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Découverte des principales espèces

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Présentation au sujet: "Découverte des principales espèces"— Transcription de la présentation:

1 Découverte des principales espèces
Niveau 1 Compétence n° 5 Connaissance et respect de l’environnement subaquatique Suite document Découverte des principales espèces Espèces protégées 1: Découverte des principales espèces Diapo Laurence Bénariac 1

2 Découverte des espèces
Respect du milieu et observation Découverte des espèces Charte du pl. responsable 2: Découvrir et apprendre à reconnaître les principales espèces rencontrées Départ pour la plongée en bateau. selon les situations et les sites, la plongée peut également se faire du bord ou par exemple d’un quai,de la plage… Diapo Laurence Bénariac En route pour la plongée… 2

3 3: nous partons pour une promenade sous-marine en méditerranée.
Promenade sous-marine, par Martine Villaume

4 4 : Roches recouvertes d’algues en milieu éclairé
Dès les premiers mètres, dans une zone calme, exposée à la lumière, on peut remarquer l’importance du développement des algues dans le milieu marin, où elles prédominent. En effet, les algues sont des végétaux sous-marins. Elles ont besoin d’énergie lumineuse pour élaborer leur propre matière organique (par la photosynthèse). Cette caractéristique explique leur abondance uniquement dans les couches d’eau proches de la surface puisque la lumière est progressivement absorbée par la profondeur. Elles se raréfient dès 15 à 20m de profondeur. Cette réaction chimique, appelée ‘’photosynthèse’’, produit, la matière organique constituant les végétaux ,et de l’oxygène qui est libéré dans le milieu : Les algues n’ont pas de racines mais des crampons,elles ne peuvent pas se fixer sur un sol meuble.

5 - en forme d’éventail généralement recourbé en forme d’entonnoir.
5: algue queue de paon : - atteint 15 cm de haut. - en forme d’éventail généralement recourbé en forme d’entonnoir. - Espèce qui recherche la lumière, de la surface à 20m. Algue queue de paon

6 6:sur les côtes rocheuses couvertes d’algues vivent des espèces herbivores comme les saupes.
- Poisson herbivore, vivant en banc, de la surface à 20m, - Corps oblong, aplati latéralement, d’environ 30cm. - Coloration caractéristique: de fines lignes jaunes horizontales, bien marquées. - nageoires jaunes, queue échancrée. - yeux jaune d’or. saupes

7 7: Certaines algues ont une forme surprenante: « le béret basque »
posidonies Algue,béret basque 7: Certaines algues ont une forme surprenante: « le béret basque » - algue en forme de boule, plus ou moins bosselée. Souvent recouverte de sédiments: - Mesure jusqu’à 20cm de diamètre. - Intérieur creux. - filaments fixateurs sur la face inférieure. Sur la photo, on voit en arrière plan, des végétaux qui peuvent nous évoquer l’image de feuilles de poireaux : ce sont des Posidonies, végétaux supérieurs et non des algues.

8 8: les posidonies Les posidonies ont des racines et des vaisseaux pour conduire la sève, et se fixent sur des sols meubles. Elles peuvent constituer de véritables « prairies » ESPECE PROTEGEE, la Posidonie joue un rôle important dans le milieu sous-marin méditerranéen : production d’oxygène, maintien des sols, refuge pour de nombreuses espèces et les poissons juvéniles.

9 Grande nacre 9: GRANDE NACRE, Ce mollusque bivalve est l’un des plus grands coquillages du monde : peut atteindre 1 m ! Espèce endémique de Méditerranée, vivant fichée dans le sédiment, sur des fonds sableux, ou sablo vaseux, dans les prairies de Posidonies. (De 5 à environ 50 m dans des bonnes conditions d’éclairement). La coquille est composée de deux valves symétriques, reliées par une charnière, ligament et muscles. Espèce protégée.

10 Prédateur carnassier, doté d’une bonne vision et odorat.
10 : poulpe Autre mollusque, faisant partie des céphalopodes = « les pieds autour de la tête ». Le poulpe est muni d’un corps globuleux en forme de sac, contenant les viscères et les branchies. Le corps est surmonté par la tête, portant de chaque côté des yeux ronds, à pupille horizontale. Leur vision est très proche de celle des vertébrés. Les 8 bras en étoile sont réunis autour de la tête par une membrane. Au centre de l’étoile s’ouvre la bouche, munie d’un bec de perroquet. Le long des bras, se répartit une double rangée ventouses, extrêmement sensibles. Aspect et coloration sont très variables, selon le degré d’excitation, le stress, l’environnement : grande capacité de mimétisme. Prédateur carnassier, doté d’une bonne vision et odorat. poulpe poulpe

