Contexte Scientifique

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1 Contexte Scientifique
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2 5 principes de la conduite sûre
Etre en forme (conditions physiologiques et psychologiques). Avoir une voiture en bon état et mettre sa ceinture de sécurité (conditions technique de fonctionnement). Maitriser la vitesse (dynamique du véhicule «EC,FC,FA,CG, Transfert de masse»). Chacun sa place et son tour (géométrie de l’espace public routier, partage de la route). Pas de surprise (ne pas surprendre et ne pas être surpris). Communication, anticipation, empathie, indices informels, relations entre usagers, courtoisie.

3 Distance parcourue durant le temps de réaction
Homme Distance parcourue durant le temps de réaction Fonction (état du conducteur, limites physiologiques) Fatigue (sommeil, somnolence, hypovigilance, attention, monotonie) Psychotropes (alcool, drogue, médicaments) Distraction (téléphone, hâte, soucis, émotions) Maladie (ponctuelle, permanente) Perception voir (champ visuel, acuité) et analyser (représentations, idées reçues). Risques Précautions - Mortalité (accident) - Hygiène de vie - Augmentation du temps de réaction - Prophylaxie (prévention des - Action Tardive maladies, consultation) - Réglementation Code de la route (D.S R distances de sécurité)

4 La distance parcourue durant le temps de réaction (DTR°)
Calcul simplifié : * 50 km/h (5x3 = 15m de DTR° parcourue durant 1 seconde) * 90 km/h (9x3 = 27m de DTR° parcourue durant 1 seconde) Intervalle de sécurité (R412-12) Intervalle de sécurité Latérale en dépassement. 1 mètre de distance en Agglomération et 1 mètre 50 Hors Agglomération. Intervalle de sécurité Longitudinale. A l’arrêt, il faut que le conducteur voit les pneumatiques arrière de la voiture qui le devance, toucher le sol. Dans tous les cas le conducteur doit pouvoir s’arrêter dans sa zone de visibilité de nuit comme de jour. En circulation il faut * . *Compter 1 Y – 2 Y (2 secondes) *Ou deux traits plein et un espace sur autoroute.

5 P.A.D.A (Perception, Analyse, Décision, Action)
Lorsque l’œil peut distinguer un danger du fond (isoler un élément dangereux dans un environnement qui bouge, principe du camouflage). Celui-ci transmet des informations au cerveau qui les traitent en fonction du connu du conducteur « connaissances, représentations, attitude ». Le cerveau va ordonner la mise en place des mouvements adéquats (réponse) à la situation rencontrée (stimulus) = automatismes enseignés à l’auto-école (formation initiale du jeune conducteur) et apprit tout au long de l’acquisition de l’expérience de conduite (répétition des situations rencontrées). Attitude Représentations Connaissances ACTION ANALYSE DECISION PERCEPTION

6 Le champ visuel 40 70 100 130 100° 75° 45° 30° Définition :
C’est la portion de l'espace vue par un œil regardant droit devant lui tout en restant immobile. L‘œil transmet alors au cerveau les informations qu'il perçoit dans ce champ visuel en prenant en compte leur forme, leurs couleurs, leur volume. Le champ visuel couvre environ 180° chez un individu adulte en statique et dont la vision est normale. A différentes vitesse : Pour un enfant : Son champ visuel est en perpétuel augmentation en corrélation directe avec l’acuité puis il se rapproche progressivement de celui de l’adulte après 6 ans. L’enfant atteint son réel potentiel visuel à 15 ans lors de l’adolescence et régresse ensuite pour revenir proche du 10ème.. Risques : De passer à côté d’une information cruciale à la sécurité du déplacement, notamment à cause de la tâche aveugle (sorte de trou noir) de chaque œil. Précaution : Tourner la tête, regarder avec les deux yeux. Faire les A.M (angles mort, au dessus de l’épaule et donner un regard rapide ). 40 70 100 130 100° 75° 45° 30°

7 Acuité et fatigue visuelle
Définition acuité visuelle Est la capacité pour l’œil à discerner (voir distinctement et séparément) un petit objet (point ou barre) situé le plus loin possible : donc de voir à une distance fixe (en général cinq mètres). Généralement estimée en 10ème. Elle atteint son maximum à l’adolescence pour diminuer ensuite progressivement. Définition fatigue visuelle Deux personnes sur trois souffrent d’une fatigue visuelle en fin de journée et l’ignore. (bâillements, paupières lourdes, picotements des yeux, raideurs dans la nuque, douleurs dans le dos). Dangers : 90% des indications nécessaires au conducteur lui sont fournies par l’œil. Un automobiliste sur trois présente un défaut visuel et l’ignore. Précautions : Faire contrôler sa vue régulièrement et la faire corriger si nécessaire. Eblouissement : Avec l’âge, la résistance à l’éblouissement diminue de 50% tous les 12 ans. La nuit l’acuité visuelle baisse, la vision des contrastes et des couleurs s’atténue et l’appréciation du relief est perturbée.

