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Les déterminants du revenu d’équilibre
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4.1 Qu’est ce qu’un cycle économique?
On appelle cycle économique des fluctuations périodiques mais irrégulières de l’activité économique générale. Un cycle complet comporte deux phases. La phase d’expansion, caractérisée par une accélération de la croissance, culmine au sommet conjoncturel. Elle est suivie d’une phase de ralentissement qui se termine par un creux conjoncturel. Si le ralentissement est suffisamment marqué (typiquement, croissance négative pendant deux trimestres consécutifs), on le qualifiera de récession. Les phases d’expansion et de récession sont mesurées par l’écart entre le PIB et le PIB tendanciel.
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Les phases du cycle économique
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Les récessions au Canada
Au Canada, personne n’a le mandat de dater le cycle économique. Il n’y a donc pas unanimité sur l’occurrence des récessions. La dépression des années 30 est la pire récession de l’histoire canadienne. Entre 1929 et 1933, le PIB réel a diminué de plus de 30%. Depuis 1945, la plus violente récession s’est produite entre 1981 et 1982 : baisse de près de 5% du PIB. La récession du début des années 90 a été moins soudaine mais, la reprise subséquente a été lente et n’a pris de la vigueur qu’en 1995. Ce n’est qu’en 1997 que le PIB par habitant a retrouvé le sommet de Depuis la dépression, c’est le seul épisode où le niveau de vie a stagné aussi longtemps.
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Les cycles économiques canadiens depuis 1960
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Les cycles de croissance
En plus de ces récessions on a aussi observé depuis les années 50 des ralentissements entre 1958 et 1961, en 1971, en , en 1980, en 1986, en 1995 et en 2001. Ces ralentissements ayant été moins marqués, ils ne sont en général pas qualifiés de récession. On identifie ces fluctuations mineures par l’analyse des variations du taux de croissance du PIB. Ce sont les cycles de croissance.
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Les cycles de croissance au Canada (excluant les récessions de 1981-82 et 1990-91)
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L’investissement est très variable
Les fluctuations du PIB s’accompagnent généralement de fluctuations analogues de la consommation, de l’investissement et de l’emploi. Cependant, l’investissement connaît des fluctuations dont l’ampleur relative est plus de 3 fois supérieure à celles du PIB. Ainsi, même si la consommation est environ 60% de la demande finale, les variations de l’investissement expliquent habituellement entre 40 et 50% des fluctuations du PIB. L’investissement est plus variable car il peut être différé, contrairement aux composantes non durables de la consommation.
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La variabilité de l’investissement et du PIB
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L’emploi fluctue un peu moins que le PIB
Les mouvements de l’emploi total sont habituellement semblables à ceux du PIB (forte corrélation positive). Cependant, la tendance à la hausse de la production est nettement plus grande que celle de l’emploi. Entre 1976 et 2007, l’indice de l’emploi ( valant 100) est passé de 76 à 132 (+74%) tandis que celui de l’emploi est passé de 66 à 162 (+145%). L’ampleur des fluctuations cycliques de l’emploi est pour sa part généralement plus faible que celle du PIB,
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Indices du PIB réel et de l’emploi (1992=100)
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Le cycle du PIB réel et celui de l’emploi
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La productivité du travail
La productivité du travail peut être mesurée par le rapport entre le PIB réel et l’emploi (productivité=PIB/Emploi). C’est une variable très importante car elle est fortement liée au niveau de vie. Puisque le PIB augmente plus rapidement que l’emploi, la productivité du travail affiche une tendance à la hausse. (+41% entre 1976 et 2007, soit 1,1% par année en moyenne). Cependant, la productivité du travail est ralentie, voire diminuée, pendant les récessions (chômage déguisé). Curieusement, en dépit de la prospérité récente, la productivité du travail affiche depuis 2000 une performance plutôt décevante.
