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1. Étymologie / Définitions

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Présentation au sujet: "1. Étymologie / Définitions"— Transcription de la présentation:

1 1. Étymologie / Définitions
Idéologie 15ème année / 128ème Café-Philo agathois préparé avec Marie-Jo Jacoillot-Bayle et Michel Rumeau 1. Étymologie / Définitions 2. Citations choisies 3. Notions / Concepts / Prises de vues : L'idéologie selon le marxisme 4. Questions / Discussion : 3 questions, 20 mn environ par question 5. En guise de conclusion

2 Étymologie et définitions
Idéologie vient du grec idea, idée et logos, discours rationnel. Mot créé en 1796 par Destutt de Tracy (philosophe français / ) pour désigner le projet d’une science des idées issues des sensations. Définitions : Dictionnaire Larousse sur internet (extrait) : Système philosophique des idéologues du XVIIIe s. et du début du XIXe s., qui se proposaient d'étudier les idées en général et leur origine. Système d'idées générales constituant un corps de doctrine philosophique et politique à la base d'un comportement individuel ou collectif : L'idéologie marxiste. L'idéologie nationaliste. Ensemble des représentations dans lesquelles les hommes vivent leurs rapports à leurs conditions d'existence (culture, mode de vie, croyance) : L'idéologie des romantiques allemands du XIXe s. Système spéculatif vague et nébuleux. Synonymes : doctrine / rêve, utopie (sens péjoratif) Dictionnaire de philosophie La philosophie de A à Z (extrait) : Système d’idées, représentation générale du monde. Croyance dogmatique fondée sur des principes rigides peu conformes au réel : il s’agit alors d’une façon péjorative et restrictive de qualifier des convictions, le plus souvent politiques, que l’on ne partage pas.

3 Citations choisies Par Marie-Jo :
«Une idéologie est un système de pensée cohérent avec lui-même mais non avec la réalité.» d’une ou d’un Anonyme. Par Michel : «Le danger d'une idéologie, c'est sa trop grande subjectivité.» de Vincent Gury (Avocat au Conseil d’Etat). Par Jean-Paul : «L'idéologie fait partie intégrante du caractère de l'homme civilisé.» de Vilfredo Pareto (Sociologue et économiste italien ).

4 Notions / Concepts / Prises de vues
L'idéologie selon le marxisme. Le sens le plus fréquent dans l’usage contemporain du mot idéologie vient du marxisme. Pour le marxisme, l’idéologie désigne la représentation faussée du monde que la classe dominante impose dans son propre intérêt à la classe dominée. L’idéologie est ainsi une forme de mensonge collectif plus ou moins involontaire, provenant d’une ignorance de la détermination des superstructures (intellectuelles, morales, juridiques, esthétiques, politiques, philosophiques etc..) par l’infrastructure économique (lutte des classes inhérente au capitalisme). L’idéologie est le règne occulte de l’infrastructure sur les superstructures (alors que ce devrait être l’inverse). L’idéologie recouvre alors tous les domaines de la pensée : religion, politique, droit, art, philosophie, science même, qui ne font rien de plus dans cette optique que de la diffuser au maximum en s’aidant le cas échéant des appareils idéologiques d’Etat (enseignement, moyens d’informations, etc.) Par exemple, pour le marxisme et selon Marx : « La religion est l’opium du peuple » En s’affirmant de statut scientifique et en se fondant sur la notion de lutte des classes (qu’il entend éradiquer), le marxisme prétend échapper à l’idéologie et accuse toute autre politique d’y être engluée. Néanmoins, en particulier à partir du moment où le marxisme devient la philosophie officielle d’un pouvoir qui n’est pas nécessairement celui du prolétariat dans son ensemble (stalinisme, maoïsme…), comment pourrait-il échapper à l’idéologie ? Au fond, la question n’est-elle pas de savoir : Si le marxisme n’est pas tout autant une idéologie que les idéologies qu’il dénonce ? Et, avec Paul Ricœur (chez qui Idéologie et utopie sont deux expressions de l'imaginaire social), si l'idéologie ne se croit pas ancrée dans la réalité, alors que l'utopie la met en question ?

5 QUESTIONS Idéologie : science ou religion ?
Peut-on se passer d’idéologies ? Toutes les idéologies se valent-elles ?

6 Idéologie : science ou religion ?
Animation Michel Rumeau Science, philosophie et religion : points communs et divergences ? Idéologie : utopie ou illusion ?

