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Publié parIrène Gaudet Modifié depuis plus de 5 années
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Les maladies ciblées par les traitements de semence céréales
version 2018
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En préambule…. « La protection des cultures passe d’abord par votre propre protection »
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Les types d’infections
Soil borne Pathogen attack The roots. (Fusarium, Michrodochium,Pythium) Pathogènes du sol attaquant les racines (Fusarium, Microdochium) Maladies de la semences Seed borne Pathogen Into Teguments (Michrodochium) Pathogènes des téguments (Michrodochium) Soil borne Pathogen enter Coleoptiles .(Tilletia) Pathogènes entrant dans le coléoptile (Carie) Pathogènes de surface (Septoria) Pathogènes interne à la semence (Charbon) Septoria trici Pathogènes du sol (Piétin échaudage)
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Les maladies ciblées par les traitements de semences
maladies du blé maladies de l'orge maladies du seigle & du triticale maladies de l'avoine
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Importance des maladies des semences
BLÉ ORGE FUSARIOSES Microdochium +++ ++ Fusarium spp CARIE Tilletia caries (syn. T. tritici) + CHARBON Ustilago nudo/ hordei HELMINTHOSPORIOSE Pyrenophora graminea (syn. Drechslera graminea) SEPTORIOSE Stagnospora nodorum PIETIN-ECHAUDAGE Gaeumannomyces graminis Estimation relative de l’importance moyenne des maladies des semences les unes par rapport aux autres- Le classement varie selon les régions et conditions de croissance des cultures.
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Blés : principales maladies liées à la semence
localisation des maladies CARIE Tilletia caries SEPTORIOSE Leptosphaeria nodorum (Septoria nodorum) PIETIN-ECHAUDAGE Gaeumannomyces graminis CHARBON NU Microdochium nivale FUSARIOSES Fusarium roseum
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Blés : localisation des maladies des semences
1. Maladies sur ou sous les téguments Fusarioses Carie Septoriose Fusarium roseum se trouve sous les téguments, dans l’embryon et dans le sol. M. nivale est localisé sous les téguments et dans le sol; La septoriose se trouve essentiellement sous les téguments. La contamination par le sol n’affecte pas les semences lors de leur levée mais après la levée. La carie est localisée sur les téguments (en surface des semences) et dans le sol. Le charbon nu est localisé dans l’embryon Pour lutter contre les maladies qui sont localisées : - Dans le sol ou sur les téguments, il faut une matière active de contact. - Sous les téguments, une matière active translaminaire est nécessaire - Dans l’embryon, une matière active systémique est nécessaire. Le prochloraze a un mode d’action translaminaire et le triticonazole est systémique 2. Maladies dans l’embryon 3. Maladies transmises par le sol Carie Fusariose (F. roseum) Piétin-échaudage Charbon nu Charbon nu Fusarioses
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Orge : principales maladies liées à la semence
localisation des maladies Charbon nu Ustilago nudo CHARBON Charbon couvert Ustilago hordeï HELMINTHOSPORIOSE Helmintho gramineum Pyrenophora graminea Microdochium nivale FUSARIOSES Fusarium roseum PIÉTIN-ÉCHAUDAGE Gaemannomyces graminis
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Orge : localisation des maladies des semences
1. Maladies sur ou sous les téguments Fusarioses Helminthosporiose (H. gramineum) 2. Maladies dans l’embryon Oïdium Charbon couvert Fusariose (F. roseum) Charbon nu 3. Maladies transmises par le sol Fusariose Piétin-échaudage Charbon nu Charbon couvert
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Avoine : principales maladies liées à la semence
CHARBON NU Ustilago nuda HELMINTHOSPORIOSE Helmintho gramineum Pyrenophora graminea Microdochium nivale FUSARIOSES Fusarium roseum CHARBON COUVERT Ustilago levis
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Seigle et Triticale : principales maladies liées à la semence
FUSARIOSES Microdochium nivale Fusarium roseum SEPTORIOSE Leptosphaeria nodorum (Septoria nodorum)
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Caries du blé
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1/5 Carie du blé Tilletia caries : symptômes
Risque Maladie transmise par la semence et le sol. Le risque existe essentiellement pour les semences de ferme, les semences certifiées étant normalement indemnes. Négligé ces dernières années, le risque de carie est en recrudescence. Sur blé et seigle Transmission principalement par les semences et/ou par le sol Les symptômes ne se déclarent qu’après épiaison Dissémination des spores lors du battage à la récolte Lots cariés légalement interdits pour les filières semence et la meunerie
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2/5 Carie du blé : cycle Transformation du grain en sacs de spores noires et odorantes Germination et pénétration du mycélium dans le coléoptile Mycélium dans l’apex. Absence de symptômes Spores sur la semence ou dans le sol Développement La germination des céréales, active celle des spores de la carie. Ces spores de caries se développent dans la semence, le coléoptyle et dans la plantule. Le mycélium se loge dans l’apex, au niveau des ébauches des épis et y demeure jusque l’épiaison. Pas de symptômes visibles avant l’épiaison. A l’épiaison, re-développement du mycélium avec formation de spores. Les grains sont transformés en sacs de spores noires et odorantes. A la récolte et pendant le transport, les grains cariés contaminent les grains sains et le sol pendant 10 ans. Les lots cariés ne peuvent être utilisés pour les semences certifiées ainsi que pour la meunerie.
