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Les bases de données spatiales urbaines en santé
Patrice Pitre et Éric Robitaille Centre de recherche Léa-Roback C-616 Analyse spatiale et santé des populations urbaines 17 mai 2006
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Plan Le Centre Léa-Roback Enquêtes sur les besoins des chercheurs
Exemples de découpages Liens entre le contexte, le quartier et l’individu Exemples pour quelques bases de données
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Le Centre Léa-Roback Le Centre Léa-Roback a pour mission de contribuer à la réduction des inégalités sociales de santé et à l'amélioration des conditions de vie par la recherche Une équipe de professionnel soutient les chercheurs sur le plan des données (accès aux données et soutien à l’analyse) Les mandats de l’équipe couvrent le soutien à la recherche, le maintien d’expertise en analyse des données géocodées (SIG) ainsi que la création d’un Atlas sur les inégalités sociales et de santé à Montréal
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Enquête sur les besoins des chercheurs en terme de données
Accès aux données de recherche : Un catalogue de base de base de données est en continuelle mise à jour et documente les bases de données pour lesquelles les chercheurs du Centre peuvent avoir accès; Soutien à l’analyse Appariement de données du recensement pour fins d’analyse contextuelle (environnement) Cartographie thématique diverse Géocodage (conversion des codes vers X et Y) Analyse spatiale Analyse spatiale: Décrire une disposition particulière de certains objets, leur organisation spatiale, Repérer des structures (macro et micro) Expliquer une localisation par rapport à sa localisation et à d’autres facteurs a priori a-spatiaux
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Intérêt, importance et connaissance des bases de données
Faible Moyen Fort BD d’enquêtes (ESCC, ENSP, ESS) BD sociosanitaires (Med-Écho, données par CLSC) BD géographique de référence (image satellite et réseau routier) Découpages géographiques variés BD à besoins spécifiques (indice de défavorisation, recensement, occupations du sol, etc.)
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Emboîtement des différentes délimitations statistiques de Statistique Canada
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Les ancrages micros X et Y (points) Adresses civiques (points)
Codes postaux (points) Îlots de recensement (étendues) Aires de diffusion (étendues) Secteurs de recensement (étendues) Ïlot de recensement: Territoire équivalant à un pâté de maisons dont les côtés sont délimités par des rues formant des intersections. Ces territoires couvrent l'ensemble du Canada.
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Les ancrages surfaciques mésos
Quartiers (par agrégation des zones micros) Régions de tri d’acheminement (ex.: J5Y) MRC (DR) et municipalités (SDR) CLSC, CSSS, Circonscriptions électorales
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Les ancrages macros Continents, Pays Provinces, États
Régions (socio-sanitaire, RLS ou Économique) RMR – AR – RU Ville - banlieue
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Emboîtement des différentes délimitations statistiques de Statistique Canada
Notez que les CP ne sont a priori pas en lien direct avec les données du recensement… Les données du recensement sont diffusées en grandes majorité à partir des AD Plus fiable pour les SR Deux données à l’échelle des Ilot
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Les règles de délimitation des régions urbaines
À partir des îlots de recensement: Critère historique (recensements antérieurs) Critère de densité (400 hab. km2) Critère de nombre (1000 habitants) Critère de contiguité spatiale (2km entre les région urbaine) Critère de superficie (10 km2) Critère historique (recensement antérieur) Critère de densité: population d'au moins 400 habitants au kilomètre carré est adjacent à une région urbaine Critère de nombre: compte une population totale d'au moins 1 000 habitants, alors l'îlot ou le groupe d'îlots adjacents est considéré comme étant une nouvelle région urbaine. Critère de contiguïté: on mesure la distance par voie terrestre entre les concentrations urbaines. Si cette distance est de moins de deux kilomètres, les concentrations sont alors combinées pour ne former qu'une seule région urbaine. Si une région urbaine est comprise dans une subdivision de recensement (SDR) ou une localité désignée (LD), la différence de superficie entre la région urbaine et la SDR ou la LD sera calculée. Si la différence est inférieure à 10 kilomètres carrés, pour des raisons de confidentialité, les limites de la région urbaine correspondront alors à celles de la SDR ou de la LD.
