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HERBORISTERIE - V -.

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1 HERBORISTERIE - V -

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3 GUI - Viscum album I. Bois de Sainte-Croix, Verquet, Blondeau, Bouchon, Vert de Pommier Loranthacées Appartenant à une immense famille d’environ espèces vivant toutes en parasites, le gui peut s’installer sur plus d’une centaine d’arbres, sur les branches desquels il forme de grosses boules arrondies qui restent vertes toute l’année. La dissémination de la plante est assurée par les oiseaux, surtout les grives et les merles, qui mangent ses fruits et rejettent ensuite, sur les branches où ils se posent, les graines non digérées. La graine germe et produit un suçoir qui s’insinue jusque dans le bois. Le chêne est l’arbre qui résiste le mieux et, en raison de sa rareté, le gui de chêne était considéré comme sacré par les anciennes civilisations. Sa cueillette par les druides exigeait un cérémonial de purification. Lorsque j’étais jeune fille, la radio nationale avait lancé un appel auprès des auditeurs pour un recensement des chênes à gui en France. Il a toujours gardé un rôle traditionnel, attirant sur les foyers la faveur du sort. Ne jamais utiliser les fruits. Les feuilles ne doivent être ni ébouillantées, ni bouillies. Propriétés : antispasmodique, diurétique, hypotenseur, purgatif.

4 GUIMAUVE Altbaca officinalis I. Guimauve officinale, Althée, Mauve blanche. MALVACEE La guimauve est réputée pour ses vertus adoucissantes et émollientes. Et les utilisations médicinales de mauve, qui appartient également à la famille des malvacées, sont très proches de celles de notre plante; Venue des steppes asiatiques bien avant l’ère chrétienne, la guimauve s’est facilement acclimatée en Europe. Cultivée pendant tout le Moyen-Age, elle s’est échappée des jardins des monastères pour s’ensauvager dans nos campagnes. Elle est actuellement Considérée comme un des simples les plus précieux. Les fleurs brique de la rose trémière peuvent remplacer les fleurs de guimauve ; racines et feuilles de la rose trémière ne sont pas utilisées. Incompatibilité avec l’alcool fort, le tanin, le fer. Parties utilisées : racine (automne) fleur (juillet-août) feuilles fraîches ou séchées (juin) : séchage à l’ombre ou au four. Propriétés : adoucissante, béchique, émolliente.

5 Hêtre commun. Fayard, Foyau, Fau,
Fugus silvatica I. Mais cet ombrage est fatal à toute végétation herbacée, et sous ses branches feuillues, le hêtre fait place nette et efface bien vite les anémones, les primevères et les aspérules qui s’étaient épanouies à son pied au tout début du printemps. Ses fruits sont les faines, trigones, huileuses, brunes, 2 à 3 dans une cupule coriace à épines molles. Ne pas consommer de faînes en grande quantité; ne pas donner aux chevaux le tourteau après extraction de l’huile (voilà une information capitale pour vous, qui faites votre huile, n’est-ce pas ? (Ou je me trompe ?) Propriétés : antiseptique, apéritif, astringent, fébrifuge. Hêtre commun. Fayard, Foyau, Fau, Fagette, Faye. Fagacées Les hêtres sont apparus sur la terre à l’ère tertiaire, avec le refroidissement des climats et le développement de l’humidité. Dans les montagnes, ils accompagnent les conifères et les dépassent en altitude. Souvent réunis en hautes forêts où ils peuvent vivre jusqu’à 3 siècles, les grands hêtres offrent leur ombre rafraîchissante.