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3/5 Carie du blé : symptômes
Pas de symptômes avant la fin montaison - début épiaison Plantes cariées plus courtes Grains remplis de spores noires et odorantes Symptômes Après pénétration dans la plantule, le champignon se loge dans l'apex de la tige principale et y demeure pendant une grande partie du cycle végétatif. Les premiers symptômes n'apparaissent donc qu'à la fin de la montaison et surtout lors de l'épiaison. Les plantes cariées sont souvent plus courtes, les tiges et les épis malades légèrement bleutés. Les grains cariés prennent une teinte verte olive puis brune et donnent à l'épi un aspect ébourifé, dû aux arrêtes prononcées des glumes. A la récolte, des sacs remplis de millions de spores noires (balles sporifères) ont remplacé les grains. La moindre pression dégage une odeur nauséabonde caractéristique. Graines infestées remplacées par des spores noires
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4/5 Carie du blé : protection par les traitements de semences
Triticonazole = excellent rapport efficacité / sélectivité Utiliser un produit de contact ou systémique Le fludioxonil – produit de contact- pénétrant Le triticonazole – produit systémique Le fluxapyroxad- produit systémique Mode d’action Le triticonazole et le fluxapyroxad passent en solution dans le sol et sont absorbés par les racines Le fludioxonyl empêche la contamination par le sol Moyen de contrôle Une matière active qui présente une action directe et brutale et qui soit disponible dans tous les organes de la plante est nécessaire. Lors de contamination par le sol, un produit systémique telle que les triazoles, est nécessaire. Parmi les triazoles, le triticonazole offre le meilleur rapport efficacité / sélectivité. Mode d’action : désorption de la matière active des téguments vers la solution du sol et protection alors autour de la semence. Ensuite absorption par les racines Seuls les TS permettent de lutter contre la carie
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5/5 Carie du blé : résumé Cultures touchées Symptômes Stade symptômes Dissémination Protection Remarque blé et seigle Plantes cariées plus courtes Grains remplis de spores noires et odorantes fin montaison- début épiaison Dissémination des spores lors du battage à la récolte Utiliser un produit de contact ou systémique Le Fludioxonil – produit de contact- pénétrant Le Triticonazole – produit systémique Le Fluxapyroxad- produit systémique Mode d’action Le triticonazole et le fluxapyroxad passent en solution dans le sol et sont absorbés par les racines Le fludioxonyl empêche la contamination par le sol Lots cariés légalement interdits pour les filières semence et la meunerie Moyen de contrôle Une matière active qui présente une action directe et brutale et qui soit disponible dans tous les organes de la plante est nécessaire. Lors de contamination par le sol, un produit systémique telle que les triazoles, est nécessaire. Parmi les triazoles, le triticonazole offre le meilleur rapport efficacité / sélectivité. Mode d’action : désorption de la matière active des téguments vers la solution du sol et protection alors autour de la semence. Ensuite absorption par les racines Seuls les TS permettent de lutter contre la carie
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Charbon nu
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1/5 Charbon nu : Ustilago nuda
Principalement sur orge, occasionnellement sur blé et avoine Véhiculé par les semences (contamination au niveau de l’embryon) Symptômes visibles uniquement à l’épiaison Favorisé par un climat frais et humide Risque: En France, on ne trouve pratiquement plus de charbon. Ils sont bien maîtrisés par les traitements. Cependant, un relâchement de la lutte pourrait leur permettre de réapparaître facilement.
