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Publié parAgnès Martin Modifié depuis plus de 5 années
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P ORTFOLIO Portrait de santé des enfants de 0 à 5 ans et des familles vivant en contexte de vulnérabilité RTS de la Montérégie-Centre Décembre 2018
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Manon Noiseux, M.Sc. Épidémiologie et Médecine préventive Direction de santé publique Secteur Planification, évaluation et Surveillance CISSS de la Montérégie-Centre 1255, rue Beauregard, Longueuil (Québec) J4K 2M3 , poste 13053 @ www En collaboration Luce Bordeleau, équipe enfance-jeunesse, Direction de santé publique Catherine Risi, équipe enfance-jeunesse, Direction de santé publique Remerciements Julie Goudreau, CISSS de la Montérégie-Centre Caroline Benoît, CISSS de la Montérégie-Centre Linda Langlais, CISSS de la Montérégie-Est Linda Haworth, CISSS de la Montérégie-Ouest Ce Portfolio a été réalisé à la demande du Comité de coordination jeunesse de la Montérégie. Citation suggérée : Noiseux, M. (2018). Portrait de santé des enfants de 0 à 5 ans et des familles vivant en contexte de vulnérabilité RTS de la Montérégie-Centre. Longueuil : Centre intégré de santé et services sociaux de la Montérégie-Centre, Direction de santé publique, équipe Surveillance. [En ligne] (Date de consultation) Ce Portfolio comporte des commentaires sous la plupart des diapositives. Il est conseillé d’utiliser l’affichage Page de commentaires 2
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Table des matières Faits saillants 4 Familles 5
Nombre de naissances et d’enfants de 0 à 5 ans Démographie Santé des enfants et des parents Enfants vulnérables Signalements et nouvelles prises en charge Utilisation des services Perception de l’état de santé et stress vécu Fréquentation d’un service de garde chez les enfants de 0 à 4 ans TDAH et TSA Besoins en information sur la santé et les soins Participation à des cours prénataux Utilisation des services Besoins en information sur les services d’aide Obstacles à l’utilisation des services
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Faits saillants Au RTS de la Montérégie-Centre :
Le nombre d’enfants de 5 ans et moins a augmenté de 24 % au cours de la dernière décennie. Toutefois, plus de 1 600 enfants de ce groupe d’âge (6 %) vivent sous le seuil de faible revenu engendrant ainsi des inégalités socioéconomiques lesquelles sont à la base des écarts de santé populationnels. Dans le RTS, il existe une grande diversité culturelle et linguistique avec 28 % des enfants dont au moins un des deux parents est immigrant et 11 % d’expression anglaise. En 2012, environ un enfant de maternelle sur quatre était vulnérable dans au moins un domaine de développement. Ces enfants sont plus susceptibles d’éprouver des difficultés dans leurs apprentissages scolaires et leur adaptation sociale. En Montérégie : Près de 20 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans vivent 4 à 5 situations stressantes par an. Cette proportion est plus importante chez les parents percevant leur état de santé moyen ou mauvais (35 %) et ceux percevant leur revenu insuffisant (29 %). Entre 2007 et 2017, la proportion de place en service de garde a augmenté, presque exclusivement en raison de la hausse marquée du nombre de places en garderies non subventionnées. Le milieu familial demeure le service de garde le plus répandu, suivi de près par le CPE. Environ 62 % des parents ont participé à des rencontres prénatales. Les parents faiblement scolarisés, provenant d’un ménage à faible revenu ou nés à l’extérieur du Canada sont moins enclin à participer à de telles rencontres. Certains obstacles limitent l’utilisation des services par les parents – les principaux étant les horaires qui ne conviennent pas (66 %), le manque d’information sur les services offerts (48 %) et le peu d’activités offerts aux jeunes enfants (41 %).