7 1. Idéologie : science ou religion ?
Science, philosophie et religion : points communs et divergences ? Toute science n’est-elle pas un ensemble de discours rationnels universellement tenus pour vrais, parce que démontrés ou prouvés dans des hypothèses ou des conditions données ? Néanmoins, comme le pense Karl Popper (philosophe des sciences ), toute science n’avance-t-elle pas par conjectures, preuves et réfutations et non de certitude en certitude comme on le croit souvent ? De ce point de vue, la science ne s’oppose-t-elle pas : D’une part, à la religion qui repose sur des révélations dogmatiques et irréfutables, quoique sans preuve ? D’autre part, à la philosophie, de façon moins nette, puisqu’elles sont l’une et l’autre réfutables, mais parce qu’elle est sans preuve ? Si l’existence de preuves caractérise la science et ainsi la sépare de la philosophie tout comme de la religion. En revanche, primauté de la raison et réfutabilité ne rapprochent-elles pas science et philosophie, tandis qu’elles les séparent nettement de la religion ? Idéologie : utopie ou illusion ? Utopie vient du grec ou (privatif) et de topos, le lieu. C’est donc ce qui n’existe nulle part. Conception d’une société idéalement dirigée et organisée, K. Mannheim (philosophe ) oppose l’utopie, espérance ouverte de possibles, à l’idéologie conservatrice, soucieuse de légitimer un état de fait établi. L’utopie, n’a-t-elle pas une fonction critique voire révolutionnaire de la société au nom d’un idéal ? Illusion vient du latin illudere qui signifie se tromper. Pour Platon, l’illusion est une ignorance redoublée, une ignorance qui s’ignore. C’est la situation des ”prisonniers de la caverne“ qui, ne voyant que leur représentation du monde, croient qu’ils ont affaire au monde réel. A en croire Freud « Ce qui caractérise l’illusion, c’est d’être dérivée des désirs humains » Prendre ses désirs pour la réalité n’est-ce pas ça l’illusion; un excès de croyance plutôt qu’une erreur ? Au risque de n’être qu’une illusion, l’utopie n’est-elle pas progressiste alors que l’idéologie est conservatrice ? N’est-ce pas d’ailleurs ce que prétend Paul Ricœur pour qui l’idéologie préserve et conserve la réalité, alors que l'utopie la met essentiellement en question ?  Comment l’idéologie pourrait-elle être une science puisqu’elle est sans preuve et qu’elle se veut irréfutable ? D’autant plus totalitaire qu’elle se prétend irréfutable, l’idéologie n’est-elle pas de l’ordre de la religion pour ce qui n’est pas rationnel et de la science pour ce qui l’est ? 7 7

8 Sans idéologies (au pluriel), peut-on donner sens à la réalité ?
Peut-on se passer d’idéologies ? Sans idéologies (au pluriel), peut-on donner sens à la réalité ? L’idéologie (au singulier) n’introduit-elle pas une distorsion dans la perception de la réalité ?

9 2. Peut-on se passer d’idéologies ?
Sans idéologies (au pluriel), peut-on donner sens à la réalité ? Le simple fait de dire ou de penser « C’est normal », « C’est bien », C’est mal » etc…, n’est-il pas le signe de la présence d’une idéologie ? Pourquoi faudrait-il adhérer à un parti politique ou à une religion pour avoir des idéologies ? Faute de valeurs de références, comment pourrions-nous juger ce qui est bien ou juste ? Toute morale, toute justice, toute éthique, toute philosophie (pour ce qui ne relève pas de la raison) n’est-elle pas de l’ordre de l’idéologie ? Que penser du discours selon lequel il n’y aurait plus d’idéologies ? Penser cela, n’est-ce pas aussi une idéologie ? Que l’idéologie échappe à l’ordre de la vérité, pourquoi serait-ce une raison suffisante pour qu’elle échappe aussi à l’ordre des valeurs, en particulier à la justice ou à l’équité ? Quel sens pourrais-je donner à ma vie sans idéologie, sans référence à des valeurs pour la guider ? Fussent-elles en partie utopiques ou illusoires, comment pourrais-je me passer d’idéologies ? 2. L’idéologie (au singulier) n’introduit-elle pas une distorsion dans la perception de la réalité ? Si l’on ne peut se passer d’idéologies plurielles, l’idéologie au singulier ne prétend-elle pas détenir la vérité ? Toute idéologie au singulier ne confond-elle pas ses propres valeurs (objets du désir) et la vérité (l’objet au moins possible d’une connaissance) en prenant ses désirs pour la réalité ? Partant, comment pourrait-on s’étonner que des idéologies matérialistes ou religieuses qui prétendent détenir la vérité (de façons dites scientifiques ou transcendantes) tendent au totalitarisme radical ? Comme l’explique Althusser, l’idéologie, n’est-elle pas ni vraie ni fausse, mais seulement juste ou injuste ? En définitive, rien ne serait-il faux dans l’idéologie que sa prétention à la vérité ? Au singulier, l’idéologie n’est-elle pas la généralisation indue d’un point de vue particulier qui, sous prétexte de détenir la vérité, distord la réalité ? Seule la vérité échapperait-elle à l’idéologie ? De ce point de vue, toute idéologie collective au singulier (totalitaire) n’est-elle pas rationnellement infondée ? Néanmoins, à titre personnel, comment pourrais-je me passer d’idéologies pour orienter ma vie ? 9 9

10 Peut-on échapper à la part subjective de l’idéologie ?
Toutes les idéologies se valent-elles ? Le relativisme conduit-il au nihilisme, à la négation de toutes les idéologies ? Peut-on échapper à la part subjective de l’idéologie ?