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La productivité du travail au Canada (1992 = 100)
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La productivité est procyclique
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Section 4.2 Modèle de la demande et de l’offre agrégée et PIB potentiel
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Comprendre les fluctuations
La théorie macroéconomique tient compte de l’interaction entre 4 marchés pour comprendre les sources aux fluctuations. Les marchés sont : 1. Celui des biens et services (PIB et niveau général des prix); 2. Le marché des facteurs de production (emploi et salaire); 3. Le marché des fonds prêtables (taux d’intérêt); 4. Celui du change (taux de change). L’outil le plus simple est la transposition macroéconomique des courbes d’offre agrégée (OA) et de demande agrégée (DA) pour déterminer le PIB et les prix. Les raisonnements expliquant la forme des courbes OA et DA sont différents des raisonnements microéconomiques.
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L’offre agrégée et la demande agrégée
L’offre agrégée OA représente la capacité de production de l’économie (~ la courbe des possibilités de production). Cette capacité dépend de la disponibilité des facteurs de production, schématiquement répartis entre le travail L et le capital K, ainsi que de l’état de la technologie notée a. La capacité de production peut donc s’écrire Y = aF(K, L). Notez que la technologie multiplie la capacité de K et L à produire Y. La demande agrégée DA est la somme des demandes finales, soit C + I + G + Xn où Xn = X – IM désigne les exportations nettes. Pour avoir OA = DA, il faut que aF(K, L) = Y = C + I + G + Xn
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De quoi dépend la demande agrégée?
La DA étant la somme des composantes de la demande finale, il faut déterminer ce qui influence chacune des composantes. C dépend du taux d’intérêt i (-) et du revenu disponible Yd (+). Le revenu disponible = le revenu national Y (+) moins les taxes T (-). I dépend des anticipations de profit (+) et du taux d’intérêt (-). Xn dépend du taux de change e (+ car le taux de change est le prix de la monnaie étrangère), de l’activité étrangère (PIB du reste du monde) et du prix auquel se vendent nos exportations (+). G est décidé par le gouvernement. Notez que les taxes sont considérées comme le solde net entre les taxes brutes et les transferts du gouvernement au secteur privé.
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Le rôle du niveau général des prix
On vient de voir que DA augmente si le gouvernement augmente les dépenses publiques ou réduit les taxes, si les taux d’intérêt sont réduits (par la politique monétaire), si la monnaie se déprécie (car les produits canadiens deviennent plus compétitifs) ou si les gens deviennent optimistes sur les prévisions de profit futur. Cependant, la quantité demandée varie si le niveau général des prix (P) change. Il y a trois raisons pour lesquelles une hausse du niveau général des prix réduit la demande finale de biens et services.
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Le niveau des prix affecte la demande finale de biens et services de trois façons
1. La compétitivité internationale : Si le prix des produits canadiens augmente, les biens importés deviennent plus compétitifs et Xn diminue. Cet effet prend plus d’ampleur lorsque le commerce international est important. 2. La richesse : Si P augmente, la valeur réelle des actifs financiers diminue ce qui réduit le pouvoir d’achat des ménages et fait diminuer C. Cet effet est souvent négligeable. 3. Les taux d’intérêt : Si P augmente, les gens n’ont plus assez de liquidité (car les biens sont plus coûteux) et vont vendre des actifs financiers pour augmenter leur liquidité. Ces ventes d’actifs font augmenter les taux d’intérêt et diminuer I et C. C’est habituellement le plus important des 3 effets.
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La DA est de pente négative pour 3 raisons
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Ce qui fait déplacer la demande agrégée
La demande agrégée augmente, i. e. se déplace à droite si : - le gouvernement augmente ses dépenses G ou diminue les taxes T (ce qui fait augmenter C). - la Banque centrale fait baisser les taux d’intérêt (ce qui stimule I et C) - le dollar canadien se déprécie (ce qui stimule XN parce que X augmente et IM diminue. - les ménages font des gains de richesse (Ex. immobilier, bourse) - le PIB augmente à l’étranger (ce qui fait augmenter X) - l’optimisme gagne du terrain
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Déplacements de la demande agrégée
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DA : plutôt verticale ou horizontale ?
