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Les pommades.

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1 Les pommades

2 Rappel sur la peau La peau est un tissu de protection flexible et élastique, recouvre toute la surface du corps environ 5 à 10% du poids total du corps. La peau est couverte par un film constitué d’une émulsion lipidique de composition complexe (sébum, sueur, cellules desquamées de la couche cornée). La peau est formée par la superposition de trois couches distinctes respectivement:

3 Rappel sur la peau Épiderme
Derme ( vaisseaux sanguins et lymphatiques + terminaisons nerveuses) Hypoderme (tissu graisseux).

4 Rappel sur la peau A côté de ces trois couches, il y a des annexes :
Des glandes sudoripares Les glandes pilo-sébacés (qui prennent naissance au niveau de l’hypoderme).

5 Rappel sur la peau Hypoderme : ou tissu sous-cutané, est une extension profonde du derme. Il contient un tissu conjonctif, surtout adipeux. C’est une enveloppe graisseuse épaisse, protégeant les organes internes des chocs et aidant à conserver la chaleur du corps.

6 Rappel sur la peau Derme : est un tissu conjonctif composé surtout de fibres de collagène. Le collagène assure à la peau la force, la résistance mécanique et l’élasticité. Le derme renferme des vaisseaux sanguins et lymphatiques, des terminaisons nerveuses et les annexes de la peau (les follicules pileux, les glandes sudoripares et les glandes sébacées). Son rôle principal : nutrition de l’épiderme du fait qu’il très vascularisé.

7 Rappel sur la peau Épiderme : à une épaisseur de 30 à 150 µm. C’est un épithélium pavimenteux, stratifié, kératinisé et non vascularisé. Les couches se diffèrent de la profondeur vers la surface par le processus de kératinisation.

8 Rappel sur la peau On distingue 2 couches de l’intérieur vers l’extérieur.  Une couche muqueuse de Malpighi, couche vivante au contact direct avec le derme par l’intermédiaire d’une couche basale germinative. La couche malpighienne est composée de 3 sous couches : Une couche germinative basale  stratum germinatum Une couche épineuse  stratum pinosum Une couche granuleuse  stratum granulatum

9 Rappel sur la peau  Une couche cornée : formée de couches cornées plates et à parois épaisses : sont riche en kératine (protéine fibreuse hydrophobe, riche en sang et résistante aux agents d’hydrolyse ou tous autres agents de dénaturation.

10 Rappel sur la peau Les annexes :
 Glandes sébacées : sécrètent le sébum sébum : complexe lipidique riche en cholestérol (molécule tensioactive) donc capable d’incorpore de l’eau.  Glandes sudoripares : Leur principale fonction est la thermorégulation. Cette thermorégulation est assurée par évaporation de la sueur à la surface de la peau provoquant un certain refroidissement du corps. Sueur : eau + urée + sels minéraux, acide formique, acétique etc.

11 Rappel sur la peau La peau est constituée en résumé de : 70%eau
27% protides 02% lipides 0,5%sels minéraux.

12 Rappel sur la peau Rôle : Protection Excrétion des déchets
Régulation thermique Sensoriel détectant de stimuli externes.

13 Absorption cutanée Deux phases essentielles : Libération du PA.
Résorption par circulation sanguine ou lymphatique.

14 Absorption cutanée Mécanismes de perméabilité cutanée :
La peau, malgré son imperméabilité, est traversée par certaines molécules chimiques. Le passage percutané peut potentiellement s’effectuer par diffusion passive soit à travers la couche cornée (intercellulaire), soit à travers les annexes de la peau. La peau comporte différents types de pores revêtus également d’une couche cornée, ce qui diminue le rôle dans l’absorption. Le passage par la voie transfolliculaire où à travers les follicules pilo-sébacées et les canalicules des glandes sudoripares existe, mais il est saturable et par conséquent il reste limité. La voie transdermique intracellulaire devient alors la voie principale d’absorption, au moment où la diffusion atteint une vitesse constante. Pour les molécules polaires ou de grosse taille, les annexes épidermiques restent la seule voie d’absorption possible, car leur coefficient de diffusion dans l’épiderme est très faible.

15 Absorption cutanée Barrières essentielles qui s’apposent à la
pénétration du PA sont : Film lipidique : 1ère barrière qui recouvre la couche cornée. Barrière importante si ou ne l’enlève pas.  mais facilement enlevé (par lavage) Même si on ne l’enlève pas Laisse diffuser librement les substances lipophiles et pourra émulsionner les substances hydrophiles. La barrière essentielle est la couche cornée de l’épiderme enlevé  Stripping (à l’aide d’un sparadrap).  Ça rend la peau perméable.

