Liturgie eucharistique

Liturgie eucharistique
L’Église a-t-elle distribué toute la célébration de la liturgie eucharistique en parties qui correspondent à ces paroles et à ces actes du Christ ? De fait : 1) Dans la préparation des dons, on apporte à l’autel le pain et le vin avec l’eau, c’est-à-dire les éléments que le Christ a pris dans ses mains. 2) Dans la prière eucharistique, on rend grâce à Dieu pour toute l'œuvre du salut, et les dons offerts deviennent le Corps et le Sang du Christ. 3) La fraction du pain unique manifeste l’unité des fidèles, et par la communion les fidèles reçoivent le Corps et le Sang du Seigneur de la même manière que les Apôtres les ont reçus des mains du Christ lui-même.

Liturgie eucharistique
a/ Offertoire

Liturgie eucharistique a/ Offertoire
Les préparatifs de la table eucharistique : nappe, cierges, fleurs plutôt disposées autour que sur l’autel, missel, corporal, purificatoire, calice… Corporal : pièce de tissu carré sur laquelle on pose le calice et l’hostie. Purificatoire : ligne destiné à essuyer le calice. Calice : coupe destinée à recevoir le vin et l’eau. Missel : livres des prières et des rites de la messe.

Une procession très déployée n’est pas toujours nécessaire, mais il est indispensable que le geste d’apport des dons soit visible. En effet, l’homme apporte à Dieu les dons venus de lui, fruits de la terre et de son travail, pour en recevoir, dans le partage du pain venant de l’autel, ce même don divinisé.

Le pain, nourriture source de notre vie, et le vin qui lui donne la joie de fête symbolisent notre vie que nous présentons, pour que le Seigneur recueille comme matériau de son Royaume tout ce qui a été fait par amour. Avec le pain et le vin, nous présentons notre vie afin qu'elle soit pleinement participation au mouvement eucharistique de la vie du Christ.

1/ chaque chrétien est invité à participer au sacrifice du Christ. Il peut offrir à Dieu son travail, sa joie, sa peine… et ses dons qui permettent à l’Eglise de continuer sa mission. 2/ Le pain et le vin qui sont de nourriture de base peuvent aussi devenir corps et sang du Christ. 3/ La collecte est le lien nécessaire entre le partage du pain eucharistique et la partage avec les pauvres. Elle est appel à la solidarité.

Le prêtre, debout à l'autel, élève la patène avec le pain et dit : ‘Tu es béni, Dieu de l'univers, toi qui nous donne ce pain, fruit de la terre et du travail des hommes. Nous te le présentons : il deviendra le pain de la vie’. Les fidèles ajoutent : ‘Béni soit Dieu, maintenant et toujours’.

Pourquoi le prêtre met une goute d’eau dans le vin ? Jésus a-t-il coupé son vin avec un peu d'eau ? C'est possible. Ce rite peut nous rappeler que le Christ (représenté par le vin) et l'Eglise (représentée par l'eau) sont étroitement unis pour l'offrande de la messe. En faisant ce geste le prêtre dit : ‘Comme cette eau se mêle au vin pour le sacrement de l’Alliance, puissions-nous être unis à la divinité de Celui qui a pris notre humanité’.

Le prêtre élève le calice et dit : ‘Tu es béni, Dieu de l'univers, toi qui nous donne ce vin, fruit de la vigne et du travail des hommes. Nous te le présentons : il deviendra le vin du Royaume Eternel’. Les fidèles ajoutent : ‘Béni soit Dieu, maintenant et toujours!’

Le prêtre, incliné, dit : ‘Humbles et pauvres , nous te supplions, Seigneur, accueille-nous ; que notre sacrifice, en ce jour, trouve grâce devant toi’ . Le prêtre, tourné vers le peuple, dit : ‘Prions ensemble, au moment d'offrir le sacrifice de toute l'Eglise’. Les fidèles continuent : ‘Pour la gloire de Dieu et le salut du monde’.