6 Yèble. Petit sureau. Sureau nain. Sureau sauvage;
HIEBLE Sambucus Ebulus I. Yèble. Petit sureau. Sureau nain. Sureau sauvage; Herbe à l’aveugle Caprifoliacées Il existe dans notre flore 3 sureaux très différents : Deux sont des arbres. Mais l’hièble, bien que vivace, n’est qu’une haute plante herbacée : elle pousse à la lisière des bois, dans les champs au sol fertile, et son surnom d’  « herbe à l’aveugle » découle du bon sens paysan qui dit que là où se répand le parfum du petit sureau, on peut sans risque acheter la terre : elle est bonne. L’odeur de ses feuilles froissées est forte et nauséabonde, celle des vastes ombelles de ses fleurs blanches ou rosées rappelle l’amande amère. On doit être attentif à ne pas confondre les baies de l’hièble, qui peuvent être très nocives, avec celles du sureau noir. Toute la plante, à haute dose ou en prise continue, est toxique: on doit absolument respecter la posologie. Attention : Ne pas consommer les fruits; respecter les doses et la durée des cures. Parties utilisées : la racine ou son écorce, fraîche ou séchée, fleurs (juin-août) feuilles séchées. Propriétés : cicatrisante, purgative, résolutive, sudorifique.

7 HOUBLON Humulus Lupulus I. Houblon Lupulin, Vigne du nord, Salsepareille nationale, couleuvrée septentrionale. Cannabinacées Le houblon sauvage, c’est le bois du diable, qui grimpe aux arbres comme 100 démons, toujours dans le sens des aiguilles d’une montre. Il aime les sols humides et ombragés, le voisinage des aulnes. Sa racine vivace émet chaque année une nouvelle tige qui, en se cramponnant à ses supports, se hisse jusqu’à 5 ou 6 m., puis se flétrit en fin d’été. Seules les inflorescences femelles de cette plante ditoïde, les cônes, sont utilisées en médecine, ainsi que la poussière dorée et résineuse qui les recouvre, le lupulin. Le lupulin est un puissant sédatif. Un conseil pour les insomniaques : utiliser un oreiller bourré de cônes. Attention : lors de la cueillette risque de somnolences ou céphalées. Parties utilisées : cônes, lupulin (septembre-octobre) ne pas conserver trop longtemps. Propriétés : antalgique, antiseptique, antispasmodique, apéritif, digestif, sédatif.

8 Poucedanum Ostrutbium Koch
IMPERATOIRE Poucedanum Ostrutbium Koch Peucédan impératoire; Benjoin français; Ostruche; Autruche; Maître des Maléfices; Eau fraîche Ombellifères Dès que l’on prend un chemin de montagne, on rencontre de hautes et épaisses touffes fortement aromatiques : l’impératoire. Son parfum rappelle le cèleri, mais aussi un peu l’angélique. Au XVII° siècle, l’impératoire, alors au sommet de sa réputation, Il entrait dans la composition d’une des drogues les plus en vogue en Europe, l’orviétan : 54 plantes malaxées avec miel, opium, huiles essentielles et.. ET ? Et chair sèche de vipère. De nos jours, l’impératoire est un des remèdes populaires les plus employés en Suisse où, cuite dans du vin, sa racine est considérée comme un contrepoison et un traitement efficace des morsures de chien. Ses qualités apéritives et expectorantes sont prouvées. Parties utilisées : rhizome (printemps) : séchage à l’ombre, ou (automne, séchage au soleil. Propriétés : apéritive, expectorante, stomatique, sudorifique.

9 Iris faux-acore, Iris jaune, Glaïeul des marais, Flambe d’eau, Fleur
IRIS DES MARAIS Iris Pseudacorus I. Iris faux-acore, Iris jaune, Glaïeul des marais, Flambe d’eau, Fleur de glais. Iridacées On l’a utilisé aussi dans les campagnes contre la teigne. Bouilli avec de la limaille de fer, le rhizome fournit une encre superbe. Il teint les tissus en noir, et peut servir à tanner le cuir. Attention : ne pas utiliser sans prescription médicale. Propriétés : émétique, purgatif, rubéfiant, strenulatoire. L’iris des marais est une superbe plante sauvage qui peuple, avec d’autres herbes tranquilles, les rives des étangs. Sa haute tige rigide, garnie de feuilles coupantes comme des épées, s’orne dès juin de fleurs jaunes. Actuellement, son emploi est des plus restreints. Le rhizome de la plante est en effet violemment émétique et purgatif. Sa prescription doit donc absolument être réservée au médecin qui, seul peut l’adapter à chaque tempérament;

