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Téléphones mobiles et antennes-relais : risques pour la santé?

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Présentation au sujet: "Téléphones mobiles et antennes-relais : risques pour la santé?"— Transcription de la présentation:

1 Téléphones mobiles et antennes-relais : risques pour la santé?
Jean-François Doré INSERM UMR 590, Centre Léon Bérard, Lyon Conférence ERI, Centre Léon Bérard, 28 septembre 2010

2 La téléphonie mobile en chiffres
Développement “explosif” depuis une vingtaine d’années: Téléphones mobiles (GSM, UMTS) Accès Internet sans fil Usages nomades, DECT Monde: abonnements en 1985, 3,3 milliards en 2007 (OCDE) France: 61,9 millions abonnements en juin 2010 (progression 4,2% /12 dernier mois); pénétration : 95,8% (ARCEP) stations de base (au total: stations radioélectriques: radio TV, réseaux radio professionnels, police, SAMU…)

3 Croissance rapide de la téléphonie mobile en France (Déc 07 à Juin 10) Source : ARCEP

4 Inquiétudes et controverse
USA, fin des années 1980, procès contre les constructeurs suite au décès d'une patiente atteinte de tumeur cérébrale Europe, premières inquiétudes fin des années 1990, mais sur le déploiement des antennes: opposition locale aux nouvelles implantations : préoccupations esthétiques, patrimoniales, démocratie locale, puis sanitaires Conflit d'aménagement - « risque sanitaire » Conflits judiciaires « Grenelle » des ondes

5 Inquiétudes et controverse (suite)
Les premiers rapports d'experts alimentent la controverse (Rapport Zmirou et principe de précaution) Prises de position de certains scientifiques Associations: Agir pour l'environnement, Priartem, Criirem, Robins des Toits, Next-up Attitude des opérateurs Mobilisation autour de « clusters » de cancers de l'enfant (St Cyr l'Ecole, Ecole Gerson) Electrohypersensibilité

6 Programmes de recherche
Mobile Telecommunications and Health Research Programme (MTHR) (2001) 28 projets de recherche (23 terminés) Programme allemand DMF ( ) 17 M€ 54 projets (36 terminés) Fondation Santé Radiofréquences (2005) 4,8 M€ pour 5 ans 26 projets

7 Rapports d'experts. Programmes de recherches subventionnés
Rapport 2006 du Conseil en Santé des Pays-Bas Rapport d'avancement OMS The International EMF project Mobile Telecommuniction and Health Research Programme 2007 Office Fédéral Suisse de l'environnement (2007) Programme allemand DMF (2008) StrahlenschutzKommission (SSK), 2008

8 Rapports d'experts. Groupes d'experts
Expert Group on Health Effects of Electromagnetic Fields (IRL, 2007) SCENIHR (UE,2007) FDA/FCC Sécurité des radiofréquences (USA, 2008) Recent Research on EMF and Health Risks (Autorité Suédoise Radioprotection, 2008) National Research Council (USA, 2008) Natl Col Center Environ Health (CDN, 2008)

9 Rapports d'experts. Groupes d'experts
FRANCE : 8 rapports en 8 ans! DGS 2001 (Zmirou) OPECST, 2001 AFSSE 2003 (Veyret) AFSSE 2005 (Hours) INERIS 2002 CSC 1997, 2002 AFSSET 2009 OPECST 2009

10 Autres Rapports Rapports « militants » BioInitiative Ondes de choc
15 raisons .....

11 Le rapport « Radiofréquences » Afsset 2009 : une expertise collective
L’expertise collective est une garantie d’exhaustivité de l’état des connaissances La présence de disciplines différentes permet la confrontation de différentes opinions, et l’expression d’éventuelles positions divergentes  Elle repose sur la compétence et l’indépendance des experts, et la collégialité des débats Transparence, ouverture et traçabilité (respect de la Norme NF X qualité en expertise) Indépendance du rapport ou de l’avis

12 Le Rapport « Radiofréquences » de l’Afsset (Octobre 2009)
L’expertise menée par l’Afsset est inédite tant par l’exhaustivité des publications analysées que par la méthode et l’approche novatrice développée afin de la réaliser. L’expertise a analysé plus de 800 publications (la base Afsset recense actuellement références). Le travail a fait se confronter diverses écoles de pensées des scientifiques, des parties prenantes et des lanceurs d’alerte, notamment au travers d’auditions. Les sciences humaines ont été prises en compte dans le processus d’expertise. Enfin, pour la première fois un observateur issu du monde associatif aura suivi l’intégralité des débats.