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Familles
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RTS de la Montérégie-Centre
Nombre de naissances RTS de la Montérégie-Centre En 2016, le RTS de la Montérégie-Centre a enregistré naissances. Après avoir connu une baisse dans les années 1990, le nombre de naissances est à la hausse depuis le début des années Ainsi, il est revenu sensiblement au même niveau que dans les années 1980. Source : MSSS, Fichier des naissances. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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Naissances et allaitement
RTS de la Montérégie-Centre En 2016, le RTS de la Montérégie-Centre a enregistré 4 275 naissances. Bon an mal an, environ 7 % des nouveau-nés naissent prématurément et 9 % ont un faible poids pour l’âge gestationnel. Ces nouveau-nés sont plus à risque de mourir en bas âge ou de souffrir d’un problème de santé et de troubles du développement. Prématurité Faible poids pour l’âge gestationnel RTS de la M-C n=277; 6,5 % n=359; 8,6 % RLS de Champlain n=138; 6,3 % n=194; 9,2 % RLS du Haut-Richelieu–Rouville n=140; 6,6 % n=165; 8,0 % L’allaitement offre des bénéfices indéniables sur la santé et le bien-être de l’enfant. Bien que 83 % des bébés du RTS soient allaités au cours du premier mois suivant leur naissance, seulement 63 % le sont exclusivement. À 6 mois, 3 % des bébés bénéficient d’un allaitement exclusif. Sources : MSSS, Fichier des naissances; RAMQ, Banque provinciale I-CLSC - Alimentation de l'enfant, Québec. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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Nombre d’enfants de 0 à 5 ans
RTS de la Montérégie-Centre En 2017, le RTS de la Montérégie-Centre compte près de 27 000 enfants âgés entre 0 à 5 ans. Le nombre d’enfants de ce groupe d’âge a augmenté de 24 % dans le RTS depuis Cette augmentation est plus prononcée dans le RLS de Champlain (30 %) que dans le RLS du Haut- Richelieu−Rouville (17 %). Source : MSSS, estimations de population. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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Enfants de 0 à 5 ans, RTS de la Montérégie-Centre, 2016
Le défi des inégalités Enfants de 0 à 5 ans, RTS de la Montérégie-Centre, 2016 1 610 enfants vivant sous le seuil de faible revenu RTS RLS 3 450 enfants issus d’une famille monoparentale RTS RLS Le statut socioéconomique d’une population constitue un déterminant important de l’état de santé. Les écarts de santé qui existent à l’intérieur d’une population reflètent bien souvent les inégalités socioéconomiques. Le profil du RTS de la Montérégie-Centre est légèrement plus favorable que celui du Québec. Malgré tout, en 2016, plus de 1 600 enfants de 0 à 5 ans vivent sous le seuil de faible revenu. Les deux RLS présentent des profils différents. Une proportion trois fois plus importante d’enfants vivent sous le seuil de faible revenu dans le RLS de Champlain comparativement au RLS du Haut-Richelieu−Rouville (9 c. 3 %). De plus 3 450 enfants de 0 à 5 ans sont issus d’une famille monoparentale – soit plus d’un enfant sur 10 (13 %). On retrouve des proportions semblables dans les deux RLS. Source : Statistique Canada, Recensement de 2016. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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RTS de la Montérégie-Centre, 2016
Le défi des inégalités RTS de la Montérégie-Centre, 2016 1 450 mères d’enfants de 0 à 5 ans sous-scolarisées RTS RLS Dans le RTS de la Montérégie-Centre, en 2016, on dénombre 1 450 mères d’enfants de 0 à 5 ans sous-scolarisées. Il s’agit d’environ 7 % des mères d’enfants de 0 à 5 ans. Source : MSSS, Fichier des naissances. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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RTS de la Montérégie-Centre, 2010-2014
