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Surveillance épidémiologique des TMS en entreprises

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Présentation au sujet: "Surveillance épidémiologique des TMS en entreprises"— Transcription de la présentation:

1 Surveillance épidémiologique des TMS en entreprises
Les résultats du suivi à trois ans de la cohorte COSALI Elise Chiron 1,2, Yves Roquelaure1, Catherine Ha2, Annie Touranchet3, Annette Leclerc4, Marcel Goldberg2, Ellen Imbernon2 1 Laboratoire d’Ergonomie et d’Épidémiologie en Santé au Travail – UPRES EA 4336, Université d’Angers, Angers, France ; 2 Département Santé Travail, Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France ; 3 DRTEFP, Nantes, France 4 Inserm U687-IFR69, Villejuif, France ; Bonjour, Je vais vous présenter des résultats issus du réseau de surveillance épidémiologique des troubles musculo-squelettiques mis en place dans la région des Pays de la Loire, et plus particulièrement ceux du suivi à 3 ans d’une cohorte de salariés en entreprises baptisée COSALI. 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

2 Objectifs du réseau de surveillance
Programme de l’Institut de veille sanitaire (InVS) mis en œuvre depuis 2002 dans la région des Pays de la Loire Décrire la fréquence (prévalence / incidence) des principaux TMS et de leurs facteurs de risque en population générale / en milieu de travail en fonction du sexe, de l’âge, des secteurs d’activité et des professions Estimer la part des cas attribuables à l’activité professionnelle Explorer l’utilisation de données médico-administratives à des fins de surveillance épidémiologique Évaluer la faisabilité d’un tel système de surveillance avant son extension à d’autres régions françaises Depuis 2002, le Département Santé Travail de l'Institut de veille sanitaire (InVS) a mis en place un programme de surveillance épidémiologique des TMS dans la région des Pays de la Loire, qui vise à constituer un observatoire des TMS d'origine professionnelle. Ses principaux objectifs sont : - de décrire la fréquence des principaux TMS et de leurs facteurs de risque, à la fois en population générale et en population salariée, en fonction du sexe, de l’âge, des secteurs d’activités et de catégories socioprofessionnelles. - d'estimer la part des TMS attribuables à l'activité professionnelle d’explorer l'utilisation de données médico-administratives à des fins de surveillance épidémiologique et enfin, d’évaluer la faisabilité d’un tel système de surveillance dans une perspective d’extension à d’autres régions françaises. 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

3 Réseau pilote de surveillance des TMS dans les Pays de la Loire
Population générale (Maine-et-Loire et Loire-Atlantique) Médecins de soins Prévalence MCP (TMS et non TMS) Incidence SCC opéré et diagnostiqué Hernie discale opérée Coordination régionale du réseau LEEST Angers DST - InVS TMS Facteurs de risque Population salariée (Pays de la Loire) Médecins du travail Le programme pilote de surveillance épidémiologique mis en œuvre en 2002 dans la région des Pays de la Loire associe trois approches complémentaires : En vert , une surveillance des TMS en population générale à partir des médecins de soins, que vous présentera Natacha Fouquet dans la suite de l’atelier. Deux volets en population salariée : - En bleu, un enregistrement systématique des signalements des maladies jugées à caractère professionnel par un réseau de médecins du travail volontaires. Ce sont l’ensemble des maladies qui ne rentrent pas dans le cadre des tableaux de reconnaissance des maladies professionnelles indemnisables existant en France, mais qui présentent selon le médecin un caractère professionnel. Les signalements concernent majoritairement des TMS, mais également de la souffrance psychique, des affections cutanées, respiratoires ou des troubles cardio-vasculaires. Suite à cette phase pilote dans les Pays de la Loire, ce programme a été pérennisé et étendu à 6 régions françaises, le pilote de programme est actuellement assuré par le département santé travail de l’InVS. En rose, une surveillance des principaux TMS et de l’exposition à leurs facteurs de risque en population salariée, basée sur réseau de 83 médecins du travail volontaires des cinq départements de la région, qui ont constitué entre 2002 et 2004 un échantillon de salariés tirés au sort. Ce sont les résultats de ce volet que je vais vous présenter dans la suite de ma présentation. Le réseau est coordonné au niveau régional par le Laboratoire d’Ergonomie et d’Epidémiologie en Santé au Travail à Angers, et au niveau national par le Département Santé Travail de l’InVS. 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