13 GT Radiofréquences - Afsset
13 membres : GT multidisciplinaire intégrant des experts des sciences humaines et sociales +1 observateur du milieu associatif 13 réunions (22 jours); 1ère réunion 11 septembre 2008 24 auditions + 9 contributions écrites Plus de 800 publications postérieures à 2004 analysées (+ littérature grise) Ensemble des RF, électrohypersensibilité

14 GT RF Afsset Plusieurs axes: Rapport : 457 pages + Annexes
Analyse des effets biologiques et sanitaires des CEM. Examen des recherches en biologie, médecine, épidémiologie Évaluation de l'exposition des personnes Analyse des réglementations internationales Perception des risques et analyse de la controverse publique Rapport : 457 pages + Annexes

15 Spectre du rayonnement électromagnétique

16 Services / Applications
Bande de fréquences Services / Applications 9 kHz – 30 MHz Radiodiffusion Grandes Ondes, Ondes Moyennes et Ondes Courtes - Détecteurs de victimes d’avalanches - Trafic amateur - Systèmes de détection antivol (RFID) - lecteur de cartes sans contact (RFID) - Applications médicales (*) 30 MHz – 87,5 MHz Télédiffusion analogique et numérique (bande I) - Réseaux professionnels (taxis, pompiers, gendarmerie nationale, réseaux radioélectriques indépendants…) - Radioamateurs - Microphones sans fil - Radiolocalisation aéronautique - Radars - Applications médicales (*) 87,5 – 108 MHz Radiodiffusion en modulation de fréquences (bande FM) 108 – 136 MHz Trafic aéronautique (balisage et bande « air ») 136 – 400 MHz Télédiffusion analogique et numérique (bandes II et III) - Réseaux professionnels (police, pompier, SAMU…) - Fréquences réservées au vol libre (talkies walkies) - Trafic amateur (bande « des 2 mètres ») - Trafic maritime (bandes VHF marine) - Radiomessagerie ERMES 400 – 470 MHz Balise ARGOS - Réseaux professionnels (gendarmerie, SNCF, EDF…) - Trafic amateur (bande « 432 ») - Télécommandes et télémesure médicale – Systèmes de commande (automobile (RFID) - Réseaux cellulaires TETRA et TETRAPOL - Applications médicales*) 470 – 860 MHz Télédiffusion bandes IV et V (analogique et numérique) 860 – 880 MHz Bande ISM (Industriel, Scientifique, Médical) : appareils à faible portée type alarmes, télécommandes, domotique, capteurs sans fil, RFID 880 – 960 MHz Téléphonie mobile GSM 900 : voies montantes et voies descendantes 960 – 1710 MHz Radiodiffusion numérique - Réseaux privés - Faisceaux Hertziens 1710 – 1880 MHz Téléphonie mobile GSM 1800 : voies montantes et voies descendantes 1880 – 1900 MHz Téléphones sans fil DECT 1920 – 2170 MHz Téléphonie mobile UMTS 2400 – 2500 MHz Bande ISM : réseaux Wi-Fi - Bluetooth - Four micro-onde 3400 – 3600 MHz Boucle locale radio large bande de type WiMAX >3600 MHz Radars - Boucle locale radio - Stations terriennes – Faisceaux Hertziens

