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L’enfant et la rue Développement psychomoteur Capacités perceptives.

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1 L’enfant et la rue Développement psychomoteur Capacités perceptives

2 La ville Jungle dangereuse ou monde fascinant
En constante évolution, la ville change et grandit. La conception des espaces, l'aménagement des rues, et les choix des urbanistes traduisent des changements dans notre manière de vivre. La rue Depuis l'arrivée des voitures, la vie des rues a beaucoup changé. Passage obligatoire, la rue est dangereuse pour l'enfant qui doit apprendre comment dominer les risques sans cesse renouvelés de la circulation. C'est d'autant plus important que pour l'enfant, la rue est un univers d'aventure et de découverte, souvent hors du regard des parents. La voiture La voiture est perçue comme quasi-incontournable dans notre mode de vie moderne. Nous avons tendance à privilégier ses atouts en tant qu'objet utilitaire et à négliger les risques réels qu'elle fait courir aussi bien aux conducteurs qu'aux piétons.

3 Liberté oui, mais quelle liberté et pour qui ?
Depuis une vingtaine d'années, la multiplication de zones piétonnes et une diminution des déplacements à pied ont contribué à une réduction du nombre d'accidents. Cette évolution nous confronte à la question de la liberté des piétons. Ce sont surtout les enfants qui voient leur espace de vie diminuer. On peut se demander si la baisse du nombre d'accidents n'est pas simplement une conséquence du retrait des enfants de la rue ? Conflit d'espace-conflit d'intérêt D'un côté, la ville moderne a besoin de réseaux de communication capables d'absorber une circulation de plus en plus intense. De l'autre, les piétons, et surtout les enfants, ont besoin d'un espace vital qui devient de plus en plus rare dans nos grandes agglomérations. Dans la prévention des accidents chez l'enfant-piéton, on insiste sur les devoirs des enfants et des parents et plus rarement sur les droits des enfants dans notre ville moderne.

4 Les accidents Des chiffres alarmants...
Chaque année, une personne sur 10 est tuée dans un accident de la route l'est en tant que piéton. Plusieurs dizaines d'enfants sont concernés et c'est chaque jour pratiquement 10 enfants qui sont victimes d'un accident lorsqu'ils empruntent à pied l'environnement routier... Mais ces chiffres ne rendent pas compte des séquelles physiques et psychologiques, même si l'accidentologie a fortement baissé depuis  L'enfant n'est jamais seul face à l'accident : les comportements des autres usagers mais aussi de leurs proches, les circonstances ainsi que l'environnement, se combinent dans le mécanisme complexe. A facteurs multiples, réponses plurielles ? L'éducation de l'enfant par la connaissance et des mises en situations concrètes et progressives est un volet essentiel de la prévention. La protection de l'enfant, l'adaptation de l'environnement mais aussi la vigilance et l'exemplarité des parents, des autres conducteurs, contribuent nécessairement à sa sécurité et à modifier durablement ses comportements.

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6 Peut-on évaluer le risque ?
Phénomène urbain : Environ 90 % des accidents arrivent en ville. Mais, les accidents les plus graves ont souvent lieu en milieu rural car on y roule plus vite. Les infrastructures : L'analyse de l'accident permet d'établir que les infrastructures étaient en cause dans un cas sur deux Dans la plupart des cas les conducteurs n'ont pas conscience du risque La gravité de l'accident dépend de la vitesse de l'auto : A plus de 50 km/h, la probabilité de survie du piéton n'excède pas 10 % . Les lieux les plus familiers sont les plus dangereux : Entre 40 % et 50 % des accidents ont lieu sur le trajet entre le domicile et l'école (et plus souvent près du domicile). 30 % sur les trajets de loisirs. Les enfants seuls ou en groupe non accompagné : Entre 6 et 11 ans, environ 40 % des enfants font seuls le trajet de l'école.

7 Les caractéristiques de l'enfant
   Le risque varie selon l'âge, le sexe, la personnalité et l'expérience de l'enfant. L'âge et la latéralité : A 6 ans, 58 % des enfants distinguent correctement leur droite de leur gauche... A 7 ans, la proportion est de 72 % et à 9 ans, de 92 %. Garçons et filles : Les garçons sont beaucoup plus exposés que les filles. Jusqu'à l'âge de 14 ans, ils représentent 60 % des victimes. Le comportement : Environ 40 % des enfants sélectionnent un mauvais site pour traverser. Même s'ils savent comment se comporter dans la rue, sous l'influence du jeu, du stress... les enfants agissent de manière contradictoire.

