 millions de tonnes, soit près de 14 millions de tonnes (1,3 pour cent) de plus que prévu en juillet et 30 millions de tonnes (2,8 pour cent) de plus qu’en 2017‑2018. L’utilisation accrue de maïs dans l’alimentation animale prévue pour 2018‑2019 devrait largement compenser le recul attendu s’agissant de l’utilisation des autres principales céréales à des fins d’alimentation animale, en particulier l’orge, le blé et le sorgho. L’utilisation de riz en 2018‑2019 devrait augmenter de 1,1 pour cent pour atteindre 509,6 millions de tonnes, soit un niveau suffisant pour que la consommation mondiale de riz par habitant demeure globalement stable, à environ 53,9 kg. Par rapport à juillet, les prévisions relatives aux stocks mondiaux de céréales à la clôture des campagnes se terminant en 2019 ont été réduites de 7,1 millions de tonnes; les stocks devraient ainsi s’établir à 741,8 millions de tonnes (soit leur plus bas niveau depuis quatre ans), ce qui représente une diminution de pas moins de 65 millions de tonnes (8 pour cent) par rapport à leur niveau d’ouverture, qui était historique. Le coefficient stocks/utilisation de céréales au niveau mondial devrait par conséquent diminuer pour s’établir à 27,3 pour cent, soit son plus bas niveau depuis 2013‑2014. La contraction des stocks prévue pour 2018‑2019 s’explique essentiellement par les diminutions attendues en Chine, dans l’Union européenne et dans la Fédération de Russie. La révision à la baisse de ce mois-ci des prévisions relatives aux moissons a eu des incidences non négligeables sur les prévisions relatives aux stocks de blé, qui tablent désormais sur 252 millions de tonnes, soit une diminution de près de 12 millions de tonnes par rapport à juillet et de 21,4 millions de tonnes (7,8 pour cent) par rapport au niveau d’ouverture des stocks, sans précédent. D’après les prévisions actuelles, dans les principaux pays exportateurs de blé, le rapport stocks de clôture‑disparition totale (utilisation nationale plus exportations), considéré comme un bon indicateur de la disponibilité sur les marchés mondiaux, devrait tomber à son niveau le plus bas depuis six ans pour s’établir à 15,3 pour cent, soit une valeur nettement inférieure aux prévisions pour 2017‑2018 (20,8 pour cent). En revanche, la FAO a relevé ses projections relatives aux stocks de maïs par rapport à juillet, de près de 7 millions de tonnes. Cependant, cette augmentation ne devrait pas empêcher les réserves mondiales de maïs d’accuser un net recul (moins 13,6 pour cent) par rapport à leur niveau d’ouverture; elles devraient s’établir à 267 millions de tonnes, soit leur niveau le plus bas depuis six ans. Au terme de la campagne 2018‑2019, les réserves mondiales de riz devraient en revanche avoir augmenté, pour la troisième campagne consécutive, pour atteindre 173,4 millions de tonnes, du fait de la reconstitution des stocks dans les pays importateurs, en particulier en Chine et en Indonésie, et dans les principaux pays exportateurs, tels que l’Inde et les États‑Unis. Les prévisions de la FAO en ce qui concerne les échanges mondiaux de céréales en 2018‑2019 ont été réévaluées à près de 414 millions de tonnes, soit 1,7 million de tonnes de plus que prévu le mois dernier. Cette révision à la hausse est principalement à mettre au compte des prévisions qui tablent sur une progression des échanges de maïs, et qui devraient largement compenser la révision à la baisse des prévisions relatives au blé, au riz et au sorgho. Toutefois, d’après les projections actuelles, le volume des échanges mondiaux de céréales en 2018‑2019 devrait demeurer inférieur d’environ 6,4 millions de tonnes (1,5 pour cent) au volume record atteint lors de la campagne précédente. Les échanges de blé réalisés pendant la campagne de commercialisation en cours devraient se contracter de 1,8 pour cent (3,2 millions de tonnes) et les échanges de sorgho devraient diminuer de 14,4 pour cent (1,1 million de tonnes), tandis que les échanges de riz devraient reculer de 1,1 pour cent (518 000 tonnes). L’utilisation de céréales est relevées à 1,2 pour cent de plus qu’en 2017‑2018 Les stocks devraient s’établir à leur plus bas niveau depuis quatre ans
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Tendances sur les marchés de l’Afrique de l’Ouest
Au Sahel: Au Burkina, au Mali, en Mauritanie et au Sénégal les prix des céréales sont globalement au-dessus des moyennes de saison avec une tendance baissière pour le mil et le maïs déjà amorcée au Burkina Faso et dans une moindre mesure au Sénégal; Au Niger, les prix des céréales (mil, sorgho) sont en dessous des niveaux de l’année dernière et ont entamé leur baisse; Au Mali et en Mauritanie les prix des céréales locales (mil, sorgho, riz) restent au dessus de la moyenne quinquennale et des niveaux de l’année dernière (augmentations 10% à 25%) dans un tendance plutôt stable; Au Tchad, les prix des principales céréales demeurent en dessous de leurs niveaux historiques du fait de la baisse de la demande mais aussi des bonnes perspectives de la campagne agricole qui entraine le déstockage des commerçants
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Tendances sur les marchés de l’Afrique de l’Ouest
