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Publié parJean-Charles Émond Modifié depuis plus de 6 années
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DU Hygiène Hospitalière 16 novembre 2017 T.Fosse
Risques Biologiques DU Hygiène Hospitalière 16 novembre 2017 T.Fosse
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Risques biologiques infectieux plan NRBC, plan blanc
Bioterrorisme (Anthrax ou charbon) Grippe aviaire H5N1/H7N9 en cours! (Asie) SRAS (Asie) Grippe pandémique A(H1N1) pdm Tuberculose MDR, XDR… Rougeole MERS-CoV (Coronavirus.. Arabie Saoudite) FHV Ebola…(Afrique Ouest) 2014 Précautions respiratoires Précautions contacts
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Cas confirmés, probables ou suspects de peste notifiés à Madagascar par classification clinique et date d’apparition de la maladie, du 1er août au 30 octobre 2017 (n=1506)1 1 La date d’apparition est manquante pour 295 cas.
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Infographie sur la peste
Infographie sur la peste. La peste est une maladie infectieuse très grave chez l'homme avec un taux de létalité de 30% à 100% en l’absence de traitement
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Principaux faits La peste est une zoonose bactérienne due à Yersinia pestis, que l’on trouve habituellement chez les petits mammifères et les puces qui les parasitent. La peste se transmet de l’animal à l’homme par la piqûre de puces infectées, par contact direct avec des tissus infectés et par inhalation de gouttelettes respiratoires infectées. Les sujets infectés par Y. pestis présentent souvent des symptômes après une période d’incubation de 1 à 7 jours. Il existe 2 formes cliniques principales: la peste bubonique (tuméfaction douloureuse des ganglions lymphatiques, les «bubons») et la peste pulmonaire. Le taux de létalité en l’absence de traitement est de 30% (forme bubonique) à 100% (forme pulmonaire). Le traitement antibiotique étant efficace contre la bactérie responsable de la peste, un diagnostic et un traitement précoces peuvent sauver des vies.
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Gestion des flambées épidémiques de peste
Trouver et éliminer la source de l’infection: zones de cas groupées où des petits animaux sont morts en grand nombre. Lutte contre les vecteurs et rongeurs. Il faut éviter de tuer les rongeurs avant les vecteurs afin que les puces ne changent pas d’hôte. Protéger les agents de santé: appliquer les précautions standard et prendre une chimioprophylaxie antibiotique pendant sept jours au moins ou tant que dure l’exposition aux patients infectés (+ Précautions respiratoires type gouttelettes) . Assurer un traitement correct: vérifier que l’antibiothérapie adéquate soit administrée aux patients et qu’il y ait des stocks suffisants d’antibiotiques au niveau local. Isoler les patients ayant une peste pulmonaire: port du masque pour les patients atteints de peste pulmonaire. Identifier et suivre les proches contacts des patients atteints de peste pulmonaire et leur administrer une chimioprophylaxie pendant 7 jours.
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L’Europe tente d’isoler des foyers de grippe aviaire Le Monde 18. 11
Allemagne 30000 dindes Pays-bas poulets Grande Bretagne 6000 canards Virus H5N7 Migration Cygnes Sauvages?
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Scénario possible pour une pandémie grippale
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Chaîne de transmission de l’influenza aviaire à l’homme
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Recommandations CoronaVirus
Avis du HCSP Gestion et prévention des infections à MERS-CoV, 30 octobre 2013 Avis du HCSP Gestion et prévention des infections à MERS-CoV, 28 juin 2013 Fiche technique CCLIN-ARLIN : Prévention d’une transmission interhumaine du nouveau coronavirus, 22 mai arlin.fr/Alertes/2013/coronavirus/Fiche_reflexe_Coronavirus_ pdf HCSP Avis relatif à la prise en charge des patients suspects d’infections dues au nouveau coronavirus (HCoV-EMC), 19 mars 2013 Epidémie SRAS 2004: CAT prise en charge des personnes présentant un syndrome ou une suspicion de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et des personnes contacts. Plan de réponse contre une menace de SRAS, sur le site du ministère de la Santé.
