Par M. Papa Gora NDIAYE - REPAO

Présentation au sujet: "Par M. Papa Gora NDIAYE - REPAO"— Transcription de la présentation:

1 Par M. Papa Gora NDIAYE - REPAO
Projet de recherche-action sur la gestion des pertes et préjudices induits par le changement climatique dans la pêche artisanale en Afrique de l’Ouest Présentation des résultats à mi-parcours Par M. Papa Gora NDIAYE - REPAO

2 PLAN DE PRÉSENTATION CONTEXTE ET OBJECTIFS DÉMARCHE MÉTHODOLIQUE
CONTEXTE ET OBJECTIFS DÉMARCHE MÉTHODOLIQUE ACTIVITES REALISÉES RÉSULTATS OBTENUS À MI-PARCOURS

3 CONTEXTE ET OBJECTIFS (1/5)
Les zones côtières: représentent 20 % de la superficie des terres de notre planète procurent des moyens d'existence et un habitat à plus de 45 % de la population mondiale 

4 CONTEXTE ET OBJECTIFS (2/5)
Zones côtières et impacts climatiques : Des phénomènes climatiques à évolution lente, tels que la montée du niveau des mers et l'acidification des océans Des phénomènes à évolution rapide, tels que des tempêtes violentes et des inondations côtières

5 CONTEXTE ET OBJECTIFS (3/5)
L'augmentation des pertes et préjudices liés au changement climatique et aux aléas météorologiques est un risque pour le développement durable à l'échelle mondiale et, en particulier, pour les pays les moins avancés (PMA).

6 CONTEXTE ET OBJECTIFS (4/5)
Objectif général : Analyser les pertes et préjudices économiques et non économiques induits par le CC dans les pêcheries artisanales des pays membres de la CSRP à savoir : le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Léone.

7 CONTEXTE ET OBJECTIFS (5/5)
Objectifs spécifiques : Décrire, analyser et anticiper les pertes et préjudices économiques et non économiques liés au CC pour la pêche artisanale (y compris l'aquaculture) dans les pays membres de la CSRP à partir des informations disponibles Présenter des outils efficaces d'évaluation des risques (écologiques, macro- et micro-économiques, non économiques) concernant les pertes et dommages pour la pêche liés au CC Faire des recommandations de mesures, de solutions alternatives et d’approches appropriées de dimensions locales, nationales, régionales, sectorielles et intersectorielles, de réduction et de gestion des risques liés au CC pour une pêche artisanale résiliente

8 DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE (1/7)
Construite sur la base d’une approche tripartie : Le Partenariat, La Recherche-action Le Dialogue politique.

9 DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE (2/7)
Le Partenariat GIZ, le REPAO et WASCAL/UCAD Note conceptuelle préparée par REPAO : épine dorsale de l’étude, dont l’analyse des implications socio-économiques, menée par WASCAL/UCAD.

10 DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE (3/7)
La recherche action Trois (03) axes sont retenus: a) Revue documentaire Documentation du REPAO sur pêche et CC UCAD: ISE, FASEG, FSJP, LPAO Pays : PANA et ministères Pêche et Environnement Centres de recherche : IRD, CSE, ANACIM, INDP, CNSHB, CERESCOR, CIPA, IMROP, Programme MESA .

11 DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE (4/7)
La recherche action Rencontres et interviews avec les parties prenantes et personnes ressources dans les pays concernés Élaboration d’un guide d’entretiens semi structurés pour : recueillir leurs perceptions, sensibilités et propositions dans le cadre d’une meilleure gestion des risques et préjudices induits par le CC avoir leurs avis sur la pertinence et la faisabilité des recommandations, des propositions d’alternatives et de mesures applicables pour une bonne prise en charge des risques/préjudices liés au CC dans les pays concernés. .

12 DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE (5/7)
La recherche action Visites d’étude dans des zones névralgiques Visiter les zones sensibles aux impacts du changement climatique Rencontrer les acteurs à la base, pour recueillir les avis et perceptions sur les risques et préjudices qu’ils sont en train de subir ou qu’ils vont subir à cause des effets du CC .

13 DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE (6/7)
Le dialogue politique Échanges avec : Des organisations internationales et régionales concernées, Le monde scientifique et universitaire, D'autres programmes de la GIZ Des institutions du secteur privé ONG Société civile.

14 DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE (7/7)
Le dialogue politique Partenariat et concertation établis avec toutes les organisations internationales et régionales impliquées dans la question de la gestion de la pêche et de l'aquaculture. Mise en place d’un Comité de pilotage de l’étude composé par la GIZ, la CSRP, ENDA/REPAO et le WASCAL de l’UCAD, chargÉ de veiller au respect des orientations de l’étude, du planning établi et de la qualité du travail fourni.

