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Publié parAbel Cartier Modifié depuis plus de 5 années
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Regional Food Security and Nutrition Working Group
Food Security Update FAO - WFP 28 février 2019
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Points saillants Campagne agropastorale 2018 - 2019
Marchés internationaux et en Afrique de l’Ouest Impact sur la sécurité alimentaire
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Regional Food Security & Nutrition
Campagne agropastorale Pluie globalement bien repartie même s’il y a de poches de sècheresse par endroits( Sud de la zone agricole du Tchad, l’Ouest et Nord-Ouest du Niger, le Nord Sénégal, le Nord du Centre et le Sud-Ouest Mauritanie, le Cabo Verde et la Gambie) Globalement la campagne a été caractérisée par une situation hydrologique normale et parfois même excédentaire dans certains cas, La situation phytosanitaire est caractérisée par la poursuite de la propagation de la chenille légionnaire d’Automne (CLA) avec des dégâts importants sur la culture du maïs mais aussi d autres cultures dans plusieurs pays de la sous régions Regional Food Security & Nutrition Working Group
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Regional Food Security & Nutrition
Campagne agropastorale Des perspectives de productions globalement moyennes à bonnes excepte au Capo-Verde, Gambie et Liberia Regional Food Security & Nutrition Working Group les productions céréalières attendues sont estimées à 74,2 millions de tonnes, soit en hausse de 8,11% et 18,9% respectivement par rapport à l’année passée et à la moyenne des cinq dernières années; baisses plus ou moins importantes par rapport à la moyenne sont prévues, au Cabo Verde (7,7%), en Gambie (51,2%) et au Liberia (6,3%) Les productions attendues des racines, tubercules, légumineuses et oléagineux sont également en hausse par rapport a l’annee dernière et la moyenne des 5 dernières années
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Regional Food Security & Nutrition
Campagne agropastorale Situation pastorale Bonne campagne pastorale par rapport à la précédente. Toutefois, il y a des zones de déficit preocupantes au Senegal, Tchad et en Mauritania Par rapport a la mauritanie, une mise a jour será faite avec la misión d’evaluation Regional Food Security & Nutrition Working Group
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Regional Food Security & Nutrition
Marchés Internationaux L'Indice FAO des prix des produits alimentaires en janvier 2019 est en hausse de 1,8% par rapport au mois de décembre L’Indice FAO des prix des céréales est en légère hausse en janvier, par rapport à décembre 2018 Regional Food Security & Nutrition Working Group L'indice FAO des prix des produits alimentaires mesure la variation mensuelle des cours internationaux d'un panier de denrées alimentaires. Il est établi à partir de la moyenne des indices de prix de cinq catégories de produits, pondérés en fonction de la part moyenne à l'exportation de chacune des catégories pour la période L’Indice FAO des prix des céréales atteint en moyenne 168,1 points en janvier, en légère hausse par rapport à décembre et près de 11,5 points (7,3 pour cent) au-dessus de son niveau de janvier À l’exception du riz, les prix des céréales principales se sont bien maintenus dans l’ensemble, en raison de la baisse de la production mondiale en 2018, d’un resserrement des disponibilités exportables et d’une demande mondiale forte. En revanche, le mois de janvier a été particulièrement calme sur les marchés du blé et du maïs, notamment parce que plusieurs rapports importants n’ont pas été publiés aux États‑Unis, en raison de la suspension des services administratifs fédéraux («shutdown»). Toutefois, les prix des céréales ont progressé au cours du mois, les cours du maïs enregistrant la plus forte hausse, en raison de mauvaises conditions météorologiques en Amérique du Sud. Les cours internationaux du riz ont également augmenté, principalement en raison d’une forte demande de riz Japonica et de l’appréciation du baht thaïlandais En Janvier, l’indice FAO des céréales enregistre une hausse de % 1,9% par rapport a Décembre et 7,3% par rapport sa valeur à la même période de l’année dernière Toute fois , il est en baisse de 2,2% par rapport à la même période ( Janvier)de l’année dernière