17 Rayonnement d'un émetteur radioélectrique

18 Téléphone mobile : comment cela marche?

19 Localisation des stations radioélectriques et des points de mesures de champs : www.cartoradio.fr

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21 Puissances et portées d'émetteurs radiofréquences
Applications Puissance maximale Portée d’émission approximative Émetteur de radio ondes courtes Jusqu’à plusieurs millions de Watts indicative 5 000 km Émetteur FM 10 000 W 20 km Émetteur de télévision 20 000 W 100 km Téléphone DECT : base fixe en émission permanente 0,25 W réglementaire 200 m Réseaux de téléphonie mobile Téléphone mobile GSM 900 / 1800 Téléphone mobile UMTS (3G) 2 W / 1 W 10 km Antenne directionnelle de macro cellule (pylône, toit terrasse…) Quelques dizaines de Watts (*) Antenne directionnelle de micro cellule (façade d’immeuble) Quelques Watts 1 km Antenne directionnelle de pico cellule à l’intérieur des bâtiments 1 W 500 m Four micro-onde (émetteur dans une cavité métallique) 2 000 W Uniquement à l’intérieur du four Emetteur Wi-Fi 0,1 W Emetteur Bluetooth (ordinateur ou périphérique sans fil) 20 m Antenne omnidirectionnelle WiMAX 1,5 km

22 Interactions onde – matière vivante. Effets biologiques des CEM
L'observation d'un effet biologique, a fortiori en conditions expérimentales, ne signifie pas forcément qu'il entraine un dommage et encore moins qu'il se traduise par un effet sur la santé Un impact sur la santé n'intervient que lorsque des effets biologiques entrainés par une agression dépassent les limites d'adaptation du système biologique considéré.

23 Effets biologiques des CEM
Les phénomènes biologiques dépendent de l'interaction ondes/matière à la fréquence considérée Effets bien établis : Jusqu'à 100 kHz: Champs et courants induits pouvant entrainer la stimulation de tissus excitables (système nerveux et muscles) Au dessus de 10 MHz: échauffement (par orientation des molécules d’eau) Entre 100 kHz et 10 MHz: les 2 phénomènes

24 Autres effets biologiques des CEM ?
Effets faisant l’objet de débats scientifiques : Génotoxicité, cancer ? Multiplication cellulaire ? Perméabilité barrière hémato-encéphalique ? Perturbations enzymatiques et hormonales ?

25 Dosimétrie : zones de champ proche et de champ lointain

26 Interaction CEM non ionisants - organisme vivant
Mesure des expositions « en zone de champ proche » Densité de courant induit En dessous de 10 MHz Mesurer le courant traversant les tissus Ampères par m2 (A / m2) Débit d’Absorption Spécifique (DAS) De 10 MHz à 10 GHz Quantifier l’énergie absorbée par la matière vivante Watts par Kg de tissus (W / Kg)

27 Établissement des seuils de protection (effet critique)
Études expérimentales sur l’homme et en milieu de travail : Effet limite : Échauffement des tissus < 1°C lors exposition minutes à un champ délivrant 4 W/kg Facteur de protection : 10 (facteur suppl pop générale : 5) valeur seuil (travail ) : 0,4 W / kg valeur seuil (population générale) : 0,08 W / kg 0,08 W/kg pour le corps entier 2 W/kg pour tête et tronc 4 W/kg pour les membres

28 Établissement des seuils de protection retenus en champ proche (téléphone)
Débit d’Absorption Spécifique Valeur limite (téléphones mobiles vendus en France) : 2 W/kg 2 W / kg Mesurer une variation de 0,1 °C Possible, mais délicat et difficile

29 Connaissance de l’exposition actuelle en champ proche (téléphone et autres émetteurs)
Téléphone mobile (GSM) et clé USB 3G DAS de 0,1 W/kg à 1,8 W/kg (en fonctionnement max.) (modèle tête, téléphone 250 mW = équivalent à 15 V/m ) 99% énergie absorbée par hémisphère cérébral côté téléphone Téléphones “sans fil” DECT 0,01 à 0,05 W/kg Réseau Wi-Fi (WLan) < 0,2 W/kg Interphone bébés < 0,1 W/kg Systèmes Bluetooth < 0,5 W/kg Plaques de cuisson à induction 20 à 50 kHz < 2 A/m à d=30 cm  25 A/m à surface de bobine  risque mains ?

