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Publié parSacha Wolff Modifié depuis plus de 10 années
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La vie des esclaves sur une habitation sucrière au XVIIIème siècle
Auteur : Dominique et Paul Mariottini Cette image nous montre un esclave brisant ses chaînes signe de révolution. dp.mariottini.free.fr
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Les différents rangs des esclaves
-Les esclaves de pioche. Ce sont ceux qui travaillent dans les exploitations de canne à sucre. Ce sont les plus nombreux et les plus maltraités. -Les esclaves à talents. Ce sont ceux qui travaillent dans les moulins ( les mouliniers), ils sont moins nombreux et ils sont mieux traités que les esclaves de pioche. -Les esclaves domestiques. Ils travaillent à l’intérieur de la maison du maître , ce sont le plus souvent des femmes et ils sont mieux traités que les esclaves de pioche.
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Les esclaves de pioches
Sur cette image nous pouvons voir un esclave travaillant dans un champ de canne à sucre surveillé par son maître.
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L’habitat des esclaves
Les esclaves vivaient dans des cases appelées « cases nègres ».Ces cases étaient placées de façon à former un petit village dans chaque plantation. Elles étaient petites, peu spacieuses et disposaient souvent d’une ou deux pièces, rarement plus. C’étaient des petits bâtiments légers qui abritaient une ou plusieurs « familles ».Les cases étaient faite de terres, de bois, de paille et d’autres matériaux peu solides. Elles étaient détériorées par le vent, la pluie, les orages, et mettaient souvent du temps à être réparées. Elles n’étaient jamais très éloignées les unes des autres car c’étaient plus facile pour les maîtres d’y tenir la discipline. Les esclaves disposaient de calebasses (couis) pour faire des plats, de quelques meubles et d’une paillasse pour dormir.
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Case nègre dibdibFrance, Mars 2013
Cette photo prise à la savane des esclaves représente une case. Les esclaves vivaient dans des cases semblables pendant l’esclavage.
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Leur nourriture Leurs maitres leur donnaient le minimum et ils avaient le plus souvent un petit carré de terre derrière leurs cases pour cultiver des légumes et des fruits pour leur alimentation (jardin à Nègre).
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Leurs rares moments de liberté
Les esclaves travaillaient sans repos et étaient exploités. Ceux qui avaient du courage se permettaient de réclamer un jour de repos. Selon le rang de l’esclave et son humeur, le maître pouvait accepter ou refuser et même donner une punition à l’esclave. Ce n’était pas tous les esclaves qui bénéficiaient de ce jour de repos. Les esclaves en profitaient pour décompresser , certains se reposaient , jouaient au tambour et dansaient sur le rythme .
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Les châtiments Sur l’habitation la principale cause de châtiments était le marronnage. Lorsque les maîtres retrouvaient les nègres marrons, ceux-ci étaient amputés d’un membre et marqués au fer chaud. Quand il y avait des révoltes et que les maîtres étaient de mauvaise humeur, ils agissaient sans pitié, par des tortures et coups de fouets. Les esclaves pouvaient aussi être mis a la « barre », une poutre munie de trous ou on enferme les jambes de celui qui est puni à la hauteur de la cheville. Sur la sucrerie , il y avait moins de punitions mais quand le maître estimait que les esclaves travaillaient trop lentement ou avec une mauvaise volonté , alors il les battaient ou les fouettaient.
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Les châtiments Auteur : René Jackson Cette image montre un esclave recevant des coups de fouets comme punition. ntrjack.mondoblog.org
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La vie de famille Une vie de famille était difficilement possible car à la vente, les esclaves étaient choisis par le maître et tous les membres de la famille n’étaient pas forcément choisis ensemble. Ceux qui réussissaient à être choisi ensemble pouvaient être séparés sur l’habitation. Les maîtres pouvaient également échanger leurs esclaves avec ceux d’une autre habitation. Ceux qui parvenaient à être ensemble, avaient peu de temps pour se voir car il y avait beaucoup de travail sur la sucrerie. Ils pouvaient tout de même avoir quelques relations entres eux car quand une esclave tombait enceinte, ses enfants devenaient automatiquement esclaves sur l’habitation et c’étaient des mains d’œuvre gratuites pour le maître.
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Un espoir Pour se défendre et se venger de la vie que le maître leur faisait subir, les plus courageux le volaient, sabotaient son matériel, ou mettaient le feu à sa maison, empoisonnaient son bétail ou l'empoisonnaient lui-même. Les châtiments infligés à l'esclave coupable étaient effroyables. Ils se révoltaient aussi .Les esclaves avaient espoir d’une amélioration et cela leur permettaient de supporter leur vie. Ils savaient aussi qu’ils pouvaient acheter leur liberté quand ils réunissaient assez d’argent. Le code noir a été la route vers l’abolition. C’est grâce à leur persévérance que l’on a signé l’abolition de l’esclavage le 22 Mai 1848.
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Sitographie et bibliographie
Livre d’histoire géographie Cahier d’histoire géographie kdog.free.fr/histoire.htm
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