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Regional Food Security & Nutrition
Marchés Internationaux (suite) Selon les dernières prévisions pour 2018, la production mondiale de céréales devrait s’établir à 2,611 milliards de tonnes, soit une légère hausse par rapport aux estimations de décembre. Mais la production céréalière mondiale est encore inférieure de 1,8 pour cent (47,4 millions de tonnes) au niveau record de 20171. Regional Food Security & Nutrition Working Group Situation satisfaisante sur les marchés des céréales en Les premières tendances indiquent que la production de blé devrait croître en 2019 Selon les dernières prévisions de la FAO pour 2018, la production mondiale de céréales devrait s’établir à 2,611 milliards de tonnes, soit une légère hausse par rapport aux estimations de décembre, qui s’explique par les révisions à la hausse pour le maïs, le blé et le riz. La production mondiale de riz devrait progresser de 1,6 pour cent pour s’établir à 514 millions de tonnes, soit une hausse de 1,2 million de tonnes par rapport aux prévisions antérieures. Cette révision s’explique principalement par l’amélioration des rendements en Chine. En outre, comme les superficies plantées sont plus étendues que prévu, les estimations concernant la production pour le Pakistan ont été relevées alors que les prévisions de production pour les Philippines ont été revues à la baisse en raison des pertes causées par la dépression tropicale Usman et de la perspective d’un temps plus sec. Malgré les révisions à la hausse réalisées ce mois-ci, la production céréalière mondiale est encore inférieure de 1,8 pour cent (47,4 millions de tonnes) au niveau record de 20171. Selon les prévisions actuelles, l’utilisation mondiale des céréales en 2018‑2019 devrait s’établir à 2,657 milliards de tonnes, soit 45 millions de tonnes (1,7 pour cent) de plus qu’en 2017‑2018 et 8 millions de tonnes de plus que prévu en décembre. Cette hausse par rapport au mois de décembre s’explique par la révision à la hausse de l’utilisation de blé dans l’alimentation animale (principalement en Australie) et de l’utilisation industrielle des céréales secondaires, majoritairement le maïs et l’orge. L’utilisation mondiale de blé en 2018‑2019 devrait atteindre près de 743 millions de tonnes, soit 3 millions de tonnes de plus que prévu en décembre et 5,6 millions de tonnes (0,8 pour cent) de plus que le niveau estimé pour 2017‑2018. Cette augmentation concerne surtout l’utilisation du blé dans l’alimentation animale, en particulier en Australie, où un climat sec a entraîné une diminution des zones de pâturage et où il a donc fallu utiliser du blé pour nourrir le bétail. Ailleurs, la légère augmentation prévue de l’utilisation de blé dans l’alimentation animale dans l’Union européenne est largement compensée par la baisse dans la Fédération de Russie, où, selon certaines sources, les producteurs de volaille remplacent le blé par le maïs pour nourrir leurs animaux. Les prévisions de la FAO concernant l’utilisation totale de céréales secondaires en 2018‑2019 ont été portées à 1,405 milliard de tonnes, soit 4,7 millions de plus qu’en décembre. À ce niveau, l’utilisation mondiale de céréales secondaires serait supérieure de quelque 34 millions de tonnes (2,5 pour cent) au niveau estimé pour 2017‑2018, l’utilisation dans l’alimentation animale atteignant un record de près de 786 millions de tonnes, soit une hausse de 2,7 pour cent par rapport au niveau estimé pour 2017‑2018, les plus fortes augmentations en glissement annuel concernant la Chine, le Mexique et les États-Unis. L’utilisation mondiale de riz devrait atteindre 509 millions de tonnes en 2018‑2019, soit une hausse annuelle de 1,1 pour cent, qui s’explique principalement par la hausse de la consommation alimentaire en Asie et en Afrique. Les stocks mondiaux de céréales devraient reculer de 45 millions de tonnes (5,6 pour cent) par rapport à leurs niveaux records d’ouverture pour s’établir à 772 millions de tonnes, soit environ 10 millions de tonnes de