Liturgie eucharistique b/ Sommet de l’eucharistie :
Le prêtre invite le peuple à élever les cœurs vers le Seigneur dans la prière et l’action de grâce, et il se l’associe dans la prière qu’il adresse à Dieu le Père par Jésus Christ, au nom de toute la communauté. Le sens de cette prière est que toute l’assemblée des fidèles s’unisse au Christ dans la confession des hauts faits de Dieu et dans l’offrande du sacrifice. Ordo Missae 54

Le contenu de cette prière est remerciement et sanctification. L’ensemble du peuple s’unit au Christ pour remercier Dieu, confesser les merveilles qu’il réalise chaque jour et demande à Dieu de sanctifier l’Eglise et le monde. Nous avons les éléments suivants dans cette partie :

Préface : le dialogue entre le peuple et le célébrant signifie l’unité (unanimité) du peuple de Dieu dans la prière de remerciement qui suit. Tous sont d’accord pour : reconnaître et remercier Dieu le Père (motif) et le chanter en communion avec toutes les créatures. Vraiment il est juste et bon de Te rendre grâce…

Après l’expression : ‘Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, de t’offrir notre action de grâce’, Vient les motifs : tu as crée toutes choses… Puis la conclusion : avec les anges, avec les saints nous te chantons saint, saint, saint

Sanctus : ‘Saint, Saint, Saint, Dieu de l’univers !... Hosanna au plus haut des cieux…’ Hosha na (en hébreux) veut dire : ‘Sauve-nous maintenant’. C’est l’acclamation de la foule lors de l’entrée de Jésus à Jérusalem. C’est le cri de joie, de triomphe.

La prière eucharistique est la louange du Père. C’est pourquoi nous gardons l’élan de la préface. L’Esprit Saint est appelé pour sanctifier les dons. Le repas va prendre corps grâce à l’Esprit Saint. Epiclèse vient du Grec, veut dire : ‘action d’en, appeler à’ d’où ‘invocation’. Sanctifie-les par ton Esprit, qu’elle …

L’Église implore la puissance divine, pour que les dons offerts par les hommes soient consacrés, c’est-à-dire deviennent le Corps et le Sang du Christ, et pour que la victime sans tache, qui sera reçue dans la communion, profite au salut de ceux qui vont y participer.

‘C’est pourquoi nous te supplions de consacrer toi-même les offrandes que nous apportons : sanctifie-les par ton Esprit pour qu'elles deviennent le corps et le sang de ton Fils, Jésus-Christ, notre Seigneur, qui nous a dit de célébrer ce mystère’. En faisant un signe de croix sur le pain et le vin, le prêtre souligne l'importance de l'appel.

Comment le Christ institue l’Eucharistie : Prendre le pain = préparation des dons Rendre grâce = prière eucharistique Le rompre = fraction du pain Le donner = partager du pain = co-pain Toute la prière eucharistique est consécratoire, c’est pourquoi il y a comme un chemin à suivre. Ce ne sont ni les mots, ni le prêtre qui consacrent l’eucharistie mais l’Esprit St d’où l’importance des épiclèses.

C’est par la grâce de l’Esprit St que la présence sacramentelle du corps et du sang de Jésus est assurée à son Eglise dans la foi. Sans la foi de l’Eglise et donc la communauté présente il ne se passerait rien dans une célébration eucharistique (ce n’est pas de la magie). L’Eglise refait les gestes du Christ. Le récit de l’institution de l’Eucharistie sont tirés de Matthieu, Marc, Luc et Paul. Nous ne mimons pas l’événement.

C’est un acte qui se poursuit dans le temps de l’Eglise. Ce n’est pas un pur souvenir. Il fait partie du présent et de l’avenir de l’Eglise. C’est la mort et le sacrifice sacramentellement présents à l’Eglise aujourd’hui pour la régénérer. En mémoire ! Ne porte pas uniquement sur l’acte de la Cène mais sur tout l’ensemble du mystère du Christ sauveur : c'est-à-dire sa prédication, sa mort, sa résurrection, son ascension et sa gloire auprès du Père.

Anamnèse vient du Grec ‘anamneisis’, veut dire ‘souvenir’. - Le prêtre dit : ‘Il est grand le mystère de la foi’ . - Les fidèles poursuivent : ‘Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus. Nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire’.