4 La médecine du travail en France
Tous les salariés, quel que soit leur régime de sécurité sociale Médecins du travail salariés d’un service de Santé au Travail Services interentreprises : 90 % Services d’entreprises : 10 % Surveillance médicale des salariés Visites d’embauche Visites périodiques Visites de reprise du travail Visites spontanées Il faut savoir qu’en France, la médecine du travail est une spécialité médicale dont les principes de bases ont été instaurés par une loi de 1946. Elle s’applique à tous les salariés quelque soit leur régime de sécurité sociale. Les artisans non salariés et les professions libérales sont donc exclus de cette surveillance. Elle est financée par les employeurs et repose sur des médecins du travail qui sont salariés d’un service de santé au travail. Il y a environ médecins du travail en France, un médecin du travail à temps plein surveillant plus de salariés Il existe différents types de service en fonction de la taille de l’entreprise. La majorité, environ 90 %, sont des services interentreprises dans lesquels les médecins surveillent des secteurs d’activité variés. Environ 10 % sont des services autonomes d’entreprises. Le médecin du travail a un rôle préventif, il exerce une surveillance médicale des salariés essentiellement lors de visites d’embauche et de visites périodiques annuelles ou bisannuelles, et également lors de de visites de reprise du travail ou de visites spontanées à la demande du salarié, de l’employeur ou du médecin. 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

5 Phase transversale 2002-2004 Objectif
Décrire la prévalence des TMS et de leurs facteurs de risque en milieu professionnel - en fonction du sexe et de l’âge - en fonction des secteurs d’activité et des professions Comme annoncé, je vais donc vous présenter les résultats du second volet de surveillance en population salariée, qui est constitué de deux phases d’étude: Une phase transversale entre 2002 et 2004, qui a permis de constituer un échantillon de salariés et une phase de suivi de ces salariés lancée en 2007, que l’on a appelé « cohorte COSALI » Les objectifs de la phase transversale étaient de décrire la prévalence des TMS et de leurs principaux facteurs de risque en milieu professionnel, en fonction du sexe, de l’âge, des secteurs d’activité et des catégories socioprofessionnelles 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

6 Phase transversale 2002-2004 Méthode
Réseau de 83 médecins du travail volontaires Echantillon aléatoire de salariés âgés de 20 à 59 ans 58 % hommes et 42 % femmes Sous représentation des femmes (42 % vs 47 % pour la région) Echantillon représentatif pour âge, catégorie socioprofessionnelle et secteur d’activité Protocole standardisé de recueil des données pendant 3 ans Auto-questionnaire : Questionnaire de type Nordique sur les symptômes musculo-squelettiques Questionnaire sur les conditions de travail (contraintes biomécaniques, psychosociales et organisationnelles) Examen clinique standardisé (programme européen « SALTSA ») Un réseau sentinelle de 83 médecins du travail volontaires a permis la constitution d’un échantillon aléatoire de salariés âgés de 20 à 59 ans. L’échantillon était constitué de 58 % d’hommes et 42 % de femmes. On notait une sous représentation des femmes liées essentiellement à l’absence de médecins du travail dans le secteur de l’éducation. L’échantillon était représentatif en termes d’âge, de catégories socioprofessionnelles, et de secteurs d’activité. Un protocole standardisé de recueil des données a été mis en place pendant 3 ans, basé sur un auto-questionnaire rempli par le salarié et un examen clinique standardisé réalisé par le médecin du travail. - L’AQ portait sur les symptômes musculo-squelettiques grâce à un questionnaire de type nordique, et des questions sur les conditions de travail notamment les contraintes biomécaniques, psychosociales et organisationnelles. - L’examen clinique était réalisé conformément aux recommandations du protocole standardisé européen Saltsa pour le dépistage des TMS et l’évaluation de leurs facteurs de risque 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