plus que ce qui était prévu en décembre. À ce niveau, le rapport stocks-utilisation de céréales au niveau mondial se maintiendrait à un niveau relativement confortable de 28,5 pour cent, malgré une légère baisse par rapport au niveau de 2017‑2018, qui était de 30,8 pour cent, le plus haut depuis 2000‑2001. La révision à la hausse des prévisions pour ce mois-ci en ce qui concerne les réserves mondiales de céréales est principalement à mettre au compte de la révision à la hausse (7,2 millions de tonnes) des stocks mondiaux de céréales secondaires, en particulier les stocks de maïs, qui, selon les prévisions actuelles, devraient atteindre 274,7 millions de tonnes à la clôture des campagnes de 2019, mais reculer de quelque 38 millions de tonnes (12,2 pour cent) par rapport à leurs niveaux d’ouverture. Cette hausse par rapport au mois de décembre devrait être essentiellement imputable à l’accumulation des stocks prévue dans l’Union européenne, d’autres augmentations importantes étant à souligner en Argentine, au Nigéria et aux États-Unis. Les prévisions de la FAO concernant les stocks de blé (clôture en 2019) ont été relevées de 2,4 millions de tonnes par rapport à décembre, en raison de révisions à la hausse au Canada, dans la Fédération de Russie et aux États-Unis. Les stocks de blé devraient, selon les prévisions actuelles, atteindre près de 267 millions de tonnes, mais baisser tout de même de 10 millions de tonnes par rapport à leurs niveaux d’ouverture, car les prélèvements effectués dans plusieurs pays ont largement compensé l’augmentation des stocks en cours en Chine. Les stocks mondiaux de riz à la clôture des campagnes 2018‑2019 devraient atteindre 178 millions de tonnes, soit une hausse de 2,9 pour cent en glissement annuel principalement imputable à l’augmentation des reports en Chine, en Inde, en Indonésie et aux Philippines. Les échanges mondiaux de l’ensemble des céréales devraient avoisiner les 416 millions de tonnes en 2018‑2019, soit un recul de 5,7 millions de tonnes (1,4 pour cent) par rapport au volume record de la campagne précédente. Les échanges de toutes les principales céréales, à l’exception du maïs, devraient reculer en 2018‑2019. L’utilisation de céréales est relevées à 1,7% de plus qu’en 2017‑2018 et plus de 8M de tonnes de plus que prévu Les stocks devraient reculer de 45M tonnes(5,6%) par rapport a leur niveau d’ouverture. Toutefois le stock-utilisation se maintiendrait au niveau relativement confortable
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LIENS UTILES SUR LES PRIX INTERNATIONAUX
Marchés Internationaux (suite) LIENS UTILES SUR LES PRIX INTERNATIONAUX Regional Food Security & Nutrition Working Group Situation satisfaisante sur les marchés des céréales en Les premières tendances indiquent que la production de blé devrait croître en 2019 Selon les dernières prévisions de la FAO pour 2018, la production mondiale de céréales devrait s’établir à 2,611 milliards de tonnes, soit une légère hausse par rapport aux estimations de décembre, qui s’explique par les révisions à la hausse pour le maïs, le blé et le riz. La production mondiale de riz devrait progresser de 1,6 pour cent pour s’établir à 514 millions de tonnes, soit une hausse de 1,2 million de tonnes par rapport aux prévisions antérieures. Cette révision s’explique principalement par l’amélioration des rendements en Chine. En outre, comme les superficies plantées sont plus étendues que prévu, les estimations concernant la production pour le Pakistan ont été relevées alors que les prévisions de production pour les Philippines ont été revues à la baisse en raison des pertes causées par la dépression tropicale Usman et de la perspective d’un temps plus sec. Malgré les révisions à la hausse réalisées ce mois-ci, la production céréalière mondiale est encore inférieure de 1,8 pour cent (47,4 millions de tonnes) au niveau record de 20171. Selon les prévisions actuelles, l’utilisation mondiale des céréales en 2018‑2019 devrait s’établir à 2,657 milliards de tonnes, soit 45 millions de tonnes (1,7 pour cent) de plus qu’en 2017‑2018 et 8 millions de tonnes de plus que prévu en décembre. Cette hausse par rapport au mois de décembre s’explique par la révision à