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RMR et AR À partir d’un noyau urbain (région urbaine importante)
Unités de base de délimitation: SDR Fonction: la population ou sur le nombre de navetteurs RMR: personnes et plus AR: à personnes Les SDR les entourant sont intégrer aux RMR ou AR en fonction du pourcentage de navetteurs (> 50%) Les concepts de noyau urbain, banlieue urbaine et banlieue rurale permettent de faire la distinction entre les régions urbaines centrales et périphériques et les régions rurales à l'intérieur d'une région métropolitaine de recensement (RMR) et d'une agglomération de recensement (AR).
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RMR espace délimitée par les
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Les utilisations possibles…
Catégorisation du territoire régional Ville-centre: région urbaine Banlieue: RMR moins région urbaine Banlieu périphérique: AR moins région urbaine Banlieue semi-rurale: RMR et AR moins région urbaine Périphérie urbaine: Région urbaine hors RMR Rurale: Territoire hors RMR, AR et RU (Adapté de P. Marois, 2006)
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Avantages et inconvénients
Plan d’échantillonage représentatif d’un gradiant urbain – rurale Possibilité d’appariement des données du recensement Facile d’accès: entente IDD Inconvénients: Ancrage spatial, flou ou grossier
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Bases de données/SIG, inégalités sociales et de santé
Temps et le lieu Attributs des quartiers Contexte Caractéristiques biologiques Données du recensement Fichiers de santé Attributs sociaux Enquêtes Environnement bâti Données du recensement Photographies aériennes Occupation du sol Environnement naturel Sites Données météo Répertoires Santé des populations MED/ÉCHO Enquêtes Services de santé Répertoires Registres Contexte culturel Ressources économiques Données du recensement Répertoires Programmes de santé Répertoires Registres Contexte politique Traiter, organiser, gérer par les SIG, les outils de GBD et statistiques Adapté de Friedman DJ, Hunter EL, Parrish, 2002
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Exemple 1 : répertoire (ressources économiques) – Permis de vente d’alcool et d’ALV
Répertoire des titulaires de permis d’alcool et d’appareils à loterie vidéo Source du répertoire : Régie des alcools, des courses et des jeux ( Échelle spatiale : adresses des sites et établissements pour l’ensemble du Québec Accessibilité : demande auprès de la Régie Limites d’utilisation : aucune
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Bars et brasseries – 2 600 permis pour 1 524 établissements
Le répertoire contient l’ensemble des établissements à la vente d’alcool donc les bars, les brasseries, les pubs, boîtes de nuit. Le répertoire comprend aussi les restaurants ayant un permis d’alcool. Pour les permis d’alcool, le répertoire contient aussi l’information sur sa capacité de vente (consommation). Par exemple pour Montréal, la capacité la plus élevée est attribuée au Stade Percival Molson (lieu d’acceuil pour l’équipe de football américain des alouettes). 2600 permis XXXX établissements La Régie est aussi l’organisme qui délivre les permis d’appareils à loterie vidéo. En somme, pour qu’un établissement détienne un permis d’appareil à loterie vidéo, il doit obligatoirement détenir un permis de vente d’alcool. 1 permis de vente d’alcool équivaut à 1 permis de d’appareil à loterie vidéo. Le permis d’appareil à loterie vidéo est pour 5 machines ou moins. Par exemple, un établissement peut détenir 10 permis de vente d’alcool, donc 10 permis de loterie vidéo pour un total de 50 ALV ou moins. Mais le répertoire peut aussi servir à géolocaliser les épiceries et les dépanneurs qui sont dans l’obligation de détenir un permis afin de vendre des boissons alcoolisées. Intéressant dans l’analyse.
