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Publié parAline Serrano Modifié depuis plus de 11 années
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Portrait de Sapho – Musée archéologique de Naples
aestimo as, are : estimer, juger alter, era, erum : l'autre (de deux) as, assis, m. : as (unité utilisé pour les monnaies, le poids, les mesures devenu synonyme d’une valeur insignifiante) assis unius aestimare : estimer à un seul as, compter pour un sou (assis unius : génitif de prix) basium, ii, n. : baiser (basiorum : génitif partitif) brevis, e : court, bref carmen, inis, n. : chant, air, composition en vers, poésie centum (indéclinable) : cent conturbo, as, are : troubler, mélanger, brouiller (le compte) dein inv. = deinde : ensuite do, das, dare, dedi, datum : donner dormio, is, ire, ivi, itum : dormir - dormienda est (adjectif verbal d’obligation) : il faut dormir facio, is, ere, feci, factum : faire invideo, es, ere, vidi, visum : être jaloux, envier lux, lucis, f. : lumière, jour meus, a, um : mien, qui est à moi, qui m’appartient mi = mihi (datif de ego) mille (indéclinable au singulier) : mille (milia, quand il s'agit de plusieurs milliers : des milliers) Lesbia, ae, f : Lesbie multus, a, um : en grand nombre (surtout au pl. : nombreux) ne (conjonction + subjonctif) : pour que ne pas ne sciamus : pour que nous sachions plus combien il y avait de baisers nobis : datif pluriel du pronom nos (nous) occido, is, ere, occidi, occasum : tomber, périr, se coucher (pour les astres) omnis, e : tout perpetuus, a, um : perpétuel, éternel possum, potes, posse, potui : pouvoir quis (derrière si, nisi, ne, num, cum = aliquis) quelqu’un redeo, is, ire, ii, itum : revenir rumor, oris, m. : bruit qui court, rumeur scio, is, ire, sciui, scitum : savoir secundus, a, um : second secunda centum : une seconde fois cent semel adv. : une (seule) fois, cum semel : une fois que senex, senis, m. : vieillard severus, a, um : sérieux, austère, morose (le comparatif sans second terme équivaut au positif précédé de « assez, trop ») sol, solis, m. : soleil tantum adv. : autant, tant vivo, is, ere, vixi, victum : vivre usque adv. : à la suite, sans s’arrêter unus, a, um : un seul - nox perpetua una : une seule et même nuit éternelle Portrait de Sapho – Musée archéologique de Naples 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 Vivamus, mea Lesbia, atque amemus, Rumoresque senum severiorum Omnes unius aestimemus assis ! Soles occidere et redire possunt ; Nobis cum semel occidit brevis lux, Nox est perpetua una dormienda. Da mi basia mille, deinde centum, Dein mille altera, dein secunda centum, Deinde usque altera mille, deinde centum ; Dein, cum milia multa fecerimus, Conturbabimus illa, ne sciamus, Aut ne quis malus invidere possit, Cum tantum sciat esse basiorum. Pour écouter ce poème, rendez-vous
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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 Vivamus, mea Lesbia, atque amemus, Rumoresque senum severiorum Omnes unius aestimemus assis ! Soles occidere et redire possunt ; Nobis cum semel occidit brevis lux, Nox est perpetua una dormienda. Da mi basia mille, deinde centum, Dein mille altera, dein secunda centum, Deinde usque altera mille, deinde centum ; Dein, cum milia multa fecerimus, Conturbabimus illa, ne sciamus, Aut ne quis malus invidere possit, Cum tantum sciat esse basiorum.
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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 Vivamus, mea Lesbia, atque amemus, Rumoresque senum severiorum Omnes unius aestimemus assis ! Soles occidere et redire possunt ; Nobis cum semel occidit brevis lux, Nox est perpetua una dormienda. Da mi basia mille, deinde centum, Dein mille altera, dein secunda centum, Deinde usque altera mille, deinde centum ; Dein, cum milia multa fecerimus, Conturbabimus illa, ne sciamus, Aut ne quis malus invidere possit, Cum tantum sciat esse basiorum.
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« De la musique avant toute chose » (Verlaine dans son Art poétique)
I- VOICI DEUX TRADUCTIONS DU POÈME DE CATULLE : 2- A votre tour, proposez une traduction littéraire des 9 premiers vers du poème de Catulle en vous attachant à respecter au mieux l’idée du poème, ainsi que sa syntaxe et sa musique. Pour composer votre texte, vous pourrez vous inspirer des deux traductions que nous avons lues. Vous pourrez aussi vous demander quels vers de ce poème de du Bellay, qui imite Catulle, pourraient tenir lieu de traduction. « Ce sont de petits chefs-d'œuvre où il n'y a pas un mot qui ne soit précieux, mais qu'il est aussi impossible de traduire. Celui qui pourra expliquer le charme des regards, du sourire, de la démarche d'une femme aimable, celui-là pourra expliquer le charme des vers de Catulle. » Héguin de Guerle Vivons pour nous aimer, ô ma Lesbie ! et moquons-nous des vains murmures de la vieillesse morose. Le jour peut finir et renaître ; mais lorsqu’une fois s’est éteinte la flamme éphémère de notre vie, il nous faut tous dormir d’un sommeil éternel. Donne-moi donc mille baisers, ensuite cent, puis mille autres, puis cent autres, encore mille, encore cent ; alors, après des milliers de baisers pris et rendus, brouillons-en bien le compte, qu’ignoré des jaloux comme de nous-mêmes un si grand nombre de baisers ne puisse exciter leur envie. Traduction de Charles Héguin de Guerle, 1837 Vivons, Gordes, vivons, vivons, et pour le bruit Des vieillards, ne laissons à faire bonne chère, Vivons puisque la vie est si courte et si chère Et que même les rois n'en ont que l'usufruit. Le jour s'éteint au soir, et au matin reluit, Et les saisons refont leur course coutumière. Mais quand l'homme a perdu cette douce lumière, La mort lui fait dormir une éternelle nuit. Donc imiterons-nous le vivre d'une bête ? Non, mais devers le ciel levant toujours la tête, Goûterons quelquefois la douceur du plaisir, Celui vraiment est fol, qui changeant l'assurance Du bien qui est présent en douteuse espérance, Veut toujours contredire à son propre désir. Joachim du Bellay ( ), Les Regrets Vivons, ma Lesbie, aimons ! Fichons-nous comm' d'une guigne Des cancans des vieux grincheux. Ils peuvent, les soleils, se coucher et renaître Mais nous, quand une fois la chandelle est mouchée, Une nuit éternelle il nous faudra dormir. Baise-moi mille fois, et puis encor' cent fois Et encor' mille fois, et de nouveau cent fois, Et mille fois de suite, et puis encor' cent fois Et quand mille et mill' fois on se sera baisés, On mélangera tout pour en perdre le compte, Pour qu'un sal'typ' ne puisse nous porter la poisse Sachant qu'on s'est donné tant et tant de baisers ! Traduction de Iulia Traductions mise en ligne par Julien Elie sur son site TrigoFacile dans la rubrique les Jardins de Lucullus. 1- Quel texte rend le mieux le sens et la musicalité du poème de Catulle ? « De la musique avant toute chose » (Verlaine dans son Art poétique)
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