16 Absorption cutanée Effets réservoir :
dues au faites que la circulation ou débit sang cutané est assez réduit dans les conditions normales  la résorption du médicament par voie cutanée est lente. Donc on a souvent une rétention transitoire se fait sous la zone d’application et subsiste autant que l’absorption se poursuit au niveau de la peau. La couche cornée se comporte alors comme un réservoir de Principe actif même après lavage de la pommade  donc l’action est prolongée.

17 Absorption cutanée Facteurs influençant l’absorption cutanée :
* Facteurs liés à l’état de la peau : État pathologique, eczémas et les peaux lésées favorisent la pénétration. Pilosité : joue un rôle au niveau du système pilo –sébacée, des pommades lipophiles ( solubles dans le sébum) facilite la pénétration des PA. Tissu cutané est plus épais ( plantes des pieds et fin ( ventre). La couleur de la peau( la peau noire à une excellente perméabilité). Hydratation favorise la pénétration des PA * Facteurs liés au PA : Lipophile pénétration supérieure hydrophile Structure moléculaire

18 Absorption cutanée * Facteurs liés aux excipients : HLB ( balance hydrophile – lipophile) *Facteurs liés au mode d’application : Étalement simple : pénétration quelconque Étalement plus friction : Elle favorise un double mécanisme, la friction facilité le reflux de la pommade et l’échauffement du système pilo-sébacé qui provoque une vasodilatation périphérique, un afflux sanguin donc une meilleure pénétration Application épaisse dite occlusive, entraîne un échauffement de la peau par ralentissement de la sudation, d’où une augmentation de la T° donc VD, parallèlement l’eau de la sueur ne pouvant s’évacuer librement hydrate la couche cornée, ces deux phénomènes favorisant la pénétration Application suivie d’un pansement : elle provoque un échauffement local donc une VD et une hydratation, ce qui entraîne une bonne pénétration

19 Généralités Les pommades sont des préparations de consistance semi solide ou pâteuses destinées à être appliquer sur la peau ou sur certaines muqueuses afin d’exercer une action locale ou de réaliser la pénétration percutanée de principes médicamenteux. Elles sont également utilisées en vue de leur action emolliante ou protectrice. Les pommades présentent un aspect homogène. Elles sont constituées par un excipient, simple ou composé, dans lequel sont dissous ou dispersé habituellement un ou plusieurs PA.

20 Généralités La composition de l’excipient peut avoir une influence sur les effets de la préparation et sur la libération du PA. Si la préparation est destinée spécifiquement à être appliquer dans l’œil ou alors sur des plaies ouvertes ou sur la peau gravement atteinte, elle devait être stérile. Additifs appropriés : agents antimicrobiens ; des antioxydants; des agents stabilisants; émulsifiants ou épaississants.

21 Catégories des pommades
Les pommades proprement dites consistant ou un excipient à phase unique dans lequel peut être dispersées des substances liquides ou solides. Les pommades hydrophobes (lipophiles) ne peuvent absorber normalement que de petites quantités d’eau, les substances les plus communément employées pour la formulation de telles pommades sont la vaseline, la paraffine, les huiles végétales ou les graisses animales, les glycérides synthétiques, les cires et les polyolkylsiloxane liquides. Ex : pommade à l’oxyde de Zinc: Oxyde de zinc 10 g Huile de vaseline 10 g Vaseline 80 g Pommade adoucissante, protectrice et légèrement antiseptique

22 Les catégories des pommades
Les pommades absorbant l’eau : ces pommades peuvent absorber des quantités d’eau tout en ayant des excipients pour pommades hydrophobes au sein desquels des émulsifiants du type eau dans huile , tels que la graisse de laine, des alcools de graisse de laine, des esters de sorbitanne, des monoglycerides, des alcools gras.

23 Les catégories des pommades
Les pommades hydrophiles : Ce sont des préparations dont les excipients sont miscibles à l’eau. Ce sont mélanges de liquide et solide. Elles renferment parfois des quantités appropriées d’eau. Quand ces pommades renferment des résines, elles prennent le nom d’onguent.

24 Les crèmes Crèmes : les crèmes sont des pommades multi phases composées d’une phase lipophile et d’une phase aqueuse. Crèmes hydrophobes : la phase externe est la phase lipophile. Crèmes hydrophiles : la phase externe est une phase aqueuse.