11 3. Toutes les idéologies se valent-elles ?
Le relativisme conduit-il au nihilisme, à la négation de toutes les idéologies ? Si le relativisme s’oppose à tout dogmatisme parce qu’il nie l’absoluité de la connaissance (à l’égard de la vérité), tout comme celle de l’éthique ou de la morale (à l’égard des valeurs), pourquoi devrait-il conduire au nihilisme ? Si l’incertitude accable le nihiliste au point que pour lui aucune idéologie ne vaut puisqu’elles se valent toutes… Cette même incertitude, tout au contraire, ne stimule-t-elle pas le relativiste dans l’approfondissement de ses idéologies, de la même façon qu’elle pousse le chercheur à approfondir ses concepts dans sa recherche de la vérité, tout en ayant conscience de leur non absoluité ? Comme le pense Comte-Sponville : Le nihilisme, n’est-il pas la philosophie de la paresse ou du néant, alors que le relativisme est la philosophie du désir et de l’action ? «  Nous [ ] ne désirons aucune chose parce que nous jugeons qu’elle est bonne; mais au contraire, nous jugeons qu’une chose est bonne [ ] parce que nous la [ ] désirons » dit Spinoza. Que toute idéologie soit relative au désir de celui qui la conçoit, en quoi cela prouverait-il qu’elle soit sans valeur, comme le prétend le nihiliste qui, faute de désirs de valeurs, ne croit plus en rien ? Peut-on échapper à la part subjective de l’idéologie ? Comment pourrait-on échapper à cette part subjective qui nous pousse à prendre nos désirs pour la réalité, si ce n’est, comme dit ACS, « par l’universel, c’est-à-dire par la raison qui est la même en droit pour tous » ? Que les valeurs humanistes vaillent mieux que la barbarie, qui pourrait rationnellement prétendre le contraire ? Qui pourrait douter que l’amour qui rend la vie aimable vaille mieux que la haine qui la rend détestable ? N’est-ce pas pour cette raison qu’ACS place l’amour au sommet de sa hiérarchie ascendante des primautés, de ce qu’on aime parce qu’on le désire ? Ainsi, amour et humanisme n’iraient-ils pas rationnellement ensemble, tout comme l’amour avec la vérité ? Comme l’incarne si bien le sage : la joie d’aimer dans l’amour de la vérité; ces deux amours ne vont ils pas ensemble ? Si tant est que nous en soyons capables, n’est-ce la seule façon d’échapper à la part subjective de l’idéologie ? Si, faute d’être un sage, nous ne saurions échapper complètement à l’idéologie, s’efforcer d’y tendre par l’amour lucide, n’est-ce pas déjà entrer dans une idéologie qui vaille mieux que toute autre ? 11

12 Si, comme dit André Comte-Sponville :
En guise de conclusion Si, comme dit André Comte-Sponville : « Toute philosophie est dans l’idéologie; mais, tout dans une philosophie, n’est pas nécessairement idéologique. » N’est-ce pas cette part non idéologique de la philosophie, qu’on appelle la vérité, qui vaut la peine mais aussi la joie de philosopher ?

13 Conférence d’André Comte-Sponville
Vendredi 12 avril 2019 à 18h30 Les 9 thèmes proposés : Athéisme et spiritualité ; L'amour ; Le sexe et l'amour ; Le bonheur ; Du tragique au matérialisme, et retour ; La nature et nous : une philosophie pour le développement durable ; Le normal et le pathologique, philosophie et médecine : le malheur est-il une maladie ? Montaigne, maître zen. Le sens du travail De l’avis d’ACS, les sujets les mieux indiqués, pour le grand public, sont : "L'amour" (ou "le sexe et l'amour"), "le bonheur" et "Athéisme et spiritualité". Pensez y, nous voterons à la fin du café-philo agathois du 11 décembre pour faire notre choix ! 13

14 Prochaines réunions MDS Agde de 18h30 à 20h :
"Spiritualité" : mardi 11 décembre (à la Maison des Savoirs) choix du sujet de la conférence d’ACS du 12 avril "Chance" : mardi 8 janvier "Vocation" : mardi 12 février MAM Béziers de 18h30 à 20h : " Sommes-nous prévisibles ? " mercredi 5 décembre " Racisme : erreur ou faute ?" mercredi 20 mars Pour les cafés-philo agathois, n’oubliez pas de réserver vos places et d’annuler vos réservations si vous ne pouvez pas venir ! ou Informations et documents sont disponibles sur : 14


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