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La membrane plasmique
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Procaryotes / Eucaryotes
Reprendre très brièvement en utilisant les légendes des figures les principales caractéristiques des cellules procaryotes et eucaryotes.
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Cellule végétale
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MICROSCOPIE ELECTRONIQUE A TRANSMISSION Épaisseur =5-10 nm Diamètre d’une cellule =500nm
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Les molécules qui composent la membrane plasmique
Lipides (phospholipides, glycolipides, cholesterol) Protéines
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Les lipides
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1. Les lipides (Phospholipides)
- Ils sont amphiphiles ou amphipatiques (une partie hydrophobe et une partie hydrophile) (amphi= des deux cotés, phile = qui aime) Tête hydrophile (polaire) Queue hydrophobe (apolaire) - Leur concentration approche les 5X106 molécules de lipides par mm2 de bicouche lipidique - La proportion relative des lipides dans les membranes varie selon l’espèce considérée (40% en moyenne, contre 60% de protéines)
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La membrane est constituée d’une bicouche de lipides
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Les phospholipides
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Les phospholipides sont composés
- d’une extrémité (tête) hydrophile polaire - d’une extrémité(queue) hydrophobe ou apolaire Les queues hydrophobes sont des chaînes d’acides gras contenant de 14 à 24 atomes de carbones Il y a quatre phospholipides majeurs dans les membranes - phosphatidylcholine + de 50% de la masse des lipides membranaires - phosphatidylethanolamine - phosphatidylsérine - sphingomyéline Il faut y ajouter les phosphatidylinositides (PIP2) Concentration faible mais rôle essentiel dans la transduction du signal
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Exemple de la Phosphatidylcholine
Tête polaire (hydrophile) Phosphate Glycérol Queue apolaire (hydrophobe) chaine insaturée Chaînes d’acides gras chaine saturée
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Phosphatidyl- - ethanolamine - sérine - choline Sphingomyéline CH2 CH2
NH3 + CH2 O O=P-O - CH CH - CH2 O O C=O C=O - ethanolamine NH3 + H-C-COO - CH2 O O=P-O - CH CH - CH2 O O C=O C=O - sérine CH3 + CH3 -N-CH3 CH2 O O=P-O - CH CH - CH2 O O C=O C=O - choline CH3 + CH3 -N-CH3 CH2 O O=P-O - CH CH - CH2 CH NH CH C=O Sphingomyéline glycérol glycérol glycérol sphingosine
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Le cholesterol
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2. Le cholestérol - Très forte concentration dans les cellules eucaryotes - Jusqu’à une molécule de cholestérol par phospholipide - Augmente l’imperméabilité de la bicouche aux molécules hydrophiles - Rigidifie la membrane plasmique
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Noyau stérol rigide plan
Le cholestérol OH CH3 CH I CH2 OH Tête polaire Noyau stérol rigide plan Queue apolaire
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Organisation du cholesterol au sein de la bicouche lipide
Groupes polaires Région rigidifiées Par le cholestérol Région fluide
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Organisation du cholesterol au sein de la bicouche lipide
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Les glycolipides
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3.Les glycolipides GLP (en relativement faible quantité)
- Ressemblent aux phospholipides de la famille des sphingomyéline dans leur composition mais sont dépourvus de phosphate - Les GLP simples contiennent un résidu sucré unique (glycosyle) dans leur région polaire - Les GLP complexes contiennent plusieurs groupements sucrés.
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Galactocéréboside Sphingomyéline Ganglioside GM1 GLP simple
GalNac CH3 + CH3 -N-CH3 CH2 O O=P-O - CH CH - CH2 CH NH CH C=O Ac Sial Gal phosphate Gal Glc OH O CH CH - CH2 CH NH CH C=O OH O CH CH - CH2 CH NH CH C=O Sphingomyéline Galactocéréboside GLP simple Ganglioside GM1 GLP complexe lie la toxine cholérique
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Cholestérol 17 3 6 0 PDE 7 35 17 70 PDS 4 2 5 trace PDC 24 39 40 0
Compositions lipidiques des différentes membranes (% du poids total des lipides membranaires) Membrane plasmique Réticulum endoplasmique Mitochondrie E. coli Cholestérol PDE PDS trace PDC GLP 7 trace trace 0 Rq: Le cholestérol est important pour la membrane plasmique mais est absent des bactéries Glycolipides uniquement dans les membranes plasmiques des eucaryotes
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Organisation de la bicouche lipidique
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Les lipides ont une distribution asymétrique dans les feuillets membranaires
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PC Feuillet externe PE PS Feuillet interne SM (-) (-)
Les lipides ont une distribution asymétrique dans les feuillets membranaires 100% PC Feuillet externe PE 0% PS Feuillet interne SM 100% (-) (-) Erythrocytes humains Hépatocytes de rat
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La bicouche lipidique est un fluide bidimensionnel
En solution aqueuse, les lipides se rassemblent en structures particulière monocouche micelle air eau eau liposome eau
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Les lipides sont mobiles au sein des bicouches
Mouvements locaux (1011/sec) Diffusion latérale Flip flop Coefficient de diffusion latérale: 10-8 cm2.sec_1 Un lipide diffuse sur toute la longueur d’une bactérie en 2 minutes
