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INFECTION NOSOCOMIALE EN NEONATOLOGIE: PROBLEME PRÉOCCUPPANT

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Présentation au sujet: "INFECTION NOSOCOMIALE EN NEONATOLOGIE: PROBLEME PRÉOCCUPPANT"— Transcription de la présentation:

1 INFECTION NOSOCOMIALE EN NEONATOLOGIE: PROBLEME PRÉOCCUPPANT
Les deuxiémes journées internationales d’infectiologie de bejaia et 29 AVRIL 2018 INFECTION NOSOCOMIALE EN NEONATOLOGIE: PROBLEME PRÉOCCUPPANT AHMANE. H SERVICE PEDIATRIE CHU BEJAIA

2 Introduction Les infections nosocomiales (IN) représentent un problème majeur de santé publique de par : Problématique Morbi-mortalité élevées coût durée prolongée des hospitalisations . Clark R . J Perinatology, 2004

3 Définition Le délai entre l’admission et le début de l’infection doit être de 48 à 72 heures EXCLURE les IMF précoces < 48 premières heures La plupart des études définissent l’IN “confirmée” par une hémoculture ou une culture d’urine positive. Clark R, J Perinatology, 2004

4 Particularités des nouveau-nés
niveau de leur définition, leurs facteurs de risque, leur clinique et leur diagnostic , au niveau de la nature des sites infectés, des micro-organismes responsables , du profil de résistance et de l’importance de la prévention. Lachassinne E. Arch Péd, 2004

5 Principaux facteurs de risque
Faible poids de naissance (< 1500 g) Grande prématurité Jeune âge post-natal Immaturité immunitaire et pulmonaire Utilisation prolongée de Dispositifs invasifs (ventilation artificielle ,cathéter veineux central..) Durée de séjour en néonatalogie Utilisation de collyres ou de lait contaminés Contamination du matériel ou des surfaces Antibiothérapie précoce   Durand S. Am J Infect Control 2014

6 Principales infections nosocomiales en néonatalogie
Les bactériémies 33 % Les pneumopathies 20 à 35% Les infections urinaires 10% Les entérocolites ulcéronécrosantes 8 % Les infections cutanées et muqueuses Infections méningées Lachassinne E,2004 Naas T Infect Dis. 2016

7 Center For Disease Control 2008

8 Objectif de l’ étude - Déterminer les facteurs de risques de L’IN - Profil bactériologique de l’IN et l’antibiorésistance au service de néonatologie

9 Matériel méthodes Étude sur dossiers de 01/01 / 2017 au 31 /12/2017
Critères d’inclusion -N nés de plus 48h hospitalisés au service de néonatologie -IN définie par: -Infection > 48 premières heures -hémoc + -ECBU + Exclus : - Infection < 48 premières heures - Infection Materno-fœtale

10 Résultat de l’étude 1572 5.3% 22 (1.4% ) 2 ( 2.4 % )
Nb total hospitalisation Nb décès toutes causes confondues Nb IN Nb décès par IN / Nb total décès 1572 5.3% 22 (1.4% ) 2 ( 2.4 % ) Sex ratio 13 G/ 9 F (1.4)

11 Répartition du Nb d’hospitalisation par mois

12 Répartition de L’IN selon les mois

13 Résultat de l’étude Prématurité AG N Poids de naissance N
Signes cliniques Sites d’infection IN < 32 sem j sem 8 j sem >37 sem PN < 1500 g 8 g g > 2500 g Fièvre hypothermie signes digestifs 4 Vomissement SDR Ictère Résidus gastrique sale 2 Tr neurologique Septicémie Pneumopathie 8 Méningite Arthrite hanche 1 Cutanés Urinaire

14 Germes en causes Hémoc+ 17 ECBU+ 4 LCR+ 1 N=22 Germes Klébsiella
Psedomonas n= 2 Staphylocoque n=2 enterobacterBLSE + n= 3 N=22 K. Pneumoniae K. Terrigena Oxytoca K.SPP P. Aeruginosa 1 P. SPP S Co N meti R 1 S. Aureus E . SPP n= 15

15 Klebsielles (pneumoniaes ,terrigena, oxytoca, SPP ) BLSE + n= 15
ATB G KP KT BMR K .O KSPP Ampi R Amox- ac clav S cefazoline cefotaxime cefoxitime - imipeneme Amikacine gentamycine ciprofloxacine cotrimoxazole ceftazidime

16 Pseudomonas (SPP, aeruginosa) n=2
ATB G P SPP P A Ticarcilline S Ticarcilline - ac clav Piperacilline R ceftazidine Aztrenam imipeneme Amikacine - gentamycine tobramycine colistine cefoxitime

17 Staphylocoque (aureus, Co N ) n=2 ?
ATB G S. Auréus S CoN Meti R penicilline - R oxacilline amikacine vancomycine S rifampicine cifoxitime ofloxacine gentamycine Erythromycine clindamycine fosfomycine