la hausse de l’utilisation de blé dans l’alimentation animale (principalement en Australie) et de l’utilisation industrielle des céréales secondaires, majoritairement le maïs et l’orge. L’utilisation mondiale de blé en 2018‑2019 devrait atteindre près de 743 millions de tonnes, soit 3 millions de tonnes de plus que prévu en décembre et 5,6 millions de tonnes (0,8 pour cent) de plus que le niveau estimé pour 2017‑2018. Cette augmentation concerne surtout l’utilisation du blé dans l’alimentation animale, en particulier en Australie, où un climat sec a entraîné une diminution des zones de pâturage et où il a donc fallu utiliser du blé pour nourrir le bétail. Ailleurs, la légère augmentation prévue de l’utilisation de blé dans l’alimentation animale dans l’Union européenne est largement compensée par la baisse dans la Fédération de Russie, où, selon certaines sources, les producteurs de volaille remplacent le blé par le maïs pour nourrir leurs animaux. Les prévisions de la FAO concernant l’utilisation totale de céréales secondaires en 2018‑2019 ont été portées à 1,405 milliard de tonnes, soit 4,7 millions de plus qu’en décembre. À ce niveau, l’utilisation mondiale de céréales secondaires serait supérieure de quelque 34 millions de tonnes (2,5 pour cent) au niveau estimé pour 2017‑2018, l’utilisation dans l’alimentation animale atteignant un record de près de 786 millions de tonnes, soit une hausse de 2,7 pour cent par rapport au niveau estimé pour 2017‑2018, les plus fortes augmentations en glissement annuel concernant la Chine, le Mexique et les États-Unis. L’utilisation mondiale de riz devrait atteindre 509 millions de tonnes en 2018‑2019, soit une hausse annuelle de 1,1 pour cent, qui s’explique principalement par la hausse de la consommation alimentaire en Asie et en Afrique. Les stocks mondiaux de céréales devraient reculer de 45 millions de tonnes (5,6 pour cent) par rapport à leurs niveaux records d’ouverture pour s’établir à 772 millions de tonnes, soit environ 10 millions de tonnes de plus que ce qui était prévu en décembre. À ce niveau, le rapport stocks-utilisation de céréales au niveau mondial se maintiendrait à un niveau relativement confortable de 28,5 pour cent, malgré une légère baisse par rapport au niveau de 2017‑2018, qui était de 30,8 pour cent, le plus haut depuis 2000‑2001. La révision à la hausse des prévisions pour ce mois-ci en ce qui concerne les réserves mondiales de céréales est principalement à mettre au compte de la révision à la hausse (7,2 millions de tonnes) des stocks mondiaux de céréales secondaires, en particulier les stocks de maïs, qui, selon les prévisions actuelles, devraient atteindre 274,7 millions de tonnes à la clôture des campagnes de 2019, mais reculer de quelque 38 millions de tonnes (12,2 pour cent) par rapport à leurs niveaux d’ouverture. Cette hausse par rapport au mois de décembre devrait être essentiellement imputable à l’accumulation des stocks prévue dans l’Union européenne, d’autres augmentations importantes étant à souligner en Argentine, au Nigéria et aux États-Unis. Les prévisions de la FAO concernant les stocks de blé (clôture en 2019) ont été relevées de 2,4 millions de tonnes par rapport à décembre, en raison de révisions à la hausse au Canada, dans la Fédération de Russie et aux États-Unis. Les stocks de blé devraient, selon les prévisions actuelles, atteindre près de 267 millions de tonnes, mais baisser tout de même de 10 millions de tonnes par rapport à leurs niveaux d’ouverture, car les prélèvements effectués dans plusieurs pays ont largement compensé l’augmentation des stocks en cours en Chine. Les stocks mondiaux de riz à la clôture des campagnes 2018‑2019 devraient atteindre 178 millions de tonnes, soit une hausse de 2,9 pour cent en glissement annuel principalement imputable à l’augmentation des reports en Chine, en Inde, en Indonésie et aux Philippines. Les échanges mondiaux de l’ensemble des céréales devraient avoisiner les 416 millions de tonnes en 2018‑2019, soit un recul de 5,7 millions de tonnes (1,4 pour cent) par rapport au volume record de la campagne précédente. Les échanges de toutes les principales céréales, à l’exception du maïs, devraient reculer en 2018‑2019.