30 Exposition en champ éloigné (antenne)

31 Seuils de protection retenus en champ éloigné (antenne)
L’énergie transférée est infime … non mesurable en °C La mesure de DAS est remplacée par : (au choix ! ) Près d’une antenne rayonnant 41 V/m, le corps absorbe au maximum 0,08 W/kg (corps entier)

32 Exposition du public en champ éloigné (antenne)
ANFR mesures (2500 mesures / an) Demande généralement liée à la présence d’antennes 97% des mesures sont inférieures à 10% des valeurs limites d’exposition 80% des mesures sont inférieures à 2 V/m

33 Exposition individuelle globale moyenne
Études JF Viel à Besançon et Lyon (OEM, Environ Int, 2009) Exposimètres portés 24 h par 377 personnes 99% des mesures < 1 V/m Mesures moyennes FM ,044 V/m WiFi ,038 V/m téléphones sans fil ,037 V/m téléphones mobiles ,036 V/m

34 Exposition du public : antennes ou téléphone?
Réseaux cellulaires de téléphonie mobile : complexité de la répartition des niveaux d’exposition autour des antennes de stations de base. Cette complexité est notamment due à la grande variabilité des signaux, à la position et à la directivité des antennes, ainsi qu’à la présence d’obstacles (immeubles, relief, etc.). De plus, l’architecture de ces réseaux repose sur un équilibre entre les puissances émises par les antennes de stations de base et les puissances émises par les téléphones mobiles. L’estimation de l’exposition du public nécessite de prendre en compte l’ensemble de ces paramètres. Intensité de l’exposition : très forte prédominance de celle liée aux téléphones mobiles par rapport à celle due aux antennes de stations de base de téléphonie mobile.

35 Etudes biologiques et cliniques. (Fréquences supérieures à 400 MHz)
226 articles originaux ( – ) Lacunes méthodologiques (dosimétrie et/ou biologie) 182 études in vivo et in vitro chez l'animal: 82 trouvent des effets biologiques, 9 articles (11%) ont méthodologie rigoureuse: fonctions cellulaires in vitro (apoptose, endocytose, stress oxydatif...) 100 n'en trouvent pas : 69 ont une méthodologie rigoureuse

36 Etudes biologiques et cliniques. (Fréquences supérieures à 400 MHz)
44 études réalisées sur l'humain: 20 études montrent des effets: 4 équipes ont suivi protocole biologique rigoureux, et seulement 2 équipes ont réalisé les expériences dans des conditions d'exposition caractérisées 24 études ne trouvent pas d'effet: 17 méthodologie rigoureuse, mais seulement 3 ou 4 équipes exposition parfaitement caractérisée Effets mineurs et hétérogènes

37 Etudes biologiques et cliniques : conclusions du groupe de travail Afsset 2009
Dans les conditions expérimentales non thermiques, les radiofréquences supérieures à 400 MHz : Ne modifient pas les grandes fonctions cellulaires (expression génique, ROS, apoptose des cellules cérébrales) Ne sont pas un facteur de stress pour les cellules (effets observés sont thermiques) Ne provoquent pas d'effet génotoxique ou co-génotoxique, et ne sont pas mutagènes (*Reflex) Ne provoquent pas d'augmentation d'incidence ou d'aggravation de cancers (expositions chroniques)

38 Etudes biologiques et cliniques : conclusions du groupe de travail Afsset 2009 (2)
… les radiofréquences supérieures à 400 MHz : N'ont pas d'effet délétère sur le système nerveux: cognition, bien-être, intégrité de la barrière hémato-encéphalique, fonctionnement cérébral général N'ont pas d'effet susceptible d'altérer le fonctionnement du système immunitaire N'ont pas d'impact sur la reproduction et le développement (résultats non homogènes, à répliquer – dosimétrie) N'ont pas d'effet sur le système cochléo-vestibulaire (exposition aiguë)

39 Etudes biologiques et cliniques : conclusions du groupe de travail Afsset 2009 (3)
… les radiofréquences supérieures à 400 MHz (nombre limité d'études) : Ne paraissent pas perturber le système cardio-vasculaire (PA et rythme) N'auraient pas d'effet délétère sur le système oculaire Ne modifieraient pas le taux de mélatonine chez l'homme Etudes isolées sur effets ponctuels, à répliquer (modification débit sanguin cérébral)