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2/5 Charbon nu : cycle Mycélium se développe jusqu’aux ébauches florales Mycelium contamine l’embryon Les épis charbonnés sont bien visibles à l’épiaison, lorsque les masses de spores noires sont encore en place. Les spores seront ensuite dispersés : il ne restera plus que le rachis à la place de l’épi ( contrôles à l’épiaison recommandés) Les spores seront dispersés par le vent en cours de floraison. Certaines spores pénètreront jusqu’au niveau des ovaires. les grains formés seront contaminés jusqu’au niveau de l’embryon. Le parasite sera réactivé au semis. Entre le semis et la fin montaison, le parasite atteindra les ébauches florales de la plantule. Si les épis qui ne sont pas atteints à la fin montaison ne pourront plus être malades. A l’épiaison, production de spores et le parasite pourra alors attaquer les épis sains voisins. Les spores contaminent les épis sains
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3/5 Charbon nu : symptômes
Pas de symptômes au niveau des plantules Masses pulvérulentes et noires au niveau des épis qui contaminent les grains sains (semences contaminées visuellement identiques aux semences saines)
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4/5 Chabon nu : protection par les traitements de semences
Un produit systémique est nécessaire : Le triticonazole le Fluxapyroxad, excellent rapport efficacité / sélectivité Mode d’action La matière active, pénètre dans la graine au début de la germination, jusqu’à la levée et va empêcher l’apparition de la maladie Moyen de contrôle Une matière active qui présente une action directe et brutale et qui soit disponible dans tous les organes de la plante est nécessaire. Lors de contamination par le sol, un produit systémique telle que les triazoles, est nécessaire. Parmi les triazoles, le triticonazole offre le meilleur rapport efficacité / sélectivité. Mode d’action : désorption de la matière active des téguments vers la solution du sol et protection alors autour de la semence. Ensuite absorption par les racines Seuls les TS permettent de lutter contre le charbon nu
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5/5 Charbon nu Ustilago nuda : résumé
Cultures touchées Symptômes Stade symptômes Dissémination Protection Remarque Orge (principalement) Blé et Avoine (occasionnellement) Pas de symptômes au niveau des plantules Masses pulvérulentes et noires au niveau des épis qui contaminent les grains sains (semences contaminées visuellement identiques au semences saines) Epiaison Véhiculé par les semences (contamination au niveau de l’embryon) Un produit systémique est nécessaire : le Triticonazole le Fluxapyroxad excellent rapport efficacité / sélectivité Mode d’action La matière active, pénètre dans la graine au début de la germination, jusqu’à la levée et va empêcher l’apparition de la maladie Favorisé par un climat frais et humide Seuls les TS permettent de lutter contre le charbon nu
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Charbon couvert
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1/5 Charbon couvert Ustilago hordeï
Uniquement sur orge Véhiculé par les semences (téguments) et par le sol Contamination de la plantule lors de la germination Symptômes visibles uniquement à l’épiaison Risque: En France, on ne trouve pratiquement plus de charbon. Ils sont bien maîtrisés par les traitements. Cependant, un relâchement de la lutte pourrait leur permettre de réapparaître facilement.
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2/5 Charbon couvert : cycle
Mycélium se développe jusqu’aux ébauches florales Mycélium contamine l’embryon Les épis charbonnés sont bien visibles à l’épiaison, lorsque les masses de spores noires sont encore en place. Les spores seront ensuite dispersés : il ne restera plus que le rachis à la place de l’épi ( contrôles à l’épiaison recommandés) Les spores seront dispersés par le vent en cours de floraison. Certaines spores pénètreront jusqu’au niveau des ovaires. les grains formés seront contaminés jusqu’au niveau de l’embryon. Le parasite sera réactivé au semis. Entre le semis et la fin montaison, le parasite atteindra les ébauches florales de la plantule. Si les épis qui ne sont pas atteints à la fin montaison ne pourront plus être malades. A l’épiaison, production de spores et le parasite pourra alors attaquer les épis sains voisins. Les spores contaminent les épis sains
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3/5 Charbon couvert : symptômes
Pas de symptômes au niveau des plantules Plantes malades chétives Grains remplies d’une masse de spores noires enveloppées par une membrane transparente
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4/4 Charbon couvert : protection par les traitements de semences
Utiliser un produit de contact ou systémique Triticonazole = excellent rapport efficacité / sélectivité Mode d’action Le triticonazole, par sa systémie, pénètre dans la graine au début de la germination et va empêcher la germination des spores Moyen de contrôle Une matière active qui présente une action directe et brutale et qui soit disponible dans tous les organes de la plante est nécessaire. Lors de contamination par le sol, un produit systémique telle que les triazoles, est nécessaire. Parmi les triazoles, le triticonazole offre le meilleur rapport efficacité / sélectivité. Mode d’action : désorption de la matière active des téguments vers la solution du sol et protection alors autour de la semence. Ensuite absorption par les racines Seuls les TS permettent de lutter contre le charbon couvert