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Principaux faits (1) Le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) est une maladie respiratoire virale due à un nouveau coronavirus (Coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient - MERS‐CoV) détecté pour la première fois en 2012 en Arabie saoudite. Les coronavirus constituent une vaste famille de virus pouvant provoquer des maladies diverses, allant du rhume banal au syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Parmi les symptômes habituels du MERS figurent la fièvre, la toux et des difficultés respiratoires. La présence d’une pneumonie est fréquente, mais pas systématique. Des symptômes gastro-intestinaux, dont la diarrhée, ont également été signalés. Certains cas confirmés en laboratoire d’infection par le MERS-CoV sont notifiés comme asymptomatiques, ce qui signifie qu’ils ne présentent pas de symptômes cliniques tout en donnant un résultat positif à un test de laboratoire mettant le MERS en évidence. La plupart de ces cas ont été détectés après une recherche énergique des contacts d’un cas confirmé en laboratoire.
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Principaux faits (2) Environ 35% des cas notifiés d’infection par le MERS-CoV ont abouti au décès du patient. Bien que la majorité des cas de MERS chez l’homme soient attribuables à une transmission interhumaine dans les établissements de soins, les données scientifiques actuelles semblent indiquer que le dromadaire est un hôte réservoir majeur du MERS-CoV et une source animale de l’infection chez l’homme. Toutefois, le rôle précis que jouent ces animaux dans la transmission du virus et le mode exact de transmission ne sont pas connus. Le virus ne semble pas se propager aisément d’une personne à l’autre, à moins d’un contact étroit avec une personne infectée, par exemple lorsque des soins sont prodigués sans protection à un patient. Des flambées liées aux soins de santé se sont produites dans plusieurs pays, les plus importantes ayant été observées en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et en République de Corée.
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Risques biologiques – Diapositive – 13
Voie de pénétration : Inhalation Gouttelettes transportées par l’air après un éternuement Matières contaminantes irritantes, par exemple agiter de la poussière de grains Risques biologiques – Diapositive – 13
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Risques biologiques – Diapositive – 14
Voie de pénétration : Absorption Contact de l’agent infectieux avec des plaies ou des blessures ouvertes Éclaboussures sur des muqueuses Risques biologiques – Diapositive – 14
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Risques biologiques – Diapositive – 15
Voie de pénétration : Ingestion Manipuler de la nourriture avec des mains contaminées Se toucher la bouche avec des mains ou des ustensiles contaminés Risques biologiques – Diapositive – 15
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Risques biologiques – Diapositive – 16
Voie de pénétration : Injection Blessures causées par une seringue Autres piqûres causées par du matériel contaminé Risques biologiques – Diapositive – 16
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Risques biologiques – Diapositive – 17
Sources de risques biologiques Réservoir Exemples Êtres humains Hépatites A, B, C Animaux domestiques et sauvages Hantavirus, grippe aviaire Insectes Virus du Nil occidental Eau et nourriture contaminées Lambliase Aiguille souillée Hépatite B Autres Ex. : poussière de grains contaminée par des endotoxines Risques biologiques – Diapositive – 17
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Mode transmission
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Mode Prévention
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Virus Ebola Famille des filoviridae (filovirus) virus Marburg/Ebola. Première épidémie en 1976 au Soudan, 5 sous-types: Ouganda (Bundibugyo), Côte d’Ivoire (Forêt de Taï), Philippines (Reston), Soudan, RD Congo (Zaïre) Létalité = 25 % à 90 % (sous- type, terrain?) – Guinée nouveau variant (97% identité seulement) létalité ~53%.
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Modes de transmission HCSP 10 avril 2014
Contact avec: le sang ou les liquides biologiques : selles, vomissements, urines, salive, larmes, sueur, lait maternel, sperme... des objets contaminés par les liquides biologiques : environnement du patient, aiguilles souillées… le corps d’une personne décédée d’une infection à Ebola Puis pénétration par voie muqueuse ou conjonctivale Pas de transmission par voie aérienne : Mais transmission possible par les sécrétions émises en toussant ou en vomissant Le malade devient contagieux lorsque des symptômes apparaissent (fièvre >38°, syndrome pseudo-grippal..)
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Origine géographique
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Situation épidémique au 14 novembre (14 413 cas/5177décès)
Plus de cas secondaire classé indemne Pas de cas secondaire classé indemne 1 cas secondaire chez un soignant 2 cas secondaires chez des soignants République Démocratique du Congo type épidémique différent (66 cas/49 décés et 8 cas secondaires soignants. Aucun nouveau cas > 21j.
