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L’art byzantin 2-3-1 Terme, périodisation.
Premier âge d’or, architecture: Sainte Sophie, Constantinople et Saint Vital de Ravenne, Italie 2-3-2 Premier âge d’or: Saint Vital de Ravenne et ses mosaïques 2-3-3 La crise iconoclaste et ses influences après le renouveau: les mosaïques du second âge d’or 2-3-4 L’architecture du Second âge d’or et ses influences en dehors de l’Empire byzantin 2-3-5 La dernière période avant la conquête turque: les « renaissances » dans l’art byzantin. Systématisation.
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Le premier âge d’or de l’art byzantin: l’église de Saint Vital à Ravenne, Italie
C’est à Ravenne, au nord de l’Italie, que nous trouvons le plus de monuments du premier âge d’or de l’art byzantin préservés, car la plupart de ceux de Constantinople ont été détruits. Le plus important en est l’église de Saint Vital, bâtie en , au plan central (octogonal), et ses mosaïques. Sous Justinien, Ravenne, capitale des empereurs romains d’occident (empereur Théodoric), est la principale place forte du gouvernement de Byzance en Italie.
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Les mosaïques de Saint Vital
Les plus importantes des mosaïques de Saint Vital sont les mosaïques de l’abside exécutés vers 547, et qui montrent L’Empereur Justinien avec sa suite d’un côté et l’Impératrice Théodora avec ses dames de l’autre. Nous y voyons apparaitre un nouvel idéal byzantin pour la représentation du corps. ainsi que la représentation visuelle de l’idée de l’union de l’autorité temporelle et spirituelle de l’Empereur de Byzance.
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Le nouvel idéal pour la représentation du corps: grands et minces, aux petits pieds, petites mains, les visages à peine individualisés, avec de grands yeux au regard fixe. Les parties « spirituelles » du visage (les yeux) sont agrandies, les parties charnelles (bouche et nez) plus petites.
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Le fond est doré, il n’y a pas d’indication d’espace
Le fond est doré, il n’y a pas d’indication d’espace. Tous les personnages sont habillés de costumes somptueux, les gestes sont solennels et cérémoniaires. C’est une cour plus céleste que terrestre. Il s’agit d’une représentation visuelle de l’idée de l’union de l’autorité temporelle et spirituelle en la personne de l’Empereur de Byzance. . La ressemblance de la représentation de Justinien et de sa suite avec le Christ avec ses apôtres
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Les périodes de l’art byzantin
Le premier âge d’or: le règne de l’Empereur Justinien ( ) La crise iconoclaste ( ) Le second âge d’or (fin IXème jusqu’au XIème siècle) Fin: chute de Constantinople d’abord aux mains des croisés de la IVème croisade en 1204, un regain de souveraineté en 1261, un dernier renouveau artistique de l’empire appauvri et en décadence, puis la fin après la conquête turque en 1453.