7 Phase transversale 2002-2004 Résultats
Prévalence des six principaux TMS (%) TMS diagnostiqués Hommes (N = 2 162) Femmes (N = 1 548) Ensemble (N = 3 710) Syndrome de la coiffe des rotateurs 6,6 8,5 7,4 Syndrome du canal carpien 2,4 4,0 3,0 Epicondylite latérale 2,5 Ténosynovite de de Quervain 0,6 2,1 1,2 Syndrome du tunnel cubital 0,7 0,9 0,8 Tendinites des extenseurs / fléchisseurs des doigts et du poignet Au moins un des six principaux TMS 11,2 14,8 12,7 Cette phase transversale a permis d’estimer la prévalence des principaux TMS dans l’échantillon. Le jour de l’examen, près de 13% des salariés présentaient au moins un des six principaux TMS du membre supérieur. La prévalence des TMS était plus importante chez les femmes, et le syndrome de la coiffe des rotateurs, qui touche l’épaule, était l’affection la plus fréquente avec une prévalence de 7,4 %. 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

8 Phase transversale 2002-2004 Résultats
Exposition au risque de TMS En ce qui concerne la fréquence de l’exposition au risque de TMS, elle était élevée pour une majorité de salarié. On voit ici les scores d’exposition proposés par le consensus Saltsa, qui comptabilisent pour chaque localisation anatomique (Nuque, Epaule, Coude et Poignet), l’exposition aux facteurs biomécaniques et psychosociaux de TMS chez les salariés. En rouge, on voit qu’une majorité de salariés des deux sexes étaient exposés à 2 facteurs de risque ou plus. 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

9 Phase de suivi 2007-2009 Objectifs
Décrire l’évolution médicale et professionnelle des salariés inclus dans la phase transversale Etudier le pronostic médical et professionnel des salariés souffrant d’un TMS de l’épaule lors de la phase transversale Décrire l’évolution de la fréquence des facteurs d’exposition professionnelle selon le secteur d’activité et la profession Identifier les nouveaux cas de TMS parmi les salariés Pour affiner les résultats de cette phase transversale et disposer de données longitudinales inédites en France sur les TMS, il a été décidé en 2006 de suivre ces salariés dans le temps : - afin de décrire leur évolution médicale et professionnelle depuis la phase transversale d’étudier plus particulièrement le pronostic médical et professionnel des salariés qui souffraient d’un TMS de l’épaule ( qui comme nous l’avons dit était le premier TMS diagnostiqué) d’étudier l’évolution de la fréquence des facteurs d’exposition professionnelle selon les secteurs d’activités et les PCS et enfin, d’identifier les nouveaux cas de TMS parmi les salariés. 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

10 Organisation de la cohorte des salariés ligériens (COSALI)
Phase de suivi Méthode Organisation de la cohorte des salariés ligériens (COSALI) Les salariés ayant participé à la phase transversale entre 2002 et 2004 ont donc été inclus dans une cohorte baptisée COSALI pour « cohorte des salariés ligériens »; les ligériens étant les habitants de la région des Pays de la Loire. L’organisation de la cohorte est présentée sur ce schéma. Pour répondre particulièrement à l’objectif portant sur le pronostic des salariés avec TMS de l’épaule, 2 volets de suivi ont été distingués: Le 1er que l’on appellera « volet épaule » est constitué des 274 salariés chez qui un syndrome de la coiffe des rotateurs avéré avait été diagnostiqué lors de la phase transversale. - Le 2nd baptisé « volet général  » est composé des autres salariés En 2006, une plaquette d’information présentant les perspectives de suivi de la cohorte a été envoyée à l’ensemble des salariés et médecins du travail participants. Vous en avez ici quelques exemplaires. Le recueil des données a débuté en 2007, avec, comme lors de la phase transversale, un AQ associé à un examen clinique par le MT. - Les AQ ont été envoyés en 2007 à tous les salariés, mais celui des salariés du volet épaule était un peu plus complet. - Les examens cliniques ont débuté en 2007 pour les salariés du volet épaule et en 2008 pour ceux du volet général. Le délai de réalisation a été étendu à 2 ans pour tenir compte des évolutions de la médecine du travail. 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

