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UE 4. 2 SOINS RELATIONNELS NHJ NL-2013

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Présentation au sujet: "UE 4. 2 SOINS RELATIONNELS NHJ NL-2013"— Transcription de la présentation:

1 UE 4. 2 SOINS RELATIONNELS NHJ NL-2013
LA RELATION UE SOINS RELATIONNELS NHJ NL-2013 Les soins infirmiers peuvent être décrits comme un art thérapeutique qui combine des éléments de connaissance, d’habileté, de savoir-être, d’intuition, qui vont permettre de venir en aide à une personne dan ssa démarche pour recouvrer la santé, à un moment donné d sa vie Prendre soin d’une personne implique d’aller à sa rencontre, dans sa différence, et dans son individualité, sa singularité Soniare: prendre soin Patiens: endurant, qui supporte Relatio: rapport, lien entre 2 choses Pour entrer en relation, il faut qu’il y ait MOTIVATION/INTENTION, le + souvent axé sur les besoins exprimés par le patient

2 Les échanges à l’hôpital
Les relations à l’hôpital sont majoritairement déterminées par les soins. Tout acte technique ou de confort se situe au sein d’une relation soignant/soigné. Etre en relation n’exige pas un temps particulier pendant lequel on discute. Le travail soignant inclus nécessairement la relation. Celle-ci utilise différents supports tels que les mots, les gestes, les mimiques, les positions du corps, les attitudes mais aussi des « accessoires »: tout ce qui participe à la relation comme la tenue vestimentaire, pince, stéthoscope, tensiomètre, bassin , urinoir…). Chacun de tous ces éléments apporte une information à partir de laquelle un message particulier sera perçu par le patient. EX: demander à un malade de se déshabiller peut être reçu comme: un ordre, une suggestion, une demande, une proposition…tout dépend du type de relation que le soignant établit. (dominant/dominé; égal à égal; dominé/dominant). Si la demande est interprétée comme un ordre, le patient peut devenir agressif, craintif ou soumis. Si égal à égal: acceptation et collaboration. La relation peut très vite se complexifier: EX: une infirmière cherche à rassurer un patient sur son état de santé. Elle utilise des mots appropriés mais son attitude corporelle, le ton de sa voix, ses regards fuyants trahissent son inquiétude. Le patient perçoit 2 messages contradictoires et généralement dans ces cas là, il donne la priorité à l’attitude. EX inverse: un patient nous dit qu’il va bien mais tout dans son comportement et ses mimiques indique le contraire; On parle avec tout son corps et la relation est un phénomène d’ensemble.

3 La complexité d’une relation
1)La relation est une rencontre entre (au moins) deux personnes, c’est à dire deux individualités, deux psychologies particulières, deux histoires. Différents facteurs vont intervenir dans la rencontre: 2)Des facteurs psychologiques valeurs personnelles, représentations, préjugés, émotions, désirs, enjeux de communication… 3)Des facteurs sociaux : l’appartenance à une catégorie professionnelle, à une classe d’âge, une culture, rôles et fonctions de chacun. 4)Des facteurs physiques: perceptions propres à chacun, aspect physique On rentre en relation avec son corps, sa parole et son affectivité. L’affectivité est un élément central, au cœur des relations. Elle est toujours là et elle se révèle par le bégaiement, les trou de mémoire, les lapsus, les tremblements, les rougissements, les sentiments de malaise, voire les malaises… Influence milieu familial, religieux, éducatif; Entretien d’embauche, 1er RDV amoureux. Dans le soin: témoin de Jéhovah qui refuse les transfusions, patient qui arrive dégradé par l’alcool ou dont on sait qu’il a commis un acte grave ou délictueux( viol, inceste, meurtre) En CH, patient en hospi privée, patient de l’âge d’un proche ou du même âge que nous, même profession « Normalité »(trisomie), handicap( accidenté jeune), anorexie/boulimie

4 La complexité d’une relation
C’est un échange basé sur la capacité à communiquer: de manière verbale, les paroles… De manière non verbale avec les gestes, mimiques, positions du corps, vêtements…. Cf cours sur la communication et les paralangages

5 La complexité d’une relation
C’est avec son corps, sa parole, son affectivité qu’on entre en relation. L’affectivité est l’élément central: l’inconscient révèle sa présence au travers du langage non verbal, des lapsus, trous de mémoire…