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5/5 Charbon couvert Cultures touchées Symptômes Stade symptômes Dissémination Protection Orge uniquement Pas de symptômes au niveau des plantules Plantes malades chétives Grains remplies d’une masse de spores noires enveloppées par une membrane transparente Epiaison Véhiculé par les semences (téguments) et par le sol Contamination de la plantule lors de la germination Utiliser un produit de contact ou systémique le Triticonazole – produit systémique Mode d’action: La matière active, pénètre dans la graine au début de la germination, jusqu’à la levée et va empêcher la germination des spores Seuls les TS permettent de lutter contre le charbon couvert
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Fusariose
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1/7 Fusarioses Microdochium nivale et Fusarium roseum
Maladies de la semence parmi les plus fréquentes et assez nuisibles Deux genres compétitifs Fusarium roseum (culmorum et graminearum) Microdochium nivale Source de contamination semences sol Fusariose des épis même pathogène que fusariose du pied mais contamination indépendante Deux genres de pathogènes différents sont responsables de la fusariose : il s’agit de Fusarium roseum et Michrodochium nivale. Ils sont compétitifs l’un par rapport à l’autre. Selon les T°C, l’un ou l’autre des genres se développera +/- par rapport à l’autre. Les deux genres se retrouvent sur l’ensemble du territoire francais. Ce sont surtout les conditions climatiques qui déterminent leur apparition. Michrodochium nivale est ainsi favorisé par des températures basses alors que F. roseum est exigeant en humidité et tolère des températures élevées. La T°C optimale de développement de Michrodochium nivale est de 6°C. (pour l’installation) Il est alors très compétitif par rapport à la plante, car, à 6°C, la jeune plantule se développe très peu. Les fusarioses sont transmises aussi bien par la semence que par les sols contaminés et se trouvent partout en France
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2/7 Fusarioses : les deux champignons et les conditions de développement
Fusarium roseum Microdochium nivale Température de croissance °C °C Condition de nuisibilité à la germination des graines °C Production de mycotoxines +++ Fongicides efficaces en TS Triazoles Fludioxonil Prochloraze La T°C optimale de développement de Micc Niv est à 6°C. (pour l’installation) Il est alors très compétitif par rapport à la plante, car, à 6°C, la jeune plantule se développe très peu. La T°C optimale de croissance de Micc Niv est à 18°C; Mais il peut tout de même se multiplier à 5°C. Il apprécie notamment une couverture neigeuse. En opposition, Fusa Roseum sont plus actifs dessous 18°C. Selon les T°C, l’une ou l’autre catégorie se développera +/- par rapport à l’autre. Compte tenu des conditions de température pour le développement de chaque pathogène, Microdochium nivale est plus fréquent dans la partie nord de la France et Fusarium roseum dans la partie sud.
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3/7 Fusarioses : cycle Attention, il ne s’agit pas vraiment d’un cycle; Mais une explication des différentes formes de la maladie au cours du temps et de son développement. Contamination par la semence: Semences= principale source d’initiation de la maladie; Lorsque la semence est contaminée, son hydratation avant germination provoque le développement du champignon dans les enveloppes (surtout M. nivale), l'albumen et l'embryon (surtout F. graminearum). Si T°C < 6 °C, levée longue et plantules moins compétitives alors que le champignon est très compétitif. La semence ainsi infectée meurt (fontes de semis) ou si elle arrive à germer, le coléoptile infecté s'enroule sur lui-même . Contamination par le sol et les résidus de culture: NB: La survie du mycélium dans le sol peut aller jusqu’à 4 ans (dans la partie profonde du sol (>50cm) Dans la partie superficielle du sol, le mycélium peut tenir jusque 2 ans et se développer à tout moment en fonction des conditions climatiques. Dans un sol contaminé par les résidus de culture, le mycélium attaque les racines puis ces attaques évoluent vers la base des tiges. La fusariose et Michrodochium nivale peuvent attaquer les gaines dès l'apparition des premières feuilles. Ensuite la maladie progresse de gaine en gaine jusqu'à la tige. Du tallage à la maturité, on trouve sur les gaines une pourriture qui provoque la nécrose de la feuille. Les fructifications du champignon, noires violacées, peuvent apparaître sur les gaines et les feuilles desséchées. Lorsque la maladie progresse lentement, les gaines peuvent être entièrement détruites, mais les tiges saines. La contamination des épis se fait pendant la floraison et de façon indépendante de la contamination des racines. Fusariose sur la semence : contamination par le sol ou la semence mort du germe Fusarioses du sol sur les racines puis montent dans la tige Fusarioses sur épis par projection de spores au moment de la floraison
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4/7 Fusariose : symptômes
Coloration brune à la base des tiges
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5/7 Fusarioses : influence des pratiques agronomiques sur le développement de la maladie
Les précédents Le maïs est plus favorisant que le sorgho, lui-même plus favorisant que le blé Le travail du sol Travail simplifié et superficiel favorise la maladie Les rotations Le retour de précédents dans la rotation favorise la maladie La date et densité de semis Levée et développement rapides sont peu favorables au développement de la maladie Les graminées adventices La présence de graminées adventices favorise le développement de la maladie Les variétés Pas de variété réellement résistante : elles sont toutes plus ou moins sensibles Éviter, dans la mesure du possible de revenir trop souvent dans la rotation avec des plantes hôtes à savoir blé, maïs, sorgho Le non labour favorise le développement de la maladie: les résidus de récolte ne sont alors pas enfouis et favorisent la propagation de la maladie Faucher les bordures et les fossés permet de limiter les graminées adventices qui permettent le maintien de la maladie sur des plantes relais.