11 Phase de suivi 2007-2009 Méthode
Questionnaire postal adressé aux salariés en 2007 Contenu commun aux deux volets d’étude : Symptômes musculo-squelettiques (questionnaire de type Nordique) Qualité de vie (Echelle MOS SF 36) Evolution professionnelle Conditions de travail actuelles Facteurs psychosociaux (Karasek) Contenu spécifique pour le volet épaule : Prise en charge médico-chirurgicale des problèmes d’épaule Evaluation de l’incapacité fonctionnelle des membres supérieurs (DASH) Deux versions d’auto-questionnaires postal ont été adressé aux salariés en 2007. - Une première partie était commune aux deux volets d’étude. Elle était largement inspirée de l’auto-questionnaire de la phase transversale et comprenait des questions sur les symptômes musculo-squelettiques avec un questionnaire de type nordique, une échelle de qualité de vie, le SF 36, des questions sur l’évolution professionnelle depuis la phase transversale et sur les conditions de travail actuelles pour les actifs, y compris les facteurs psychosociaux. - Les salariés du volet épaule avaient un questionnaire plus complet, où étaient ajoutées des questions sur la prise en charge médico-chirurgicale de leurs problèmes d ’épaule, ainsi que le questionnaire DASH qui évalue l’incapacité fonctionnelle des membres supérieurs. 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

12 Phase de suivi 2007-2009 Méthode
Examen clinique proposé entre 2007 et 2009 Examen clinique standardisé conforme au protocole Saltsa Les mêmes six principaux TMS du membre supérieur Syndrome de la coiffe des rotateurs Epicondylite latérale Syndrome du tunnel cubital Syndrome du canal carpien Tendinite des fléchisseurs et des extenseurs de la main et des doigts Ténosynovite de De Quervain En 2007 pour les 274 salariés du volet épaule En 2008/2009 pour les autres salariés L’examen clinique proposé aux salariés est conforme au protocole Saltsa comme lors de la phase transversale. Il a été simplifié pour alléger la charge de travail des MT, avec uniquement les 6 principaux TMS du membre supérieurs. Il a donc été proposé en 2007 aux salariés du volet épaule, et depuis le début de l’année 2008 aux autres salariés Il est réalisé idéalement par le même médecin du travail que lors de la phase transversale, ou un médecin remplaçant si le médecin d’origine a quitté le service, ou si le salarié a changé d’entreprise. A noter que les salariés retraités ne sont évidemment pas revus. 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

13 Phase de suivi 2007-2009 Taux de retour au 11 juin 2008
Volet général : Volet épaule : 2 085 auto-questionnaires (65,3 %) 103 examens cliniques (3,1 %) 202 auto-questionnaires (76,2 %) 118 examens cliniques (47,0 %) 97 Les auto-questionnaires ont été envoyés aux salariés en février 2007 et 2 relances postales ont été effectuées à X et X mois. Au 11 juin 2008, AQ ont été retournés, le taux de réponse à l’auto-questionnaire postal sur l’ensemble de la cohorte était donc de 66,1 %. Il était significativement plus élevé chez les salariés du volet épaule ( 76% ) que chez les salariés du volet général (65 %). Le recueil des cahiers d’examens cliniques est encore en cours, nous avons reçu pour l’instant 118 examens pour les salariés du volet épaule, et déjà 103 pour les salariés du volet général. Les auto-questionnaires et examens de l’ensemble de la cohorte sont actuellement en cours de recueil et de saisie. Les résultats que je vais vous présenter portent donc uniquement sur le volet épaule, constitué de 274 salariés. Au total, un recueil complet comprenant un AQ et un EC a été réalisé pour 105 salariés. Les calculs des taux de retour des AQ présentés ici tiennent compte uniquement des questionnaires envoyés, les questionnaires non envoyés pour cause d’adresse postale erronée ou non disponible sont exclus du dénominateur (7 % au total). Et pour les EC, les retraités « connus » sont exclus du dénominateur (2,3 % au total). Ensemble examen clinique: 207 (5,7%) 105 13 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