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Facteurs affectant la fluidité de la membrane
1. La température Les bactéries et les levures ajustent la composition lipidique de leur membrane en fonction de l’environnement pour maintenir constant une certaine fluidité membranaire 2. La longueur des chaines hydrocarbonées 3. Le nombre de doubles liaisons 4. La nature des têtes polaires 5. Le contenue en cholestérol qui rigidifie la bicouche
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Les protéines de la membrane plasmique
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Les protéines membranaires
Elles confèrent aux membranes leurs fonctions spécifiques (pores, canaux ligand dépendant, transporteur, récepteurs…) La quantité et la qualité des protéines sont très variable d’une cellule à l’autre (en moyenne 60%) (Gaine de myéline des oligodendrocytes qui isolent électriquement les axones contiennent moins de 25% de protéines (masse de mb) Les mitochondries et les chloroplastes qui transduisent l’énergie ont un taux élevé de protéine (75%) )
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1. Les protéines transmembranaires ou intrinsèques
Comme les lipides elles sont amphiphiles Les régions hydrophobes interagissent de manière non covalente avec les lipides membranaires. Le plus souvent les AA du domaine transmembranaire sont disposés en hélice a Les protéines peuvent avoir un ou plusieurs domaines transmembranaires Les régions hydrophiles sont exposées à l’environnement aqueux sur les deux faces des membranes.
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Protéines transmembranaires (intrinsèques)
Milieu extérieur Cytoplasme Hélices alpha
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Nter Cter
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Interactions non-covalentes entre les régions hydrophobes
et les lipides membranaires Région hydrophile Feuillets b Région hydrophobe Feuillets b Hélices a (15 à 20 aa à travers la membrane)
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Protéines membranaires périphériques ou extrinsèques
- Ces protéines ne traversent pas la membrane plasmique, et ne sont donc associées qu’à un seul coté de la membrane
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Protéines membranaires périphériques ou extrinsèques
- Ces protéines peuvent être simplement liées par des liaisons non covalentes (interaction de faible énergie) à des protéines transmembranaires sur l’une ou l’autre des faces de la membrane Protéines périphériques (extrinsèques) Milieu extérieur Cytoplasme Protéines périphériques (extrinsèques)
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Protéines membranaires périphériques ou extrinsèques
- Ou elles peuvent être sont liées par des liaisons covalentes avec des acides gras - Ou encore, elles peuvent être liées par des liaisons covalentes avec Glycosyl phosphatidyl inositol (ancre GPI). On parle alors de protéines glypiées. Protéines glypiées Acides gras Ancre GPI Milieu extérieur Cytoplasme
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Structure de l’ancre GPI
protéine ethanolamine phospatidylinositol P mannose mannose mannose P o o Feuillet externe
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- La grande majorité des protéines transmembranaires sont
glycosylées (glycoprotéines) - Comme pour les glycolipides, les résidus glycosyls sont ajoutés dans la lumière du Réticulum et de l’appareil de Golgi - C’est la raison pour laquelle, les résidus glycosylés sont toujours présents sur la surface externe de la membrane - Introduit une asymétrie supplémentaire - Le cytoplasme est un environnement extrèmement réducteur et qui empêche ainsi la formation de liaisons disulfures intra ou inter protéiques entres les cystéines - Ainsi Seule la partie extracellulaire des protéines comprend des ponts disulfures
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Environnement réducteur
oligosaccharides COOH S S S S S bicouche Hélices transmembranaires S SH Cytosol Environnement réducteur Groupements sulfhydryles SH NH2
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Analyse des membranes
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Les détergents - permettent de solubiliser les protéines membranaires pour en isoler les composants notamment les protéines - Les détergents sont des molécules amphiphiles qui ont largement contribué à l’analyse des membranes cellulaires - Les protéines membranaires ne peuvent être solubilisées qu’en détruisant la bicouche lipidique - C’est ce que font les détergents en s’insérant dans la bicouche puis en la déstabilisant - Certains sont des produits naturels comme le desoxycholate de Na+ mais la plupart sont des composés de synthèse - Ionique avec tête hydrophile chargée (SDS, DOC) - Non ionique avec tête hydrophile non chargée (Triton X100, Tween20)
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Les détergents ioniques sont de forts détergents qui détruisent
les liaisons non covalentes et dénaturent les protéines cad les « débobinent » puis se lient aux régions hydrophobes Les protéines dénaturées ne sont plus fonctionelles mais peuvent être analysées par gel de polyacrylamide car elles migrent selon leur masse moléculaire Les détergents non ioniques (triton X100) sont des détergents doux Ils solubilisent les protéines mais sans les dénaturer Cette solubilisation douce est la première étape utilisée pour la purification des protéines membranaires puis ultérieurement leur analyse fonctionnelle
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