8 La Vitesse

9 Environnement Distance de freinage Fonction Etat des infrastructures routières et du véhicule - Réglementation (visibilité, fréquentation d’usagers, régime de priorité) - Coefficient d’adhérence ou de frottement (état du revêtement routier 0,8 route sèche, 0,4 route mouillée) - Situation climatique (pluie, neige, verglas, vent, sec) - Connaissance du trajet (connus, inconnus, petits et grands trajets) Lois physiques (E.C, F.C, F.A, C.G, transfert de masse latéral et longitudinal).

10 « DF = V2 (vitesse au carré) / 254 X coefficient d’adhérence »
La distance de Freinage (DF) « DF = V2 (vitesse au carré) / 254 X coefficient d’adhérence » Elle intervient seulement après la transmission des influx nerveux de l’œil aux muscles puis à leur mise en mouvement (DTR°) Elle augmente du fait de : Etat du véhicule : Pneus, freins, amortisseurs, feux. Environnement : Etat de la route (dévers, nid de poule, cassis, dos d’âne). Coefficient d’adhérence (fonction des conditions climatiques (0,1 pour le verglas), de la nature du revêtement « neuf (0,9 pour les dernières générations de revêtement), goudron, drainant », de la pente «montée, descente », de la vitesse « diminue à vitesse élevée »). Qualité du freinage : C’est un freinage anticipé et progressif associé au frein moteur. En cas de défaillance, utiliser le frein moteur, le frein à main ou diriger le véhicule vers le choc le moins dangereux (accotement).

11 L'Energie Cinétique (EC)
Le Freinage C’est quoi ? C’est le transfert de l’énergie cinétique du véhicule dans les éléments de freinage (disques, plaquettes de freins, tambours) Tout corps en mouvement accumule une énergie. Celle-ci est fonction de la masse (kg) multipliée par la vitesse au carré (mètres seconde). Elle est traduite en joules (1 kg = 10 joules) * Pour un individu de 75kg circulant dans son automobile à 130km/h. Son poids est porté à joules soit kg presque ou 4 tonnes 860kg. Soit 65 fois son poids initial. L’EC est multipliée par 4 lorsque la vitesse est multipliée par 2. L'Energie Cinétique (EC)

12 La force centrifuge (FC)
« FC = Masse (kg) x Vitesse au carré (mètres par seconde) / Rayon de la courbe (mètres). Donne un résultat en Newton (1kg = 10 Newton) » Un conducteur de 80 kg roulant à 135 km/h sur une courbe de 50 mètres de rayon, accumule en sortie de virage du fait de la FC, 2,8 fois son poids. Il atteindra le poids de 225 kg. Elle est donc, fonction de la vitesse et en est directement proportionnelle. Elle est également, fonction de la courbe et en est inversement proportionnelle.

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14 Fonction Etat du véhicule, entretien
Distance d’Arrêt Fonction Etat du véhicule, entretien Risques Précautions Freins Allongement DF Entretien, contrôle Pneus Eclatement Vérifier gonflage Amortisseurs Perte d’adhérence Entretien Direction Perte de contrôle Entretien Éclairage Manque de visibilité Changement ampoule, réglage Chargement Ballant, modification, CG, Répartition, arrimage, calage, pression pneus « Contrôle technique, préparer son voyage, consulter la notice d’utilisation »

15 La distance d'arrêt (DA)
Elle est l’addition de la DTR° avec la DF (Entre 60 km/h et 80 km/h, elle augmente de + 77% soit des ¾). 6x6 = 36 m et 8x8 = 64 m de DA. Entre 100 km/h et 140 km/h la Distance d’arrêt (DA) augmente presque du double du fait de l’EC (10x10 = 100 m de DA pour 100 km/h et 14x14 = 196 m de DA pour 140 km/h) Quel est la violence du choc ? Entre 100 km/h et 120 km/h le risque d’être tué ou gravement blessé augmente de 50%.

16 À 60 km/h Risques Précautions DA 36 mètres = DTR° 18 mètres
DF 18 mètres Risques Précautions Accident (mortalité, blessures graves) Allure inadaptée (vitesse - Réglementation Code de excessive) route (D.S R Distance de sécurité) Perte d’adhérence et de contrôle - Diminution de la vitesse - Adaptation de l’allure aux situations - Equipement adapté aux conditions climatiques - Préparation de l’itinéraire

17 Adapter l'allure aux situations
Environ 30% des accidents mortels sont relatif à la vitesse. Aux excès de vitesse mais aussi à la vitesse excessive. Pour cela, chacun doit, pour sécuriser son déplacement, pouvoir arrêter (D.A) son véhicule dans sa zone de visibilité. Qu’est-ce qu’une zone de visibilité ?