6 Le sens de la relation Il dépend de la conjugaison de tous les facteurs précités. Il se rajoute le contexte: ainsi la relation de soin est contextualisée, elle n’est pas une relation amicale…. La relation de soins est toujours inscrite dans un environnement, un système organisationnel et interactionnel: il ne s’agit pas seulement d’un soignant et d’un soigné. L’intérêt que l’on porte à un patient n’implique pas que l’on a créé des liens d’amitié avec lui. Les paroles et les gestes de réconfort ou d’encouragement se développent dans une relation de soins. Parfois, la situation de soins est difficile: il arrive que l’on soit mis en difficulté par les patients et leur famille qui peuvent refuser toute tentative de réconfort, d’aide ou de soins. ( à cause de l’angoisse générée par l’hospitalisation la peur de la maladie, du handicap, sentiment de malaise, leur histoire, les événements de leur vie…les équipes sont déroutées et doivent trouver des attitudes relationnelles adaptées pour trouver le sens de ces oppositions et faire évoluer la situation. La relation devient alors une véritable négociation. Plus le soignant a du mal avec un patient, plus la recherche de compromis, d’un terrain d’entente est nécessaire. =>acceptation inconditionnelle de l’autre ( PEC individuelle, holistique, en tenant compte de l’histoire et du contexte de vie) =>s’adapter pour entrer en relation à autrui

7 Relation et rôles sociaux
Etymologie: rotulus, feuille roulée portant un écrit→ texte que devait réciter l’acteur. XIème siècle: Sens de fonction sociale et de profession. Le rôle, c’est comme un texte appris et utilisé dans un certain contexte qu’il soit théâtral ou professionnel.

8 Relation et rôles sociaux
Origine des rôles 1)La première relation mère/enfant est appelée « fusionnelle ». 2)Puis vient la distinction entre « soi » et « non soi », ce qui va nécessiter un espace de transition: l’objet transitionnel, puis le jeu… 3)C’est dans ces espaces de transition que vont s’inscrire les futurs rôles sociaux. 4)Les rôles sociaux sont soutenus par la motivation. 5)Le moi-intime va ainsi être relié au moi-social (réalité intérieure et monde extérieur). 6)Les rôles sociaux peuvent se perdre (ainsi le malade perd temporairement son rôle professionnel). 2. Distinction entre soi et les autres. Le jeu de l’enfant renvoie au rôle de l’acteur. 4 et 5. Il y a un lien particulier qui unit le moi intime au moi social. Lien entre la réalité intérieure, intime (désirs, sentiments, émotions, rêves et fantasmes) et la réalité sociale (lieu des différents rôles sociaux: rôle familial, professionnel, associatif…). Ce lien c’est la motivation qui pousse le sujet à développer un rôle ou un autre (au niveau professionnel ça se traduit par des demandes de formations spécifique, formation continue). Pour qu’un rôle s’exerce pleinement, il faut la motivation du sujet et l’attente du groupe social(processus de reconnaissance identitaire de l’individu au sein du groupe). L’attente des malade envers les soignants, c’est qu’ils exercent leur rôle de soignant. 6.Importance de resituer le patient dans sa globalité (identité autre complète, multiple) Restauration de son identité, dignité, renforcement de l’estime de soi: notion de relation ASYMETRIQUE, vulnérabilité , situation de dépendance inhabituelle Reconnaissance du sujet de soins et non de l’objet de soins Autre exemple, le Départ en retraite.

9 Le rôle de malade 1)Il désigne bien la place d’un individu dans un groupe 2)Il justifie toutes les interactions soignant/soigné. 3)Comme tous les rôles, il contient un savoir et un comportement adapté (à la relation de soins) 4)La motivation dépend de ce que le sujet vit dans sa maladie Notion de complémentarité des rôles 3. EX: Notion de « comportement attendu »prendre les médicaments donnés par l’infirmier, apprendre à se déplacer en fauteuil roulant ou à s’habiller avec une seule main… Cas particulier: la psy où c’est le soignant qui adapte sa posture à la relation de soin autour du comportement du patient( refus du ttt, il rend malade…) 4. Attirer l’attention de l’entourage, bénéfices secondaires même si ça passe par la dépendance. Au contraire, la maladie peut être vécue par le patient comme une situation intolérable à quitter le plus vite possible.

10 Relation et rôles sociaux
1)La relation à l’autre s’inscrit dans la reconnaissance de son rôle social. 2)Les rôles permettent une adaptation de l’individu à un milieu, ils favorisent l’échange et la protection du sujet. 3)Ils exigent d’être bien identifiés par les interlocuteurs pour que la relation soit positive. Protection du sujet: imaginez l’inquiétude de celui qui ne possède pas le rôle social qu’exige une situation. EX: Vous êtes en train de développer un rôle social au travers de la formation à l’IFSI. Cette formation initiale va vous permettre de faciliter vos relations et vos actions auprès des malades sans que vous connaissiez l’angoisse qui submergerait un non professionnel dans le milieu médical. 1)Notion d’appartenance, de groupe, d’identification 2)ESI/cursus de formation/IDE, évolution: rôle/représentations/attentes 3)Le psychiatre confondu avec le patient

11 Relation et rôles sociaux
1)Méconnaître le rôle de l’autre, c’est entraver la relation: ainsi le « rôle de malade » a changé aujourd’hui, il veut être informé, comprendre…. Le soignant doit prendre en compte cette évolution. 2)Les glissements de rôles: c’est perdre momentanément son rôle…au profit d’un autre (la soignante qui réagit en tant que mère, et non plus en tant qu’infirmière face à une adolescente…). relation=dynamique évolutive; patient objet/sujet, charte du patient , paternalisme et « confiscation des savoirs » par les praticiens »mandarins » 2)Posture pro, disatanciation, connaissance de ses limites