40 Etudes biologiques et cliniques. (Fréquences supérieures à 400 MHz)
Aucune preuve convaincante d'un effet biologique particulier des radiofréquences n'est apportée pour des niveaux d'exposition non thermiques, dans les conditions expérimentales utilisées Aucun mécanisme d'interaction onde-cellule n'a été identifié

41 Etudes épidémiologiques. Fréquences supérieures à 400 MHz
Stations de base/Antennes relais Les clusters de cancers observés par des médecins généralistes en Allemagne autour de la ville de Naila (Eger et al., 2004) et en Israël (Wolf et Wolf, 2004) ont été pris en compte dans le rapport Afsse 2005 Une seule étude de cluster a été publiée par G. Oberfeld en Autriche, il s’agit d’une étude parue dans la littérature grise. Oberfeld, qui appartient aux services de santé publique du gouvernement provincial de Salzburg, [Oberfeld, 2008] a analysé les cas de cancers survenus dans deux localités autour d'une station de base d'un réseau de téléphonie mobile de voiture (système C-Net, norme NMT, 450 MHz) qui a fonctionné de 1984 à 1997.

42 Oberfeld: il n'y a jamais eu d'antenne C-Net!

43 Etudes épidémiologiques. Stations de base/Antennes relais
Deux études indiquent une association entre certains troubles ressentis par les participants et leur exposition aux radiofréquences émises par les antennes-relais (Hutter et al., 2006, Abdel-Rassoul et al., 2006), mais leur interprétation est sujette à caution. Trois études (Heinrich et al., 2007, Thomas et al. 2008a et Berg-Beckhoff et al., 2009) ne montrent pas d'association entre les symptômes ressentis par les participants et leur exposition aux radiofréquences (N.B. Les résultats de l'étude de Thomas et al., 2008b, sur les enfants et les adolescents ne sont pas encore publiés). Et deux études indiquent que certains symptômes ressentis sont significativement liés à la perception du risque (Heinrich et al., 2007) ou à l'attribution des symptômes ressentis aux stations de base de téléphonie mobile (Berg-Beckhoff et al., 2009).

44 Stations de base/antennes relais
La question des effets des antennes-relais de téléphonie mobile sur les symptômes rapportés reste ouverte et nécessite des études approfondies avec des effectifs suffisants et des protocoles de la qualité de ceux utilisés par Hutter et al (étude d’observation) ou de Heinrich 2007 (étude expérimentale).

45 Etudes épidémiologiques. Téléphone mobile et sans-fil
Tendances temporelles La croissance de l'utilisation du téléphone mobile n'est pas corrélée aux tendances temporelles d'incidence ou de mortalité des tumeurs cérébrales USA incidence des tumeurs neuro-épithéliales (rares) n'a pas varié entre 1973 et 2002 Suisse: mortalité stable pour < 60 ans France: ralentissement de l'augmentation Scandinavie : incidence pas de changement notable

46 Cancers du système nerveux central
Incidence et mortalité en France. Période Source InVS

47 Etudes épidémiologiques. Téléphone mobile et sans-fil
Bases DECT Peu d'études; Etudes en Suède par Hardell concernent vraisemblablement types anciens d'appareils Étude Interphone allemande (Schuz, 2006): exposition continue à faibles champs n'augmente pas le risque de gliome (OR 0,82) et méningiome (0,83) (petit nombre de cas)

48 Etudes épidémiologiques. Téléphone mobile
Gliomes, méningiomes, neurinomes de l'acoustique, tumeurs de parotide, hypophyse Etudes cas-témoins - 2 études de Hardell (2002, 2006) : augmentation du risque de Tumeurs cérébrales Etude 2006 réalisée en même temps que Lonn (2006) pour Interphone Tx participation élevés : [84-90% (Hardell) v % (Lonn)] Groupe de référence « non exposé » : ni tél mobile, ni tél sans fil => sélection d’une population particulière ? - Etudes Interphone Cohorte danoise personnes ayant souscrit un abonnement entre 1982 et 1995 6 + 1 méta-analyses

