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Histoire du christianisme

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Présentation au sujet: "Histoire du christianisme"— Transcription de la présentation:

1 Histoire du christianisme
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2 Question du cours 3 « Le changement [des mentalités qui privilégiait la focalisation sur une élite religieuse remplie du pouvoir divin] coupa l’Église de son propre passé tout autant que de ses contemporains païens. Une nouvelle forme de religiosité chrétienne ratifia la nouvelle position des dirigeants chrétiens dans la société romaine. » Commenter cette thèse de Brown (1983, 188) en l’illustrant par les transformations institutionnelles liées à l’État comme celles qui affectent l’organisation hiérarchique, rituelle et théologique de l’Église. » Louis Rousseau

3 Plan du cours Introduction :
Du messianisme eschatologique juif à une religion universelle Les transformation de la vision du monde dans l’Empire romain du IIe au IVe siècle Une refondation politique : de religion persécutée à religion d’État Naissance et évolution des institutions Incontournable diversité et stratégies d’unité Louis Rousseau

4 Les transformation de la vision du monde dans l’Empire romain du IIe au IVe siècle
Monde céleste Monde céleste Saints Vs Magiciens (démons) Médiations religieuses transitivité Évêques Moines (Antoine, -356) (Empereurs) permanence Médiations religieuses L’innovation centrale qui caractérise l’Antiquité tardive (IIe-IVe) est non pas la montée de la terreur sacrée, de la superstition, du manque de force d’âme ou du déclin du rationalisme, « ce qui a changé cependant,[..] c’est l’opinion des hommes sur l’emplacement exact où pouvait se trouver cette « puissance divine » sur la terre et, par conséquent, quelles étaient les conditions pour y accéder. Au cours de cette période, on finit par définir de façon de plus en plus nette la « puissance divine » comme l’opposé de toutes les autres formes de pouvoir. Le « locus du surnaturel », ou ce pouvoir unique était efficace, finit par se fixer dans une zone de la vie humaine où les décisions, les obligations, les expériences et les informations furent censées provenir de l’extérieur de la communauté humaine.[..] Dans la période qui va de 200 à 400, les hommes de la Méditerranée, en nombre croissant et avec un enthousiasme croissant, en vinrent à accepter l’idée que ce « pouvoir divin » ne se dévoilait pas aux individus ordinaires uniquement par révélation directe ou par de durables institutions établies; le « pouvoir divin » était plutôt représenté sur la terre par un nombre limité d’agents humains exceptionnels, qui avaient reçu le pouvoir de commander son action parmi les hommes. La raison en était leur lien permanent avec le surnaturel, lien permanent et nettement perçu par les autres croyants. Rôle d’imprésario de ces transformations pour l’Église chrétienne: L’Église chrétienne produisit les Apôtres, dont les actes furent remémorés et s’amplifièrent à mesure qu’on les racontait dans ls communautés chrétienne; les martyrs de 2e et 3e siècles, les évêques déjà formidables du 3e s., et, finalement, la série des grands saints d’origine ascétique qui ont entouré les communautés établies dans l’Orient méditerranéen à partir de saint Antoine. Des institutions radicalement nouvelles et stables s’édifièrent autour d’hommes sur lesquels on était convaincu que la dignatio divine reposait de façon irréversible, qu’il s’agit des communautés chrétiennes organisées par des hommes de la stature de Cyprien, ou qu’il s’agit des nouveaux établissements monastiques de Pachôme. » Brown, 1983, 39-40 Monde terrestre Monde terrestre Antiquité classique Antiquité tardive 2e-4e D’après Peter Brown, 1983, Louis Rousseau