En général une économie qui fait beaucoup de commerce international a une DA plus horizontale car la réaction de Xn au changement de prix est plus grand. En général, si les taux d’intérêt sont bas, la DA est plus verticale car il est difficile de baisser les taux d’intérêt et de stimuler I et C (convexité de la relation entre taux d’intérêt et prix des titres). Lorsqu’il y a déflation, la DA peut devenir verticale (dépression des années 30, Japon pendant les années 90). On appelle une telle situation une trappe de liquidité.
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Le PIB dépend-t-il surtout de OA ou de DA?
Depuis très longtemps deux écoles s’opposent : les classiques et les keynésiens. Les termes ont pris des sens variables selon le contexte mais peuvent se résumer comme suit. L’approche « classique » tend à attribuer les changements du PIB à des déplacements de OA : chocs sur la population active, le capital ou la productivité. Les tenants de cette approche estiment que les mécanismes d’autorégulation sont puissants et maintiennent l’économie près du plein emploi. L’approche « keynésienne » rend responsable des déplacements de DA. Les défenseurs de cette approche croient que les mécanismes d’autorégulation sont lents à produire leur plein effet et que des écarts persistants et importants du PIB par rapport à son potentiel se produisent.
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Le court terme et le long terme
La différence entre les deux approches se présente souvent sous forme d’une distinction entre le court terme et le long terme. À court terme, les marchés opèrent avec des prix (salaires) prédéterminés par contrat qui reflètent des perceptions erronées de la situation macroéconomique. Comme il faut du temps pour corriger toutes ces perceptions et rétablir des contrats adéquats, on appelle cette lenteur d’ajustement des rigidités de court terme. Le court terme est le régime keynésien. À long terme, aucune erreur systématique ne persiste et on gravite autour du plein emploi. C’est le régime classique.
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Offre globale de long terme
Si les ressources sont toutes employées à long terme, alors la production est limitée par les ressources et on a Y = aF(K, L). La production tend donc à évoluer à long terme près du PIB tendanciel. En raison de la hausse de la population en âge de travailler, L tend à s’accroître avec le temps. L’amélioration technologique fait aussi progresser a. De même, l’investissement fait augmenter K. Ainsi, OA augmente progressivement avec le temps, mouvement représenté par la courbe pointillée à la page 5. À long terme, le niveau d’emploi est tel que le taux de chômage est à son niveau naturel et le taux d’inflation est stable.
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Le niveau des prix n’affecte pas l’offre à long terme
À long terme les changements du niveau général des prix s’accompagnent de mouvements similaires dans la rémunération des facteurs de production. La rentabilité de la production n’est donc pas affectée par P et la quantité offerte ne change pas. Puisque la quantité offerte est la même peu importe P, la courbe d’offre agrégée de long terme est verticale. Cette courbe verticale se déplace cependant lorsque a, K ou L changent.
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L’offre globale de long terme est verticale
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Offre de long terme et inflation
L’offre de long terme est verticale à un point où l’inflation est stable. Le niveau de production correspond au point où le taux de chômage est à son niveau naturel. Si le PIB est plus élevé, le chômage diminue et l’inflation s’accélère. Si le PIB est plus faible, le chômage augmente et l’inflation s’abaisse.
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L’offre de long terme et l’inflation
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À court terme une hausse de prix fait augmenter la quantité offerte
Si les prix augmentent alors que les facteurs sont rémunérés selon des conditions prédéterminées par contrats, la production des entreprises devient plus rentable. En raison de cette hausse attendue de rentabilité, la quantité produite tend à augmenter avec le niveau général des prix. La courbe OA a donc une pente positive.