49 Etude INTERPHONE Principe Hypothèse
4 tumeurs étudiées : tumeurs cérébrales (gliomes, méningiomes, neurinomes du nerf acoustique) et tumeurs de la glande parotide 6420 cas / 7658 témoins de 14 pays 2 ans de recrutement ; interview en face-à-face (types de téléphone, durée d’utilisation, …) Hypothèse Puissance pour 100% de chance de détecter RR = 1.5 associé à l ’utilisation de tél. dans les 5 années précédentes Hypothèse d’un effet promoteur ( = avec latence plus courte qu’initiation) : effet observable 5 à 10 ans après exposition

50 Brain tumour risk in relation to mobile telephone use: results of the INTERPHONE international case–control study The INTERPHONE Study Group International Journal of Epidemiology 2010;39:675–694 Background The rapid increase in mobile telephone use has generated concern about possible health risks related to radiofrequency electromagnetic fields from this technology. Methods An interview-based case–control study with 2708 glioma and 2409 meningioma cases and matched controls was conducted in 13 countries using a common protocol. Results A reduced odds ratio (OR) related to ever having been a regular mobile phone user was seen for glioma [OR 0.81; 95% confidence interval (CI) 0.70–0.94] and meningioma (OR 0.79; 95% CI 0.68–0.91), possibly reflecting participation bias or other methodological limitations. No elevated OR was observed >10 years after first phone use (glioma: OR 0.98; 95% CI 0.76–1.26; meningioma: OR 0.83; 95% CI 0.61–1.14). ORs were <1.0 for all deciles of lifetime number of phone calls and nine deciles of cumulative call time. In the 10th decile of recalled cumulative call time, >1640 h, the OR was 1.40 (95% CI 1.03–1.89) for glioma, and 1.15 (95% CI 0.81–1.62) for meningioma; but there are implausible values of reported use in this group. ORs for glioma tended to be greater in the temporal lobe than in other lobes of the brain, but the CIs around the lobe-specific estimates were wide. ORs for glioma tended to be greater in subjects who reported usual phone use on the same side of the head as their tumour than on the opposite side. Conclusions Overall, no increase in risk of glioma or meningioma was observed with use of mobile phones. There were suggestions of an increased risk of glioma at the highest exposure levels, but biases and error prevent a causal interpretation. The possible effects of long-term heavy use of mobile phones require further investigation.

51 Etudes en cours INTERPHONE : d’autres analyses portant sur l’usage du téléphone mobile et les tumeurs du nerf acoustique (neurinome de l’acoustique) et des glandes parotides sont en cours. La cohorte COSMOS. COSMOS est une étude de cohorte internationale sur les effets possibles sur la santé (notamment les risques de cancers) de l’utilisation à long terme du téléphone mobile. Cette étude lancée mai 2009 est conduite dans 5 pays européens (Royaume-Uni, Danemark, Suède, Finlande et Pays-Bas) et suivra environ utilisateurs de téléphones mobiles en Europe. L’étude MOBI-KIDS. Le Centre de recherche en épidémiologie environnementale (CREAL) coordonne le projet MOBI-KIDS, financé par l’Union européenne. Le projet MOBI-KIDS est une étude cas-témoins multicentrique internationale, sur le modèle de l’étude Interphone . Elle étudie le risque de tumeur cérébrale chez des jeunes de 10 à 24 ans, en fonction de l’exposition aux radiofréquences des téléphones mobiles, à d’autres sources de radiofréquences et aux très basses fréquences. Le projet, dont le lancement a été annoncé en mai 2009, sera conduit en Europe (Allemagne, Autriche, Espagne, France, Grèce, Italie, Pays-Bas), en Israël, en Australie, au Canada et en Nouvelle-Zélande.

52 Risque de tumeurs intra-crâniennes associé à l'utilisation régulière de téléphone mobile
Il n’y a pas à ce jour de preuve de l’augmentation du risque de tumeur intracrânienne lié à l’utilisation régulière de téléphone mobile par un phénomène de promotion. Certains résultats d’études suggèrent la possibilité d’une augmentation du risque de gliomes pour une utilisation d’une durée supérieure à 10 ans. D’autres semblent indiquer une diminution du risque de méningiomes pour une utilisation régulière de moins de 10 ans.