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6/7 Fusarioses : protection par les traitements de semences
Prochloraze action translaminaire : pénètre superficiellement dans la graine action plus efficace qu'un produit de contact excellente efficacité contre Microdochium nivale Triticonazole action systémique excellente efficacité contre Fusarium roseum L'association des deux substances actives apporte une très bonne protection de la graine et de la plantule contre les deux fusarioses (F. roseum et M. nivale) une diminution de l'inoculum limitant les contaminations ultérieures
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7/7 Fusarioses : résumé Blé Orge Avoine Seigle Triticale
Source Arvalis 7/7 Fusarioses : résumé Cultures touchées Symptômes Stade symptômes Dissémination Protection Remarque Blé Orge Avoine Seigle Triticale Sur les semences: A la levée, les semences infectées germent mais les pousses et les racines se nécrosent et meurent. Le coléoptile porteur de lésions s'enroule sur lui-même. A la sortie de l'hiver, le système racinaire se réduit, le collet et les graines prennent une couleur brune et la plante s'affaiblit. Les plantes qui restent en vie portent la maladie. Sur L’épi: Les contaminations de l'épi se font principalement au moment de la floraison. Les symptômes sont différents et plus ou moins importants en fonction du point de pénétration du parasite- Des taches décolorées cernées de brun apparaissent sur les glumes. - Les grains et/ou les épillets sont échaudés et montrent alors une coloration rose. - Dans le cas d'une attaque au col de l'épi, on observe un échaudage total de l'épi. Levée Epiaison Période à risque = floraison Source de contamination: sol et semences Prochloraze: Action translaminaire: pénètre superficiellement dans la graine Action plus efficace qu’un produit de contact Excellente efficacité contre Microdochium nivale Triticonazole: Action systémique Excellente efficacité contre Fusarium roseum L’association des deux substances actives apporte une très bonne protection de la graine et de la plantule contre les deux fusarioses. Elle apporte également une diminution de l’inoculum limitant les contaminations ultérieures. Fludioxonil: produit de contact. Le fludioxonyl empêche la contamination par le sol Maladies de la semence parmi les plus fréquentes et assez nuisibles M. Nivale plus fréquent dans le nord de la France et F. roseum est plus fréquent dans le sud Influence des pratiques agronomiques sur le développement de la maladie: Les précédents: le maïs est plus favorisant que le sorgho, lui-même plus favorisant que le blé Le travail du sol: travail simplifie et superficiel favorise la maladie Les rotations: les rotations courtes avec précédents favorisants augmentent le risque La date et densité de semis: levée et développement rapides sont peu favorables au développement de la maladie Les variétés: pas de variété réellement résistante: elles sont toutes plus ou moins sensibles
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Helminthosporiose
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1/4 Helminthosporiose Helminthosporium gramineum
Uniquement sur orge Forme conidienne de Pyrenophora graminea Véhiculé par les semences (mycélium dans péricarpe) A la levée, le mycélium est réactivé et progresse vers : les feuilles les épis Préfère les conditions fraîches et humides Développement: La maladie a pour origine les semences contaminées Le mycélium est conservé à l’état latent dans les enveloppes du grain pendant plusieurs années. Lors de la levée, le parasite est réactivé et va progresser vers les ébauches foliaires puis les épis Pas de symptômes avant la fin montaison La contamination des grains se fait par l’intermédiaire des spores formés sur les stries foliaires. Les variations brutales d’humidité libèrent les spores et le vent les transporte jusqu’aux épis sains. Les grains provenant de ces épis seront contaminés et assureront la dispersion de la maladie. Seuls les TS permettent de lutter contre H. gramineum
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2/4 Helminthosporiose : symptômes
Expression des symptômes à la levée par des fontes de semis (occasionnel) Expression des symptômes à la fin de la montaison caractérisée par des stries sur les feuilles aspect jaunâtre des feuilles épis blancs à coloration brune, maigres ou stériles Les spores sur les feuilles contaminent les grains Symptômes: Les symptômes les plus connus sont des stries foliaires qui apparaissent en fin de montaison et donnent un aspect jaunâtre aux feuilles A l’épiaison, le dessèchement des feuilles conduit à la découpe des feuilles; les plantes atteintes sont en général stériles et restent plus courtes.