Le défi des inégalités RTS de la Montérégie-Centre, 191 nouveau-nés ayant une mère sous-scolarisée RTS RLS 72 nouveau-nés ayant une mère âgée de moins de 20 ans RTS RLS Dans le RTS de la Montérégie-Centre, entre 2010 et 2014, on dénombre en moyenne 191 nouveau-nés ayant une mère sous-scolarisée (10 ans et moins de scolarité). Il s’agit d’environ 5 % des nouveau-nés, cette proportion est significativement plus faible que celle du Québec (6,8 %). En moyenne, dans le RTS de la Montérégie-Centre, entre 2010 et 2014, on dénombre 72 nouveau-nés ayant une mère de moins de 20 ans. Il s’agit de 1,7 % des nouveau-nés, cette proportion est significativement plus faible que celle du Québec (2,3 %). Source : MSSS, Fichier des naissances. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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Une grande diversité culturelle et linguistique
Enfants de 0 à 5 ans, RTS de la Montérégie-Centre, 2016 7 600 enfants nés au Canada dont au moins un des deux parents est immigrant RTS RLS 2 900 enfants d’expression anglaise RTS RLS En 2016, le RTS compte 7 600 enfants de 0 à 5 ans dont au moins un des deux parents est immigrant, ce qui représente 28 % des enfants de 0 à 5 ans du RTS. La grande majorité des enfants nés au Canada de parents immigrants résident dans le RLS de Champlain. Dans ce RLS, près de la moitié des enfants âgés de 0 à 5 ans sont issus d’une deuxième génération d’immigrants. De par sa diversité culturelle, la population du RTS est composée d’une part importante de personnes d’expression anglaise. En 2016, environ 2 900 enfants, soit 11 % des enfants de 0 à 5 ans sont d’expression anglaise. Cette proportion atteint même 18 % dans le RLS de Champlain. Source : Statistique Canada, Recensement de 2016. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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Santé des enfants et des parents
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Enfants vulnérables dans au moins un domaine de développement
Enfants de 5 ans, RTS de la Montérégie-Centre, 2017 Au RTS de la Montérégie-Centre, 1 230 enfants de la maternelle, soit 27 % des enfants, sont vulnérables dans au moins un domaine de développement en 2017. En milieu défavorisé, le tiers (33 %) des enfants montérégiens sont vulnérables. Dans le RTS, comme au Québec, les enfants plus jeunes, les garçons, ceux dont la langue maternelle n’est ni le français ni l’anglais, les enfants nés ailleurs qu’au Canada ainsi que ceux provenant de milieux défavorisés au point de vue matériel et social sont proportionnellement plus nombreux à être vulnérables. Pour plus d’information voir : publique/promotion-prevention/petite-enfance/colibri.fr.html Source : ISQ, EQDEM, 2017. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, mai 2019.
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Enfants vulnérables dans au moins un domaine de développement
Enfants de 5 ans, RTS de la Montérégie-Centre, 2017 La proportion d’enfants vulnérables varie de 23 à 30 % entre les MRC du RTS de la Montérégie-Centre et de 13 à 44 % entre les diverses communautés locales du RTS. Les données par communautés locales pourront être consultées dans les rapports par RLS. Les disparités observées dans le développement des enfants à l’échelle des MRC pourraient s’expliquer, en partie, par le contexte social et économique du milieu dans lequel ils vivent. La juxtaposition des données de l’EQDEM, selon les cinq domaines de développement, à celles concernant certaines caractéristiques de la population, suggère des pistes de réflexion qui peuvent aider à comprendre les résultats. Pour plus d’information voir : Source : ISQ, EQDEM, 2017. Production : secteur planification, évaluation et surveillance, DSP Montérégie, juin 2019.