14 Phase de suivi 2007-2009 Résultats – Auto-questionnaire du volet épaule
202 salariés répondants (76 %) Hommes (55 %) Age moyen 50 ans (± 8 ans) Activité professionnelle en 2007 80 % en activité professionnelle Ouvriers (50 %) ; professions inter. (22 %); employés (20 %); cadres (8 %) 70 % au même poste de travail ; 21 % sur un autre poste; 9 % dans une autre entreprise Aménagement des conditions de travail : 10 % Arrêt de travail au cours des 12 derniers mois : 10 % Durée moyenne = 34 jours (7 – 90 j) 20 % en inactivité Retraite ou préretraite (58 %), chômage (18 %), arrêt volontaire (2 %) Arrêt maladie (10 %), invalidité (7 %), autre (5 %) Voici les résultats des AQ des 202 salariés répondants, soit 76 % de l’échantillon. L’échantillon est constitué de 55 % d’hommes, âgés en moyenne de 50 ans. En 2007, 80 % des salariés de la phase transversale étaient toujours en activité. - Parmi eux, une majorité étaient ouvriers. 22 % exerçaient une profession intermédiaire, 20 % étaient employés et 8 % étaient cadres. - 70 % étaient au même poste de travail et 21 % sur un autre poste. Ils étaient 9 % à avoir changé d’entreprise. 10 % des salariés avaient connu un aménagement de leurs conditions de travail en raison de leur problème d’épaule, et 10 % avaient eu un arrêt de travail en lien avec leur épaule au cours des 12 derniers mois, d’une durée moyenne de 34 jours. 20 % des salariés de la phase transversale étaient inactifs en 2007. La principale raison était la retraite, devant le chômage. Les arrêts maladie touchaient 10 % des inactifs, l’invalidité 7 %. Autre= congé maternité, parental 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

15 Phase de suivi 2007-2009 Résultats – Auto-questionnaire du volet épaule
Symptômes douloureux / gêne fonctionnelle chez les actifs Au cours des 12 derniers mois : 78 % Au cours des 7 derniers jours : 50 % Echelle Visuelle Analogique (0-10) : 5,3 (± 2,2) Evolution des symptômes à l’épaule depuis 2002 chez les actifs Aggravation : 25 % Identique : 39 % Diminution : 36 % Recours aux soins au cours des 12 derniers mois Consultations médicales : 46 % (3 en moyenne) Séances de kinésithérapie : 29 % (12 en moyenne) Intervention chirurgicale : 8 % Les symptômes douloureux chez les actifs étaient fréquents. Plus des 3/4 d’entre eux avaient connus une gêne à l’épaule au cours des 12 mois précédents le remplissage du questionnaire, et 1/2 au cours des 7 derniers jours Sur une échelle visuelle analogique allant de 0 à 100, l’intensité de la douleur le jour du remplissage du questionnaire était de 5,3 en moyenne. Depuis la phase transversale, 25 % des salariés estimaient que leur problème d’épaule s’état aggravé, 39 % qu’il était resté identique, et 36 % qu’il avait diminué. Au cours des 12 mois précédent le remplissage du questionnaire, le recours aux soins en raison des problèmes d’épaule dans l’échantillon (actif ou inactif) était de 46 % pour les consultations médicales, 29 % pour les séances de kinésithérapie et environ 8 % avaient connu une intervention chirurgicale depuis. 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

16 Phase de suivi 2007-2009 Résultats – Auto-questionnaire du volet épaule
Contraintes biomécaniques chez les salariés actifs Effort physique intense (échelle de Borg > 13) : 64 % Répétitivité élevée (>4h/jour) : 37 % Travail bras en l’air (>2h/jour) : 27 % Travail bras écartés (>2h/jour) : 28 % Chez les actifs, les contraintes biomécaniques restaient élevées. - 64 % d’entre eux devaient fournir des efforts physiques intenses, c’est-à-dire supérieur à 13 sur une échelle de borg allant de 6 à 20. - 37 % étaient exposées à une répétitivité élevée. - 27 % travaillaient les bras en l’air plus de 2h par jour et 28 % travaillaient les bras écartés plus de 2h par jour. 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