En accomplissant l’ordre qu’elle a reçu du Christ par l’intermédiaire des Apôtres, l’Église fait mémoire du Christ lui-même, en célébrant principalement : sa bienheureuse passion, sa glorieuse résurrection, et son ascension dans le ciel.

L’Eglise de nouveau, invoque l’Esprit St pour qu’elle devienne une seule offrande avec le Christ pour se laisser entrainer dans ce sacrifice du Sauveur et dans sa communion au Père (3ème P E). Puis viennent des prières d’intercession qui rejoignent un peu la prière universelle (mémentos) : - l’Eglise des saints (témoins), - l’Eglise des vivants (tous les hommes de la bonne volonté), -l’Eglise des défunts (ils nous rappellent qu’en communiant à la mort du Christ dans l’Eucharistie nous sommes proches d’eux).

Liturgie eucharistique c/ Rite de communion
Par Lui, avec Lui et en … Jésus est le Seul médiateur entre Dieu et les hommes. ‘Doxologie’ vient du Grec : ‘doxo’ = gloire et ‘logos’ = parole. La doxologie est une formule de louange à la Sainte Trinité. En disant ‘Amen’, les fidèles expriment ainsi leur participation au Sainte Eucharistie.

La doxologie finale : elle exprime la glorification de Dieu, elle est ratifiée et conclue par l’acclamation du peuple. La prière eucharistique exige que tous l’écoutent avec respect et en silence, mais aussi qu’ils y participent par les acclamations prévues dans le rite lui-même.

Notre Père En disant Notre Père : 1/ Nous reconnaissons que nous sommes ses enfants. 2/ Nous avons le droit de nous adresser à Dieu, ce qui veut dire qu’Il veut tenir compte de notre volonté à nous. Deux libertés sont en face l’une de l’autre : celle de Dieu et la mienne. 3/ Notre volonté a besoin de beaucoup de transformations avant d’être faisable. Le Notre Père nous permet ce cheminement, pour transformer notre volonté afin qu’elle se purifie.

4/ C’est ainsi que le Notre Père est un lieu d’apprentissage de la prière. Nous devons travailler pour savoir à qui nous nous adressons : à un Dieu que je me suis fabriqué ou bien au vrai Dieu ? Il nous faut nous mettre en présence du vrai Dieu. 5/ C’est par Jésus que Dieu nous permet de l’appeler Notre Père. C’est une nouvelle alliance, une alliance filiale, qui nous permet de l’appeler Notre Père. Nous sommes le peuple de la nouvelle alliance, donc nous ne disons pas « Mon Père », mais « Notre Père », car c’est une prière communautaire, la prière du Seigneur et de l’Eglise.

Qui es aux cieux 1/ On parle ici des Cieux, et non pas du Ciel. Il s’agit ici du firmament des cieux, une frontière entre le monde créé et le monde incréé. En disant ces mots, on manifeste la transcendance de Dieu. 2/ « Notre Père », c’est familier, proche, mais ça n’enlève rien à la transcendance de Dieu. 3/ Dans cette phrase, on renonce à toute forme de mainmise sur Dieu, à commencer par une sensiblerie mal placée. On entre dans la foi pure.

Qui es aux cieux Souvent dans la prière, on recherche quelque-chose de l’ordre du ressenti, un sentiment de paix par exemple. C’est ainsi qu’on en vient à juger sa propre prière, on recherche un sentiment de la présence de Dieu, et on juge qu’on a fait une bonne prière si on a « ressenti » quelque-chose qui nous a fait penser à la présence de Dieu. 0r, Dieu est là, je le sais, je le crois, je n’ai pas besoin de le ressentir. Cela corrige les idées de Dieu que j’aurais pu me faire.

