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Promotion FR/IV Semestre 1 référent UE : NB/NL

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Présentation au sujet: "Promotion FR/IV Semestre 1 référent UE : NB/NL"— Transcription de la présentation:

1 Promotion 2012 2015 FR/IV Semestre 1 référent UE : NB/NL
Compétence 1 : Évaluer une situation clinique et établir un diagnostic dans le domaine infirmier UE 3.1 S1 Raisonnement et démarche clinique infirmière Exploration des concepts … une démarche intellectuelle Durant la formation en soins infirmiers, l’étudiant entendra souvent le terme de concept. Les concepts en soins par exemple, constituent la base de la discipline infirmière. Les étudiants vont ainsi aborder entre autre le concept homme, le concept de dépendance, d’autonomie….la liste n’est pas exhaustive Le terme concept a beaucoup évolué tout au long de l’histoire. Il convient par cette intervention de cerner davantage ce terme et de le « démystifier » Promotion FR/IV Semestre 1 référent UE : NB/NL

2 Les concepts Les attributs Les théories Le modèle conceptuel
Le paradigme Le courant de pensée Plan du cours Différences et complémentarités

3 LE CONCEPT : ISSU DE LA PHILOSOPHIE
Descartes en 1606 Précurseur « le savoir ne doit pas être local et individuel mais posséder une signification universelle » Descartes pense que le savoir ne peut plus être individuel et local, il doit tendre vers l’universalité. L’évolution de la société entraîne une production de savoir et par conséquent de nouveaux concepts.

4 LE CONCEPT : ISSU DE LA PHILOSOPHIE
Kant (1761) Popper (1979) « le concept est construit par la pensée ; la connaissance par le concept a un caractère abstrait » « la connaissance acquise consiste à améliorer, modifier, la connaissance existante dans l’espoir d’approcher la vérité » Kant pointe également l’importance de l’intuition dans la réalisation des concepts Popper pense que pour comprendre ce qu’est un concept, il faut avoir une culture scientifique, le concept est porteur de sens.

5 LE CONCEPT : AUTRE DEFINITION
Les définitions du concept varient selon les approches, les courants philosophiques et ou scientifiques

6 LE CONCEPT : VERS UNE DEFINITION
IMPORTANCE DU CONTEXTE Dictionnaire Larousse : objet abstrait, conçu par l’esprit ou acquis par lui et permettant d’organiser les perceptions et les connaissances Philosophie : le concept est la plus petite unité de la représentation intellectuelle Organiser les connaissances Raisonnement logique Pédagogie : un concept est le point de départ pour l’activité intellectuelle, car il confère un pouvoir explicatif nouveau à celui qui en maîtrise l’usage Les définitions varient selon le contexte Univers polysémique du concept

7 SYNONYME DU TERME CONCEPT
Liée aux représentations Forgée par notre culture, éducation, personnalité Subjective, non stable, personnelle à chaque individu Forme notre opinion Pour des théoriciens : opinions s’opposent au savoir scientifique donc au concept Mais origine de la conceptualisation L’idée L’opinion Liée aux représentations que nous avons sur un sujet forgée par notre culture, instruction, personnalité, subjective, non stable, personnelle à chaque individu les idées forment notre opinion Pour des théoriciens : les opinions (idées) s’opposent au savoir scientifique (concepts), bien qu’elles soient à l’origine de l’élaboration des concepts. Les opinions, les idées, s’opposent au savoir scientifique : « l’opinion pense mal, on ne peut rien fonder sur l’opinion » (Bachelard) Exemple : dans l’anamnèse d’un patient, l’infirmière, avec son expérience, son intuition, peut avoir une idée sur les soins à donner à ce patient. Seul le raisonnement clinique va permettre de confirmer ou d’infirmer cette idée par l’utilisation des concepts. Des idées et des opinions peuvent être à l’origine de concept.