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Signalements retenus et nouvelles prises en charge
Enfants de 0 à 5 ans, RTS de la Montérégie-Centre, Le développement cognitif, affectif et social des jeunes peut être affecté par une enfance marquée par l’abandon, l’abus physique ou sexuel, la négligence, les mauvais traitements psychologiques et les troubles de comportement. En , le Centre jeunesse de la Montérégie a traité 925 signalements concernant les jeunes du RTS de la Montérégie-Centre. En moyenne entre 2015 et 2018, 388 signalements ont été retenus pour une évaluation et 95 jeunes ont nouvellement été pris en charge. Source : Centre Jeunesse de la Montérégie. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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Troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)
Enfants de 1 à 4 ans, RTS de la Montérégie-Centre Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) et le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) peuvent nuire au processus d’apprentissage, à la socialisation et à l’intégration des jeunes dans leur milieu. Pour sa part, le TDAH touche 80 enfants de 1 à 4 ans dans le RTS de la Montérégie-Centre, pour une prévalence de 0,4 % en La prévalence du TDAH a doublé depuis et elle est trois fois plus importante chez les garçons que chez les filles. Source : INSPQ, Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ). Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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Trouble du spectre de l’autisme (TSA)
Enfants de 1 à 4 ans, RTS de la Montérégie-Centre En , environ 145 enfants de 1 à 4 ans ont un TSA, soit 0,8 % des enfants du RTS de la Montérégie-Centre. La prévalence du TSA est environ six fois plus élevée qu’il y a 15 ans et est 2,9 fois plus importante chez les garçons que chez les filles (1 à 17 ans). Source : INSPQ, Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ). Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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Perception de l’état de santé moyen ou mauvais
Parents d’enfants de 0 à 5 ans, Montérégie, 2015 Perception de l’état de santé moyen ou mauvais En Montérégie, la grande majorité (89 %) des parents d’enfants de 0 à 5 ans se perçoivent en excellente, très bonne ou bonne santé. Toutefois, environ un parent sur dix perçoit son état de santé comme moyen ou mauvais. Cette proportion est plus élevée dans les ménages à faible revenu (17 %) et chez les parents ayant une perception de leur situation économique comme insuffisante (21 %). Source : ISQ, Enquête québécoise sur l'expérience des parents d'enfants de 0 à 5 ans, 2015. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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29 % 24 % 21 % 35 % 21 % Stress vécu au cours des 12 derniers mois
Parents d’enfants de 0 à 5 ans, Montérégie, 2015 Environ 1 parent sur 5 a vécu quatre à cinq situations de stress Cette situation est plus importante chez certains groupes 19 % Perception de revenus insuffisants 29 % Femmes 24 % 2 enfants ou + 21 % Perception de l’état de santé moyen/mauvais 35 % DEC ou + 21 % Environ un parent montérégien sur cinq a vécu plusieurs (4 à 5) situations de stress au cours des 12 derniers mois. Cette situation est plus importante chez certains groupes de parents : ceux ayant une mauvaise perception de leur état de santé, ceux ayant une perception de revenus insuffisants, ceux de sexe féminin, ceux avec un DEC ou plus et ceux ayant deux enfants ou plus. La Montérégie se distingue comme ayant une proportion de parents ayant vécu plusieurs situations de stress (4 à 5) supérieure à celle du Québec (19 c. 16 %). ( familial/eqepe.pdf, p. 237) Source : ISQ, Enquête québécoise sur l'expérience des parents d'enfants de 0 à 5 ans, 2015. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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dans un contexte de défavorisation
Les parents vivant dans un contexte de défavorisation Parents d’enfants de 0 à 5 ans, Québec, 2015 De qui parle-t-on? Parents vivant dans un ménage à faible revenu ou percevant leurs revenus comme insuffisants pour répondre aux besoins de base de leur famille (logement, alimentation, habillement). Ils sont plus souvent : des mères nés à l’extérieur du Canada sans diplôme dans une famille monoparentale dans une famille ayant 3 enfants ou plus Les parents percevant leurs revenus comme insuffisants sont plus nombreux à vivre du stress et à s’imposer beaucoup de pression. Source : ISQ, Enquête québécoise sur l'expérience des parents d'enfants de 0 à 5 ans, 2015. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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dans un contexte de défavorisation