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Regional Food Security & Nutrition
Tendances sur les marchés de l’Afrique de l’Ouest Regional Food Security & Nutrition Working Group
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Tendances sur les marchés de l’Afrique de l’Ouest
Comparaison mensuelle des prix des principaux aliments de base (Janvier 2019 – Decembre 2018) Comparaison annuelle des prix des principaux aliments de base (Janvier 2019 – Janvier 2018) Comparaison des prix (de janvier 2019) par rapport à la moyenne quinquennale Globalement, les prix des produits alimentaires de base sont stables (variation comprise entre -5% et 5%) dans presque toute la région. Le revue « Les céréaliers » signale des baisses de prix pour le sorgho sur les marchés du Sénégal et du Niger du fait de l’arrive sur les marches de la production de la campagne en cours et du déstockage de certains commerçants De même, les récoltes de la production de contre-saison qui s’annoncent bonnes au Tchad entrainent des baisses de prix dans les zones de production Des hausses comprises entre 15% et 25% sont cependant enregistrées dans les régions de Ségou et au Mali pour le mil ainsi qu’au Brakna en Mauritanie pour le riz local. La dégradation de la situation sécuritaire au Mali est la principale cause de la hausse des prix alors qu’en Mauritanie, elle est liée à la baisse de la production On note une certaine embellie sur les marchés de la région comparativement à l’année dernière où la sécheresse s’est traduite par une baisse de production et une augmentation des prix des principales denrées alimentaires sur les marchés Les baisses de prix les plus importantes en glissement annuel sont enregistrées au Tchad (atteignant 40% dans la région de Hadjer Lamis) et au Niger (21% à Tahoua) Au Ghana, la région Ashanti a été confrontée à une importante hausse des prix du maïs du fait des inondations qui ont dévastées la production de la campagne régulière. Les transferts en provenance d’autres zones du pays ne sont pas arrivés à compenser ces pertes qui commencent à se faire ressentir dans la capitale Accra également (hausse de 13,6%) En comparaison avec la moyenne quinquennale, la situation de l’est de la région (Niger, Tchad) continue à se démarquer de celle du centre et de l’ouest. A l’est les prix des céréales sèches sont globalement stables ou à la baisse alors qu’ils sont en hausse dans le reste de la région Les hausses de prix des céréales locales constatées en novembre dans la région de Kaye au Mali et résultant de la combinaison de difficultés d’approvisionnement (insécurité et coût de transport élevé) face à une demande en hausse, se poursuivent et tendent à se transmettre aux régions voisines de la Mauritanie (Assaba, Hodh El Gharbi). Au Burkina Fasso, les zones du pays affectées par la crise sécuritaire actuelle sont confrontées à des restrictions de circulation des personnes et des biens qui se traduisent par des hausses des prix des denrées alimentaires. Les échanges frontalières (Mal et Ghana) semblent également contribuer à cette hausse de prix Au Ghana, la hausse du prix du maïs affecte quasiment l’ensemble du pays en comparaison avec la moyenne quinquennale Les missions conjointes CILSS/FAO/FEWS/PAM/Gov se sont déroulées au mois de février comme prévu. Une synthèse éventuelle des rapports pourrait être probablement présentée au FSNWG du mois prochain.