17 Phase de suivi 2007-2009 Résultats – Auto-questionnaire du volet épaule
Incapacité fonctionnelle - DASH Module Général Score DASH moyen : 21 (± 17) Score DASH > 30 (incapacité modérée à sévère) : 24 % Variations du score : Scores plus élevés chez les femmes (31 % >30) Scores croissants avec l’âge Scores plus élevés chez les inactifs Parmi les actifs, incapacité plus élevée chez les employés Incapacité fonctionnelle - DASH Module Travail Score DASH moyen chez les actifs : 21 (± 25) Score DASH > 90 (incapacité maximum) : 2 % Le questionnaire DASH mesure l’incapacité fonctionnelle globale des membres supérieurs. Il est composé d’un module général de 30 questions et d’un module optionnel sur la capacité au travail de 4 questions. Les 21 premières questions du module général évaluent la difficulté à réaliser des activités précises de la vie quotidienne, les trois suivantes concernent les relations sociales, et les 6 dernières des symptômes particuliers (tels que douleur, force, mobilité et sommeil). Des scores synthétiques sont calculés pour chacun des modules, compris dans une échelle de 0 à 100. Plus le score est élevé, plus l’incapacité fonctionnelle est importante. Le score DASH moyen pour le module général était de 21, et 24 % des salariés avaient un score supérieur à 30, traduisant une incapacité modérée à sévère. - Les scores étaient plus élevés chez les femmes et augmentaient avec l’âge. - Ils étaient également plus élevés chez les inactifs, et parmi les actifs l’incapacité la plus importante observée était dans la catégorie des employés. Le score DASH moyen chez les actifs pour le module sur la capacité au travail était de 21 également, mais 2 % des salariés connaissaient une incapacité maximum, c’est-à-dire un score à plus de 90. DASH: Disability of Arm-Shoulder-Hand 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

18 Phase de suivi 2007-2009 Résultats – Examens cliniques du volet épaule
118 salariés examinés (47 %) Augmentation des contraintes de travail depuis 12 mois selon le médecin du travail Posturales : 13 % Physiques : 15 % Psychosociales : 27 % Temporelles : 35 % Arrêt de travail au cours des 12 derniers mois pour l’épaule : 4 % Syndrome de la coiffe des rotateurs avéré : 32 % 118 salariés du volet épaule ont été réexaminés par un MT à ce jour, soit 47 % de l’échantillon (retraités exclus). Le recueil se poursuit encore jusqu’à la fin de l’année 2008. Le jugement du médecin concernant l’évolution des contraintes de travail du salarié depuis 12 mois était demandé. Les contraintes psychosociales et temporelles étaient plus fréquemment jugées en augmentation que les contraintes physiques et posturales. Les arrêts de travail au cours des 12 derniers mois en raison des problèmes à l’épaule touchaient 4 % des salariés examinés. Un tiers des salariés avaient un syndrome de la coiffe des rotateurs avéré. 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

19 Conclusion Les salariés ayant souffert d’un syndrome de la coiffe des rotateurs de l’épaule diagnostiqué en médecine du travail Poursuivent leur activité professionnelle Continuent à souffrir le plus souvent Restent souvent exposés à des contraintes élevées Peu d’amélioration des conditions de travail 7 sur 10 travaillent dans les mêmes conditions 1 sur 5 a changé de poste de travail Seulement 1/10 a bénéficié d’un aménagement des conditions de travail Ces premiers résultats indiquent que les salariés ayant souffert d’un syndrome de la coiffe des rotateurs de l’épaule diagnostiqué en médecine du travail: Poursuivent leur activité professionnelle Continuent à souffrir le plus souvent Restent exposés à des contraintes élevées En effet il y a peu d’amélioration des conditions de travail chez les actifs. 7 sur 10 travaillent dans les mêmes conditions 1 sur 5 a changé de poste de travail Seulement 1/10 a bénéficié d’un aménagement des conditions de travail 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