Les parents vivant dans un contexte de défavorisation Parents d’enfants de 0 à 5 ans, Québec, 2015 Ils sont plus nombreux à : consulter des professionnels ou intervenants utiliser les services de soutien tels que : joujouthèques et comptoirs familiaux; haltes-garderies ou haltes-répits; consultations individuelles, conjugales ou familiales. Ils sont moins nombreux à : pouvoir compter sur différentes sources de soutien provenant de leur entourage; participer à des activités parents-enfants et des activités sportives. Source : ISQ, Enquête québécoise sur l'expérience des parents d'enfants de 0 à 5 ans, 2015. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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Utilisation des services
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Fréquentation des services de garde
Enfants de 0 à 4 ans, Montérégie administrative À l’instar du Québec, le nombre de places en services de garde pour les enfants de 0 à 4 ans en Montérégie a augmenté de 46 %, passant de 38 000 en 2007 à 55 600 en 2017. Durant la même période, la proportion de places en services de garde pour les enfants de 0 à 4 ans est passée de 52 à 66 %, soit une augmentation de 26 %. Au Québec, cette augmentation est de 22 %. Si 1 place = 1 enfant, on peut dire qu’en 2017, 66 % des enfants de 0 à 4 ans de la Montérégie fréquentent un service de garde, peu importe le type. L’évolution de la proportion de places en services de garde pour les enfants de 0 à 4 ans en Montérégie est semblable à celle du Québec. La proportion de places est relativement stable de à 2010, on observe une augmentation de la proportion par la suite jusqu’en 2016. Notes Une place n’égale pas nécessairement un enfant, car une place peut être occupée par plus d’un enfant à temps partiel. La proportion d’enfants fréquentant un service de garde cinq jours par semaine va de 87 % (dans les garderies non subventionnées) à 98 % (dans les services de garde subventionnés). Les données de la Montérégie administrative provenant du MF incluent les RLS de la Pommeraie et de la Haute- Yamaska. Depuis le 1er avril 2015 ces deux RLS sont exclus de la Montérégie sociosanitaire. Par conséquent, les données présentées dans cette diapo ne représentent pas la Montérégie actuelle. Les données du Ministère de la Famille n’incluent pas les garderies familiales non régies ainsi que la garde au domicile de l’enfant. Selon les données de l’EQPPEM 2017, environ 20 % des enfants ont fréquenté ces milieux de garde à un moment ou un autre entre la naissance et l’entrée à la maternelle. Sources : Ministère de la Famille; ISQ, Estimations de la population selon le groupe d'âge et le sexe, au 1er juillet des années 1996 à 2016 et Perspectives démographiques du Québec et des régions, Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, mai 2017.
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Fréquentation des services de garde
Enfants de 0 à 4 ans, Montérégie administrative Depuis 2007, le milieu familial demeure le type de services de garde le plus populaire en Montérégie avec 22 % des places en services de garde en En proportion, ce type de services de garde est toutefois légèrement à la baisse depuis 2007, il est passé de 24 à 22 % des places en services de garde. Le nombre de places en milieu familial est relativement stable et était de 18 312 en 2017. Le CPE est la deuxième modalité de garde la plus populaire en Montérégie avec 19 % des places en En proportion, ce type de services de garde est demeuré relativement stable depuis Le nombre de places en CPE a toutefois augmenté, passant de 13 230 à 16 395 entre 2007 et 2017. La garderie subventionnée représente 11 % des places en services de garde en Montérégie en En proportion, ce type de services de garde a légèrement augmenté depuis Le nombre de places en garderie subventionnée a augmenté de 52 %, passant de 6 250 à 9 486 entre 2007 et La garderie non subventionnée représente 13 % des places en services de garde en Montérégie en En proportion, ce type de services de garde a augmenté de manière importante depuis 2007, alors qu’il ne représentait que 1 % des places. Le nombre de places en garderies non subventionnées a plus que décuplé, passant de 926 à 11 397 entre 2007 et 2017. Sources : Ministère de la Famille; ISQ, Estimations de la population selon le groupe d'âge et le sexe, au 1er juillet des années 1996 à 2016 et Perspectives démographiques du Québec et des régions, Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, mai 2017.
