Silencieusement Poème de Robert Serge Hanna

Présentation au sujet: "Silencieusement Poème de Robert Serge Hanna"— Transcription de la présentation:

1 Silencieusement Poème de Robert Serge Hanna
Hommage posthume à ce poète qui nous a quittés beaucoup trop rapidement le 25 janvier 2010

2 Silencieusement Dans un monde où dire n’est plus que paraître, l’humilité n’est faite que de silence. Lui seul me parle encore. Je le cherche partout : dans l’eau qui court au ruisseau de la sapinière, dans l’érosion des années sur la pierre polie d’introspectives pensées. Le temps des mots n’est plus. Ils s’estompent peu à peu se diluent dans l’ignorance, noyés dans l’immensité d’un savoir factice et tronqué. Leurs valeurs s’étiolent, je ne les comprends plus.

3 Silencieusement Quand la brise essoufflée ondule les moissons, je ne cherche que le silence. Ne plus entendre mes pas crisser sur le gravier des années qui s’envolent. Caresser l’oiseau du bout des yeux, ouvrir sa cage de roseaux bleus pour qu’il porte l’amour au cœur de tous les hommes. Plénitude du silence. Sans l’ombre d’un mot, se comprendre d’un regard. Des couleurs de l’automne aux pleurs d’un adieu la beauté n’est que silence. Quand les mots et les cris ne veulent plus rien dire le silence peut encore exprimer la passion.

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5 Silencieusement « Le silence n’est fait que d’émotions essentielles.
Quand les gorges se noueront laissant place à l’émotion, quand la tristesse du temps sur mon cœur endormi au silence de l’éternité, laissera place à la jeunesse d’un printemps qui revient, il revient toujours, aucun mot ne dira jamais assez de ses couleurs l’harmonie, de son parfum les fleurs, et leur douceur infinie. Mieux que le silence pour tout dire, Un soupir peut-être ? Dans la note du temps. « Le silence n’est fait que d’émotions essentielles. C’est le lien universel avec tout ce qui vit et meurt. »

6 Silencieusement © J’ai écrit cela un jour. Avec le temps, la charge émotive est devenue plus forte. C’est la raison pour laquelle en tout je ne cherche plus que le silence. Je ne m’écoute plus qu’écrire. C’est de lui que j’ai appris et que j’apprendrai encore. 1937 – 2010 Robert Serge Hanna

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