11 11:poulpe dans son trou. Animal casanier et solitaire, il a un comportement territorial : chaque animal a son propre gîte. Souvent, il en dissimule l’entrée en accumulant devant des galets, des coquilles, des morceaux de verre…Si un danger survient, il déploie ses ventouses autour de sa tête pour intimider

12 12:poulpe dressé sur ses tentacules, blanc.
Lorsqu’un poulpe se dresse sur ses tentacules, c’est pour en imposer, dissuader, alors qu’il est lui-même effrayé. Quand il devient blanc, c’est un signe de stress important, il faut arrêter immédiatement de l’importuner.

13 13:: zone rocheuse peu éclairée(à partir de 15m, environ) :
la lumière étant davantage absorbée, les algues sont moins présentes, surtout dans les zones d’ombre en fonction du profil rocheux. Les végétaux cèdent la place aux espèces animales fixées, grande spécificité du monde sous-marin. Ces espèces, incapables de déplacement, aux formes arborescentes pour certaines, ou de fleurs pour d’autres, évoquent souvent pour nous, des représentations d’espèces végétales. Pourtant, ce sont des animaux. Rappel sur la différence animal/végétal :Dans le règne animal, les organismes se nourrissent de matière organique préexistante dans le milieu, alors que les végétaux fabriquent leur matière vivante à partir de l’énergie lumineuse,du gaz carbonique, de l’eau et des sels minéraux présents dans le milieu. Ne pouvant se déplacer, ces espèces animales fixées, vont développer des moyens variés, pour parvenir à capturer et ingérer cette matière organique.

14 14:roche recouverte d’anémones encroûtantes jaunes, pour nous,terriens, ressemblant à des fleurs.

15 15:plan rapproché sur des anémones encroûtantes jaunes.
Si l’on touche ce qui ressemble à une fleur, (appelée  « polype ») l’organisme se contracte, se ferme en forme de boule : c’est une espèce animale fixée. Ce polype est en forme de sac, avec une ouverture ronde bordée de tentacules. L’animal va se servir de ses tentacules pour capter sa nourriture, de petites espèces emportées par le courant : au moindre frôlement, des cellules spécialisées situées au niveau des tentacules projettent violemment un filament muni de harpons enduits de venin : la petite espèce harponnée est paralysée, les tentacules se contractent, les enzymes n’ont plus qu’à digérer… C’est le fonctionnement d’un groupe animal plus important, appelé parfois « animaux fleur ». Anemones encroûtantes jaunes

16 16 :Anémone verte, Anémone à beignets, ortie de mer :
C'est une grande espèce pouvant atteindre 20cm.. . Les tentacules, nombreux (150 à 200), sont non rétractiles, très urticants. Leur extrémité est souvent violette. En profondeur, il n'y a que des sujets gris. Cette anémone offre souvent refuge à de petits animaux (crevettes, petites araignées). Regardez en bas ,à droite,on aperçoit les,pattes d’un petit crustacé. ATTENTION à cette anémone, très commune : les muqueuses humaines sont sensibles à son venin (particulièrement celles du visage), même si les filaments urticants ne peuvent pas percer la peau de la paume des mains. Anémone verte

17 17 : tombant recouvert de gorgones jaunes.
On reconnaît des formes arborescentes, en forme d’éventail, d’environ 1m d’envergure, tous disposés sur le même plan, perpendiculairement au courant dominant Gorgone jaune

18 18:gorgone jaune, vue rapprochée.
Sur ce qui ressemble à une branche, on retrouve en plus petit la structure appelée « polype », à savoir, une forme de sac avec une ouverture ronde bordée de tentacules. Si l’on touche un polype, il réagit et se ferme ainsi que plusieurs autres polypes proches (ils sont donc en relation les uns avec les autres) : nous avons trouvé là, une colonie animale appelée « gorgone », ayant le même fonctionnement que l’espèce « anémone encroûtante » pour capter sa nourriture. ATTENTION: ne pas donner de coups de palmes ,ni s’accrocher aux gorgones; ce sont des espèces fragiles.

19 Gorgone blanche 19:gorgone blanche. Autre espèce de gorgone, très commune, de forme arborescente assez raide, se développant sur plusieurs plans, fixée généralement sur un plan horizontal. Les polypes sont présents, beaucoup plus petits et de couleur beige.