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Offre agrégée de court terme
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L’offre agrégée de court terme tend à devenir verticale lorsque le PIB augmente
On ne peut pas augmenter indéfiniment la production en haussant les prix. Lorsque toutes les ressources sont utilisées, l’augmentation des prix ne permet plus d’augmenter la production car il ne reste plus de chômage conjoncturel. L’offre agrégée de court terme tend alors à devenir verticale.
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L’offre agrégée devient verticale si le PIB augmente
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Qu’est-ce qui fait déplacer l’offre agrégée?
Tout ce qui fait changer les coûts de production va déplacer l’offre agrégée, Si les coûts augmentent, il faut un prix de vente plus élevé pour justifier la production. Une hausse des coûts déplace OA vers le haut. Une hausse du prix des intrants (ex. pétrole), une augmentation des salaires, une hausse de l’inflation anticipée sont tous des facteurs qui déplace OA vers le haut. À l’inverse, si les salaires diminuent, ou si le prix du pétrole baisse ou l’inflation anticipée diminue, alors OA se déplace vers le bas.
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Déplacement de l’offre agrégée
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L’équilibre de court terme et de long terme : OA et DA se coupent au PIB tendanciel
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Classique ou keynésien?
Pour les classiques, les mécanismes du marché sont forts et permettent à l’économie de demeurer très proche de son niveau tendanciel. Pour cette école une bonne représentation est OA verticale. L’approche keynésienne prétend plutôt que les mécanismes qui assurent le retour au plein emploi existent mais prennent du temps à agir. À court terme, il faut tenir compte de OA de pente positive. À long terme, il faut tenir compte de verticale. C’est l’approche dominante que nous allons voir.
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Si DA diminue, cela fait diminuer l’inflation et le PIB à court terme
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Par contre si DA augmente, cela fait augmenter l’inflation et le PIB à court terme
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Les fluctuations de prix ont un effet modérateur sur le PIB
L’augmentation de DA se mesure par le déplacement horizontal de la demande. Mais les producteurs ne peuvent répondre à cette demande aux prix courants. Les prix doivent augmenter pour accroître les incitatifs à produire. Cette hausse de prix a pour conséquence de réduire la quantité demandée le long de DA (hausse de taux d’intérêt, baisse de compétitivité internationale et baisse de pouvoir d’achat des actifs financiers.
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Les variations de prix ont un effet modérateur sur le PIB
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Si OA diminue (ex. choc pétrolier) on assiste à une hausse de P et une baisse de PIB à court terme
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Si OA augmente (ex. baisse des prix des produits importés) P diminue et le PIB augmente à court terme
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Phillips : le débit et la pression dans les tuyaux
Le premier à avoir observé la relation négative entre l’inflation et le chômage est Phillips (1958). Il fut aussi connu pour avoir développé un modèle économique basé sur une tuyauterie. L’analogie qu’on en tire consiste à comparer deux méthodes pour augmenter le débit d’un fluide dans un tuyau. On peut augmenter le débit (~ PIB) avec une pompe plus forte (~ DA) mais alors la pression (~P) dans le tuyau augmente. On peut aussi augmenter le débit sans changer la pompe si on accroît le diamètre (~OA) du tuyau mais alors la pression (~P) diminue.
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Les forces de stabilisation automatique : du court terme au long terme
Si l’équilibre de court terme réduit le PIB sous son niveau tendanciel, le chômage augmente et les salaires tendent à diminuer. Comme la baisse des salaires réduit les coûts l’offre de court terme se déplace vers le bas et ce mouvement se poursuit jusqu’à ce qu’on retourne au PIB tendanciel. L’équilibre de court terme est donc seulement temporaire car l’économie tend vers l’intersection entre DA et OALT.. C’est le principal mécanisme autorégulateur macroconomique.
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En cas de ralentissement économique OA de court terme se déplace à droite et on retourne au PIB tendanciel
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