18 Enrerobacter (SPP ) n=3 BMR
ATB G E.SPP Ampi R ticarcill + Ac clav amikacine S cefazoline ceftazidime imipeneme gentamycine ciprofloxacine

19 Résultat de l’étude N 15-21 j 12 (54.5%) 21- 30j 4 (18.2%
Durée d’hospitalisation N Evolution 15-21 j (54.5%) 21- 30j (18.2% > (27.3%) Favorable 20 Décès

20 Commentaires Les données épidémiologiques concernant les IN en néonatologie restent imprécises du fait de leurs difficultés diagnostiques. Les germes responsables sont fonction du territoire et de son écologie locale. Difficulté de distinguer: - infections noscomiales vraies appelées « transmissions horizontales » pour les nouveaux-nés. de complications transmises par voie materno-fœtale ou « transmissions verticales », « infections  communautaires ».

21 Commentaires Etude CCLIN 2008 : -2,7% des nouveaux-nés (0,9 à 1,7%)
-En France l’incidence des IN est de 8,2 % (KCE) Belgique -la prévalence des infections est de 6,9% -Leur incidence est variable (7 à 24,5%) Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé. Belgium : national prevalence study. KCE, 2008, . Notre étude prévalence %

22 Facteurs de risque Age gestationnel et poids de naissance
Notre étude AG < 34 SA (68%) PN < 1500G ( 37 %) PN < 2000G (75 %) L’incidence des IN ≈ 90% avant 28 SA . Le risque d’IN est multiplié par 4,5 si l’AG < 30SA et par 5 si le PN < 1.000g. Immaturité des défenses immunologiques Absence de transmission d’IgG transplacentaires chez le grand prématuré Gravité des pathologies Recours aux procédures invasives Berger C, Paediatrica, 2013, Clark J Perinatology, 2004,

23 Facteurs de risque Durée d’hospitalisation
75 % des IN surviennent après le 6 ème jour d’hospitalisation Berger C. Paediatrica, 2013

24 Facteurs de risque Utilisation de dispositifs invasifs
Présence d’un cathéter intravasculaire central un risque 3.8 fois plus élevé que celui du cathéter veineux ombilical Le risque est multiplié par 2.5 au delà de 15 jours de cathéter central. les cathéters périphériques, le risque d’IN est multiplié par 4,5 en cas de mise en place datant de plus de 48 heures, surtout si la perfusion est posée en céphalique Lachassinne E,2004 Berger C. Paediatrica,

25 Commentaires Dans notre étude les antibiogrammes pratiqués ont montré que les antibiotiques couramment utilisés en première intention tels que ampicilline, amoxicilline et gentamicine, ont été souvent inefficaces. La majorité des BGN (91%) étaient des souches productrices de BLSE. Les molécules qui restaient efficaces sont l’amikacine et l’imipénème

26 Commentaires La production de BLSE était le phénotype de résistance rencontré dans 91% des cas de BGN. Ce taux très élevé attire l’attention sur la fréquence des multirésistances bactériennes.

27 STAPHYLOCOQUE Les CoNs sont la cause la plus fréquente de septicémie à déclaration tardive de diagnostic difficile, étant donné que les CoNs sont des germes commensaux de la peau Il persiste donc de nombreuses controverses quant à ce diagnostic.. Dés lors, les décisions quant à l’intérêt d’instaurer un traitement, et la durée de traitement d’une hémoculture positive à CoNs, restent tout au plus empiriques . Craft A, Nosocomial coagulase négative staphylococcal catheter-related sepsis in pre-term infants J Perinatology, 2001)

28 POURQUOI? la promiscuité accentuée par l’effectif trop élevé des nouveau-nés malades (prématurée+++) le séjour long des nouveau-nés dans le Service l’absence d’isolement adéquat faute de moyen (exigüité des lieux) le non respect des consignes d’hygiène pendant l’acte médical ou le soin du bébé ?

29 Principales mesures générales de prévention des IN en néonatalogie
Organisation du travail et élaboration de protocole de soins Respect de l’hygiène des mains (indications, durée.. ) et des précautions standards Respect des règles d’asepsie Limitation des indications et de la durée de cathétérisme et de la ventilation artificielle Mise en place de protocoles d’isolement chaque fois que nécessaire Respect des protocoles d’antibiothérapie Hygiène de l’alimentation

30 Conclusions Infections nosocomiales = Problème majeur de santé publique Lutte contre les IN = Préoccupation quotidienne Tous les acteurs de santé concernés Se former et adapter sa pratique est indispensable

31 Conclusions L’utilisation rationnelle des antibiotiques pourrait contribuer à ralentir la dissémination des bactéries productrices de BLSE Une sonnette d’alarme doit être tirée sur le respect des règles d’utilisation des antibiotiques et sur la nécessité de mettre en place une surveillance épidémiologique des infections nosocomiales dans les hôpitaux . .

32 Votre sécurité et celle des patients sont
Primum non nocere Votre sécurité et celle des patients sont


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