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Fréquentation des services de garde
Enfants de 0 à 4 ans, Montérégie administrative Le portrait de la répartition des places en services de garde en Montérégie a changé entre et Comparativement aux autres types de services de garde : Les proportions de places en CPE (35 c. 30 %) et en milieu familial (46 c. 33 %) ont diminué. La proportion de places en garderies subventionnées est restée la même. Le changement le plus important provient de la proportion de places en garderies non subventionnées qui est passée de 2 à 21 %. Sources : Ministère de la Famille. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, mai 2017.
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Fréquentation des services de garde
Enfants de 0 à 4 ans, Montérégie administrative La proportion de places en services de garde pour les enfants de 0 à 4 ans varie considérablement d’une MRC à l’autre. Il faut toutefois noter que le lieu de gardiennage n’est pas nécessairement dans la MRC de résidence. Dans la MRC du Haut-Saint-Laurent, la proportion de places en services de garde est de 44 % tandis que dans l’agglomération de Longueuil elle est près du double – soit de 80 %. Note En Montérégie, 38 installations, correspondant à 497 places, sont en milieu de travail en (244 places en CPE, 122 places en garderies subventionnées et 131 en garderies non subventionnées). La majorité de ces places sont situées dans l’agglomération de Longueuil (source : Tableaux de bord annuels pour la région, S. Bachellerie). Sources : Ministère de la Famille; ISQ, Perspectives démographiques du Québec et des régions, Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, mai 2017.
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Fréquentation des services de garde
Enfants de 0 à 4 ans, Montérégie administrative Les types de services de garde en Montérégie varient selon la MRC. Ainsi, la MRC de Jardins-de-Napierville est celle qui, en proportion, compte le plus de places en CPE (41 %), tandis que la MRC de Vaudreuil-Soulanges est celle qui en a le moins (15 %). La proportion de places en garderies subventionnées varie de 0 % dans quatre MRC à 37 % à la MRC de Vaudreuil-Soulanges. La proportion de places en milieu familial varie de 21 % (MRC de la Vallée-du-Richelieu) à 64 % à la MRC d’Acton. La proportion de places en garderies non subventionnées varie de 0 % (MRC d’Acton et du Haut-Saint-Laurent) à 27 % (MRC de l’agglomération de Longueuil et de la Vallée-du-Richelieu). Sources : Ministère de la Famille. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, mai 2017.