10 Julienne des dames, Violette des dames, Giroflée des Dames,
Hesperis matronalis I. Julienne des dames, Violette des dames, Giroflée des Dames, Violette de Damas. Crucifères La julienne, aux fleurs blanches, roses ou violines, est l’hôte sauvage des clairières, où son parfum s’exhale à la tombée du jour. On la trouve aussi dans les jardins, adoptée par les jardiniers. Elle a été décrite au Moyen Age sous le nom de « violette de Damas » d’où lui est venu son nom moderne de « violette » ou de « julienne des dames. » C’est au XIX°siècle que le phytothérapeute Cazin vérifie ses propriétés thérapeutiques et confirme que la plante est diurétique, expectorante et sudorifique. On peut boire son jus mélangé avec du lait, une infusion de ses feuilles ou le vin dans lequel elles ont macéré. Les cataplasmes de feuilles hachées hâtent la maturation des abcès. Mais son efficacité ne se manifeste que lorsqu’elle est fraîche. Propriétés : diurétique, expectorante, sudorifique.

11 Ortie blanche, ortie morte, ortie folle, Herbe archangélique
LAMIER BLANC Lamium album I. Ortie blanche, ortie morte, ortie folle, Herbe archangélique Labiées C’est sa fleur blanche en forme de gueule béante, qui lui a donné son nom. Le bébé illégitime de Lamia, jeune fille aimée de Zeus, fut tué par la femme de Zeus, la déesse Héra, furieuse et jalouse. Lamia devint si envieuse des mères heureuses que, devant ogresse, elle se mit à voler et dévorer leurs bébés… Cette plante se rencontre près des maisons, au bord des chemins, et, malgré sa légende, se révèle fort inoffensive. Elle se distingue des orties, ses brûlantes voisines, par ses fleurs bien particulières, leur grand pétale supérieur formant une voûte, et par ses feuilles d’un vert très clair. C’est bien une ortie morte : elle ne pique pas. Les sommités cueillies avant la floraison peuvent être consommées comme les épinards ou en potage. Ses fleurs sont très visitées par les abeilles. Propriétés : anti-inflammatoire, astringent, dépuratif, expectorant, hémostatique, résolutif, vulnéraire.

12 LAMINAIRES Le long des côtes d’Europe, nous les appelons goémon. Scientifiquement, elles appartiennent aux algues brunes. Elles se composent de spires, tiges simples à crampons allongés, et de frondes, (un ou plusieurs longs rubans). Aucune de ces trois laminaires n’est dangereuse, bien au contraire, leur richesse en sels minéraux, en oligo-éléments, en vitamines, justifie leurs nombreuses utilisations médicinales, et leur emploi par l’industrie pharmaceutique et alimentaire. Propriétés : amaigrissantes, reminéralisantes stipulantes. a) Laminaria saccharinan Lam b) Laminaria digitata (I.) Lam c) Laminaria hyperborea (Gunner) baudrier de Neptune Fouet-de-sorcier Laminaire de couston Laminariacées b a c

13 LICHEN D’ISLANDE Cetraria Islanda I. Cétraire d’Islande. Mousse d’Islande - Cétrariacées On rencontre ce lichen dans toute l’Europe septentrionale et jusqu’au Groenland et au Spitsberg. J’aimerais savoir si on en trouve au Canada… C’est une petite plante rabougrie, sans racine, sans feuille, aux lames recroquevillées, sèches au toucher, qui portent à leur extrémité de minuscules disques ; elle forme sur le sol, sur les rochers et les arbres, d’épaisses couvertures élastiques et résistantes. On dit que le mot lichen vient du grec leikhô, je lèche : et en effet, c’est une plante qui lèche son support, quel qu’il soit, adhérant sans parasiter. Il lui faut simplement un peu d’eau, de l’air, de la lumière. Elle est très vigoureuse, respire et assimile encore à des températures très éloignées de sa température optimale de vie. Simplement, la sècheresse la ratatine encore plus. Un lichen peut rester en état de vie latente pendant environ un an. Il peut servir au traitement d’affections variées, car ses propriétés diffèrent selon qu’il est, ou n’est pas, débarrassé de son principe amer par ébullition. Attention : interdit aux personnes souffrant d’ulcères. propriétés : adoucissant, antiseptique, antispasmodique, antivomitif, tonique.