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Situation au 14 nov 2014
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Signes cliniques (délai 8j en moyenne): fièvre>38,5°c ET
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Exposition (1)
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Matériel, prélèvements
Exposition (2) Matériel, prélèvements Environnement
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Rappels sur le R0 Grippe (2) Varicelle Rougeole Adam Cole/NPR
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PLAN D’ACTION OMS en réponse à l’épidémie à virus EBOLA
OBJECTIF 1: Atteindre une couverture géographique complète avec une réponse adaptée à l’épidémie Ebola dans les pays à transmission élevée. OBJECTIF 2: Assurer l'application immédiate des mesures urgentes d'Ebola dans tout nouveau pays avec un cas initial ou une transmission localisée. OBJECTIF 3: Renforcer la préparation de tous les pays pour détecter et appliquer rapidement les mesures face à une exposition Ebola, surtout ceux qui partagent des frontières terrestres avec les zones épidémiques et ceux possédant un trafic aérien international important. Cf. Nigéria, Sénégal, Mali, Espagne et USA France? Nice?
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Plan d’action National Cf
Plan d’action National Cf. instruction DGOS 7 novembre établissements hors ERS* 1. Contact par le médecin assurant la prise en charge du patient du SAMU-Centre 15 (qui se met en relation avec l'InVS et l'ARS pour qualifier le cas) ; 2. le patient est isolé dans une chambre individuelle et porte un masque chirurgical; 3. le patient est orienté en fonction de l'évaluation de son cas et de son état clinique; 4. en cas de classement en « cas possible », le patient est transporté en fonction de l'état clinique du patient par le SAMU dans l'ESR* le plus proche (Marseille Nord pour région PACA). *ESR Etablissements de Santé de Référence habilités
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Définition des cas (InVS 14 nov 2014)
Cas suspect: personne avec fièvre ≥ 38°C, délai ≤ 21 jours après son retour de la zone à risque*, Cas possible: ET une exposition à risque avérée <21 jours avant le début des symptômes, ou forme clinique grave compatible avec FHV à sans évaluation possible des expositions à risque Cas exclu Cas confirmé: patient avec confirmation biologique du virus Ebola par le CNR FVH (~2ème jour symptômes prélèvement ESRtransport CNR) *Zone à risque: Sierra Leone, Guinée Conakry, Libéria, et le district de Bamako (Mali) + province de l’Equateur (République démocratique du Congo)
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Déclinaison locale par cellule de crise
Si présentation cas suspect au CHU de Nice: 1 Affiches et fléchage pour prise en charge dédiée rapide urgences St Roch accueil dédié maladies infectieuses site Archet urgences Hôpital Pédiatrique CHU Lenval autres services: maternité.. + dispo kits PPS 2 Contact rapide centre 15 pour classement du cas 3 Procédure commune: Isolement patient + CAT habillage (Kit tenue, 2 personnes formées++) 4 Plan de communication + Formation (1ère ligne personnel formé pour prise en charge du patient + ensemble autres personnel du CHU)
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Les différentes tenues de protection
Etanche et imperméable à défaut ? en remplacement ? ESR Transport SAMU Selon doctrine Gr Ebola HCSP ?
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INRS Fiche pratique sécurité ED 118
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Gants en matière plastique Non stérile – Poudré – Non poudré
Gants à usage unique (Matériaux) VINYLE Gants en matière plastique Non stérile – Poudré – Non poudré LATEX Gants en caoutchouc naturel Stérile - Non stérile – Poudré – Non poudré NITRILE Gants en caoutchouc synthétique Stérile - Non stérile – Poudré – Non poudré Avantages Pas de protéines allergisantes Pas d’accélérateur de vulcanisation Avantages - Élastique Avantages Élastique Bonne protection aux produits chimiques Inconvénients Peu extensible Protection variable aux produits chimiques Inconvénients Réactions allergiques aux protéines de latex Protection variable aux produits chimiques Inconvénients - Coût élevé
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Choix des gants à usage unique en fonction des activités
Manipulation dans les laboratoires de niveau de sécurité biologique de type 3. Protection du Manipulateur Gants en nitrile à manchette longue ou extra longue
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Les fiches d’information zoonoses site INRS
Affections cutanées à Mycobacterium marinum Aspergillose Brucelloses Campylobacteriose Charbon Cryptococcose Cryptosporidiose Echinococcose Fièvre boutonneuse méditerranéenne Fièvre Q Gales animales Grippe aviaire Hantaviroses Hydatidose Infection à virus Cowpox Infections à Streptococcus suis Leishmaniose viscérale méditerranéenne Leptospiroses Listériose Maladies des griffes du chat
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