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ALV – 1 070 permis pour 820 établissements
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Mesures d’accessibilité aux établissements ayant un permis d’ALV
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Épiceries, dépanneurs – 1 969 permis pour 1 969 établissements
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Restaurants 3 187 permis pour 2 450 établissements
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Les utilisations possibles de ce répertoire (3 exemples)
Gilliland et Ross (2004) Sujet: Distribution spatiale des ALV (Montréal et Laval) en lien avec les conditions socio-économiques des quartiers Résultats: liens significatifs entre la distribution géographique des ALV et la pauvreté des quartiers Welte et Wieczorek (2004) Sujet: Examiner les effets du quartier et de la disponibilité du jeu sur la participation aux jeux de hasard Résultats: liens significatifs entre les conditions socio-économiques des quartiers et la participation aux jeux de hasard et la prévalence du jeu pathologique Freisthler et al. (2005) Sujet: Examiner les liens entre l’accessibilité aux endroits de vente d’alcool et de drogues et les cas d’abus et de négligence chez les enfants, et ce, à l’échelle du quartier Résultats: liens significatifs entre la densité et l’accessibilité des points de vente et les niveaux d’abus et de négligence chez les enfants
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Avantages et inconvénients
Données mises à jour régulièrement Échelle spatiale fine Informations inédites (Pages jaunes) Facile à obtenir Inconvénients ALV, permis, mais pas le nombre d’appareils Épiceries et dépanneurs, uniquement ceux ayant un permis de vente d’alcool Idem pour les restaurants
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Exemple 2, Santé des populations – Registre des naissances
Source du répertoire: MSSS Échelle spatiale et couverture : Codes postaux (6 positions), le Québec Mise à jour : annuellement, Accessibilité : MSSS ou Santé publique Limites d’utilisation : aucune, mais peut contenir des renseignements nominatifs
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Variables intéressantes:
SEXE Durée de GESTATION LANGUES d’usage à la maison État matrimonial SCOLARITÉ AGE de la Mère POIDS en grammes Variables intéressantes: La banque de données sur les naissances existe depuis les années De fait, le système est en opération depuis 1922 à l'échelle canadienne et depuis 1926 au Québec. À cette époque, les responsabilités des provinces consistaient à recueillir les données et à les acheminer à Statistique Canada à Ottawa pour fin de traitement et de diffusion à l'échelle nationale. Aujourd'hui, la plupart des provinces sont en mesure d'effectuer le traitement de leurs données. Statistique Canada recompile les données de chacune des provinces et effectue la diffusion au plan national. Durant les années 1972 à 1975, il devenait de plus en plus évident que l'information véhiculée par ce système n'était plus adéquate. C'est alors que l'on effectua une refonte complète du système. De 1975 à 1985, l'amélioration au système porta surtout sur l'aspect nominal du fichier, c'est-à-dire que l'on accorda beaucoup d'importance à l'identification des individus et aux modifications possibles (changements de nom, adoptions, etc.), les variables d'identification et les variables médicales notamment. La Commission d'accès à l'information exerce un contrôle sévère quant à la diffusion de ces variables. Mentionnons enfin que le véhicule de cueillette de données, le formulaire de déclaration de naissances (SP1), a subi au cours des années de légères modifications. Le fichier des naissances contient des renseignements confidentiels (noms et prénoms des parents et de l'enfant). Si de telles informations ne sont pas requises, un fichier anonyme est exploité ou peut même être fourni à l'usager. D'autre part, les clients désirant obtenir des renseignements nominatifs devront au préalable avoir obtenu une autorisation de la Commission d'accès à l'information
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Naissances de 1991 à 1997 sur le territoire de l’île de Montréal (n = 146 543)
POIDS en grammes 3360,06 (543,95) AGE de la Mère 28,76 (5,32) SCOLARITÉ 13,27 (3,46) % de femmes mariées 61,0 % LANGUES d’usage à la maison (anglais ou français) 76,0 Durée de GESTATION 39,1 (1,85) % de FILLE 51,0
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Les utilisations possibles de ce répertoire (2 exemples)
Buka et al., (2003) Sujet: Les différences individuelles (mères) expliquent partiellement les naissances de faible poids ( g). L’hypothèse de l’auteur est que l’environnement socio-économique (support social, défavorisation) des quartiers peut jouer un rôle dans les naissances de faible poids. Résultats: liens significatifs entre les facteurs contextuels et les naissances de faible poids, et ce, en prenant compte les caractéristiques individuels Auger et al., (2004) – Projet du Centre Sujet: étudier l’impact des facteurs individuels et environnementaux sur la santé des nouveaux-nés. Les indicateurs considérés sont les suivants : poids à la naissance, durée de gestation, âge de la mère à la naissance, durée des intervalles entre les grossesses. Cette étude permettra d’évaluer les inégalités de santé périnatales. Résultats: aucun pour le moment
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Avantages et inconvénients
Échelle spatiale fine Peut être combiné à des variables contextuelles Informations individuelles intéressantes Relativement facile à obtenir (DSP) Inconvénients Ne contiens pas de données sur les comportements à risque ou pas des mères (drogues, cigarettes, alcool, cours prénataux, etc.) Peu de variables pouvant expliquer les mécanismes
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Conclusion www.CentreLeaRoback.ca Inventaire
Atlas des inégalités sociales et de santé
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