Que ton Nom soit sanctifié
1/ C’est une formule au passif. C’est un passif divin : Dieu est au cœur de l’action. Ce n’est pas nous qui sanctifions Son Nom. « Dieu, fais que Ton Nom soit sanctifié. » 2/ Celui qui profane le nom de Dieu, c’est celui qui ne reconnait pas ses péchés. Si je suis malheureux, alors j’ai tendance à mettre Dieu en accusation. 3/ Dieu tient à ce que son nom soit connu comme Saint. Et c’est par le pardon des péchés que Dieu va sanctifier son nom.

Que ton Nom soit sanctifié
4/ Quand on dit : Sanctifie Ton Nom, c’est qu’on veut la gloire de Dieu. 5/ Moi-même je peux participer à la sanctification du Nom de Dieu en recevant mais aussi en transmettant son pardon.

Que ton Règne vienne 1/ Il s’agit du Règne du Père. Le Royaume du Père, c’est le royaume final où les justes resplendiront comme des astres, le salut final, plénier, donné à l’homme. C’est un désir du Ciel, un désir que Dieu donne son Salut à tous. Ce n’est pas d’abord pour moi, mais pour tous. Qu’il réalise pleinement sa Gloire de Roi ! 2/ Si le Règne de Dieu s’instaure, il va détruire tout mal et toute injustice. Nous sommes aussi impliqués, même si c’est Dieu qui est au premier plan, je suis impliqué dans cette prière de demande.

Que ta volonté soit faite
1/ C’est encore un passif divin. Ce n’est pas « que je fasse Ta Volonté », ce n’est pas d’abord cela. Le terme exact est : Que Ta Volonté se réalise. 2/ Cela veut dire : Que ton plan de salut de toute l’humanité se fasse enfin. Il s’agit pour nous d’accepter le plan salvifique de Dieu. Il s’agit de s’unir au Christ dans son sacrifice. Si dans son plan, Dieu veut se servir de moi, j’acquiesce à cela pour prendre ma place dans le plan de salut, y compris si cette place me fait passer par la passion et par la souffrance. C’est la prière à Gethsémani qui doit nous inspirer.

Sur la terre comme au ciel
1/ Le Ciel, ce n’est pas les Cieux. Le Ciel, on le trouve décrit dans la Bible, dans le récit de la Création elle-même, et au début du chapitre 40 du livre d’Isaïe, verset 12 : « qui a évalué les dimensions du Ciel ? » 2/ Le Ciel c’est ce qui obéit parfaitement à la volonté divine, c’est l’agencement parfait. C’est là où se manifeste le plus pleinement la volonté de Dieu. 3/ On parle ici du pouvoir rédempteur de Dieu qui restaure la Création.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour
1/ Beaucoup d’exégètes sont d’accord pour traduire : pain nécessaire à la vie, nécessaire pour subsister. Notre pain vital, absolument nécessaire pour notre vie. 2/ En Luc 6, Jésus fait un enseignement sur le pain de vie : c’est la nourriture qui fera vivre éternellement. C’est une nourriture qui ne se mérite pas. Ce pain est donné gratuitement : la seule chose à faire est d’entrer dans la foi. Le pain est donc autre chose qu’une nourriture périssable. 3/ Dieu vient me donner ce dont j’ai besoin, ce pain vital.

Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés
1/ Quand Dieu nous remet nos péchés, nous devenons intendants du pardon et de la miséricorde. Le pardon que je reçois, me fait donateur de pardon. Il s’agit non pas d’un délai accordé, mais un véritable don, un geste très fort. 2/ Un lien avec ‘que ton nom soit sanctifié’ : que ton nom soit connu comme celui de quelqu’un qui pardonne. 3/ Le pardon ne retire rien à la justice, c’est-à-dire au devoir de réparer la faute qui a été faite.

Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal
1/ Dieu permet, pour un temps, l’endurcissement du cœur de l’homme, pour lui montrer les conséquences, mais c’est un endurcissement provisoire. C’est une stratégie, une pédagogie. Il peut nous laisser dans le pouvoir de nos péchés. C’est rassurant de savoir qu’il a un pouvoir là-dessus, s’il n’en avait pas, cela voudrait dire que le Tentateur aurait tous les pouvoirs. 2/ Nous demandons, donc, à échapper à l’endurcissement du cœur.

Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal
Nous pouvons aussi penser à la Première Epître de St Jacques, chapitre 1, verset 13 : « Que nul, quand il est tenté, ne se dise tenté par dieu. Car Dieu n’est pas tenté par le mal, et lui-même ne cherche pas à tenter qui que ce soit. Mais c’est entraîné, séduit, par sa propre convoitise, que chacun est tenté ».

Il y a là plusieurs signes relationnels : le Notre Père, la paix, la fraction du pain, puis manger ce pain qui nous incorpore, qui nous insère activement dans la communion du Seigneur. Par l’Eucharistie, nous célébrons une relation de réciprocité avec le Christ (relation du Christ à chacun de nous, relation de nous-mêmes au Christ, et relation entre nous).

Notre Père est la prière reçue du Sauveur. Dieu est proche de nous comme un père qui nous aime. Jésus nous apprend à Le prier en l’appelant Notre Père. Nous le prions avec confiance en levant les mains. L’unanimité des cœurs s’exprime par les voix et l’attitude du corps. Après cette prière le prêtre insiste : ‘Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps’ pour dire la confiance du peuple à son Dieu.

‘Car c’est à toi…’ ne vient pas, comme certains le prétendent, de ma pratique des protestants, même s’ils avaient avant nous, mais des liturgies orientales qui la tenaient elles-mêmes de l’hymne des 24 vieillards de l’Apocalypse 4, 11.

Vient ensuite le rite de la paix : les fidèles implorent la paix et l’unité pour l’Église et toute la famille des hommes et s’expriment leur amour mutuel avant de participer au pain unique. En ce qui concerne le rite de la paix, son mode sera décidé par les Conférences épiscopales, selon la mentalité et les mœurs des différents peuples. Ordo Missea 56 b

Geste de paix, signe de réconciliation, de pardon et de communion. Dieu est notre Père, nous sommes donc frères et sœurs en Christ. Nous nous partageons la paix qui vient du Christ. Ce n’est pas une sorte de bonjour que nous nous disons.

Le geste de la fraction, accompli par le Christ à la dernière Cène, a désigné toute la célébration eucharistique à l’âge apostolique. Ce rite n’a pas tellement un motif pratique, mais il signifie que nous qui sommes nombreux, en communiant à l’unique pain de vie, qui est le Christ, nous devenons un seul corps (1 Co 10, 17). Ordo Missea 56 c

L’eucharistie n’abolit pas les différences, les originalités de chacun mais elle est communion entre gens qui sont autres. St Augustin (sermon 272 Pl 38, Col 1247a) disait ‘c’est votre mystère à vous qui est posé sur l’autel du Seigneur. C’est votre mystère que vos recevez’. Chaque chrétien est invité à recevoir le corps du Christ comme un don de Dieu. Personne n’est digne de ce corps. C’est pourquoi tout confesse : ‘Je ne suis pas digne de te recevoir mais dis seulement une parole et je serai guéri’.

Pendant que le prêtre et les fidèles consomment le sacrement, on chante le chant de communion, pour exprimer l’union spirituelle entre les communiants par l’unité des voix, montrer la joie du cœur et rendre plus fraternelle la procession de ceux qui s’acheminent pour recevoir le Corps du Christ. Le chant commence quand le prêtre se communie et il se prolonge, autant qu’on le jugera bon, pendant que les fidèles reçoivent le Corps du Christ. Mais s’il y a une hymne après la communion, le chant de communion s’arrêtera au moment opportun. Ordo Missea i

Lorsque la distribution de la communion est achevée, le prêtre et les fidèles pourront, si on le juge bon, prier intérieurement pendant un certain laps de temps. Si on le décide ainsi, toute l’assemblée pourra aussi exécuter une hymne, un psaume, ou un autre chant de louange. Ordo Missea j

Liturgie eucharistique d/ Action de grâce
C’est une prière de reconnaissance et de remerciement à Dieu. Dans le pain que nous avons partagé, c’est Dieu lui-même qui se donne par Jésus, le Christ ressuscité. Il fait de nous des hommes nouveaux avec un cœur nouveaux.

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