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2-3-3 L'art byzantin: la crise iconoclaste et ses influences dans les mosaïques du second âge d’or
Le renouveau: les mosaïques du second âge d’or (fin IXème jusqu’au XIème siècle) Les « renaissances » dans l’art byzantin: terme
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Iconoclasme: Iconoclastes et iconophiles
En 726 après J.C. un édit impérial interdit les images religieuses, basé sur l’interdit biblique de tailler des images, qui peuvent mener en idolâtrie (Idoles). Cette lutte contre les images religieuses s’appelle iconoclasme. L’iconoclasme est promulgué par les empereurs iconoclastes, surtout fort dans les provinces orientales; Ceux qui s’y opposent sont appelés les iconophiles, ou iconodoules. Il s’agit surtout des moines, et des provinces occidentales, qui avaient pour argument que Christ lui-même a permis à Saint Luc de faire son portrait, et a laissé sur Terre des images apparues miraculeusement (les « véritables » images, comme le suaire de la Sainte Véronique) (« Nerukotvorene ikone », Ubrus svete Veronike)… la question théologique de la double nature du Christ - humaine et divine - Terminologie: Iconoclastes, de Eikonoklastés « briseurs d’images », et Iconophiles, «ceux qui aiment les images », ou Iconodoules, « ceux qui croient aux images »
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La crise iconoclaste (726-843): acteurs et conséquences
Oppose les empereurs iconoclastes, (iconoclasme surtout dans les provinces orientales) aux moines iconophiles (surtout dans les provinces occidentales). La crise, politiquement, est la lutte entre l’État et l’Église, qui prend pour prétexte la question théologique de la possibilité de représenter la double nature du Christ - humaine et divine. Elle se termine par la rupture entre le catholicisme et l’orthodoxie. Les conséquence directes sont visibles dans la peinture de cette période et de la période suivante:
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Ikonoboračka kriza (726-843) Ikonoborci/Ikonoklasti vs
Ikonoboračka kriza ( ) Ikonoborci/Ikonoklasti vs. Ikonoduli/Ikonofili Suprotstavlja Careve ikonoborce (pogotovo uticajne u istočnim delovima carstva) i monahe ikonodule (uporišta pre svega u zapadnim krajevima carstva). Teološki, sukob se odnosi na mogućnost reprezentacije dvostruke Hristove prirode – ljudske i božanske ali politički premašuje pitanje reprezentacije u religiji. Radi se ustvari o borbi za nadmoć između Države (Cara) i Crkve. Pojmovnik: Ikonoborstvo /Ikonoklazam od Eikonoklastés « oni koji lome slike » i Ikonoduli/«oni koji veruju slikama » odnosno Ikonofili/«oni koji vole slike»
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Conséquence 1. Les images religieuses disparaissent des églises: une simple croix, œuvre iconoclaste, remplace une mosaïque originelle dans l’abside de l’Église Sainte Irène à Tessalonique (après 750). Sainte Irène, Tessalonique
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2. Mais les images religieuses ne disparaissent pas tout à fait pendant cette période: nous les retrouvons dans les psautiers, recopiés et illuminés par les moines. Miniature du Psautier Chludov (IXe siècle) montrant Jean le Grammairien détruisant une image du Christ
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3. Le classicisme renouvelé pendant la crise iconoclaste: l’intérêt est renouvelé pour l’art séculier, non atteint par la proscription. Les peintres peuvent s’inspirer librement de la peinture romaine. Il en résulte une réapparition des motifs classiques. Nous parlons de classicisme. Romain: Hercule et son fils Télèphe, Ier siècle Chrétien: David à la harpe, Psautier de Paris, Xème
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Pendant la crise, donc: Les images religieuses disparaissent des églises et le développement de la peinture religieuse byzantine est gravement atteint. Mais les images religieuses ne disparaissent pas complètement: elles subsistent dans les psautiers, recopiés et illuminés par les moines. L’intérêt est renouvelé pour l’art séculier, non atteint par la proscription. Les peintres peuvent s’inspirer librement de la peinture romaine. Il en résulte une réapparition des motifs classiques. Nous parlons de classicisme. Miniature du Psautier Chludov (IXe siècle) montrant Jean le Grammairien détruisant une image du Christ Psautier Chludov (IXe siècle)
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La peinture du second âge d’or
Les conséquence de la crise iconoclaste dans la peinture du second âge d’or
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Sainte Sophie, Tessalonique, la croix iconoclaste, vers et La Vierge et l’enfant après la crise, XIème siècle
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Les conséquences de la crise vont rester visibles dans le style des mosaïques et peintures du second âge d’or… Après la crise: La Vierge à l'enfant, Sainte Sophie, Constantinople, abside, 867.