5 Une refondation politique : de religion persécutée à religion d’État
Constantin ( ), « l’homme de dieu » Valorisation de l’affinité du héros avec les dieux (fin IIIe s) Valorisation de la présence du Dieu unique dans le saint chrétien Ses visions de 312 authentifient son statu d’ « ami de Dieu » d’où il tire protection spéciale et inspiration légitimant pouvoir Ceci rejoint la conception du pouvoir divin qui agit dans l’Église, ses chefs et ses saints. Actions en faveur des chrétiens (10% population) Droit d’exister librement dans l’Empire, de recevoir des legs Privilèges juridique : juridiction civique urbaine reconnue aux évêques Construction de grandes « basiliques » (Rome, Antioche, Jérusalem) Décisions de ses successeurs expulsent le polythéisme Lire Comby, 77-81 Tempora christiana (Brown, 1997), chap. 3 « ..en accordant leur soutien aux chrétiens, Constantin et ses successeurs avaient choisi un groupe qui se faisait réellement gloire du changement, aux dépens des croyances traditionnelles de la majorité de la population. Après 312, Constantin, son fils le dévot Constance II ( ) et enfin Théodose Ier ( ) allaient peu à peu interdire les sacrifices publics, fermer les temples et se rendre complices de fréquentes flambées de violence locales contre de très importants lieux de culte - don’t la destruction du gigantesque Sérapéum d’Alexandrie en 391 fut la plus spectaculaire. Un bruyant courant d’opinion chrétienne dota ces initiatives sporadiques de l’État d’une aura d’inévitabilité. À la fin du IVe siècle, le mot païen », paganus, entra en usage en milieu chrétien, pour souligner la marginalité du polythéisme. À l’origine, paganus signifiait « partisan de deuxième ordre » - le civil par rapport au soldat régulier, / le petit fonctionnaire par rapport au haut responsable. Orose (416) ajoute une nuance supplémentaire à ce langage d’exclusion. Aux polythéistes cultivés, notables urbains et même membres du Sénat romain, on allait dire qu’ils avaient une religion de campagnards, d’hommes du pagus, paysans, paesanos - I.e. une religion digne seulement du dernier carré de ruraux bornés, que n’avaient pas atteints les puissants changements qui avaient bouleversé les cités de l’Empire romain. (52) Le code théodosien En 436, les juristes de Théodose II ( ), le petit-fils de Théodose Ier, se réunirent à Constantinople pour rassembler les édits de ses prédécesseurs chrétiens en un seul livre relié, un codex (d’où dérive notre « code »). Le fruit de leurs travaux, le Code théodosien, parut en 438. Ce fut le monument le plus massif et durable de cette grande époque d’organisation. Le code s’achevait par un livre intitulé « dela religion ». Ce devait être son apothéose. [..] il n’y aurait guère de place, dans le nouvel ordre romain, pour l’hérésie, le schisme ou le judaïsme, et absolument aucune pour « l’erreur du paganisme stupide ». Louis Rousseau

6 Naissance et évolution des institutions I : groupe clérical sacralisé
Le clergé est marié le plus souvent, selon les habitudes de la civilisation méditerranéenne À la fin du IVe siècle l’influence du modèle monastique fera souhaiter que ceux qui s’approchent de l’autel pratiquent la chasteté (ne se marient pas), mais on ne demandera pas à ceux qui sont mariés lorsqu’ils deviennent prêtres ou évêques de se séparer de leur femme. (On valorisera leur entrée en chasteté). Se combine ici l’influence du « parfait ami de Dieu », celui qui est proche du ciel, le moine, et une perception de la « pureté » nécessaire pour entrer en contact avec le « sacré ». Source : Chadwick, H. et Evans, G.R., Atlas du Christianisme Fin 1er - début 2e : épiscopes presbytres + diacres Puis : un président se dégage du collège presbytéral et porte nom d’épiscope Le clergé de Rome en 250 : « il y a 46 presbytres, 7 diacres, 7 sous-diacres, 42 acolytes, 52 exorcistes, lecteurs, portiers, plus de 1500 veuves et indigents que la grâce et l’amour du Maître nourrissent tous. » Eusèbe, Louis Rousseau

7 Naissance et évolution des institutions II : les athlètes de la foi
Les martyrs (martus) : Ier + IIe s. Boucs émissaires conjonc Rome, Antioche,Smyrne, Lyon(177) IIIe s. : crises multi. de l’Empire Législations contre le prosélytisme des groupements religieux marginaux dont juifs et chrétiens Sacrifier aux dieux de l’Empire (250) Cible prioritaire : responsables des Églises et catéchumènes Tolérance de 261 à 303 Persécution majeure ( ) Destruction des codex chrétiens, des lieux de culte, déchéance juridique, sacrifice général, condamnation aux mines, mort, etc Des « témoins » mais aussi des apostats Début du culte des « reliques » des martyrs (présence du divin dans le corps) Les Moines : Antoine Contexte socio-économique égyptien Anachorètos : rupture du lien social Le combattant autarcique Gagner l’insouciance Tentations sexuelles Démons de la colère et de la médisance Travail sur sa personnalité Développer âme supérieure Barrer frontières inférieures Pacôme ( ) et sa sœur Marie : création du cénobitisme Le monachos : présence non transitive du pouvoir religieux « Le saint homme, en Égypte, marque l’apogée du processus commencé parmi les leaders de la communauté chrétienne urbaine au IIIe s. : il ne suffisait pas au pouvoir surnaturel d’exister, il fallait qu’on le voie exister, assigné avec certitude, de façon observable et permanente, à des êtres humains déterminés et non à d’autres.Celà, l’ascète / pouvait l’offrir. Son pouvoir ne lui venait pas de moments discontinus de transe, de vision, ou de rêve. Il ne pouvait pas non plus s’acquérir par des moyens à la portée de tout un chacun, par des rêves ou par l’observance de rituels traditionnels. Au lieu de cela, un style de vie totalement à part, clairement tracé depuis son premier départ de la communauté établie jusqu’au désert, et obstinément maintenue durant des dizaines d’années, était censé lui avoir acquis les pouvoirs qu’il prétendait posséder. Le charisme était la manifestation visible d’un « travail » ascétique également visible, dont chacun pouvait palper les rythmes et les effets physiques. » Brown, 1983, Louis Rousseau