8 SYNONYME DU TERME CONCEPT : NOTION
Notions Idée générale Champ théorique dans lequel se situe les concepts Macro concept Concept Connaissances scientifiques Holiste : terme qui signifie « entier » ; une vision holistique d’un phénomène est une vision complète ; à l’inverse d’une vision atomiste (qui est une vision des constituants élémentaires d’un phénomène) Avoir une vision globale. La notion ne sert pas à décrire, mais le plus souvent à classer. Dans le langage courant, « j’ai notion de … » signifie que nous avons une vague idée et des connaissances superficielles et limitées sur le sujet. Exemple : le soin est une notion qui englobe des concepts centraux : soin curatif, soin préventif, soin d’hygiène et de confort, soin relationnel, soin technique …

9 CONCRETEMENT … Exemple : pour prendre en charge un patient porteur de pathologie chronique, dans le cadre de l’éducation thérapeutique, l’infirmière doit poser des hypothèses d’action, évaluer l’autonomie …, modifier ces hypothèses éventuellement, évaluer les actions en mesurant les résultats pour apporter des réajustements. …donc l’infirmière utilise des concepts : l’éducation –la thérapeutique – l’adaptation…

10 Basé sur des opérations mentales
PROPRIETES DU CONCEPT Basé sur des opérations mentales Différents niveaux d’abstraction Concept concret ou empirique Concepts abstraits ou théoriques Concept concret Observables, mesurable dans la réalité Poids, taille Concept abstrait Opération mentale pour transposer dans la réalité Pour apprendre un concept concret, il a fallu apprendre ce qu’il signifiait et classer un exemple nouveau dans la même catégorie (par ex : voiture) Conept empirique c’est pourquoi le concept concret a un caractère abstrait : représentation mentale On note deux niveaux d’abstraction : faible niveau d’abstraction (hygiène – asepsie…) haut niveau d’abstraction (résilience – prendre soin –bientraitance, qualité de vie)

11 En évolution perpetuelle Différents niveaux d’abstraction
PROPRIETES DU CONCEPT Un outil intellectuel Scientifiquement construit Permet d’expliquer des faits Permet de donner du sens Vise à rendre compte du réel En évolution perpetuelle Différents niveaux d’abstraction Exemple : niveau d’abstraction plus faible pour le concept escarre que pour le concept qualité de vie Chaque concept a fait l’objet d’observations, de vérifications scientifiques (douleur = échelle EVA, échelle pour mesurer l’anxiété …) Permet d’appréhender le réel : il est censé traduire la réalité CF. Echelle de l’empathie

12 A UN CONCEPT UN ATTRIBUT
Éléments de définition, propriété, indicateurs, critère Terme utilisé en sciences infirmières Éléments objectivables = attributs Attribut du concept = Concept voisin Les attributs sont des éléments objectivables qui permettent de faire passer le concept de l’abstrait au concret. Ils sont repérables et évaluables L’attribut : décrit l ’essentiel du concept, est applicable chaque fois que l’on utilise le concept, est stable et universel, peut se manifester différemment selon la situation Exemple le concept d’autonomie : 4 attributs peuvent être identifiés Prise de décision pour soi Conscience de ses actes, Intégrité intellectuelle Gestion de ses dépendances Maîtrise de son environnement et de ses ressources Exemple : Personne âgée en Institution : cette personne est autonome, mais dépendante pour ses soins quotidien » Etudiants : le travail de fin d’études est un moyen d’évaluer l’autonomie des étudiants

13 EXEMPLE DE CONCEPTS ET D’ATTRIBUTS
Le concept d’angoisse a comme attributs : appréhension d’un danger à venir, réel ou imaginaire, incapacité à fixer son attention, à prendre une décision, réaction d’abandon ou d ’attaque…, présence de manifestations physiques …. Concepts voisins : anxiété, peur, inquiétude, effroi, stress, trac, insécurité, détresse Le concept d’anxiété, a comme attributs : source de danger floue, mal définie, situation pouvant avoir une certaine durée, état de nervosité, tension envahissante, sensations corporelles plus ou moins prononcées, état de vigilance élevé pour prévenir tout danger ... Ce qui différence deux concepts proches se sont les attributs

14 LE CONCEPT DOIT ETRE SITUE POUR ETRE COMPRIS
LE CONCEPT A DU SENS UNIQUEMENT PAR RAPPORT A DES SITUATIONS Concept relation d’aide Sens différent Pour l’infirmier = discipline des sciences humaines Pour le médecin = discipline médicale Variabilité en fonction du champ disciplinaire situation et concept interagissent pour donner du sens et éclairer la situation  chaque professionnel aura une approche différente, selon le champ disciplinaire dans lequel il exerce (les attributs du concept restant identiques).

