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Publié parArnaude Joseph Modifié depuis plus de 10 années
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Relations Commerciales & Financières Internationales
Professeur : Jean-Charles Jacquemin Les diaporamas sont inspirés et adaptés de : Krugman P. R. & Obstfeld M., Économie Internationale, 3ème édition française 2001, De Boeck Université, traduit de l ’anglais par A. Hannequart et F. Leloup. Lindert P. H. , Économie Internationale, Paris, Economica, 9ème éd., 1989. de Melo J. & Grether J.M., Commerce international, Théorie et applications, De Boeck Université, 1997. Diaporama réalisé par Eddy Robaye
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Les Termes du Titre du Cours
Le commerce. La nation. Le commerce international.
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Introduction Différence d’avec l’approche anglo-saxonne.
Le cas particulier de la compensation.
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La Nation Eviter la confusion avec les autres notions proches (état, pays, peuple, …) Concept évolutif dans l’histoire de la pensée économique. Trois grands concepts : Successifs. Coexistants.
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Premier concept : la nation-firme
Référence des mercantilistes, XVIIIè s. Objectif : Maximiser l’output. Caractéristique : l’économie est au service du pouvoir pas du peuple. Exemples anciens et modernes. Critiques : centres de décision multiples ; le but de la production.
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Deuxième concept : la nation-masse
Référence des classiques (XIXè s.) et néo-classiques (XX è s.). Origine : la f libérale anglaise. Caractéristique : le rôle minimal de l’Etat (justice, sécurité intérieure et extérieure). Deux acceptations du concept.
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Deuxième concept : la nation-masse (2)
Idéal cosmopolite : espace administratif, juxtaposant les individus : « Les hommes et les capitaux se porteront d’eux-mêmes, dans le monde, vers le lieu de leur meilleur emploi. » (A. Smith.) Critiques : concept théorique. >< à la conception néo-classique.
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Deuxième concept : la nation-masse (3)
Conception néo-classique : lieu d’immobilisation des facteurs et des produits. Notion relative, les progrès technologiques accroissant la mobilité. Les ressources naturelles ; Le capital physique et financier ; Le travail. Critiques : des nations proches se distinguent les unes des autres.
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Troisième concept : la nation-groupe
Conception « moderne » (mi-XXè s.) : groupe d’individus liés volontairement par une « solidarité de sacrifices » pour la réalisation de buts communs . La « solidarité des sacrifices ». L’appareil d’Etat. Les buts communs. Critiques : Fractures des Etats-Nations et « globalisation ».
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La nation-groupe : fractures des Etats-Nations
« L’Etat est devenu trop petit pour nos grands problèmes et trop grand pour nos petits problèmes. » (D. Bell) La mondialisation ou l’éclatement par le haut ( postnationalisme). L’éclatement vers le bas : décentralisations, régionalisations, …
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La nation-groupe : la globalisation
L’a-nationalité des « grandes » entreprises ; exemples. Stratégies interfirmes et internationales de R&D industrielle. « Chip led growth » : supprimant certaines barrières nationales : droits de douane, politiques de santé, …
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La nation : conclusion Ne correspond pas à un territoire.
l’epace économique national n’est pas toujours identique à l’espace géographique sur lequel s’étend la souveraineté d’un Etat. Ne corespond pas à un peuple, ni à une peuplade.
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L’ échange international :
Ne se fait pas entre nations mais entres groupes nationaux différents. Deux types d’échanges : Le commerce ; La compensation (troc international).
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La compensation : Définition : achat et contre - achat. Types :
Commerciale ; Industrielle (offset). Importance de la compensation dans le commerce. (20-30 % du total du C.I.)
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La compensation : motivations
Manque de devises fortes. Manque de débouchés. Indépendance vis-à-vis d’une devise. Perspectives de profit. Dette extérieure trop élevée. Réduction de l’incertitude.
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La compensation : critiques
Bilatéralisme donc pas d’arbitrage par le marché. Jeux de pouvoir : Celui qui détient l’information. Celui qui ne trouve pas de marché : le cas des produits de base non différenciés.
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Une citation de J.S. Mill « La somme des richesses produites dans le monde serait plus grande, ou le travail moindre, si chaque objet était produit là où sa production est la plus facile, … C’est là l’avantage direct du commerce extérieur. Mais ses effets indirects sont considérables. L’extension des marchés tend à perfectionner les procédés de production. Elle produit également une sorte de révolution industrielle dans les pays dont les ressources ne se déployaient point, …
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J.S. Mill (suite) Cependant les avantages économiques du commerce sont surpassés par ses effets d’ordre moral et intellectuel. Il est difficile d’estimer trop haut, dans l’état actuel, relativement primitif, de la civilisation, l’avantage de mettre des hommes en contact avec des hommes différents qui ont des habitudes de pensée et d’action autres que les leurs … De telle communications ont été en tous temps et surtout à notre époque l’une des principales sources du progrès. » Principes d’économie politique, 1878.
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Pourquoi étudier les relations commerciales internationales ?
Sujet particulier de la science économique : Il existe des nations individualisées Se distinguant par : leurs institutions ; leur politique économique ; leur législation, … Ayant des relations commerciales, Donc le « ceteris paribus » ne vaut plus.
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Pourquoi étudier les relations commerciales internationales ?
Mais aussi pour donner un sens et un support conceptuel et culturel aux tensions qui marquent ce domaine : Entre efficacité et équité ; Entre théorie pure et histoire économique ; Entre libéralisme et interventionnisme ; Entre riches et pauvres, …
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