25 Les gels Gels : les gels sont constitués par un liquide gélifiés à l’aide d’agents gélifiants appropriées. Gels hydrophobes (oleogels) dont les excipients sont constitués par des huiles grasses gélifiées ou par l’huile de vaseline gélifiée par l’oxyde de silicium en général ou par des savons d’Al ou Zinc. Gels hydrophiles (hydrogels) Les excipients : eau, glycérol, propylène glycol gélifié par gomme adragante, amidon, dérivés de cellulose.

26 Les pâtes Pâtes : les pâtes sont des préparations semi solides contenant de fortes propositions de poudres finement dispersées dans le ou les excipients. La pâte de lassar ou pâte à l’oxyde de zinc : Amidon de blé 25 g Oxyde de zinc 25 g Lanoline 25 g Vaseline 25 g La pâte zincique de Darier ou pâte zincique à l’eau : Oxyde de zinc 25g Carbonate de Calcium 25 g Glycérine 25 g Eau 25g Formules cicatrisantes

27 Les cérats Les cérats : sont des préparations de consistance semi-molle ou molle dont l’excipient est un mélange de cire et d’huile : Cire : cire blanche Huile : huile d’amande douce, huile de foie de morue, huile d’olive

28 Formulation Les pommades selon la définition peuvent aussi être appliquer sur les muqueuses ( rectale, vaginale, conjonctive de l’œil). Les excipients : Origine Naturelle Synthétique Être constitué par un système à une seule ou plusieurs phase Selon la nature de l’excipent : préparation peut avoir des propriétés Hydrophiles ou Hydrophobes

29 Les excipients Choix des excipients
Un bon excipient doit avoir une consistance convenable qui permettra un étalement facile. Bien toléré, faible pouvoir allergisant Moins d’incompatibilités possibles avec les autres constituants de la pommade et le conditionnement Il doit en général faciliter la pénétration des PA dans les tissus Stable pour permettre une bonne conservation

30 Les excipients Lavable à l’eau et ne pas tâcher le linge
On peut demander d’être stérilisable. D’après ce rapide examen, aucun excipient ne possède toutes les qualités énumérées plus hautes. Dans chaque cas particulier, le choix de l’excipient est conditionné par le mode de conservation et le type de traitement donné.

31 Les excipients Les excipients lipophiles :
1-1- Les hydrocarbures : pouvoir pénétration peu élevée  préparation à action superficielle a – Huile de vaseline officinale : excipient, laxatif b – Vaseline :C’est un des excipients les plus utilisés seul ou mélangé à de la lanoline. c- Paraffine d- Perhydrosqualène

32 Les excipients 1-2 les glycérides : a- Les huiles végétales :
b-Les dérivés des huiles : * dérivés hydrogènes : huile d’arachide hydrogénées « hydrobases » *dérivés polyxyethylènes : obtenus/alcoolise d’huile végétale naturelle « labrafil ». *dérivés hydrogènes polyxyethylène.

33 Les excipients Huiles H2 contenant une certaine proportion de mono esters et de diesters de PEG afin d’augmenter la pénétration de certain principe actif à travers la peau. Alcools gras : donnent à toutes les préparations un aspect mat et onctueux, ils sont généralement utilisés aux taux 1 à 5% L’alcool cetylique : c16 L’alcool estearylique : c18 Acides gras : a stéarique, a plamitique

34 Les excipients 1-3 Les cires :
* La cire d’abeille blanche : utilisé pour augmenter la consistance; *La cire de carnauba : elle est employée comme facteur de consistance; * La lanoline : utilisée dans des pommades ou des pâtes auxquelles on veut incorporer une solution aqueuse.

35 Les excipients 1-4 les silicones : polymères O2 de dérivés organiques du silicum. Les huiles de silicones Les graines de silicones

36 Les excipients 2- Excipients hydrophiles :
a- PEG : des polymères de condensation de l’oxyde d’éthylène HOCH2 (CH2-O-CH2)n-CH2OH N: 3 à 225 b- Excipients colloïdaux hydrates : D’origine minérale : les silicates Si O3M :Bentonite, Bentone, les silices D’origine végétale : * Les alginates * Les carrraghenates * Gelore ou agar agar * Amidon D’origine synthétique ou hemisythétique 3- Excipients amphiphiles : excipients émulsionnés

37 La voie de pénétration Le pH à la surface de la peau est réglé par la sécrétion des glandes sudoripares. Il se situe en moyenne autour de 4,5. La peau est imperméable mais malgré ceci elle est pénétrée par certaines substances : ces substances passent soit : Par diffusion passive à travers la couche cornée (pénétration intercellulaire) Par diffusion passive dans les conduits des glandes.