8 Naissance et évolution des institutions III : la vie rituelle
Évolution convergente à partir d’usages divers (IIe s.) Assemblées quotidiennes pour l’instruction; jeûne mercredi + vendredi 2 réunions le jour du Seigneur Avant l’aube : confession liturgique, lectures des écrits prophétiques + apostoliques, homélie, prières, saint baiser Soir : repas du Seigneur (fraction du pain) au cours d’un repas (agape); l’agape restera le soir, la fraction du pain rejoindra prière de l’aube. « repas du Seigneur » = eucharistie Complexification du rite baptismal : jeûne, imposition des mains, plongée ds eau courante au nom de la Trinité, onction d’huile, signe de croix, vêtement blanc « Les églises chrétiennes du 3e s. étaient peut-être des locaux relativement humbles : des salles de réunion aménagées au sein des structures d’habitation existantes. L’église de Doura-Europos, sur l’Euphrate, avait été crée de cette façon-là, dans les années 230, à l’intention d’une communauté dépassant à peine 70 personnes. Dans la même rue, une centaine de mètres plus bas, la synagogue juive de Doura était un vaste édifice dont les fresques splendides représentaient les hauts faits de Moïse et d’autres héros d’Israël, et où pouvaient s’asseoir au moins 120 fidèles. La basilique chrétienne d’Aquilée, fondée plus tard, mesurait 37 mètres sur 20 et pouvait abriter une communauté de 750 personnes. À la même époque, la synagogue de Sardes était un magnifique bâtiment de 80 mètres sur 20, où il y avait de la place pour 1500 fidèles au moins. Elle témoignait de la présence d’une communauté juive établie de longue date, dont les chrétiens n’étaient guère plus que les parents pauvres brouillés. Brown, (1997, 39) Maison-Église à Doura-Europos sur l’Euphrate, 230 Louis Rousseau

9 Naissance et évolution des institutions III : la vie rituelle au IVes.
Abside (zone presbytérale) Baptistère Triple nefs La « basilique » Saint-Pierre construite et donnée par Constantin vers 320 : les architectes impériaux reproduisent des modèles de grandes salles impériales. Atrium Culte célébré quotidiennement, plus solennel le dimanche et les jours de fête 1ère partie : liturgie de la parole pour tout le peuple (lectures bibliques, homélie, doxologies, psaumes) 2ème partie : « liturgie du sacrement » : dépôt des offrandes des baptisés, eucharistie sur le pain et le vin, symbole de la foi, Oraison dominicale, distribution du pain et vin L’eucharistie demeure le mémorial du dernier repas de Jésus, mais glissement vers aspect sacrificiel. Canon latin fixé par Damase en 370; Ambroise de Milan introduit des prières demandant que le pain et le vin se transforment en chair et sang du Christ (290) Vocabulaire : dominicum (célébration du Christ), actio, synaxe, liturgie, missa Développement de l’année liturgique Carême de 40 jrs en Occident, 7 semaines moins samedis et dimanches en Orient; Semaine sainte, Pâques, Pentecôte parfois précédée de l’Ascension; Nativité située d’abord à l’Épiphanie, se répand en Orient; fixée au 25 décembre en Occident (353), entre fêtes du « Soleil invaincu » et de Mithra Défiance à l’égard du paganisme disparait et l’on nomme de plus en plus la table du « repas du Seigneur » un « autel », signalant l’intégration de la symbolique sacrificielle. Le célébrant porte désormais des vêtements liturgiques. En Occident il fait face à l’assemblée, en Orient il lui tourne le dos et officie dans le chœur. Les fidèles sont partout debout dans la nef; ils peuvent s’exprimer par des gestes ou des acclamations. La liturgie orientale s’accompagne d’un cérémonial somptueux, imité de celui de la cour impériale : encens, lumières, riches vêtements; elle s’offre à la contemplation et à la vénération des fidèles, pour susciter une crainte révérencielle devant le mystère sacré. » Baumgartner, (1999, 77) Louis Rousseau

10 Incontournable diversité et stratégies d’unité
Diversité des interprétations concernant la fonction salvifique de Jésus Que faut-il pour transmettre un authentique pouvoir dans l’Église ? Le Père, le Fils et l’Esprit : les chrétiens sont-ils monothéistes ? Louis Rousseau

