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Publié parPascaline Mathis Modifié depuis plus de 10 années
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Reformulations FLS 2581 P2
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Besoin de poser le bien commun comme une réponse politique à la mondialisation La mondialisation économique ne suffit pas, il faut aussi créer une mondialisation politique. Pour faire face aux défis lancés par la mondialisation il faut une solution politique, la création de biens communs. Le concept de bien commun est une conséquence de la mondialisation politique.
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La mondialisation est-elle un processus dintégration? La mondialisation signifie lintégration, autrement dit linterdépendance et linterpénétration. La mondialisation concerne léconomie, la finance, la politique, la société, la science, la culture et la technocratie. Pour la majorité des pays non occidentaux, la mondialisation est subie et non pas voulue, donc on ne peut pas parler dintégration.
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Double mouvement : lintégration économique et politique du monde occidental au prix dune désintégration sociale ; la marginalisation et la désintégration sociale et politique dun nombre croissant de régions de la planète (Afrique sub-saharienne). La mondialisation est bénéfique aux pays du Nord sur le plan politique et économique, même si elle a des répercussions sociales négatives, mais elle est néfaste sur tous ces plans pour les pays du Sud. Les pays occidentaux retirent uniquement des avantages de la mondialisation, alors que les pays en voie de développement ont seulement les inconvénients. Il est nécessaire de compenser les répercussions négatives de la mondialisation dans les pays pauvres.
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Les pays occidentaux retirent uniquement des avantages de la mondialisation, alors que les pays en voie de développement ont seulement les inconvénients. Il est nécessaire de compenser les répercussions négatives de la mondialisation dans les pays pauvres. La mondialisation est bénéfique aux pays du Nord sur le plan politique et économique, même si elle a des répercussions sociales négatives, mais elle est néfaste sur tous ces plans pour les pays du Sud.
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Nous ne pensons pas non plus que le terme dinterpénétration soit adéquat. Lexpansion occidentale dans les autres aires socio- culturelles de la planète et le renforcement de son hégémonie en est un témoignage. La mondialisation a pour conséquence des échanges sociaux et culturels importants entre les pays de lOuest. Il ny a pas interpénétration car le mouvement est à sens unique, avec la domination des modes de vie des pays de lOuest. La mondialisation économique est accompagnée par une mondialisation culturelle.
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Ce qui est nouveau, cest la radicalisation de léconomie en Occident mais aussi la radicalisation de la haine des autres sociétés de la planète à son égard. Les autres pays expriment aujourdhui une forte réaction à la domination de lOuest, y compris par la violence. La mondialisation économique a entraîné une mondialisation de la violence et du terrorisme. Les pays en voie de développement détestent la mondialisation économique.
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Il existe des problèmes communs avec des origines communes mais il y a aussi des problèmes spécifiques à loccident et aux autres régions de la planète. Certains problèmes sont spécifiques aux pays de lOuest et dautres sont spécifiques aux autres pays. Les pays occidentaux exportent leurs problèmes dans les pays en voie de développement. Certains problèmes sont propres à certains pays alors que dautres problèmes sont partagés par tous.
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Si lidentification des problèmes en Occident est un processus interne, celle des problèmes du Sud ainsi que la recherche des moyens pour les résoudre sont largement exogènes aux sociétés concernées. Les pays de lOuest ont leurs propres solutions pour leurs problèmes spécifiques, et les pays du Sud recherchent eux aussi leurs propres solutions pour les difficultés quils rencontrent. Les pays occidentaux définissent eux-mêmes leurs problèmes et les solutions à y apporter, alors que les pays du Sud se voient imposer une vision occidentale de leurs problèmes et des solutions possibles. Les pays du Sud considèrent que les pays occidentaux sont la cause de leurs problèmes et que par conséquent ils devraient leur apporter des solutions.
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Or la notion de bien commun et ses concepts connexes sont souvent posés comme des réponses universelles à des problèmes qui seraient reconnus comme tels par lensemble des sociétés. Les biens communs sont la réponse aux difficultés communes à toutes les sociétés de la planète. Toutes les sociétés saccordent pour reconnaître que la mondialisation crée des problèmes communs à tous. Le concept de bien commun implique que les problèmes à résoudre sont acceptés par tous les pays du monde.
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Le « bien public » est souvent perçu comme une forme daide publique au développement. Son universalité supposée pourrait reproduire les impasses de laide au développement car elle ne tient pas compte de lirréductible pluralité qui caractérise la planète. On conçoit souvent le bien public comme une aide financière des pays développés vers les pays en voie de développement. Mais cette vision est un échec car elle veut apporter une réponse occidentale unique, indépendamment des spécificités de chaque société. Le bien public signifie que les pays riches aident financièrement les pays pauvres pour leur permettre de se développer de manière égale dans le respect de leur diversité. Les inégalités économiques entre les pays rendent impossible la mise en place de biens publics universels.
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Notre but dans ce texte est de proposer une réflexion sur lhistoricité de la théorie du bien commun et dinterroger son caractère universel, en prenant comme terrain de départ le bassin méditerranéen et lAfrique subsaharienne. Le livre veut montrer comment la situation des pays de la Méditerranée et de lAfrique subsaharienne est une illustration de luniversalité des biens communs. Le texte veut amener le public à réfléchir sur lhistoire des sociétés méditerranéennes et subsahariennes et sur leur rôle dans la création du concept de bien commun. Louvrage veut réfléchir sur le concept de bien commun et son universalité, dans le cadre des pays de la méditerranée et de lAfrique subsaharienne.
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Il ne sagit pas de remettre en question la fécondité de cette notion dans une perspective politique. Les auteurs sinterrogent sur la productivité de ce concept. Les auteurs ne contestent pas la validité politique de ce concept. Les auteurs sinterrogent sur la validité politique de ce concept.
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