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Regional Food Security & Nutrition
Working Group Impact sur la sécurité alimentaire
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Situation alimentaire dans la région
Guinée: CFSVA, 2018 Méthodologie Cette enquête a été conduite en Avril - Mai 2018 sur la base d’un échantillon de ménages couvrant toutes les préfectures du pays, y compris Conakry. Points Saillants 21,8% des ménages en situation d’insécurité alimentaire ( personnes) dont 2.4% ( personnes) en insécurité alimentaire sévère 6,1% des enfants de moins de 5 ans sont malnutris aiguë Merci de trouver à travers le lien suivant le rapport de l’enquête:
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Situation alimentaire dans la région
Guinée: mVAM, Février 2019 Méthodologie Cette enquête a été conduite en février 2019 sur la base d’un échantillon de 2403 ménages couvrant toutes les régions du pays, y compris Conakry. Points Saillants 20% des ménages enquêtés ont un score de consommation alimentaire pauvre ou limite dont 4% pauvre Les régions de N’Zérékoré (41%) et Kankan (27%) enregistrent les scores (Pauvre + Limite) les plus élevés
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Situation alimentaire dans la région
Centrafrique: ENSA, Novembre 2018 Méthodologie Cette enquête a été conduite en novembre 2018 sur la base d’un échantillon de ménages couvrant toutes les préfectures du pays, y compris Bangui. Points Saillants Les résultats de l’évaluation indiquent que la moitié de la population (50%) est en insécurité alimentaire, soit 2.1 millions personnes Environ personnes, soit 7% de la population, sont en insécurité alimentaire sévère L’insécurité alimentaire est supérieure à 60% dans les préfectures de : Basse Kotto, Nana Gribizi, Haut Mbomou, Ouaka, Ouham Pendé, Ouham et Haute Kotto Merci de trouver à travers le lien suivant le résumé exécutif de l’enquête:
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Situation alimentaire dans la région
Cameroun: EFSA, Janvier 2019 – Résultats préliminaires Méthodologie Cette enquête a été conduite en janvier 2019 sur la base d’un échantillon de 965 ménages couvrant les régions Sud-Ouest et Nord-Ouest du pays. Points Saillants L'insécurité alimentaire est plus importante chez les PDI que chez les non-PDI dans les deux régions Dans le Nord-Ouest, la moitié de la population PDI est en insécurité alimentaire, dans le Sud-Ouest, ce pourcentage est de 41%
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Situation alimentaire dans la région
Principales enquêtes en cours/prevues Mali ENSAN Février Mauritanie FSMS Février Tchad ENSAM Février Senegal ENSANR Janvier - Février ENSAN - Enquête Nationale de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle ENSAM - Enquête Nationale de la Sécurité Alimentaire et des Marchés ENSANR - Enquête Nationale de la Sécurité Alimentaire, Nutritionnelle et de la Résilience EFSA – Emergency Food Security Assessment JAM – Joint Assessment Mission FSMS – Food Security Monitoring System Cameroun JAM Janvier (FSMS en mars) Burkina Faso EFSA Février Nigeria EFSA Mars
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Recommandations au FSNWG
Continuer à suivre la situation de sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région, particulièrement au Burkina Faso, au Cameroun (Nord-Ouest, Sud-Ouest) Continuer le plaidoyer pour le financement et la mise en place des réponses Poursuivre et renforcer l’accompagnement des pays dans la mise en place et le fonctionnement des instruments de prévention et de gestion des crises: les dispositifs d’enquête permanente agricole (EPA) les systèmes d’alerte précoce (SAP) les groupes de travail pluridisciplinaire (GTP) les systèmes d’informations agricoles et à bétail (SIMA et SIMB)
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Calendrier des évènements
Analyse du dans les pays: pays côtiers sauf Sierra Leone: 25 février au 02 Mars Sierra Leone: 11 au 15 Mars 2019 Nigeria: 13 au 20 Mars Cameroun: 11 au 15 Mars pays sahéliens: 11 au 16 Mars Consolidation régionale: 21 au 26 Mars a Cotonou au Benin PREGEC: 27 au 29 Mars a Cotonou au Benin RPCA: 03 au 05 Avril a Bruxelles Atelier sur le Suivi des Chenilles Légionnaires d’Automnes: 15 au 20 Avril 2019 a Abidjan en Cote d’Ivoire
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