8 L'enfant Un être vulnérable mais capable
L'enfant n'a pas les capacités de l'adulte. C'est un petit d'homme en pleine évolution que nous devons aider à devenir autonome. Capacité auditives et visuelles : L'enfant traite les informations différemment et il n'a pas les mêmes capacités d'attention qu'un adulte. Un bruit peut en cache un autre : Le bruit de fond constant de la rue lasse l'enfant qui va porter son attention sur les bruits qui l'intéressent plus que les autres. Vision par contrastes : Il lui faut environ 4 secondes pour distinguer si une voiture est à l'arrêt ou si elle roule. La taille : Sa petite taille empêche l'enfant d'avoir une vision globale de la circulation.

9 Sa capacité d'analyse Voir et entendre ne veut pas forcément dire comprendre : L'enfant analyse différemment de l'adulte les situations auxquelles il est confronté. Il n'est pas capable d'interpréter pleinement ce que ses yeux ont vu ni ce que ses oreilles ont entendu. Par exemple ce n'est pas parce qu'il entend le bruit d'une voiture qu'il saura analyser assez vite d'où elle vient. Il confond souvent "voir et être vu". La recherche visuelle et la prise d'information de l'enfant sont lacunaires, voire inexistantes : dans un tiers des cas l'enfant a regardé mais n'a pas vu... Les contraintes liées à son développement : Il ne peut évaluer correctement les distances et les vitesses et, de ce fait, confond taille et éloignement. Les symboles : Jusqu'à 12 ans, il a des difficultés à penser en termes abstraits. Le sens des pictogrammes, des panneaux de signalisation et du vocabulaire utilisé peut lui échapper. A 6 ans, la moitié des enfants ne comprennent pas plus de trois panneaux sur onze. A 7 ans, ils ne comprennent que la moitié des mots employés dans l'éducation à la sécurité routière.

10 Prise de décision : L'enfant a du mal à penser et réagir à plusieurs choses à la fois. Les informations en ville sont trop nombreuses pour qu'il puisse tout appréhender. Ceci explique qu'en cas de stress, il peut confondre sa droite et sa gauche et prendre les mauvaises décisions.

11 Son développement Besoin de bouger : Marcher tranquillement est contraire à la nature de l'enfant. Il faut qu'il coure, bouge et crie. Impulsivité et instabilité : Ce qu'il veut, il le veut tout de suite. S'il voit quelque chose d'intéressant, il peut oublier tout ce qu'il sait sur la sécurité routière et traverser sans regarder. L'imaginaire et le jeu : Son imaginaire et son besoin de jouer sont très développés. Il vit dans son monde et oublie facilement les règles et les consignes des adultes. L'interdit et l'obéissance : L'enfant fait confiance aux adultes et il obéit souvent de manière aveugle aux règles. Son besoin d'autonomie ainsi que l'affirmation de sa personnalité l'exposent à plus de risques. Égocentrisme : Il a tendance à partir de ses propres perceptions et ne comprend pas forcément que celles d'autrui sont différentes : si l'enfant voit la voiture, il est persuadé que le conducteur l'a vu. D'autre part, il se sent souvent tout puissant, voire invulnérable. Conscience et inconscience : Sa perception du risque et du danger de mort est différente. Même quand il en est conscient, il les sous-estime souvent. La peur, la panique et l'impatience : L'enfant a peur des voitures et hésite souvent trop longtemps avant de traverser. Il s'expose ainsi à plus de risques. Dans une situation de frayeur, il panique et fait des choix incorrects.

12 Des enfants plus « à risque » que d'autres
Les garçons : Il sont plus exposés que les filles. (vidéo 3) Les hyperactifs et les impulsifs. Les tempéraments agressifs ou caractériels. Ceux qui jouent beaucoup dans la rue : Par manque d'espace, par manque de surveillance ou par envie, et plus particulièrement les enfants des milieux défavorisés. Les états de stress : Fatigue, déménagements, décès, maladie, surcharge intellectuelle, perturbations affectives fragilisent l'enfant, influent sur son comportement et sont des facteurs d'accroissement des risques. (Vidéo 17)


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