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3/4 Helminthosporiose : Protection par les traitements de semences
Les triazoles sont sans action Prochloraze = excellente efficacité (pouvoir pénétrant du Pz) Fluxapyroxad- produit systémique Fludioxonyl- produit de contact-pénétrant Moyen de contrôle Une matière active qui présente une action directe et brutale et qui soit disponible dans tous les organes de la plante est nécessaire. Lors de contamination par le sol, un produit systémique telle que les triazoles, est nécessaire. Parmi les triazoles, le triticonazole offre le meilleur rapport efficacité / sélectivité. Mode d’action : désorption de la matière active des téguments vers la solution du sol et protection alors autour de la semence. Ensuite absorption par les racines Seuls les TS permettent de lutter contre Helminthosporium gramineum
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4/4 Helminthosporiose : résumé
Cultures touchées Symptômes Stade symptômes Dissémination Protection Remarque orge Expression des symptômes à la fin de la montaison caractérisée par des stries sur les feuilles aspect jaunâtre des feuilles épis blancs à coloration brune, maigres ou stériles Expression des symptômes à la levée par des fontes de semis (occasionnel) Fin montaison Véhiculé par les semences (mycélium dans péricarpe) Les spores sur les feuilles contaminent les grains Les triazoles sont sans action Prochloraze = excellente efficacité (pouvoir pénétrant du Pz) Le fluxapyroxad et le fludioxonil ont une très bonne efficacité: Fluxapyroxad- produit systémique Fludioxonyl- produit de contact-pénétrant Forme conidienne de Pyrenophora graminea Favorisé par des conditions supérieures à 15°C et une forte hygrométrie Levée: A la levée, le mycélium est réactivé et progresse vers : les feuilles les épis Source Arvalis
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Piétin-échaudage
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1/7 Piétin-échaudage Gaemannomyces graminis : symptômes
Racines noires
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2/7 Piétin-échaudage : cycle
automne Mycélium présent dans le sol sur résidus de culture Préfère les sols aérés: max 10 cm de profondeur automne Dissémination par croissance mycélienne Progresse à la surface des racines puis pénètre dans les tissus racinaires. sortie d'hiver Mycélium stimulé par les excrétions racinaires Contacts entre racines diffusion patho-gène dans le sol printemps Perturbation alimentation hydrique Obstruction des vaisseaux Echaudage à l’épiaison Cycle presque en totalité dans le sol Point faible: sensible au CO2 Le CO2 lui est toxique. Donc si sol mal aéré, mauvaise évacuation du CO2 et le champignon se développe moins L’inoculum peut survivre sur les résidus de récolte plusieurs années (surtout sur sols acide ou dégradation des résidus est plus longue). Rarement, quelques symptômes peuvent apparaître à la sortie de l’hiver (foyers de plantes attaquées) L’infestation reprends au printemps par contact racinaire. Perturbation de l’alimentation en eau Symptômes apparaissent en fin de cycle: Échaudage généralisé avec formation d’épis blancs. Donc, variétés tardives sont plus exposées aux T°C élevées et au stress hydrique. elles sont à éviter Semis Récolte Repos hivernal … puis reprise végétative
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3/7 Piétin-échaudage : la flore antagoniste
5 ans Constat : la maladie régresse après 4 ou 5 années de blé/blé Les exsudats de racines parasités par P.E. stimulent le développement de Pseudomonas fluorescens Pseudomonas fluorescens sécrète un antibiotique toxique pour le piétin-échaudage Après un certain nombre d’années de culture Blé / blé, le niveau d’attaque du champignon diminue (4 ou 5 ans) Cela s’explique par le développement de la flore antagoniste de GGT. Cette flore antagoniste est pseudomonas fluoressens mais aussi phialophora , qui est une flore antagoniste non spécifique.
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4/7 Piétin-échaudage : influence de la rotation sur le champignon
Plantes hôtes assez spécifiques du piétin-échaudage : favorisent le champignon Le blé est plus favorisant que l’orge, lui-même plus favorisant que le triticale le maïs est également favorisant mais développe une flore antagoniste ; il est donc « neutre » Plantes hôtes non spécifiques : Ray Grass Plantes non hôtes : amplificatrices (+/- selon le système de culture) légumineuses Azote favorable à la survie de l’inoculum du piétin échaudage. Diminue la flore antagoniste Dans le Sud Ouest : système favorable au piétin échaudage = système blé dur : [Soja / Blé / Blé] présente un risque plus fort que [Tournesol / Blé / Blé] Le Ray Grass est plante hote de, à la fois, le piétin échaudage, mais aussi le Phialophora, qui est un antagoniste non spécifique du piétin échaudage. Dans une rotation RG / Blé / Blé . La première année de Blé, pas de problèmes, car il reste du phialophora qui est antagoniste du piétin. Par contre , la deuxième année, explosion du piétin, car le phialophora n’est pas pathogène du blé, donc il diminue et laisse la place au piétin. Le maïs est selon les systèmes, une culture amplificatrice ou non. En Bretagne, sur sols acides (dégradation lente de la MO) et avec beaucoup d’apport de lisier (sols riche en MO) = conditions propices à la survie de l’inoculum. D’autant plus que le maïs est toxique sur la Flore antagoniste du piétin. Par contre dans le sud Ouest, les systèmes maïs ne sont pas ceux qui présentent le plus de risque piétin échaudage car dans le système maïs, il y a peu de blé dans la rotation. Dans la Beauce, le pois, c’est comme le soja, c’est une légumineuse favorable au piétin échaudage
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5/7 Piétin-échaudage : influence des pratiques agronomiques sur le développement de la maladie
Sans effet Effet défavorable au développement du piétin-échaudage Effet favorable au développement du piétin-échaudage Brûlage des pailles Labour Chaulage en sol acide Variété Sol léger, aéré, calcaire Apport matière organique % céréales dans la rotation Nature du précédent TCS Le champignon préfère les sols légers où il y a une bonne évacuation du CO2) Les TCS: techniques culturales simplifiées favorisent le développement de graminées vivaces telles que Agropyron Repens facilite la conservation dans le sol et l’infestation La densité de semis aurait plus d’influence que la date de semis : Les densités élevés favorisent la diffusion du champignon dans le sol. T°C élevées après le semis + favorable. Donc, si semis précoce, + de chance d’avoir des T°C élevées après le semis et donc un développement du champignon. Pas de variétés +/- sensibles: les variétés tardives sont plus exposées aux T°C élevées et au stress hydrique: elles exprimeront plus les symptômes.