15 Organisation de l’atelier de réception Recherche-action
ACTIVITÉS RÉALISÉES Organisation de l’atelier de réception Recherche-action Revue documentaire, Enquêtes de terrain et visites de sites sensibles Analyse des données Préparation d’un Rapport intermédiaire de l’Étude pour partage au cours du présent atelier 

16 PRINCIPAUX RÉSULTATS À MI-PARCOURS (1/ )
Importance générale de la pêche et de l’aquaculture dans les pays de la CSRP (1/4) Pays Superficie en km2 Superficie de la ZEE en km2 Superficie du plateau continental en km2 Longueur de la côte en km Cabo-Verde 4033 734265 5394 1020 Gambie 11300 10500 4000 70 Guinée 245857 116584 56000 300 Guinée Bissau 36125 105000 45000 274 Mauritanie 234000 34000 720 Sénégal 196712 180875 27600 718 Sierra Leone 71740 30000 510 Total des pays de l’écorégion 201994 3612

17 PRINCIPAUX RÉSULTATS À MI-PARCOURS (1/ )
Importance générale de la pêche et de l’aquaculture dans les pays de la CSRP (2/4) Pays Production en tonnes Production en valeur (en US$) Cabo-Verde 55416 Gambie 56554 Guinée 116097,60 Guinée Bissau 49140 Mauritanie 820000 Sénégal 493169 Sierra Leone 202100 Total des pays de l’écorégion ,6

18 PRINCIPAUX RÉSULTATS À MI-PARCOURS (1/ )
Importance générale de la pêche et de l’aquaculture dans les pays de la CSRP (3/4) Pays Superficie en km2 Superficie de la ZEE en km2 Superficie du plateau continental en km2 Longueur de la côte en km Nombre de pirogues de pêche artisanale Taux de motorisation 5394 1020 Cabo-Verde 1588 96 Gambie 1700 37 4000 70 Guinée 6025 44 56000 300 Guinée Bissau 2500 45000 274 Mauritanie 7000 90 34000 720 Sénégal 19009 27600 718 Sierra Leone 30 30000 510 Total 44 822 61,57 201994 3612

19 PRINCIPAUX RÉSULTATS À MI-PARCOURS (1/ )
Importance générale de la pêche et de l’aquaculture dans les pays de la CSRP (4/4) Pays PIB par habitant Taux de croissance du PIB Part du PIB du secteur primaire dans PIB global en % Part du secteur de la pêche dans le PIB global en % (Calculé à partir de FAO) Cabo-Verde 3453 3,9 9,6 2,69 Gambie 532 1,6 17,79 4,72 Guinée 446 5,2 20,18 2,02 Guinée Bissau 572 5,5 40,68 4,28 Mauritanie 1296 2 27,4 6,49 Sénégal 1093 6,2 18,4 2,65 Sierra Leone 496,5 6,1 61,4 10

20 PRINCIPAUX RÉSULTATS À MI-PARCOURS
Risques climatiques spécifiques de la région (1/3) Les risques liés aux changements climatiques sont des événements probables (tempêtes, inondations, sécheresse etc.) dont on dispose certaines informations permettant d’anticiper leur réalisation ou d’estimer la probabilité de leur occurrence Evolution des températures Evolution de la pluviométrie Variations saisonnières Evolution du niveau des mers Evolution de la salinité des océans Evolution des écosystèmes marins et des ressources marines Evènements extrêmes

21 PRINCIPAUX RÉSULTATS À MI-PARCOURS
Risques climatiques spécifiques de la région (2/3) L’Afrique de l’Ouest est l’une des régions du monde les plus vulnérables aux changements climatiques, qui influent sur la pêche ; avec d’autres régions notamment celles d’Afrique Centrale, du Nord-Ouest de l’Amérique latine et de l’Asie du Sud-Est. L’Afrique de l’Ouest appartient à deux grands écosystèmes marins (GEM), le courant des Canaries et le courant de Guinée (Guinée-Bissau, Guinée et Sierra Leone), qui circule d’Ouest en Est. Ce contre-courant équatorial lié à la mousson, provoque l'accumulation d'eau chaude (piling-up) le long des côtes. Les côtes des pays d’Afrique de l’Ouest allant de la Mauritanie à Sierra Leone, sur 3612 km, sont des écosystèmes marins et côtiers constitués de plateau continental avec les fonds marins, les herbiers marins et les récifs coralliens, baignés par un upwelling actif.

22 PRINCIPAUX RÉSULTATS À MI-PARCOURS
Risques climatiques spécifiques de la région (3/3) Vulnérabilité de l’Afrique de l’Ouest aux changements climatiques: vulnérabilité des zones côtières Vulnérabilité des ressources et des écosystèmes marins vulnérabilité sociale vulnérabilité économique

23 PRINCIPAUX RÉSULTATS À MI-PARCOURS
Principaux impacts biophysiques Conséquences attendues Elévation du niveau marin (0.09 à 0,88 mètre) entre 1990 et 2100 Recrudescence de l’érosion côtière Inondation des zones côtières basses Salinisation des eaux et des sols Risque de disparition des mangroves Augmentation des hauteurs de houle Recrudescences de l’érosion côtière Réchauffements des eaux océaniques et augmentation des émissions de CO2 Modification de la structure et de la composition des espèces marines, Acidification des océans Modification des upwellings Baisse de la disponibilité en éléments nutritifs Baisse de l’abondance des ressources Baisse des captures aux horizons 2030 Baisse de la contribution de la pêche à la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté.