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Besoins en information sur la santé et les soins
Parents d’enfants de 0 à 5 ans, Montérégie, 2015 4 parents sur 10 rapportent un besoin élevé en information sur la santé et les soins des enfants 40 % Le besoin en information est plus élevé dans certains groupes : Familles intactes Parents scolarisés Parents plus âgés Environ 4 parents sur 10 rapportent un besoin élevé en information sur la santé et les soins des enfants. Le besoin en information sur la santé et les soins est plus élevé dans certains groupes : Familles intactes Parents scolarisés Parents plus âgés Source : ISQ, Enquête québécoise sur l'expérience des parents d'enfants de 0 à 5 ans, 2015. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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Participation à des cours prénataux
Parents d’enfants de 0 à 5 ans, Montérégie, 2015 Près de 2 parents sur 3 ont participé à des rencontres prénatales La participation à des cours prénataux est plus faible dans certains groupes 62 % Environ 62 % des parents ont suivi des cours prénataux. La participation à des cours prénataux est plus faible dans certains groupes : Les ménages à faible revenu Les parents faiblement scolarisés Les parents nés à l’extérieur du Canada Source : ISQ, Enquête québécoise sur l'expérience des parents d'enfants de 0 à 5 ans, 2015. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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Utilisation de différents services
Parents d’enfants de 0 à 5 ans, Montérégie, 2015 + 30 ans et plus $$$ + 30 ans et plus LÉGENDE + 30 ans et plus 40 ans et plus $ $ Près des deux tiers des parents rapportent avoir utilisé les services ayant trait aux activités sportives pour enfants de 0 à 5 ans. Environ un parent sur deux rapporte avoir participé à une fête communautaire ou une sortie organisée pour les familles. Environ 25 % rapportent l’utilisation d’autres activités pour les enfants de 0 à 5 ans et 21 % l’utilisation d’activités parents-enfants. De manière générale, l’utilisation de ces services est plus fréquente chez les parents de 30 ans et plus, ceux ayant deux enfants ou plus, les familles intactes, les parents plus scolarisés. La joujouthèque/comptoir familial et la halte-garderie sont utilisé par environ 15 % des parents – surtout des parents ayant un faible revenu ou nés à l’extérieur du Canada. Source : ISQ, Enquête québécoise sur l'expérience des parents d'enfants de 0 à 5 ans, 2015. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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Obstacles limitant l’utilisation des services
Parents d’enfants de 0 à 5 ans, Montérégie, 2015 Le principal obstacle, rapporté par deux parents sur trois, limitant l’utilisation des services est l’horaire qui ne convient pas. Près de la moitié des parents rapportent un manque d’information sur les services offerts. Environ quatre parents sur dix rapportent le peu d’activités s’adressant à de jeunes enfants et autant de parents mentionnent le coût des services. Environ le quart des parents rapportent que les activités ne sont pas adaptées à leur réalité ou encore un manque de places. Finalement 17 % des parents rapportent que les services sont difficilement accessibles par les transports. Source : ISQ, Enquête québécoise sur l'expérience des parents d'enfants de 0 à 5 ans, 2015. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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20 % 8 % 15% Besoins en information sur les services d’aide
Parents d’enfants de 0 à 5 ans, Montérégie, 2015 Mesures d'aide financière pour les familles (allocation-logement, crédits d’impôt) Banques alimen-taires, banques de vêtements ou autres aides matérielles Services d’orientation, de formation et de recherche d’emploi 20 % 8 % 15% 29 ans et moins (27 %) Né à l’ext. du Canada (35 %) Mén. à faible revenu (35 %) Familles mono. /recom. (24 %) Né à l’ext. du Canada (35 %) Mén. à faible revenu (35 %) Familles mono. /recom. (17 %) Né à l’ext. du Canada (17%) Mén. à faible revenu (24 %) Aucun diplôme (16 %) Perc. de l’état de santé moyen/mauvais (16 %) 3 enfants ou plus (13 %) Un parent sur cinq rapporte avoir des besoins en information sur les mesures d’aide financière pour les familles. Cette proportion est plus élevée chez les jeunes parents, ceux nés à l’extérieur du Canada ainsi que les ménages à faible revenu. Environ 15 % des parents ont rapporté avoir des besoins en information sur les services d’orientation, de formation et de recherche d’emploi. Cette proportion est plus élevée chez les familles monoparentales ou recomposées, les parents nés à l’extérieur du Canada ainsi que les ménages à faible revenu. Finalement, 8 % des parents ont mentionné avoir des besoins en information sur les banques alimentaires, banques de vêtements ou autres aides matérielles. Cette proportion est plus élevée chez les familles monoparentales ou recomposées, les parents nés à l’extérieur du Canada, les ménages à faible revenu, les parents faiblement scolarisés, les parents ayant une perception de l’état de santé moyen/mauvais, les familles avec 3 enfants ou plus. Source : ISQ, Enquête québécoise sur l'expérience des parents d'enfants de 0 à 5 ans, 2015. Production : équipe surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.
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