18 L’allure doit être adaptée à :
De jour L’allure doit être adaptée à : L’état de la chaussée (étroite, sinueuse, nid de poule, cassis, dos d’âne, dévers, nature du revêtement, rétrécissement de chaussée, feuilles, terre, gravillons…). Aux conditions climatiques (neige, verglas, pluie, vent, brouillard). A la fréquentation des usagers (piétons, proximité écoles, centres aéré, crèches, deux roues motorisés ou non, poids lourd, transport en commun, tramway, busway, train, tram-train…). Aux croisements des autres chaussées (intersections) suivant leur régime de priorité (stop, cédez le passage, rond point, priorité à droite) A la visibilité (maisons, voitures en stationnement, virages, courbes, végétation, infrastructures routières et environnementales…). Au respect du code de la route (signalisation verticale et horizontale). Exemple : Pour rouler à 50 km/h il nous faut avoir au minimum une visibilité sur 25 mètres. Ceux-ci correspondent à la Distance d’arrêt nécessaire à cette vitesse.

19 De nuit Suivant les mêmes données que de jour plus :
L’éclairage du véhicule soit : Les feux de croisement qui éclairent sur 30 mètres de distance. Les feux de route qui éclairent sur 100 mètres de distance. Exemple : Hors agglomération : Lorsque deux véhicules se croisent, ils doivent passer en feux de croisement pour ne pas s’éblouir mutuellement. Ils doivent alors, ralentir puisque les zones éclairées lorsqu’elles se chevauchent ne vont permettre aux deux conducteurs que de voir sur 30 mètres chacun. La visibilité s’étalant sur 30 mètres, ils ne devraient rouler qu’à 50 km/h. (la distance d’arrêt à cette vitesse est de 25 mètres). Néanmoins, puisqu’ils s’éclairent mutuellement sur cette distance, nous pouvons additionner les 30 mètres de zone éclairée de chacun des véhicules. Cela nous donne 60 mètres. Ils pourront donc rouler à 75 km/h, soit 7,5 X 7,5 = 56,… Donc, même si la vitesse maximale autorisée est de 90 km/h. C’est pourquoi, chaque fois qu’un véhicule croise, il doit abaisser sa vitesse de 15 km/h environ. Enfin, ce n’est que seul et en feux de route que le conducteur peut rouler à 90 km/h car sa distance d’arrêt sera de (9 x 9 = 81 mètres) et comme ceux-ci éclairent sur une distance de 100 mètres, le conducteur pourra toujours s’arrêter dans sa zone de visibilité. N.B : Les feux de brouillard avant éclairent sur les côtés et peuvent être enclenchés avec les feux de route sur les routes étroites et sinueuses.

20 La zone d'incertitude Elle est fonction du type d’usager de la route et de sa vitesse de déplacement. Elle est aussi présente à l’arrêt (ouverture de portière) et se distingue dans sa forme (latérale, arrière, avant). Celle du Piéton est de 360° Celle du Vélo

21 La zone de danger potentiel
Définition : Il s’agit d’une zone de non visibilité « virages, sommet de côte, faux plat, hyper centre ville, zone au-delà de l’éclairage du véhicule». Risques : Parier qu’il n’y aura aucun obstacle dans la zone de danger potentiel revient à traiter une information dans un contexte de surprise et donc dans l’urgence. Précautions : Il faut prévoir l’obstacle, l’usager invisible en réduisant la vitesse dans la zone de visibilité. C’est donc anticiper une éventuelle mauvaise surprise. La connaissance d’un danger permet de garantir sa sécurité et celle des autres usagers

22 La surface des contraintes
C’est lorsque un véhicule est contraint de suivre une trajectoire déterminée. Elle se distingue par sa forme et sa longueur en fonction de la vitesse de déplacement, des freins, des amortisseurs, des pneus du véhicule ainsi que du revêtement routier (cône de contrainte). La voiture rouge, roule plus vite que la bleue. La surface des contraintes correspond à la partie rectiligne Dans cette surface, le conducteur est limité dans sa liberté de trajectoire elle est en corrélation directe avec la DTR°. Il doit anticiper pour entourer son véhicule d’une zone de déplacement sûre. Enfin, la collision est inévitable lorsqu’elle empiète sur la zone d’incertitude ou de danger potentiel.

23 Le coussin d'espace Il s’agit de l’espace entre son véhicule et celui des autres. La zone de déplacement sûre. « C’est ma protection, ma liberté et celles des autres… ». « Gardez vos distances » article R du code de la route, Distances de sécurité.

24 l’anticipation et amène à la « Sécurité du déplacement »
Précautions La connaissance des zones d’incertitude, de contrainte, de danger potentiel et de coussin d’espace. Mais aussi celle des limites physiologiques, mécaniques et environnementales permet l’anticipation et amène à la « Sécurité du déplacement » Risques A l’inverse, si la zone d’incertitude chevauche vers la zone de contrainte ou de danger potentiel, la Collision est inévitable = c’est l’accident !