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APERCU DES BESOINS HUMANITAIRES
MALI
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Besoins Prioritaires Accès aux services sociaux de base (santé, éducation, nutrition et WASH) Problèmes de protection découlant du conflit Forte prévalence de la malnutrition et de l’insécurité alimentaire Besoin numero 1: L’analyse des clusters montre que l’accès aux services sociaux de base demeure très limité dans les domaines de la santé, éducation, nutrition et Eau,Hygiene et Assainissement particulièrement dans les zones affectées par le conflit. Cette limitation d’accès est principalement liée à l’insécurité, à l’absence de personnel étatique, au manque de ressources et de capacités ainsi qu’aux infrastructures publiques endommagées ou inexistantes. L’accès insuffisant aux services sociaux de base a accru la vulnérabilité des populations, notamment en matière de malnutrition et santé, de scolarisation et de risques épidémiques. Besoin numero 2: Le conflit malien a entraîné la fuite de plus d’un demi-million de personnes à l’intérieur du Mali et dans les pays voisins depuis le début de l’année Malgré une stabilisation progressive de la situation politique et sécuritaire, près de personnes déplacées internes et réfugiées ont toujours besoin de protection, parmi lesquelles les enfants séparés de leur famille (au 31 juillet 2013, UNICEF recensait 1581 enfants séparés et 142 non accompagnés). De plus, la dynamique des retours observée en 2013, les tensions communautaires existantes et l’effritement du tissu économique et social accroissent les risques de conflits inter et intra-communautaires dans les zones de retour. Des violations des Droits de l’Homme continuent d’être enregistrées dans tout le pays et particulièrement dans le nord - arrestations et détentions arbitraires, atteintes à la liberté de mouvement, recrutement d’enfants au sein des forces et groupes armés, violences basées sur le genre, etc. Les affrontements armés et les tensions sociales dans les régions du nord du pays continuent d’avoir un impact sur la situation des droits de l’homme en général et la protection des civils en particulier. Besoin numero 3: Les résultats des dernières enquêtes Nutritionnelle utilisant la méthodologie SMART démontrent que les taux de malnutrition aigüe globale (MAG) et de malnutrition aigüe sévère (MAS) demeurent élevés au Mali – avec des prévalences qui dépassent les seuils d’urgence définis par l’OMS dans certaines zones du pays. De même, les enquêtes Emergency Food Security Assessment (EFSA) et celle du système d’Alerte Précoce (SAP) révèlent que le nombre de personnes nécessitant d’une assistance alimentaire immédiate s’est accru en 2013 au niveau national. Dans les régions affectées par le conflit, 3 ménages sur 4 sont modérément ou sévèrement touchés par l’insécurité alimentaire. En parallèle, les prévisions agricoles du Ministère du développement rural indiquent des baisses de rendement agricole des principales productions céréalières, liées au retard des pluies et leur irrégularité, ainsi qu’au manque de moyens de production pour cultiver de certains ménages. Au Mali, comme dans les autres pays du Sahel, les évènements de sècheresse entraînent des crises alimentaires cycliques dont la fréquence et l’amplitude tendent à augmenter. Ce phénomène à répétition réduit la capacité des populations de récupérer entre les chocs successifs en érodant leurs moyens d’existence et leur résilience.
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Chiffres clés: Nombre de personnes dans le besoin
Sécurité alimentaire: personnes (insécurité alimentaire sévère et modérée) Les résultats prévisionnels annoncés par le PREGEC pour le Mali indiquent une baisse globale de 19% par rapport à la campagne 2012/2013 et de 9% par rapport à la moyenne quinquennale ( / ). Il faut souligner que par rapport à la campagne , considérée unanimement comme difficile, la production céréalière globale prévue pour s’annonce comme inferieure de presque 6%. Dispositif Régional de Prévention et de Gestion de Crise Alimentaire en Sahel et Afrique de l’Ouest (PREGEC)
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Chiffres clés: Nombre de personnes dans le besoin
Nutrition: enfants de 0 à 59 mois souffrant de malnutrition aigue, dont de MAS et de MAM (85% de tous les cas situés au Sud) Santé: personnes sans accès régulier aux soins de santé de base dans les zones affectées par le conflit Protection: PDIs et réfugiés maliens (au 30/11/2013) Education: enfants scolarisés affectés par la crise Abris et biens non alimentaires: personnes Wash: personnes L’extrapolation des prévalences de la malnutrition aigüe révèle pour l’ensemble du pays qu’en 2014, il est attendu cas d’enfants âgés de 0 à 59 mois souffrant de malnutrition aigüe, dont malnutris aiguë sévères et autres enfants malnutris aigus modérés. Notons que 85% des cas attendus de malnutrition aiguë en 2014 se situent au Sud du Pays où la densité de population est plus élevée que dans les régions Nord. Un enfant souffrant de malnutrition aiguë sévère (i.e. extrêmement maigre) a 9 fois plus de risques de décéder qu’un enfant non malnutri. Un enfant souffrant de malnutrition aiguë modérée (i.e. maigre) a 3 fois plus de risques de décéder qu’un enfant non malnutri.
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Impact de la crise Malnutrition Aiguë Globale par région
(nombre de cas attendus en 2014)
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Impact de la crise Malnutrition Aiguë Sévère par région
(nombre de cas attendus en 2014)
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Impact de la crise Malnutrition aiguë modérée par région
(nombre de cas attendus en 2014)
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Impact de la crise
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Capacités d’intervention
Stabilisation en cours et retour progressif des autorités dans les régions du nord. Manque de ressources freinant les capacités d’intervention nationales (manque de personnel, de moyens logistiques, etc.) Capacités internationales: 56 ONG internationales et 9 Agences UN. Interventions limitées du fait de l’insécurité et du manque de financement
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Défis Renforcer les mécanismes de programmation conjointe avec le Gouvernement, plus spécifiquement sur les questions du retour des réfugiés et des PDIs au Nord. Améliorer l’accès aux groupes vulnérables dans les zones rurales des régions du Nord. Les réalisations de certains clusters demeurent faibles du fait d’une capacité sectorielle limitée (e.g. nombre de partenaires d’implémentation limité), du manque de financement et des contraintes sécuritaires, principalement dans les zones du Nord. Par exemple, le Cluster Abris n’a eu qu’un partenaire opérationnel au Nord Mali et 3 dans le pays Retour lent des services étatiques dans les régions du Nord. Nécessité de soutenir le Gouvernement dans la restauration de l’Autorité de l’Etat et le renforcement des départements techniques du Gouvernement au Nord. Point 1: Les acteurs humanitaires développent des indicateurs/paramètres pour assurer un retour des PDIs et Réfugiés tandis que le Gouvernement a déjà initié des opérations ad hoc pour le retour des PDIs au Nord. Point 2: Alors que les zones urbaines de Mopti, Gao et Tombouctou sont relativement bien couvertes, l’accès aux zones rurales de ces régions est restreint pour les agences UN dû aux contraintes sécuritaires. Les ONGs ont un accès plus aisé. Point 3: Manque de financements: le CAP 2013 n’est financé qu’à 50% (238 millions USD sur les 476 millions USD demandés), et 133 millions USD ont été donnés hors CAP.
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