20 Perspectives Mobilisation des médecins du travail et de leurs services pour réaliser les examens cliniques de 2008/2009 Poursuite du recueil et des analyses : Auto-questionnaires 2007 de l’ensemble de la cohorte Examens cliniques 2007 du volet épaule, et 2008/2009 à venir Construction de modèles de risques Données longitudinales inédites sur les TMS Orientation des actions de prévention durables et de programme de maintien/retour en emploi La mobilisation des médecins du travail et de leurs services se poursuit afin de réaliser un maximum d’examen clinique chez les salariés d’ici la fin de l’année 2009. Cela nécessite de prendre en compte les multiples changements survenus en quelques années à la fois du côté des médecins et des salariés, en ce sens la cohorte illustre parfaitement les difficultés de suivi des salariés en entreprises. La saisie des auto-questionnaires 2007 de l’ensemble de la cohorte touche à sa fin et l’analyse des données recueillies sera prochainement effectuée. De même, la saisie des examens cliniques des deux volets de la cohorte se poursuit ce qui permettra de croiser ces résultats avec ceux des AQ. Des modèles de risques solides pourront ainsi être mis en œuvre pour affiner les résultats recueillis, et la cohorte permettra, à termes, de disposer de données longitudinales inédites en France sur les TMS. Ces données pourront permettre d’orienter des actions de prévention durables futures et des programmes de maintien ou de retour en emploi. 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

21 Remerciements Merci aux services de santé au travail de la région et aux médecins du travail participants : Les Drs. Abonnat, Banon, Bardet, Becquemie, Bertin, Bertrand, Bidron, Biton, Bizouarne, Boisse, Bonamy, Bonneau, Bouguer, Bourut-lacouture, Breton, Caillon, Cesbron, Chisacof, Chotard, Compain, Coquin-georgeac, Cordes, Couet, Coutand, Danielou, Darcy, Davenas, De lansalut, De lescure, Diquelou, Dopsent, Dufrenne-benetti, Dupas, Evano, Fache, Fontaine, Frampas-chotard, Groleau, Guillier, Guillimin, Harinte, Harrigan, Hervio, Hirigoyen, Jahan, Joliveau, Jube, Kalfon, Labraga, Laine-colin, Laventure, Le lerc, Le dizet, Lechevalier, Ledenvic, Leroux, Leroy-maguer, Levrard, Levy, Logeay, Lucas, Mallet, Martin, Martin-laurent, Mazoyer, Meritet, Michel, Migne cousseau, Moisan, Page, Patillot, Pinaud, Pineau, Pizzalla, Plessis, Plouhinec, Raffray, Robin-riom, Roussel, Roux, Russu, Saboureault, Schlindwein, Soulard, Thomson, Treillard, Tripodi. Nous remercions les services de santé au travail de la région et l’ensemble des médecins du travail participants. 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

22 Publications accessibles sur le site de l’InVS
Dossier thématique TMS : Rapports Réseau expérimental de surveillance épidémiologique des TMS dans les Pays de la Loire – Surveillance en population générale du syndrome du canal carpien dans le Maine-et-Loire en Mai 2005, 98 pages. Réseau expérimental de surveillance épidémiologique des TMS dans les Pays de la Loire – surveillance en entreprises en Novembre 2004, 56 pages. Plaquettes 4 pages Réseau de surveillance épidémiologique des TMS dans les entreprises des Pays de la Loire. Premiers résultats 2007 de la cohorte des salariés ligériens (COSALI) : le devenir des salariés souffrant d’un TMS de l’épaule en A paraître fin juin 2008. Réseau pilote de surveillance épidémiologique des TMS dans les entreprises des Pays de la Loire. Juin 2006. Réseau expérimental de surveillance épidémiologique des TMS dans les Pays de la Loire. Juin 2005 Un observatoire des maladies à caractère professionnel dans les Pays de la Loire – Les « Semaines des MCP ». Novembre 2004 Vous pouvez retrouver toutes les publications du réseau sur le site de l’Institut de veille sanitaire, dans le dossier thématique TMS. 2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

23 Merci de votre attention
2ème congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques - 18 juin 2008

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25 La surveillance en population salariée
Phase transversale Echantillon de 3 710 salariés Phase de suivi La cohorte COSALI


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