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Daphni, Grèce, mosaïque de la trompe de la coupole, naos, vers 1100
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Comparaison: mosaïques byzantines avant et après la crise iconoclaste: L’impératrice Théodora et ses dames, Saint Vital, vers 547, et L’Annonciation, Daphni, Grèce, vers 1100
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Comparaison: mosaïques byzantines avant et après la crise iconoclaste: L’impératrice Théodora et ses dames, Saint Vital, vers 547, et L’Annonciation, Daphni, Grèce, vers 1100 De nombreux personnages, personnages historiques, séculiers. Habits somptueux. Indication d’espace: même si peu profond, un arrière plan existe: abside, rideaux, porte. Scène biblique. Juste les figures nécessaires. Un fond doré, aucune indication d’espace. habits simples, intemporels Les corps sans volume, stylisés, le dessin linéaire domine
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Les mosaïques et peintures murales du Second Age d’or gardent le souvenir de la crise iconoclaste:
Les compositions sont simples, réduites aux figures nécessaires, disposées de façon ordonnée sur un fond doré. Le mouvement est réduit au minimum; Les corps sont sans volume, stylisés, le dessin linéaire domine.
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Après la crise: figure solitaire sur fond doré, le dessin linéaire du drapé, fortement stylisé.
Sainte Sophie, Constantinople, abside, La Vierge à l'enfant post iconoclaste, 867:
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Vue vers l’abside de l’église Sainte Sophie, Constantinople, La Vierge à l'enfant post iconoclaste, 867:
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Mais attention! les traces du classicisme, renouvelé pendant la crise iconoclaste, sont aussi visibles dans certaines œuvres post-iconoclastes, comme ici dans le modelé du visage de la Vierge! La Vierge à l'enfant, détail, Sainte Sophie, Constantinople, 867
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Pour mieux comprendre le terme classicisme: à chaque fois que nous pouvons constater les influences de l’art antique, gréco-romain nous parlons de classicisme ou de « renaissances ». Ici il s’agit du traitement plus en volume du corps par le modelé de tons mais aussi de plus de naturel dans le mouvement… Nous allons y revenir Sveta Sofija, Carigrad, mozaik druga polovina XII veka ili XIII, Deisis, detalj: Renesansa Paleologa Christ, détail, Sainte Sophie, Constantinople, fin XII ou XIII s. La renaissance des Paléologues
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Dégager l’essentiel: La crise iconoclaste et le renouveau, « les renaissances » dans l’art byzantin
Le renouveau: les mosaïques du second âge d’or (fin IXème jusqu’au XIème siècle) Les renaissances dans l’art byzantin – le terme
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La crise iconoclaste En 726 après J.C. un édit impérial interdit les images religieuses, basé sur l’interdit biblique de tailler des images (idolâtrie). Les images religieuses disparaissent de l’Église (ici une croix remplace la mosaïque originelle), mais subsistent dans les psautiers recopiés et illuminés par les moines. L’intérêt est renouvelé pour l’art séculier, non atteint par la proscription. Il en résulte une réapparition des motifs classiques. Nous parlons de classicisme. Miniature du Psautier Chludov (IXe siècle) montrant Jean le Grammairien détruisant une image du Christ Psautier Chludov (IXe siècle)
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Les mosaïques et peintures murales du Second Age d’or gardent le souvenir de la crise iconoclaste:
Les compositions sont simples, le nombre de personnages réduits aux acteurs nécessaires, les figures disposés de façon ordonnée sur un fond doré. Les corps sont sans volume, stylisés, le dessin linéaire domine, le mouvement est réduit au minimum.
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Mais l’influence du classicisme, renouvelé pendant la crise iconoclaste, reste aussi visible dans certaines œuvres post-iconoclastes, comme ici dans le modelé du visage de la Vierge. La Vierge à l'enfant, détail, Sainte Sophie, Constantinople, 867
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Daphni, Grèce, Annonciation, vers 1100
Je peux: Expliquer ce que c’est, la crise iconoclaste, et quelles conséquences elle a sur l’art byzantin de cette période, et de l’art de la période suivante? Daphni, Grèce, Annonciation, mosaïque de la trompe de la coupole, naos, vers 1100 l’abside de l’Église Sainte Irène, Tessalonique, après 750 l’Église Sainte Irène, Tessalonique, après 750 Daphni, Grèce, Annonciation, vers 1100
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Je peux: Décrire, comparer et dater, en me basant sur leurs caractéristiques, les mosaïques byzantines d’avant et d’après la crise iconoclaste. L’Annonciation, Daphni, Grèce, vers 1100 L’impératrice Théodora, Saint Vital, vers 547
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