11 Un Sauveur, quatre interprétations
Le « Christ lumière » qui enseigne Le Christus Victor et la récapitulation Le Christ qui divinise et donne l’immortalité Le Christ, agneau immolé Consulter Turner, H. Jésus le Sauveur. Paris, Cerf, 1965, 168 p. Louis Rousseau

12 Contestation donatiste, IVe s.
À partir de 312, à Carthage, l’évêque Donat refuse de considérer comme valable les sacrements donnés par les évêques qui ont laissé prendre les livres saints lors de la persécution. Il crée une hiérarchie schismatique qui rebaptise. Toléré par Constantin, le mouvement est interdit par les empereurs suivants, et disparaît lors de la conquête vandale. Il a donné lieu à de violentes controverses, don’t avec l’évêque d’Hippone, le grand Augustin. L’Église d’Occident a établit la doctrine de la validité des sacrement « ex opere operato », par la vertu de l’acte effectué, quelque soit l’indignité personnelle du ministre. Mais la force et la longue durée de cette séparation « pour motif d’indignité » de ceux qui « transmettent » la qualité de la fonction épiscopale lors de l’imposition des mains nous révèlent possiblement quelque chose de la perception du sacré et de ses médiations humaines. Pour le monde de l’Afrique romanisée, ce qui importerait au-dessus de tout, au début du IVe s., au sortir d’une décennie de vives persécution, c’est l’authenticité et la perfection du chef religieux qui ne pourrait transmettre un « pouvoir » une qualité de « puissance divine » que si celle-ci se révèle, par ses actes, habiter d’une manière durable en lui. Ceci, pour un évêque qui aura failli à défendre les livres saints (I.e. le fondement du mode de vie donné par Dieu), n’était pas le cas. On retrouve là le même cercle d’idées que celui qui interdit un nouveau baptême pour quelqu’un qui a péché gravement : la mutation produite par la vraie conversion doit être permanente (surtout chez les grands hommes que sont les chefs d’Église). Source : Chadwick, H. et Evans, G.R., Atlas du Christianisme Graphisme : Sacha Misandeau Louis Rousseau

13 Le Père, le Fils et l’Esprit : les chrétiens sont-ils monothéistes ?
Arius Le Verbe n’a pas coexisté de toute éternité avec le Père Le Verbe a été créé du néant Le Verbe n’est pas Fils par nature (phusis) et proprement dit du Père La nature du Fils ne procède pas de celle du Père Le Verbe a commencé à exister par un acte de la volonté du Père Le Verbe est par sa nature sujet au changement, physiquement et moralement Alexandre Le Verbe coexiste avec le Père depuis le commencement Le Verbe ne fut pas créé, c’est lui qui a tout créé Le Verbe est Fils, non par adoption, mais par nature Le Fils possède une nature égale à celle du Père Le Verbe existe par la communication de l’essence du Père Le Verbe, de par sa nature divine, n’est pas sujet au changement ni à la souffrance Conciles œcuméniques : 325 : Nicée, convoqué par Constantin, [Fils consubstantiel au Père, homoousios]; condamnation d’Arius, adoption de la confession de foi de l’Église de Césarée; les Orientaux très insatisfaits. Divisions de plusieurs Églises locales. Empereur opte pour l’arianisme en 351, etc 381: Concile de Constantinople, convoqué par Théodose qui vient de faire du christianisme la religion de l’État. Concile uniquement oriental qui confirme crédo de Nicée auquel il ajoute: Nous croyons au Saint-Esprit Seigneur qui règne et qui rend vivant, qui procède du Père et qui avec le Père doit être honoré et glorifié. Les théologiens avaient introduit les termes de ousia (substance) et hypostasis (personne) qui permettent de penser l’identité et la distinction 430: Concile d’Éphèse, convoqué par Théodose II, pour arbitrer les débats en Cyrille d’Alexandrie (Jésus n’a qu’une nature et elle est divine) et Nestorius de Constantinople (double nature). Importance de la dévotion à Marie comme Theotokos. Pas de nouvelle entente. Formule d’union en 433.. 451 : Concile de Calcédoine, convoqué par empereur Marcien qui propose la présidence au Pape Léon de Rome. On adopte une formule de foi qui développe le Credo de Nicée-Constantinople : Le Christ est une personne en deux natures. Mais en dehors de l’Empire, le monophysisme et le nestorianisme (en Perse) fse développent et sont à l’origine du groupe d’Églises que l’on nomme « des trois conciles » Louis Rousseau

14 Évêchés orientaux, africains et occidentaux en 325
Source : Chadwick, H. et Evans, G.R., Atlas du Christianisme Graphisme : Sacha Misandeau Louis Rousseau

15 Divergences doctrinales vers 450
Source : Chadwick, H. et Evans, G.R., Atlas du Christianisme Louis Rousseau


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