53 Etudes épidémiologiques. Fréquences supérieures à 400MHz
Radars 2GHz et + 4 études (cohortes professionnelles) Exposition radars militaires forte puissance Excès de lymphomes et de leucémies et répétition sur 3 cohortes de militaires exposés à des radars Possibilité d’une association entre radars et leucémies Pas de relation dose-réponse Pas de mécanisme d’action Quelle validité aux faibles doses des Wifi - WiMAX ? Nouvelles études épidémiologiques en milieu professionnel nécessaires pour explorer l’association

54 Hypersensibilité électromagnétique (EHS)
Aspects cliniques Consultations de dermatologie et Médecine du travail (Suède, début années 1980) : Travail sur écran puis toute source électromagnétique Manifestations cutanées diverses subjectives (démangeaisons, picotements) objectives (rougeurs, éruptions) Signes fonctionnels généraux 50 symptômes non spécifiques : tb sommeil, céphalée, manque de concentration, nervosité, douleurs ostéo-articulaires, troubles respiratoires, troubles de l’équilibre Symptômes et freq. des S. variables d’une étude à l’autre Analogie avec fibromyalgie, hypersensibilité chimique multiple Syndrome encore mal caractérisé

55 Hypersensibilité électromagnétique (EHS)
Corrélats biologiques Augmentation des mastocytes cutanés et de médiateurs inflammatoires Première réplication infructueuse, Travaux en cours … Condensation de chromatine et foyers de P53 visualisés A répliquer ? Dysfonctionnement thyroidien (cas / T) TSH et ALAT/ASAT perturbé Aucune modification d’hormones de stress (mélatonine, prolactine, ACTH), hormone de croissance, cytokines

56 Hypersensibilité électromagnétique (EHS)
Etudes expérimentales 49 travaux originaux répertoriés Dans des conditions expérimentales, les personnes se déclarant EHS ont été, dans l’immense majorité des cas, incapables de démontrer leur aptitude à différencier la présence et l’absence de champs électromagnétiques, ou bien n’ont pas présenté plus de symptômes fonctionnels pendant les périodes d’exposition que pendant les périodes de non exposition. Toutefois, on ne peut rejeter complètement l’hypothèse qu’il existe de rares sujets réellement sensibles aux ondes radiofréquences. 5 études ont fortement suggéré l’existence d’un effet nocebo à l’origine des symptômes : survenue chez certains sujets EHS de réactions sévères pendant l’exposition simulée, augmentation significative du score de symptômes chez les sujets EHS, et non chez les témoins, quand ils ont été informés qu’ils étaient exposés, corrélation significative entre le score de symptômes et l’intensité perçue du champ chez les sujets EHS et non-EHS, même si cette intensité n’était pas associée au niveau d’exposition, absence d’association entre exposition et maux de tête, lors d’une étude en double aveugle, chez 17 sujets EHS se plaignant de maux de tête lors de l’utilisation d’un téléphone mobile et ayant déclaré des maux de tête, lors d’un test ouvert, lorsqu’ils ont été informés qu’ils étaient exposés

57 Hypersensibilité électromagnétique (EHS)
« Intolérance environnementale idiopathique attribuée aux ondes électromagnétiques » (OMS, 2004) Vrais symptômes, fausses causes Les symptômes ressentis par les personnes électrosensibles sont réels, invalidants et non discutables Symptômes variés et non spécifiques Analogie avec l’hypersensibilité chimique multiple Aucune preuve d'une relation causale entre l'exposition aux radiofréquences et l'hypersensibilité électromagnétique : Les personnes électrosensibles comme les personnes témoins sont incapables de différencier les expositions réelles des expositions simulées Faisceau d'indices concordants: facteurs neuro-psychiques individuels Des thérapies comportementales semblent avoir un effet bénéfique pour les personnes électrosensibles