38 Préparation Matériel :
A l’officine les pommades sont près que toutes faites au Mortier, certaines pommades peuvent se faire à la température ordinaire, mais souvent il est nécessaire de faire fondre au préalable les excipients et ceci pour plusieurs raisons : Pour que le malaxage soit plus facile Pour pouvoir y dissoudre plus facilement les principes solubles Lorsqu’on a un mélange d’excipients de points de fusion très écartés Les émulsions se font mieux à une certaine température.

39 Préparation Dans l’industrie : les applications les plus couramment utilisés les mélangeurs malaxeurs à mouvement planétaire muni d’un racloir. Lors de la fabrication d’une pommade, les excipients sont d’abord ramollis par un chauffage, ensuite les principes actifs sont ajoutés progressivement. Le tout est mis dans des mélangeurs malaxeurs. Quand la dispersion est bonne, le chauffage est arrêté, la pommade reprend alors sa consistance. Selon la texture de la pommade, les accessoires pour mélanger sont différents. Le crochet est utilisé pour les pommades à viscosité élevée, alors que la palette est réservée aux pommades fluides. En cosmétologie le fouet sert pour des produits fluides afin d’éviter tout risque d’incorporation d’air dans la pommade pouvant entraîner une instabilité par oxydation

40 Préparation Pour éviter l’inclusion de bulles d’air, mieux effectuer la malaxage sous vide. Le mélangeur doit être muni d’une double enveloppe dans laquelle on fait circuler un fluide chaud pendant le mélange puis ensuite un fluide froid pour assurer un refroidissement suffisamment rapide. Il est de la plus grande importance de pouvoir régler avec précision la température pendant toute la durée de la fabrication. Quand le PA est une poudre dans l’excipient : préparation présente des grumeaux. Pour éviter ce problème, il faut employer un homogénéisateur tri cylindrique. Emulsions : l’homogénéisateur à filière

41 Préparation Mode d’introduction des PA :
PA solide et insoluble dans les excipients, il est très important de les pulvériser aussi finement que possible et de les tamiser avant de les malaxer avec les excipients ; PA soluble : on les dissout dans les excipients fondus en prenant soin de n’introduire les produits volatiles que juste avec le début du refroidissement ; PA liquide et non miscible : on le disperse vigoureusement énergiquement dans les excipients chauffés mais à la même température ou on fond le PA seul à la température donnée avant de l’ajouter où l’excipient qui doit être alors à la même température que celle du PA.

42 Le conditionnement Le conditionnement : Officines : pots et tubes
Industrie tubes en Aluminium nu ou verni ou des tubes en matière plastiques Machines à haut rendement Dans tous les cas les machines de remplissage réalisent la fermeture du tube par pliage de l’extrémité opposée à l’ouverture et l’inscription du n° de lot et la date de péremption

43 La conservation Vaut mieux de conserver les pommades dans des matériaux clos. Addition d’un conservateur (antifongique, antioxydant) Endroit frais pour conserver.

44 Essais Lors de la mise au point :
Caractères organoleptiques : couleur, odeur Contrôle de l’homogénéité Viscosité Contrôle de pH : phase aqueuse quand elle existe, pour les émulsions : rupture de la préparation, soit pour centrifugation très forte, soit pour chauffage . Pour les pommades anhydres, il est intéressant de voir si la pommade cède des acides ou des basses aux tissus et dans ce cas on fait des triturations avec l’eau distillée et ou mesure le pH.

45 Essais Taille : Si le PA n’est pas soluble : taille des particules. Si le PA est soluble : absence de particules. Crème : taille des globules Crème : on contrôle le sens de la crème, c à d H/L ou L/H Addition d’un colorant hydrophile par ex s’il se propage diffuse dans phase continue qui est alors hydrophile eau, si-non  H/L Dilution : on prend une goutte de crème qu’on met dans l’eau si elle reste agglutinée  H/L si non L/H Méthode électrique : résistance élevée si H/L, faible si L/H

46 Essais Stabilité physique : on fait subir à la pommade des centrifugations et on cherche sa stabilité. On fait agir la température on laisse la pommade à la température ordinaire ou à 40°c même à 4°c  pour voir sa stabilité en fonction du temps. La contamination microbienne :  Les pommades ophtalmiques doivent être stériles Les autres pommades doivent quand même être propres Efficacité des conservateurs Étude du contenant – contenu : pour s’assurer que produit pendant toute la durée de conservation rien n’est échangée avec le matériau du tube (PA, conservateurs) Recherche du pouvoir irritant: Irritation oculaire Irritation cutanée