Du fait du pic de la soudure dans presque tous les pays, les prix des légumineuses sont également dans une tendance haussière sauf dans les pays côtiers où les perspectives des récoltes à venir entrainent une inflexion des prix; La baisse du prix des céréales locales et la hausse du prix des petits ruminants se traduisent par une amélioration des termes de l’échange petits ruminants/céréales dans presque tous les pays de la région renforçant ainsi le pouvoir d’achat des éleveurs
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Situation alimentaire dans la région
CFSVA Liberia -- Données collectées entre Mars - Mai 2018 Légère dégradation de la situation de sécurité alimentaire : (18 %) en 2018 contre (16%) en 2015 40% des ménages libériens ont dépensé 65% et plus de leurs revenus en produits alimentaires. En 2015, 25% des ménages évalués avaient dépensés plus de 65% en nourriture. Cette situation est attribuable à la faible productivité agricole, à dépréciation de la monnaie locale par rapport au dollar américain, à l’augmentation des coûts de transport due à la hausse du prix du carburant, etc. ménages ont été enquêtés dans tout le pays (représentative au niveau counties)
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Situation alimentaire dans la région
AGVSAN Guinée -- Données collectées entre Avril - Mai 2018 Détérioration de la situation de sécurité alimentaire entre 2018 (21,8 %) et 2015 (18%) 28% des ménages guinéens ont un régime alimentaire pauvre ou limite contre 3% en 2015 51% des ménages ont dépensé 65% et plus de leurs revenus en produits alimentaires contre 68% en 2015 Les causes de l’insécurité alimentaire sont multiples : productivité agricole faible ; une dépendance des marchés pour l’approvisionnement alimentaire, des prix élevés des produits alimentaires etc. ménages ont été enquêtés dans tout le pays (représentative au niveau préfectoral)
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Situation alimentaire dans la région
Sahel: Evaluations VAM – Septembre à Décembre 2018 Pays Enquêtes Couverture Echantillon Collecte des données Résultats préliminaires Burkina Faso Evaluation conjointe de la sécurité alimentaire des ménages agricoles National 4 000 Octobre Novembre Mali ENSAN Approx 18 Septembre au 04 Octobre 22 Octobre Mauritanie FSMS 3 750 20 Septembre au 05 Octobre Niger Enquêtes Sites Sentinelles tbc Enquête qualitative Diffa Diffa EVIAM December January 2019 Sénégal ENSAS 10 000 Tchad SMART/EFSA N'djamena 833 8 au 9 Septembre 16 000 7 au 22 Octobre 24 Départements enquêtés : Bahr-El-Gazal Sud, Bahr-El-Gazal Ouest, Bahr-El-Gazal Nord, Batha Ouest, Batha Est, Guéra, Abtouyour, Mangalmé, Kanem, Nord Kanem, Wadi-Bissam, Mamdi, Wayi, Fouli, Kaya, Dagana, Ouara, Abdi, Assoungha, Djourouf Al Amar, Biltine, Dar Tama, Iriba et Mégri. 15 départements ou le niveau d’insécurité alimentaire a augmenté entre octobre 2017 à mai : Bahr-El-Gazal Sud, Bahr-El-Gazal Ouest, Bahr-El-Gazal Nord, Batha Ouest, Batha Est, Abtouyour, Mangalmé, Kanem, Nord Kanem, Wadi-Bissam, Mamdi, Wayi, Fouli, Kaya, Dagana 5 départements ou le niveau d’insécurité alimentaire est resté stable entre octobre 2017 à mai 2018 : Bahr-El-Gazal Sud, Batha Est, Guéra, Kaya et Dagana tbc: to be confirmed
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AGENDA REGIONAL DE SUIVI DE LA SITUATION SECURITE ALIMENTAIRE
Missions d’évaluation des récoltes 2018/2019 Pays du Golfe de Guinée du 1 au 5 octobre 2018 Nigéria du 15 au 19 octobre 2018 Pays du Sahel du 29 octobre au 2 novembre 2018 *Exception au Cap Vert du 1 au 5 octobre 2018 Les analyses CH Pays du Golfe de Guinée du 8 au 12 octobre 2018 Nigéria du 22 au 26 octobre 2018 (3 centres d’analyse CH pour les 17 Etats) Consolidation fédérale du 29 octobre au 2 novembre 2018 à Abuja, Nigeria Pays du Sahel du 5 au 10 novembre 2018 *Exception au Niger (12 – 17 nov.) et au Cap Vert (29 oct. - 2 nov.) Consolidation régionale CH du 12 au 16 novembre à Abidjan, Côte d’Ivoire Evaluation des Plans de réponse du 19 au 20 novembre à Abidjan, Côte d’Ivoire PREGEC du 21 au 23 novembre 2018 à Abidjan, Côte d’Ivoire RPCA du 3 au 6 décembre 2018 à Banjul, Gambie Source CILSS/PREGEC-sept 2018
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Point sur la disponibilité des données pour les analyses CH
Statistiques productions agricoles provisoires Bilan fourrager Suivi des marchés A/B Enquête Sécurité Alimentaire des ménages Enquête SMART Enquêtes sites sentinelles Enquêtes OA-HEA Autres données d’alerte: risques de catastrophes, vulnérabilité
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Recommandations au FSNWG
Continuer le suivi de la mise en œuvre des actions de soutien à la campagne agropastorale Appuyer la Task-force régionale et les pays dans la lutte contre la chenille légionnaire Continuer à suivre la situation de sécurité alimentaire et nutritionnelle Continuer le plaidoyer pour le financement et la mise en place des réponses
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Recommandations au FSNWG
Poursuivre et renforcer l’accompagnement des pays dans la mise en place et le fonctionnement des instruments de prévention et de gestion des crises: les dispositifs d’enquête permanente agricole (EPA) les systèmes d’alerte précoce (SAP) les groupes de travail pluridisciplinaire (GTP) les systèmes d’informations agricoles et à bétail (SIMA et SIMB
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