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6/7 Piétin-échaudage : protection par les traitements de semences
La problématique piétin-échaudage est à résoudre dans le cadre d'une approche globale de rotation des cultures En complément des pratiques agronomiques, la lutte contre le piétin-échaudage passe par un traitement de semence spécifique
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7/7 Piétin-échaudage Cultures touchées Symptômes Stade symptômes
Dissémination Protection Remarque Le blé est plus favorisant que l’orge, lui-même plus favorisant que le triticale A la sortie de l’hiver (attaques précoces) : - Racines : nécroses noires de plusieurs cm. - Plantes : faible croissance, mauvais tallage. - Feuilles : jaunissement par la pointe. A l’épiaison : - Plantes : échaudage complet de toute la plante avec ses talles, couleur dominante blanc (paille sèche). - Racines : nécroses noires parfois étendues à toute la racine. - Bas de tige : noir sous forme d’un manchon de 1 à 3 cm qui peut remonter au-dessus du plateau de tallage. Montaison à maturité Sol Se propage de racine en racine mais pouvoir de dissémination est limité (quelques cm) La problématique piétin-échaudage est à résoudre dans le cadre d'une approche globale de rotation des cultures En complément des pratiques agronomiques, la lutte contre le piétin-échaudage passe par un traitement de semence spécifique Le silthiofam contrôle partiellement cette maladie Sol léger, aéré et humide favorable au développement du champignon Semis précoce plus favorable au développement du champignon Source Arvalis
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Septoriose
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1/6 Septoriose Leptosphaeria nodorum ou Septoria nodorum
Transmise par les semences ou/et les résidus de récolte Rare sur semences certifiées Risque: La septoriose est transmise par 2 champignons : Septoria (Stagonospora ou Leptosphaeria) nodorum et Septoria tritici. Depuis le début des années 1980, la pression liée à Septoria nodorum a progressivement diminué en Europe du Nord et de l'Ouest au profit de Septoria tritici. Cette évolution pourrait être liée à la généralisation de l'utilisation des traitements de semences particulièrement efficace sur S. nodorum car l'inoculation primaire s'effectue sur les semences. Bien que moins présente, S. nodorum coexiste ou succède souvent à S. tritici selon les régions et le climat de l'année. La septoriose induite par Septoria nodorum attaque le blé, mais aussi parfois l'orge, l'avoine et certaines graminées adventices. Les pertes peuvent atteindre jusqu’à – 30% du rendement de la parcelle On a tendance à la sous-estimer car elle est plus difficile à identifier. Ainsi, un traitement de semences efficace reste un élément clé de la protection contre Septoria nodorum.
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2/6 Septoriose : cycle Contamination par semences (épis infectés)
Mycélium pénètre dans l’albumen, sous les téguments Mycélium sécrète des toxines : mort de l’embryon ou prolifération du mycélium dans l’embryon Les plantes qui restent portent la maladie Contamination secondaire des spores issues des résidus de récolte par le vent Progression de la maladie jusqu’à l’épi par «splashing» Dégénérescence de la plantule : Fonte de semis >>>sortir
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3/6 Septoriose : les symptômes
La septoriose, causée par Septoria nodorum, se développe sur les feuilles, les épis et les grains. Les semences et les plantules infectées subissent des fontes de semis. Sur les feuilles, on peut observer une tache brune, le plus souvent ovale, provoquée par la nécrose des tissus autour du point de pénétration du parasite. Ces taches se multiplient et peuvent se regrouper et former de grandes plages nécrosées. Des fructifications du champignon apparaissent après quelque temps, mais ne sont visibles qu'à la loupe. Sur les épis, on remarque la nécrose sur la partie supérieure de la glume et parfois sur les arêtes. Les grains atteints présentent des colorations brunes ou des symptômes d'échaudage. Ces grains infectés conservent la maladie qui se ré-initiera au semis. Au semis, soit l'embryon de la semence contaminée est tué (fontes de semis) soit, il réussit à se développer, mais lentement et de façon atrophiée.