14 Bourreau des arbres, Lierre des Poètes, Herbe à cors, Herbe à cautère
LIERRE GRIMPANT Hedera Helix I. Bourreau des arbres, Lierre des Poètes, Herbe à cors, Herbe à cautère Araliacées Le lierre est au féminin dans toutes les langues romanes, conformément au latin. Curieusement, en français, il est masculin. Certains l’apprécient et le laissent tapisser leur tonnelle ou leur façade. D’autres le considèrent comme un corrupteur et le détruisent. Il est vrai qu’il détériore les murs et que, là où il envahit le sol, rien ne peut trouver son chemin vers la lumière, mais ce n’est pas un parasite : s’il s’accroche aux arbres, il ne se nourrit pas de leur substance. On connaît des lierres de 400ans d’âge ! Au printemps, les fruits mûrissent. Dans l’Antiquité, le lierre était connu pour troubler les esprits. c’était l’emblème de l’ivresse et, avec la vigne, il était un des attributs de Bacchus. Attention : ne jamais consommer les fruits, qui sont toxiques. Pour les feuilles, bien respecter les doses indiquées. Propriétés : analgésique, antispasmodique, emmenagogue

15 LIN SAUVAGE Linum angustifolium Huds Lin à feuilles étroites - Linacées Dès les premiers âges de l’humanité, et jusqu’au milieu du XIX°, où il fut en grande partie supplanté par le coton, les hommes cultivaient le lin pour ses fibres textiles. Au VI° s. avant J.C., il faisait partie de l’alimentation, et fut cité comme remède au V° avant J.C. Les peintres au Moyen-Age remplacèrent une partie de l’œuf dans lq composition du tempera par de l’huile de lin cuite et décantée au soleil, ce qui la rendait brillante et permettait une utilisation plus souple de la matière. L’eau de lin était très en vogue au Grand Siècle, et Mme de Sévigné en buvait pour se bien porter. Ce lin aux multiples usages ne doit pas faire oublier le lin sauvage. Il existe une troisième espèce de lin médicinal, le lin purgatif, Linum catharticum L., qui est une plante fluette aux minuscules fleurs blanches et à l’odeur nauséabonde. Propriétés : adoucissant, diurétique, émollient, laxatif, vermifuge.

16 LISERON DES HAIES Convolvulus sepium L. Grand Liseron, Manchette-de-Notre-Dame. - Convolvulacées Plante grimpante à grandes fleurs blanches en forme d’entonnoir, le liseron des haies envahit haies, buissons et clôtures. Il n’a pas de vrille, mais s’enroule autour de ses supports. Bien que peu appréciée par les jardiniers, c’est une plante très décorative dont sont issues plusieurs variétés horticoles. Depuis des temps très anciens, il semble être recherché pour les qualités laxatives de ses racines et de ses feuilles; en outre, les médecins arabes du Moyen-âge employaient ses racines contre la jaunisse. Un auteur du XI° siècle y voyait un remède aux fièvres putrides et bilieuses. Et, actuellement, les allemands utilisent encore les feuilles en infusion pour combattre la leucorrhée ; celles-ci, même séchées et réduites en poudre, conservent leurs vertus. Propriétés : cholérétique, laxatif.

17 Lotier cornu, Fourcette, Pied-de-poule, Pantoufles,
LOTIER CORNICULE Lotus corniculatus L. Lotier cornu, Fourcette, Pied-de-poule, Pantoufles, Sabots-du-petit-Jésus, Cornette, trèfle cornu, Petit Sabot - Papilionacées C’est une des herbes les plus communes et les plus jolies de nos prairies. Ses feuilles sont trifoliers comme celles du trèfle ; ses fleurs sont en verticilles jaune-orangé ; Les fruits en forme de gousse sont terminés par une petite corne d’où son nom latin : corniculatus dérive du grec cornu, corne. H.Leclerc a découvert fortuitement ses propriétés antispasmodiques. A une paysanne qui souffrait de conjonctivite mais aussi de troubles nerveux entraînant insomnies et palpitations, il conseilla de soigner ses yeux par une lotion de mélilot. La malade, distraite, cueillit du lotier corniculé et en fit une tisane. Huit jours après, ses troubles nerveux avaient disparu ! (mais l’histoire ne dit pas comment allaient ses yeux….) Le lotier corniculé est un très bon fourrage. En altitude, c’est un excellent mellifère. en plaine, les abeilles n’y vont que par très grande miellée. Propriétés : antispasmodique, sédatif.