47 Essais Degré de sensibilisation ou allergique : Ceci est fréquent avec un excipient lanoline. On peut avoir : sensibilisation croisée possible avec des produits de la même famille. Photosensibilisation dans laquelle l’exposition au soleil après application, joue un rôle sensibilisation. Ex : avec des huiles essentielles Essais d’activité ou de bio disponibilité pour voir si la pommade cède bien son PA. Plusieurs méthodes : In vitro In vivo Exgivo (peau humaine, mise dans un dispositif)

48 Essais In vitro : pommade sur un gel aqueux, puis on suit la diffusion du PA à travers le gel Soit on fait des réactions colorées Soit on fait des inhibitions de cultures microbiennes In vivo : on dépose la pommade directement sur la peau d’un sujet, on marque le PA et par un comptage de la radioactivité on voit l’évolution de la pénétration du PA à travers la membrane. Si la PA n’est pas marquée, on prélève à des instants différents pour suivre l’évolution de [ ]. IPC : poids, homogénéité, aspect PF

49 Les autres formes administrées par voie cutanée
Les poudres dermatologiques Les lotions : préparations liquides destinés à être appliquées sur la peau sans friction. Un ou plusieurs P A dissolution ou / dispersion dans un véhicule aqueux ou parfois alcoolisé. Les liniments : préparations liquides de viscosité variable , destinés à être appliquées en friction ou en onction sur la peau. Un ou plusieurs P A dispersés ou dissous dans une huile médicinale ou un mélange de corps gras.

50 Les formes adhésives cutanées
Ce sont des formes qui adhèrent à la peau sous l’effet d’une légère pression. La pharmacopée distingue celles qui ne contiennent pas de substances médicamenteuses, et celles qui en contiennent. Les sparadraps : ce sont des articles non médicamenteux qui servent à fixer le matériel de pansement sur la peau ou simplement à isoler ou protéger la peau Les emplâtres : Ils sont constitués par une masse adhésive( ou enduit) contenant un ou plusieurs P A, étalée en une couche uniforme sur un support Les pansements adhésifs médicamenteux : Ils sont constitués d’un sparadrap sur lequel est fixé en son centre un matériau de pansement( gaz, etc) imprégné d’un P A tel qu’un antiseptique : l’essai de stérilité

51 Les formes adhésives cutanées
Les timbres : Ils sont destinés à être appliqués sur la peau afin de mettre en évidence la sensibilité d’un organisme à une substance réactogène. Ils sont constitués d’un sparadrap fixé en son centre, un petit disque de matière plastique sur lequel est placée une masse adhésive contenant la substance réactogène Les dispositifs transdermiques : sont des préparations pharmaceutiques souples de dimensions variable, ils servent de support ou de véhicule à un ou plusieurs P A destinés à exercer une action générale après libération et passage à travers la barrière cutanée. Placés sur la peau non lésée.

52 Les pommades ophtalmiques
Les pommades ophtalmiques sont des préparations semi solides, stériles, destinées à être appliquées sur les conjonctives. Les pommades sont utilisées lorsqu’on désire avoir un effet plus prolongé. L’excipient dans ce cas doit avoir une fluidité suffisante pour un étalement facile par simples mouvements des paupières, être inerte vis à vis des principes incorporés et être bien supportés par l’œil : ni action irritante, ni phénomène de sensibilisation. Comme excipients utilisables, on peut citer la vaseline et l’huile de vaseline additionnée éventuellement de la lanoline pour y incorporer de l’eau. Excipients hydrophiles : P.E.G. Les pommades ophtalmiques peuvent contenir des antioxydants, des agents stabilisants et des agents de conservations.

53 Les pommades ophtalmiques
Pour les préparations des pommades ophtalmiques les principes actifs liposolubles sont incorporés directement dans les excipients, ceux qui sont hydrosolubles sont dissous dans un peu d’eau et incorporés avec un peu de lanoline. Les autres doivent être très finement divisés soit à l’aide d’un porphyre, soit par micronisation à sec (les principes actifs). L’homogénéité est vérifiée par examen au microscope. Les principes très sensibles à l’humidité doivent être incorporés dans un excipient anhydre. Pour la stérilisation : il faut opérer aseptiquement Doivent répondre à l’essai de stérilité Essai limite de taille des particules équivalent aux collyres. Les pommades ophtalmiques conditionnement en tubes flexibles comportant une canule et contenant en plus 5g de pommade Tubes d’Aluminium vernis à l’intérieur.


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