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4/6 Septoriose : influence des pratiques agronomiques sur le développement de la maladie
Travail du sol Résidus de culture = source d’inoculum Labours = moins de résidus superficiels que TCS mais n’empêche pas la dissémination par le vent Conditions de levée Levée et développement rapides sont peu favorables au développement de la maladie Moyen de lutte Les facteurs de contamination sont climatiques et agronomiques Les semis précoces favorisent une implantation rapide de la maladie. Par ailleurs, les résidus de culture sont une grande source de contamination, et le travail du sol joue un rôle important. S. tritici n’est jamais rencontrée sur la semence
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5/6 Septoriose : protection par les traitements de semences
Prochloraze Action translaminaire : pénètre jusqu’à l’albumen Action plus efficace qu’un produit de contact car il pénètre sous les téguments Triticonazole Action complémentaire par systémie Complémentarité des 2 substances actives dans la plantule Protection des ébauches embryonnaires de l’apex
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5/6 Septoriose Cultures touchées Symptômes Stade symptômes
Dissémination Protection Remarque Blé A la levée, les plantules flétrissent puis se nécrosent. Lorsque le parasite se développe rapidement, le blé ne lève pas et le coléoptile porteur de lésions s'enroule sur lui-même. A la sortie de l'hiver, le système racinaire se réduit, le collet et les graines prennent une couleur brune et la plante s'affaiblit. Les plantes qui restent en vie portent la maladie. Septoria nodorum apparait sur les gaines, les feuilles, les épis et les nœuds.- Sur feuilles, des taches ovales, nécrosées au centre et bordées de jaune, apparaissent. – Sur épis, la partie supérieure des glumes prend la couleur brun foncé/gris. Les grains présentent une coloration brune ou des symptômes d'échaudage. A partir de la levée Transmise par les semences ou/et les résidus de récolte Prochloraze: - Action translaminaire : pénètre jusqu’à l’albumen - Action plus efficace qu’un produit de contact car il pénètre sous les téguments Triticonazole - Action complémentaire par systémie Complémentarité des 2 substances actives dans la plantule: - Protection des ébauches embryonnaires de l’apex Rare sur semences certifiées plutôt fréquent dans les zones du sud de la France en particulier au Sud-Est S. tritici n’est jamais rencontrée sur la semence
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ANNEXES Maladies du blé Maladies de l'orge
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Maladies du blé Maladie Contamination Nuisibilité Intérêts TS Carie
(Tilletia caries) Par la semence Par le sol: dispersion des spores (à forte longévité) à la récolte Passage d’outils contaminés 20 q/ha de perte potentielle Seuls les TS permettent de lutter contre la maladie NB: La carie est en recrudescence depuis quelques années à cause de semences non ou insuffisamment traitées. La carie a un fort pouvoir de pollution et un sol contaminé peut rester infectieux pendant au moins 5 ans. Charbon nu (Ustilago Tritici) Par la semence (contamination interne) Pertes estimées à 2 %, mais peuvent atteindre, dans certains cas, 20 à 50 %. Impact sur la qualité de la récolte Fusarioses (F. graminearum, Microdochium spp) Par la semence (contamination externe et/ ou interne) par le sol Jusqu’à 15 à 30 qx/ha sur blé Les traitements de semences peuvent mener à des gains moyens significatifs de rendement de 8 q/ ha Piétin échaudage (Gaeumannomyces graminis tritici) Par le sol uniquement (débris végétaux contaminés) Les pertes de rendement peuvent atteindre 50% dans les cas les plus graves Seuls les TS et pratiques agronomiques (ex: rotation) permettent de lutter contre la maladie ; Gain de rendement TS peut aller jusque 10 qx Septoriose (S. nodorum) Pertes de rendement peuvent aller jusqu’à 30% Bien contrôlée par les TS (ne pas confondre avec Septoria tritici, le champignon le plus souvent observé sur les feuilles)
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Maladies de l'orge Maladie Contamination Nuisibilité Protection TS
Helminthosporium gramineum (Drechslera graminea) Par la semence (enveloppes du grain) La perte de rendement peut atteindre 50 % en cas de fortes attaques sur variétés sensibles C’est la maladie la plus préjudiciable sur orge. Les pertes peuvent s’élever jusqu’à 35% du rendement final en absence de contrôle. Seuls les TS permettent de lutter contre la maladie Charbon nu (Ustilago nuda) Par la semence (contamination interne) Pertes estimées à 2 %, mais peuvent atteindre, dans certains cas, 20 à 50 %. La qualité de la récolte n’en est que plus dépréciée. Fusarioses (F. graminearum, Microdochium spp) Par la semence (contamination externe et/ ou interne) Par le sol Fusarium roseum : pertes de rendement pouvant aller de 30 à 70 % dues à la nécrose précoce des épis et à des grains mal remplis et déformés. Les traitements de semences peuvent mener à des gains moyens significatifs de rendement de 8 q/ ha Septoriose (S. nodorum) Par la semence Pertes de rendement peuvent aller jusqu’à 30% Bien contrôlée par les TS
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Mentions légales Xemium®: Marque déposée BASF - Xemium®, nom d’usage de la substance active fluxapyroxad. H351, H400, H410 Triticonazole: H 411 Fludioxonil: H400- H410 Prochloraze: H302-H400-H410 Silthiofam : H411 Signification des phrases H : H302 Nocif en cas d'ingestion H351 : Susceptible de provoquer le cancer. H400 : Très toxique pour les organismes aquatiques. H410 : Très toxiques pour les organismes aquatiques ; entraîne des effets à long terme. H411 Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets à long terme
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Crédit photos Toutes les photos et illustrations © BASF
Sauf mention particulière
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