15 LE CONCEPT DOIT ETRE SITUE POUR ETRE COMPRIS Exemple
Concept de «dépendance » Personne âgée dépendante Attribut en relation avec la situation L’infirmier Utilise les caractéristiques scientifiques Liens avec la situation de la personne Fondement du raisonnement clinique et de la démarche de soins Il n ’est pas possible de faire abstraction du réel, de la situation, Exemple : concept de « dépendance » pour une personne âgée dépendante, les attributs seront toujours en relation avec la situation, quel que soit le milieu de vie ou de soins de cette personne âgée. L’infirmier fait appel aux caractéristiques (scientifiques) de ce concept et les relie à la situation singulière de la personne : aide d’autrui, incapacité physique ou psychique, état de besoin, caractère aigu et passager, récidivant ou permanent … C’est le fondement du raisonnement clinique (démarche de soins). C ’est pourquoi l ’apprentissage du métier d ’infirmière impose de décrypter le réel, en analysant les concepts utilisés dans les soins, pour en connaître les attributs majeurs, et les relier à une situation unique, singulière, celle de la/les personne(s) que l ’étudiant prend en charge

16 LE CONCEPT : UNE DIMENSION EVOLUTIVE
Des concepts nouveaux Education thérapeutique du patient Des concepts obsolètes Concept « dévouement » appliqué aux infirmières Des concepts nouveaux exemple : « l’éducation thérapeutique du patient » (répandu dans les années 1980 mais développé progressivement). Émergence de certains concepts pour combler un vide scientifique exemple « l’attachement parents-enfants ». Rend compte de l’évolution sociétale en incluant la place du père. Le concept a une vie tant qu’il rend compte du réel exemple : le concept « dévouement » appliqué aux infirmières est devenu obsolète. Des concepts inconnus il y a une vingtaine d’années, sont couramment utilisés de nos jours Le concept ne naît pas du néant : il est le fruit d ’un questionnement sur le réel

17 LE CONCEPT :UNE DIMENSION EVALUATIVE
Évaluation du contexte Pas de recherche sans mesure Évaluation par ses attributs Exemple Douleur : évaluation avec des outils scientifiques validés Pratiques de soins : évaluation de la qualité des soins avec des critères précis s’évalue par ses attributs, car il le rendent opérationnel, concret, observable. Le concept s ’analyse : L ’évaluation permet de l ’identifier comme unité scientifique et le différencier d ’autres concepts. Le concept est organisateur de la science : les plus répandues de ces organisations (en sciences infirmières) sont les théories et les modèles conceptuels Le modèle conceptuel est aussi appelé macro théorie : composé de plusieurs concept Exemple VH ou encore Maslow

18 Les THEORIES Différents niveau d’abstraction :
Métathéories : soulevant des questions philosophiques avec un niveau d’explication très général et complexe Théorie descriptives ou macro théories : décrire des faits, fournir une explication sur les causes, prédire des phénomènes Théorie : ensemble de propositions qui établissent des relations déterminées entre des concepts en vue d’expliquer ou de prédire des phénomènes. La théorie est construite par un auteur à partir de concepts et validée par la recherche. Le mot théorie vient du mot grec theorein, qui signifie « contempler, observer, examiner ». Le concept est la plus petite unité de la science , celle sur la quelle se construisent les autres, s’organisent les autres : paradigme – théorie – loi – modèle conceptuel. « les lois et théories sont comparées à un filet dont les nœuds sont les concepts » ULLMO (1994) À travers une théorie, l’auteur exprime sa façon d’appréhender le réel, de décrypter des phénomènes, des situations. Les concepts permettent d ’élaborer une théorie, ce qui lui permet d ’être opérante. méta théories : soulevant des questions philosophiques avec un niveau d’explication très général et complexe (théorie de la motivation humaine de Nuttin )

19 Théories explicatives Théories prescriptives
Les THEORIES Théories explicatives Concepts utilisés vérifiables par la recherche Théories prescriptives Théories de soins Organisation des concepts entre eux Indication pour l’actions Buts à atteindre Outils à utiliser Approche holistique du soins Dans de nombreuses théories, nous avons les mêmes concepts de base - exemple le deuil : théories de Kübler-Ross (1970)- déni, colère, négociation, dépression, acceptation, ou de Bowlby (1984)engourdissement, alanguissement, désorganisation, désespoir, réorganisation) - mais le deuil n ’est pas abordé de la même façon. Dans la recherche (en soins infirmiers par exemple), il faut toujours expliquer quelle théorie est utilisée, car la lecture du réel n ’est pas la même.