12 Différentes formes de relation
La relation de civilité: base de la communication, elle concerne toutes les relations interpersonnelles, de même celles du soin. Elle permet d’établir un contact de façon spontanée, dans un climat de respect mutuel, ce qui est l’élément clé du sentiment de confiance. 1)Salutations, propos anodins, passe-partout( comment-allez-vous? Il fait frisquet aujourd’hui) 2)C’est le temps des 1ers échanges, base de la relation de confiance à venir( se concrétise ou non) 3) C’est le temps des 1ères observations cliniques

13 Différentes formes de relation
La relation fonctionnelle: elle est reliée aux rôles sociaux des interlocuteurs. Dans le soin, elle permet par exemple d’obtenir les informations nécessaires au projet de soin (recueil de données…). Dans le soins, relation fonctionnelle= outil professionnel = outil de contact social. -au niveau du malade, ce qui permet à l’infirmier de recueillir les information dont il a besoin et pour transmettre au malade les infos dont il a besoin pour comprendre sa maladie, son traitement, et pour qu’il devienne autonome. Relation asymétrique - au niveau des échanges avec les autres professionnels (collaboration harmonieuse avec les pairs et avec la hiérarchie). Relation symétrique

14 Différentes formes de relation
L’empathie: l’attitude empathique consiste à percevoir le cadre de référence de l’autre personne avec exactitude. Cela comprend la perception et la compréhension des composantes émotionnelles et les significations qui s’y rattachent comme si on était l’autre personne, mais sans jamais perdre la condition du comme si … si elle se perd, il s’agit d’identification. Nécessite une véritable écoute des messages verbaux et non verbaux. Intègre le questionnement (pas d’inquisition) Questionnement pour accompagner er comprendre, afin d’aider le patient à mieux s’orienter dans sa situation. C’est le cœur de la relation d’aide. Il s’agit de montrer à la personne qu’on la comprend sans se laisse emporter par ses émotions. =>Attitude non intrusive =>Nécessité de se distancier de ses raisonnements et mécanismes réactionnels « personnels » pour adopter une attitude PROFESSIONNELLE => RAPPEL: la relation d’aide a pour but d’amener le patient à s’orienter dans sa situation , le soignant l’accompagne dans le processus de détermination de solutions qui lui sont propres et donc ADAPTEES

15 Différentes formes de relation
L’empathie: elle se distingue de la sympathie (éprouver avec l’autre) qui suppose une identification et de la neutralité bienveillante (il n’est pas possible d’être neutre, à moins de considérer l’autre comme un objet). L’empathie ne relève pas d’une implication affective, mais d’un engagement personnel dans une interaction entre deux personnes considérées comme sujets différents. Elle est donc « action sur soi-même » et « engagement à comprendre autrui». 3.Se rendre capable d’empathie : nécessite de connaitre ses propres sentiments. - Confiance en soi ( inné et // relation à la mère) et estime de soi ( construit, par rapport au regard de « l’autre ») - Connaissance des limites persos: qu’est-ce qui va me mettre en difficulté/mal à l’aise ou qui risque d’interférer dans la relation de soin( Ex: âge, manque d’expérience, réminiscences de vécus personnels difficiles/douloureux)

16 Différentes formes de relation
La relation d’aide psychologique (Carl Rogers) : elle amène la personne aidée à exprimer ses sentiments, à identifier ses difficultés, à mobiliser les ressources nécessaires à la résolution des problèmes… Elle est basée sur différents concepts: l’acceptation inconditionnelle de l’autre, l’authenticité, l’empathie. Elle utilise les techniques et attitudes de l’écoute active, les reformulations …. Cf textes de M Phaneuf

17 Différentes formes de relation
La relation d’aide thérapeutique: elle vise à accélérer un processus de changement par un accompagnement adapté. Cette relation reprend les formes de la relation d’aide. Selon Rogers, c’est l’effet de congruence qui va précipiter le processus de changement. L’objectif va être d’aider la personne à accroître la capacité à « s’écouter elle-même », ce qui va permettre des prises de conscience.

18 Différentes formes de relation
La relation d’aide thérapeutique: ce concept est utilisé surtout en psychiatrie par les infirmiers. Dans ce contexte, la relation est basée sur les concepts rogériens vus précédemment, mais il s’y ajoute d’autres composantes: Les concepts de la psychanalyse qui vont être utilisés pour comprendre la problématique du patient, mais aussi ce qui se joue dans la relation (les mécanismes de défense, les mouvements transférentiels…) La prise en compte dans l’approche relationnelle du cadre institutionnel (avec ses règles…), et du projet de soins (considéré sous un angle systémique).


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