24 PRINCIPAUX RÉSULTATS À MI-PARCOURS
Variables Impacts potentiels du changement climatique Débarquements Baisse des captures des pélagiques (sardinelles) Baisse des captures de mollusques Baise des captures des espèces démersales Taille des captures Taille de plus en plus faible Baisse de la valeur commerciale Diversité des captures Diminution du nombre d’espèces capturées Effort de pêche et coût d’exploitation Durée des sorties plus longues Coûts d’exploitation de + en + élevés Accidents en mer de + en + fréquents Activités connexes Affaiblissement de la chaine de valeur Baisse du niveau de transformation et du mareyage Revenus Baisse du chiffre d’affaires Exportations Baisse des exportations halieutiques Baisse des entrées de devises Emplois Fermeture des unités de transformation des produits halieutiques Pauvreté Augmentation du niveau de pauvreté des communautés de pêcheurs Sécurité alimentaire Baisse du niveau de consommation locale Détérioration de la sécurité alimentaire Conflits sociaux Conflits de + en + fréquents entre groupes de pêcheurs Vulnérabilité des communautés des pêcheurs Effondrement de l’économie locale Paupérisation des communautés de pêcheurs

25 PRINCIPAUX RÉSULTATS À MI-PARCOURS
Impacts directs (Activités de captures) Effets indirects (Activités connexes) Baisse des captures des pélagiques (sardinelles) et mollusques Taille de plus en plus faible Diminution du nombre d’espèces capturées Baisse des rendements halieutiques Baisse du chiffre d’affaires des pêcheurs Démantèlement de l’effort et des unités de pêche Durée des sorties plus longues Coûts d’exploitation de + en + élevés Accidents en mer de + en + fréquents Baisse du chiffre d’affaires des exploitants de la chaine de valeurs (transformatrices, industries, mareyeurs, exportateurs, transporteurs) Baisse des exportations halieutiques et des entrées de devises étrangères Fermeture des unités de transformation des produits halieutiques Baisse du niveau de consommation locale Détérioration de la sécurité alimentaire Effondrement de l’économie locale Paupérisation des communautés de pêcheurs Conflits de + en + fréquents entre groupes de pêcheurs .

26 PRINCIPAUX RÉSULTATS À MI-PARCOURS
Risques Facteurs Exemples de phénomènes Risques climatiques Variabilité de la pluviométrie Variabilité de la température Tempêtes, orages, vents violents, inondations, sécheresses, cyclones Catastrophes naturels Evénements extrême Tremblement de terre Eruption volcaniques Glissements de terrains, éboulement, raz de marée Risques biologiques et environnementaux Systèmes sanitaires défaillants Mauvaise qualité et défaillances du contrôle des produits alimentaires Affections biologiques, contaminations, destructions d’espèces Risques commerciaux (liés aux marchés) Modification de l’offre/demande des inputs/outputs Variabilité des prix des inputs/outputs Instabilité des marchés internationaux Variabilité de la production Modification des standards de production et des tarifs commerciaux Volatilité des prix Volatilité de la demande/offre Risques opérationnels et liés à la gestion Insuffisance ou inadéquation des informations Mauvais pratiques de gestion Instabilité d’adoption des décisions Dépréciation des équipements et matériels Risques financiers Incertitude sur les marchés financiers Instabilité des marchés financiers internationaux Augmentation des taux d’intérêt Difficultés de remboursement des dettes et d’accès au crédit Risques réglementaires et politiques Instabilité des institutions nationales et locales Effets de politiques sur la chaîne de valeur Agitations politiques Révoltes ou grèves Modification des mécanismes de régulation et des règles d’accès aux marchés Risques liés aux infrastructures Absence ou insuffisances des infrastructures Défaillance des infrastructures Difficultés d’accès aux services publics: transport, énergie, TIC, etc. Destruction des infrastructures Risques humains et individuels Variation de la main d’œuvre Qualité et habilité des travailleurs Santé et maladies Divorce

27 PRINCIPAUX RÉSULTATS À MI-PARCOURS
Gestion régionale des risques climatiques pour la pêche et l’aquaculture Les initiatives de lutte contre la dégradation des écosystèmes et de l’environnement marin Le renforcement des capacités institutionnelles dans la gestion et la prévention des risques climatiques L’amélioration des pratiques et politiques de pêche aux niveaux local, national, régional et international La cogestion et la valorisation des savoirs endogènes Les systèmes d’alerte précoce pour faire face aux évènements extrêmes Le recours à des instruments économiques et financiers pour faire face aux pertes dommages causés par les risques climatiques

28 MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION