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Rayonnement et particules dans l’espace
Le soleil est une étoile somme toute banale qui émet du rayonnement électromagnétique, un vent stellaire de particules, et des particules de hautes énergies. → Le rayonnement électromagnétique → Le vent solaire → Le rayonnement cosmique
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La lumière Dualité onde-corpuscule:
→ La lumière se comporte comme une onde: onde électromagnétique (variations des champs électrique et magnétique). Mise en évidence du caractère ondulatoire de la lumière: diffraction, interférences. → La lumière se comporte comme un flux de particules: les photons (effet photoélectrique, pression photonique) Vitesse de propagation dans le vide: m/s. (~ km/s) Remarque: ceci est valable pour toutes les particules: Interférences avec électrons, protons, molécules!
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Ondes électromagnétiques
La lumière n’est qu’une petite partie (visible!) du spectre électromagnétique. Toute onde électromagnétique est caractérisée par: λ : longueur d’onde en mètre (m) ν : fréquence en Hertz (Hz) T : période en seconde (s) c : célérité (vitesse de groupe) en m/s Le concept d’onde est plus adapté aux basses énergies (grandes longueurs d’onde, basses fréquences)
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eV unité plus adapté à la physique des particules que le Joule
Énergie des photons Les photons associés à une onde électromagnétique de fréquence ν ont une énergie donnée par: Constante de Planck : = J.s rappel: W=qE → 1eV = 1, J eV unité plus adapté à la physique des particules que le Joule Le concept de photon plus adapté aux hautes énergies (faibles longueurs d’onde, hautes fréquences)
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Le spectre électromagnétique
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Le spectre électromagnétique
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Ondes radio / micro-ondes
1mm < γ < 108m Désignation Fréquences Longueur d'onde ELF (extremely low frequency) 3-30 Hz km – km SLF (super low frequency) 30–300 Hz 10000 km – 1000 km ULF (ultra low frequency) 300–3000 Hz 1000 km – 100 km VLF (very low frequency) 3 à 30 kHz Myriamétrique, 100 km à 10 km LF (low frequency) 30 kHz à 300 kHz Kilométrique ou ondes longues, 10 km à 1 km MF (medium frequency) 300 kHz à 3 MHz Hectométrique ou ondes moyennes, 1 km à 100 m HF (high frequency) 3 MHz à 30 MHz Décamétrique ou ondes courtes, 100 m à 10 m VHF (very high frequency) 30 MHz à 300 MHz Métrique, 10 m à 1 m (domaine FM: MHz) UHF (ultra high frequency) 300 MHz à 3 GHz Décimétrique, 1 m à 10 cm (four: 2.45GHz, WiFi: 2.4GHz…) SHF (super high frequency) 3 GHz à 30 GHz Centimétrique, 10 cm à 1 cm EHF (extremely high frequency) 30 GHz à 300 GHz Millimétrique, 1 cm à 1 mm
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Infrarouge 700nm < γ < 1mm Découverts en 1800 par W. Herschel
Rayonnement « thermique » (émis spontanément par un corps « chaud ») En astronomie: les IR donnent accès à l’univers « froid » (milieu interstellaire). Observations IR possible qu’au dessus de l’atmosphère → satellites.
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Visible 400nm < γ < 700nm
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Spectres stellaires - 1 Le spectre EM et sa longueur d’onde dominante d’une étoile (et de n’importe quel corps, du moment qu’il est considéré comme un corps noir) dépendent de sa température. Loi de Planck: cλ vitesse du rayonnement électromagnétique du milieu c = m/s h = 6,626 17×10-34 J.s (constante de Planck) k = 1,380 66×10-23 J/K (constante de Boltzmannn) T est la température du corps noir en kelvins
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Spectres stellaires - 2 Longueur d’onde du maximum d’émission donné par la loi de Wien:
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Ultraviolet Découvert en 1801 par J.W. Ritter.
UVA: 315 < γ < 400nm 95% des UV qui atteignent la surface de la Terre. Peuvent pénétrer les couches profondes de la peau. Responsable du bronzage immédiat (« bons » UV…) UVB: 280 < γ < 315nm Pénètrent que superficiellement dans la peau → bronzage et coup de soleil à retardement et vieillissement de la peau. UVC: 10 < γ < 280nm Les plus énergétiques et potentiellement les plus dangereux mais totalement filtrés par l’atmosphère (ozone) Les UV sont très importants dans la formation des ionosphères planétaires. Leur énergie correspondent à l’énergie d’ionisation de O (12,5eV), H (13,6eV), N (14,6eV)…
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Rayons X Découvert par Röntgen en 1895
Énergie suffisamment grande pour pénétrer la matière biologique et l’ioniser (rayonnement ionisant) mais pas pour pénétrer des éléments lourds (métaux) Produits de 2 manières: Par transitions électroniques: changements d’orbites d’électrons de couches internes des atomes (énergies importantes mises en jeu). Par accélération des électrons Bremsstrahlung (rayonnement de freinage) → tube cathodique rayonnement synchrotron (changement de direction)
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Rayons γ Rayonnement électromagnétique le plus énergétique.
Produits par transitions nucléaires lors de désintégration (grandes énergies mises en jeu). En astrophysique, les sursauts gamma sont associés au stade ultime des étoiles massives.
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Interactions des photons avec la matière - 1
Chauffage A(T1) + γ → A(T2>T1) + γ’ excitation d’états vibrationnels, rotationnels,… Excitation A + γ → A* + γ’ → A + γ’’ excitation d’états électroniques Ionisation A + γ → A+ + e- + γ’ un e- est arraché (photo ionisation) 13.6eV pour un H (domaine UV)
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Interactions des photons avec la matière - 2
Effet photoélectrique: le photon transfère toute sont énergie à un électron qui est arraché du matériau (métal) - Création de paires (e+,e-) Diffusion Compton: comparable à l’effet photoélectrique mais le photon a trop d’énergie et un autre photon est émis dans une direction différente. Photons réémis: 511keV
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Interactions des γ avec la matière
Uranium Plomb
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Énergie et interaction photons-matière
Une forte énergie pour des photons ne signifie pas nécessairement une forte interaction avec la matière! (suivant la matière…) Les micro-ondes (basse énergie) sont très efficaces pour le chauffage de l’eau (plus que les IR pourtant plus énergétiques). Les UV les plus énergétiques sont stoppés par de simples nuages alors que les moins énergétiques parviennent jusqu’à nous pour nous brûler la peau!
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Le rayonnement cosmique
Le rayonnement cosmique désigne de manière générale le flux de particules de haute énergie (c'est-à-dire relativistes) présent dans tout l'Univers. Il s'agit pour sa partie chargée principalement de protons (entre 85 et 90 %) et de noyaux d'hélium (de 9 à 14 %), le reste étant constitué d'électrons, de différents nucléons (noyaux d'atomes) ainsi que de quantités infimes d'antimatière légère (antiprotons et positrons. La partie neutre est quant à elle constituée de rayons gammas ainsi que de neutrino. Deux composantes: origine solaire origine galactique
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Le rayonnement cosmique 1. origine galactique
La composante permanente du rayonnement cosmique puise son origine dans la galaxie. Elle est constituée de particules très énergétiques éjectées par les gigantesques explosions de supernovæ, étoiles massives parvenues en fin de vie. Vitesse proche de celle de la lumière. Très énergétiques (zetta particules) Rayonnement isotrope. Composition du rayonnement cosmique permanent Particules Taux noyau d'hydrogène (protons) 85% noyau d'hélium (particules alpha) 12,5% noyau d'atomes plus lourds 1% électrons 1,5%
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Le rayonnement cosmique 1. origine galactique
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Les supernovæ Stade cataclysmique de la vie d’une étoile massive.
Effondrement gravitationnel dû a l’arrêt des réactions nucléaires (noyau de fer) plus explosion par rebond. La contraction du noyau engendre la création d’éléments plus lourd que le fer par agglutination de neutrons, dont certains se transforment par la suite en protons. Le reste de cette explosion donnera, selon la masse initiale: une étoile à neutron (pulsar, magnetar) un trou noir SN 1604 (Kepler)
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Le rayonnement cosmique 2. origine solaire
Le Soleil est à l’origine, suivant sont activité, de la composante aléatoire du rayonnement cosmique. Les particules sont de même natures (p+, α, e-, …) mais d’énergies plus faibles. Provient principalement des éruptions solaires mais les éruptions suffisamment puissantes pour éjecter un flux de particules détectable au sol ou à bord d’un avion commercial restent exceptionnelles : quelques-unes par an, tout au plus. Caractéristiques des rayonnements extra-terrestres Rayons cosmiques Particules solaires permanents sporadiques particules très energétiques particules d'énergie moyenne isotrope anisotrope
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Le rayonnement cosmique 3. anticorrelation avec l’activité solaire
Activité solaire intense → intensité des rayons cosmiques diminue! Un champ magnétique fort perturbe la propagation des particules chargées.
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Solar Energetic Protons 1. observations
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Solar Energetic Protons (SEP) 2. caractéristiques
Normalement, les particules sont détectés bien après la lumière! Ici, pas beaucoup de retard → particules relativistes. Énergies de l’ordre du MeV Correspondent à des éruptions ou des CMEs Accélérés par une onde de choc: vent solaire rapide rattrapant un vent solaire plus lent → un choc se forme
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Le rayonnement cosmique 4. au sol
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