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Dr Thierry Fosse DU Hygiène 17 mai 2018

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Présentation au sujet: "Dr Thierry Fosse DU Hygiène 17 mai 2018"— Transcription de la présentation:

1 Dr Thierry Fosse DU Hygiène 17 mai 2018
Rougeole Dr Thierry Fosse DU Hygiène 17 mai 2018

2 Diagnostic biologique des cas de rougeole
Le diagnostic biologique repose : sur les techniques directes de détection du virus de la rougeole à partir d’échantillons de liquide buccal (« kit salivaire »), respiratoires (aspiration nasale, écouvillonnage rhino-pharyngé), d’urines, et de sang total prélevé pendant la période virémique ; sur le diagnostic indirect par la recherche d’anticorps anti-rougeoleux dans le sérum ou le liquide buccal (« kit salivaire »).

3 Techniques directes de détection
Pour le recueil du liquide buccal, il convient d’utiliser une éponge en mousse (kit salivaire) avec laquelle on frotte le sillon gingivo- jugal pendant au moins une minute. Les kits salivaires sont disponibles auprès des ARS. Ils doivent être transmis au CNR Rougeole pour leur exploitation biologique. La détection du virus est réalisée par amplification de l’ARN viral par RT-PCR après extraction des acides nucléiques. Une technique « maison » a été développée par le CNR Rougeole à partir des recommandations de l’OMS [9, 10]. Des tests commerciaux sont également disponibles. L’ARN viral peut être détecté dans les prélèvements effectués de 3 jours avant le début de l’éruption jusqu’à 1 semaine après.

4 Diagnostic indirect par la recherche d’anticorps – sérologie rougeole
La recherche des IgM spécifiques est la technique de référence pour le diagnostic de l’infection aiguë. Les anticorps anti-rougeoleux de classe IgM recherchés par une technique de type immunocapture apparaissent dans les 3 jours suivant le début de l’éruption et quasiment en même temps que les anticorps de classe IgG, et peuvent persister jusqu’à 2 mois après l’éruption. Un seul échantillon sanguin pour la détection d’IgM est généralement suffisant pour le diagnostic. Cependant, la négativité de la recherche d’IgM dans un prélèvement réalisé au cours des 3 premiers jours de l’éruption ne permet pas d’éliminer le diagnostic et doit conduire à une nouvelle recherche sur un second échantillon plus tardif.

5 Interprétation La plupart des tests commerciaux sont basées sur des méthodes immuno-enzymatiques ; la présence de tels anticorps témoigne d’une immunité d’origine vaccinale ou naturelle. Même si certaines trousses proposent une mesure du taux d’anticorps en unités internationales, il n’y a pas de seuil permettant de définir une immunité protectrice [11]. Pour évaluer le caractère protecteur des anticorps, il convient de recourir à des tests de séroneutralisation qui ne peuvent être réalisés en routine et sont réservés à des laboratoires spécialisés. Les anticorps anti-rougeoleux peuvent aussi être recherchés dans le liquide buccal (un seul test commercial valide), prélevé exclusivement à l’aide d’un « kit salivaire » (concentration en immunoglobulines voisine du sérum).

6 Génotypage Le génotypage viral, effectué à partir de chaque échantillon positif en RT-PCR, est réalisé de façon systématique par le CNR Rougeole pour le suivi épidémiologique de l’infection au niveau national et mondial dans le cadre de l’OMS. Seul le séquençage avec identification du génotype permet un diagnostic différentiel entre virus sauvage et virus vaccinal, sachant que la souche vaccinale est de génotype A.

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