18 LYSLMAQUE NUMMULAIRE Lystmachia Nummularia L. Monnayère,Herbe aux écus, Chasse-bosse, Tue-moutons, Herbe aux cent maux Primulacées Il faut vraiment la chercher, car cette petite plante reste collée au sol tout au long de sa tige rampante, et la hauteur de ses pédoncules floraux n’excède guère 5 cm. On la rencontre en des lieux frais et humides, très souvent sous le couvert d’herbes plus hautes. Elle ne donne pratiquement jamais de graines, mais se multiplie par stolons ou éclats de la souche. Son nom vulgaire d’ « herbe aux cent maux » fait état de la réputation de panacée dont elle jouissait au Moyen-âge et au XVI°s. Méconnues au XIX° siècle, ses propriétés ont été à nouveau reconnues par un médecin allemand contemporain. La plante permet des guérisons étonnantes de goutte et de rhumatisme. Propriétés : astringente, vulnéraire.

19 MATRICAIRE Matricaria recutita L. Camomille allemande, Petite Camomille, Camomèle, Œil-du-soleil - Composées Parmi toutes les plantes dénommées vulgairement camomilles et utilisées comme telles dans la pharmacopée familiale, bien des confusions sont possibles. Souvent cela ne porte pas à conséquence, bien que la matricaire soit plus active que ses proches parentes. Et il serait regrettable de la délaisser pour une autre. On peut la distinguer à 3 signes : les ligules blanches des capitules (moi, je dirai : « les pétales des fleurs ») sont rabattues vers le bas en fin de floraison ; le réceptacle est conique et creux : les feuilles, d’un vert jaunâtre, sont découpées en très fines lanières. C’est une plante des moissons, des bords des chemins et des terrains vagues. Attention : Les sujets nerveux peuvent y trouver, même à faible dose, une cause d’excitation générale et d’insomnie. Et ne consommer que loin des repas. Propriétés : antalgique, anti-inflammatoire, antiseptique, antispasmodique, emmenagogue, eupeptique, sédative, tonique.

20 MAUVE Malva silvestris L. Grande Mauve, Fausse Guimauve, Fromageon. Malvacées Les mauves se reconnaissent à leurs fleurs à 5 pétales écartés, étroits à la base, larges et échancrés au sommet, et à leurs fruits en rondelles biconcaves disposés en couronnes dans le calice permanent. Elle se rencontre sur les sols abondamment azotés. Dès le VII°s. avant J.C., cette plante était recherchée comme légume et comme remède. On en mangeait les jeunes pousses. Cicéron, qui en était très (trop ?) friand en eut une indigestion. Martial en faisait une cure après ses orgies, et, selon Pline, une potion à base de suc de mauve met à l’abri des malaises pour la journée; les pythagoriciens voyaient en elle une plante sacrée, libérant l’esprit de l’esclavage des passions ; Charlemagne la voulait comme ornement dans ses jardins impériaux. Au XVI°s., en Italie, on la nommait omnimorbia « remède à toute maladie ». La mauve fait partie de la « Tisane des quatre fleurs », composée, non de 4, mais 7 fleurs, avec le coquelicot, le tussilage, le pied-de-chat, le molène bouillon blanc, la guimauve et la violette. Propriétés : calmante, émolliente, laxative.

21 Illustrations et documentation extraites du livre
« Secrets et vertus des plantes médicinales » édité par Sélection du Reader ’s Digest Musique : Rieu – BummelpetrusM.Werner-Kersten Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix

22 Vu sur Diaporamapps.com Voir aussi Voyagepps.com


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