20 LE MODELE CONCEPTUEL ensemble de concepts et de propositions générales énonçant des relations et destinés à décrire ou à caractériser des phénomènes apparenté à une « macro théorie » Lié à un auteur Concepts reliés entre eux selon la logique de l’auteur Exemple : Les 14 besoins fondamentaux de Virginia Henderson La pyramide de Maslow D ’une manière générique, le modèle est : un système de représentations qui explique (qui formalise), différents objets particuliers. Le modèle sert à comprendre le réel Un modèle, en tant que structure de représentations est : - descriptible - verbalisable (formalisable) - reproductible

21 LE PARADIGME Du grec « croyance » Présupposés Représentations
À une période donnée Repose sur une base définie Modèle de référence Partager la même conception. Ensemble d’expériences de valeurs et de croyances qui influencent la manière dont un individu perçoit la réalité et réagit à cette perception.

22 Ensemble de règles admises Normes Remis en cause
LE PARADIGME Ensemble de règles admises Normes Remis en cause et le contexte scientifique Une définition du « paradigme » dans le contexte scientifique : Ensemble des règles admises et intériorisées comme « normes » par la communauté scientifique, à un moment donné de son histoire, pour délimiter et problématiser les «faits » qu'elle juge dignes d'étude. Un paradigme est soumis à être remis en cause, si la pratique le confronte à des anomalies d’où la mise en place d’un nouveau paradigme. Exemple : la participation des parents aux soins de leur enfant. On a abandonné le paradigme de l ’après-guerre, qui consistait à séparer le soin infirmier du soin parental (risque infectieux) car la norme du soin était l ’hygiène centrée sur les soignants. Contradiction avec les travaux sur le développement psychique du jeune enfant  (« hospitalisme »)

23 DEUX COURANTS DE PENSEE
LE COURANT DE PENSEE Pensée dominante Influence de la pensée Associé à la notion de paradigme Théorie des sciences empiro-formelles Théorie des sciences humaines DEUX COURANTS DE PENSEE Correspond à la pensée dominante et ses influences à un moment donné dans des disciplines ciblées. Toujours associé à la notion de paradigme. Toutes les théories issues dans les sciences empirico-formelles et sciences humaines sont sous-tendues par des courants de pensée. En recherche on utilise deux courants de pensée : positivisme et subjectivisme POSITIVISME SUBJECTIVISME

24 LE COURANT DE PENSEE POSITIVISME Scientifique
Méthodes et techniques expérimentales Objectifs Science Noble Positivisme : est reconnu comme scientifique ce qui repose sur des méthodes et des techniques expérimentales, ce qui est objectif et peut se quantifier, se mesurer (statistiques). Reconnue comme scientifique, la science « dure » : chimie, mathématiques, physique et non les sciences humaines. La recherche médicale repose entièrement sur ce courant de pensée. Les disciplines scientifiques ont une valeur noble (sélection sociale).

25 Complémentarité entre les deux notions
LE COURANT DE PENSEE SUBJECTIVISME Recherche en sciences sociales Subjectivité Objet de recherche : Comportements et attitudes de l’Homme Compréhension d’un phénomène Méthodes qualitatives Complémentarité entre les deux notions Subjectivisme : courant de pensée utilisé dans la recherche en sciences sociales - reconnaissance de la subjectivité. Objet de recherche : porte sur les comportements et attitudes de l ’humain (sociologie, psychologie..). Vise la compréhension d’un phénomène – utilisation de méthodes qualitatives. Actuellement, plus de rivalité entre ces deux courants de pensée = complémentaires. opposition science « dure » et « molle »

26 LE COURANT DE PENSEE Formation infirmière TEFE
Courant de pensée subjectiviste Situation professionnelle En dehors de la recherche même, le courant de pensée a la même signification dans toutes les disciplines. Par exemple les courants de pensée qui ont marqué la pédagogie sont : - behaviorisme - constructivisme - socioconstructivisme - cognitivisme et psycho cognitivisme Les courants de pensée sont toujours liés à une histoire et une évolution des pratiques

27 CONCLUSION

28 Bibliographie Bury J. Education pour la santé, concepts, enjeux, planifications. Ed De Boeck, Bruxelles ; 1988 Formarier M., Jovic L. Les Concepts en sciences infirmières ; ARSI ; Ed. Mallet Conseil, 2009 Raynal et Rieunier. Dictionnaire des concepts clés en pédagogie ; Ed J. Steinberg R. Manuel de psychologie cognitive ; du laboratoire à la vie quotidienne ; Ed De Boeck ; Bruxelles ; 2007


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