58 Bilan des connaissances actuelles
Effets biologiques (toxicité) des radiofréquences Pas de mécanisme d’action toxique Pas d’effets sanitaires chez l’animal (y compris cancer) Quelques variations biologiques (même ordre de grandeur que les variations physiologiques) Antennes-relais Niveau d’exposition très faible sauf exception (mesure difficile, sans relation directe avec la distance) Pas de clusters validés (cancers, etc.) Altération du bien-être et de la santé perçue à explorer

59 Bilan des connaissances actuelles
Téléphones mobiles Niveaux d’exposition faibles (< effets thermiques) Études épidémiologiques contradictoires Pas de relation dose-réponse, pas de plausibilité biologique Risque de cancer du cerveau accru après 10 ans d’exposition ? cancer rare (gliome) : risque 0-74 ans < 0,5%* faible excès de risque : < multiplié par 2 ? *risque approximatif pour toutes les tumeurs du SNC Wifi - WiMAX Niveaux d’exposition très faibles 3 études de cohortes professionnelles convergentes avec des radars militaires : risque accru de leucémie Quelle relation avec les expositions inférieures de plusieurs ordres de grandeur des Wifi /WiMAX ???

60 Conclusion générale sur les effets sanitaires
Les données issues de la recherche expérimentale disponible n'indiquent pas d'effets sanitaires à court terme ni à long terme de l'exposition aux radiofréquences Les données épidémiologiques n'indiquent pas non plus d'effets à court terme de l'exposition aux radiofréquences. Des interrogations demeurent pour les effets à long terme, même si aucun mécanisme biologique analysé ne plaide actuellement en faveur de cette hypothèse

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62 Khurana VG, Hardell L, Everaert J, Bortkiewicz A, Carlberg M, Ahonen M

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64 GROUPE DE TRAVAIL Président M. Jean-François DORE – Directeur de Recherche Émérite à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) - Champs électromagnétiques non ionisants – UV. Membres M. Yannick BARTHE – Chercheur au CNRS au centre de sociologie de l'innovation, Ecole des mines de Paris – Sociologie. M. Mathieu BONIOL – Statisticien au Centre de Recherche Internationale sur le Cancer (CIRC) – Epidémiologie. M. Jean-Claude DEBOUZY – Directeur du département « effets biologiques des rayonnements-biophysique » de l’institut de recherches biomédicales du service de santé des armées (IRBA-CRSSA) – Champs électromagnétiques non ionisants. Mme Aïcha EL KHATIB – Chargée de mission à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris - Hôpital Avicenne – Exposition et pathologies professionnelles. M. François GAUDAIRE – Ingénieur au Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) – Métrologie, méthodes de simulation de l’exposition, champs électromagnétiques non ionisants. M. Jean-Pierre MARC-VERGNES – Directeur de Recherche Émérite à l'INSERM, affecté à l'unité INSERM U.825 "Imagerie cérébrale et handicaps neurologiques" – Médecine, neurologie, sciences de la cognition, biophysique. Mme Annie MOCH – Professeur à l’Université Paris X Nanterre – Psychologie environnementale. Mme Anne PERRIN – Chercheur, Chef de projet à l’Institut de recherches biomédicales du service de santé des armées (IRBA-CRSSA)–Biophysique, biologie cellulaire, mutagénèse, évaluation de risque sanitaire. M. Marc POUMADERE – Institut Symlog, Paris – Gouvernance des risques. Mme Maylis TELLE-LAMBERTON – Chercheur à l’Institut de radioprotection et de sûreté nuclaire (IRSN) – Epidémiologie, evaluation de risque sanitaire, biostatistiques. M. Paolo VECCHIA – Directeur de recherche à l’Istituto Superiore di Sanità (ISS, Rome, Italie) – Rayonnements non ionisants. Mme Catherine YARDIN – Professeur des Universités en Histologie, Cytologie, Praticien Hospitalier, Chef du Service d'Histologie, Cytologie, Cytogénétique, Biologie Cellulaire et de la Reproduction au CHU Dupuytren de Limoges – Médecine, toxicologie, cancérologie, mutagénèse.

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