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Publié parEléonore Paule Desroches Modifié depuis plus de 5 années
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Service de l’Animalerie du CRCHU de Québec-UL
Programme de formation théorique destiné aux utilisateurs d’animaux à des fins de recherche Service de l’Animalerie du CRCHU de Québec-UL
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Euthanasie des animaux d’expérimentation
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Principe de mise à mort conforme à l’éthique
Les principes généraux de mise à mort d'un animal conforme à l'éthique sont les suivants : Perte de conscience très rapide (immédiate) suivie de la mort Absence de douleur et de détresse La mise en œuvre de ces principes exige un jugement professionnel, un matériel en bon état et une compétence technique alliée à une connaissance de l'animal, de son comportement et de sa physiologie; elle exige également une compréhension des répercussions environnementales et écologiques, de la sensibilité du personnel et des points de vue du grand public.
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Formation et expertise du personnel
Pour pouvoir effectuer l'euthanasie de la façon la plus appropriée, avec professionnalisme et respect, l’utilisateur d’animaux doit avoir reçu une formation adéquate couvrant les aspects suivants : Reconnaissance de la douleur et de la détresse à partir du comportement de l'animal Méthodes de manipulation et d'immobilisation Mise en œuvre des techniques connexes et utilisation du matériel Reconnaissance et évaluation de l'état d'inconscience Méthodes de vérification de la mort de l'animal Reconnaissance et confirmation de la mort. Ce type de formation dépasse la portée du présent module et doit être dispensé indépendamment par l'institution.
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Manipulation de l’animal avant l’euthanasie
Toute manœuvre d'immobilisation de l'animal en vue d'une mise à mort conforme à l'éthique doit être effectuée en douceur et avec soin pour éviter de provoquer la peur, la détresse ou la douleur. Lorsque la contention risque d'engendrer la peur, la détresse ou la douleur, on doit envisager l'administration de tranquillisants ou de sédatifs.
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Matériel employé pour l’euthanasie
Tous les instruments et dispositifs d'euthanasie doivent permettre d'observer facilement les animaux. Ils doivent être conçus par des professionnels et maintenus en bon état pour provoquer rapidement la perte de conscience et la mort. Après chaque utilisation, ils doivent être nettoyés pour enlever les tissus animaux, le sang et les excréments. Matériel employé pour l’euthanasie
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Évaluation éthique des méthodes d’euthanasie
Les comités d'experts évaluent si une méthode de mise à mort des animaux est appropriée et acceptable. Le comité de l'AVMA sur l'euthanasie s'est appuyé sur les critères suivants : Capacité de provoquer la perte de conscience et la mort sans douleur, sans détresse, sans anxiété et sans appréhension Temps nécessaire pour produire la perte de conscience fiabilité; Sécurité du personnel Irréversibilité
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Évaluation éthique des méthodes d’euthanasie (suite)
Compatibilité avec l'évaluation, l'utilisation ou l'examen subséquent des tissus Disponibilité d'agents euthanasiants et risque d'abus par des personnes; Compatibilité avec l'espèce de l'animal, son âge et son état de santé; Possibilité de maintenir le matériel en bon état; Sécurité des prédateurs et des charognards qui pourraient consommer la carcasse.
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Irréversibilité - s’assurer de la mort de l’animal
Toute méthode d'euthanasie acceptable rend rapidement l'animal inconscient et insensible à la douleur, mais on doit également vérifier s'il est mort. On doit considérer l'animal mort seulement lorsqu'on est certain que le cœur ne bat plus et que, par conséquent, le sang ne parvient plus au cerveau; on doit également s'assurer que tous les autres mouvements comme la respiration et l'activité réflexe ont cessé. Par conséquent, avec certaines méthodes, deux étapes sont nécessaires, soit la manœuvre provoquant la perte de conscience initiale et l'opération par laquelle on vérifie que l'animal ne pourra ni reprendre conscience ni se rétablir (exsanguination, ouverture du thorax, section de gros vaisseaux sanguins, luxation cervicale après euthanasie au CO2).
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Considération d’ordre scientifique et choix de la méthode d’euthanasie
Dans les cas où l'euthanasie par des moyens chimiques soulève des questions d'ordre scientifique parce qu'elle peut fausser les résultats de la recherche, on pourra proposer une méthode physique; cependant celle-ci doit être justifiée auprès du comité de protection des animaux et approuvée par lui sur la foi de preuves scientifiques. Avant l'approbation de méthode physique et surtout celle sans utilisation d’anesthésiant au préalable, on devra évaluer les aptitudes du personnel, l'emplacement et le matériel devant être utilisés.
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Choix d’une méthode acceptable pour l’euthanasie
Pour mettre à mort un animal d'expérimentation, il existe de nombreuses méthodes acceptables du point de vue éthique. La méthode suggérée doit avoir été évaluée par le comité de protection des animaux lors de l'examen du protocole. L'approbation de la méthode d'euthanasie proposée doit toujours se faire après consultation auprès d'un vétérinaire. On regroupe habituellement les méthodes d'euthanasie éthiquement acceptables en méthodes chimiques (produits à inhaler, à injecter ou autres) et physiques (luxation cervicale, décapitation, exsanguination).
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Choix d’une méthode chimique acceptable pour l’euthanasie
Vapeurs d'anesthésiques volatils (Halothane, Isoflurane) Gaz à inhaler (CO2) Agents chimiques à injecter (barbituriques, T-61)
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Choix d’une méthode physique acceptable pour l’euthanasie (suite)
L'emploi de toute méthode physique sans anesthésie au préalable doit être justifiée auprès du comité de protection des animaux. Une formation de la personne chargée de l’opération ainsi qu’un suivi de ces compétences doivent être mis en place. Lorsqu'elles sont mises en œuvre de façon appropriée, la plupart des méthodes physiques permettent de tuer l'animal sans cruauté (luxation cervicale, décapitation, exsangination).
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Effet émotionnel et psychologique sur les personnes
Pour que l'acte d'euthanasie soit moins pénible, on peut veiller à ce que les personnes connaissent bien les techniques, qu'ils comprennent bien les mécanismes physiologiques menant à la mort (vérification de la perte de conscience, raisons des mouvements) et optent pour les techniques les plus appropriées du point de vue éthique. Chaque personne doit pouvoir exprimer librement ses sentiments sur l'euthanasie et recevoir un soutien à cet effet. Tout employé qui trouve pénible de devoir euthanasier un animal doit en parler à son superviseur ou au vétérinaire. Il faut tenir compte de l'existence des effets émotionnels et psychologiques possibles chez les observateurs et les personnes qui effectuent l'euthanasie.
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Conclusion Pour pouvoir tuer un animal de façon éthiquement acceptable, on doit posséder les connaissances et les compétences voulues, respecter l'animal et comprendre les nombreux facteurs qui interviennent dans le choix d'une méthode appropriée. Conformément aux principes généraux relatifs au bien-être des animaux, la méthode de mise à mort doit entraîner une perte de conscience très rapide (immédiate) suivie de la mort, et la procédure ne doit entraîner aucune douleur ou détresse.
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Références Consulter les références présentées dans la section 8 des
Lignes directrices du CCPA sur : l'euthanasie des animaux utilisés en science.
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