20 - Polypes blancs, contrastant avec le squelette rouge foncé.
20:Corail rouge. - Espèce méditerranéenne;vit à l'abri de la lumière, sous les rochers en surplomb, grottes, en eau calme.. - Colonie peu ramifiée, mais dans tous les plans, aspect de branches irrégulières, noueuses. - Polypes blancs, contrastant avec le squelette rouge foncé. - Espèce qui a été sur pêchée pour sa rentabilité commerciale (fabrication d’objets précieux et de bijoux).Cueillette soumise à une réglementation(corailleurs) - ATTENTION: NE PAS CASSER, NE PAS PRELEVER, ne rien remonter en surface. Corail rouge

21 21: Dentelle de Neptune: espèce animale, coloniale, très fragile.
aspect de lames ondulées, rigides, finement trouées. Couleur rose saumoné, fuit la lumière. Dentelle de neptune

22 22: éponge encroûtante orange.
La roche est recouverte par endroits d’une structure orangée, sans symétrie, épaisse de quelques mm, lisse et souple au toucher. Éponge encroûtante orange

23 23: éponge encroûtante orange, vue rapprochée.
Cette vue rapprochée permet de bien voir la surface de l’éponge criblée de trous et de remarquer le réseau de canaux dessinant une étoile autour de chacun de ces trous. En effet, l’éponge est un animal filtreur : l’eau transportant des particules organiques est aspirée par des petits trous peu visibles, au passage les particules organiques sont retenues, puis l’eau est évacuée par les réseaux de canaux vers les trous de sortie bien visibles. Espèce très commune

24 24: éponge pierre, vue d’ensemble.
Les trous de sortie de l’eau sont bien visibles, circulaires, presque régulièrement répartis. Au toucher, l’éponge est dure comme de la pierre.

25 25: éponge pierre, vue rapprochée, avec 3 nudibranches dalmatien.
Sur cette photo, 2 types d’animaux : l’éponge, animal fixé, et le nudibranche( les branchies sont à nu sur le dos), espèce libre, capable de se déplacer. Le nudibranche «dalmatien» (car blanc taché de noir) est une limace qui se nourrit de l’éponge pierre. L’éponge, de coloration brun rouge, apparaît beaucoup plus claire, là où elle a été rongée 3 nudibranches dalmatien

26 26: nudibranche Dalmatien sa ponte enroulée.
Le nudibranche dalmatien, est une limace appartenant au groupe des mollusques. Le terme « nudibranche »signifie: branchies à nu. Les branchies, en forme de bouquet plumeux sont situées sur le dos de l’animal à l’arrière. A gauche de la photo, on aperçoit la ponte enroulée, formant un ruban gélatineux.

27 27: girelle commune femelle.
Le corps en forme de fuseau mesure de 20 à 25 cm. Les lèvres sont développées. Longue nageoire dorsale. Coloration de a femelle : dos brun, ventre jaune. Girelle femelle

28 Il suffit de gratter le sédiment pour attirer les girelles.
28: girelle commune mâle. La girelle est un poisson transsexuel, qui commence sa vie comme femelle et la terminera mâle( pour certains). Coloration du mâle : flanc bleu-vert, ligne médiane orange en zigzag, ventre clair. La girelle est une espèce active le jour, qui s’enfouit la nuit dans le sable. Sa nage est rapide, saccadée, avec des changements de direction multiples. Il suffit de gratter le sédiment pour attirer les girelles. Girelle mâle

29 29: banc de sars tête noire.
Silhouettes de sars, en petit banc stationnaire en pleine eau. Espèce très commune des fonds rocheux à 20 m. Corps haut, comprimé latéralement. Longue nageoire dorsale. Queue fourchue. Coloration argentée, avec deux barres noires caractéristiques : l’une sur la nuque, l’autre entourant le pédoncule caudal.

30 30: sar tête noire en vue rapprochée. En moyenne, long de 20 à 30cm.

31 31: banc de castagnoles, silhouettes.
Parfois en grand banc stationnaire, souvent entre 10 et 25m. Au moindre danger, se cachent dans les anfractuosités de la roche. Leur silhouette montre un corps ovale, et une queue fortement échancrée, d’où le nom d’ « hirondelle de mer ».

32 32: Castagnole, vue rapprochée.
Le corps est comprimé latéralement. 1 seule nageoire dorsale. La coloration est brun foncée, les écailles sont de grande taille. Castagnole

33 33: castagnoles juvéniles. Coloration : bleu électrique

34 34: Chapon (rascasse rouge).
Poisson qui vit posé sur la roche,le substrat, souvent bien camouflé, par sa coloration tachetée irrégulièrement. Mauvais nageur, il se déplace par bond. Son corps est oblong, trapu (de 35 à 40cm).Sa tête est grande et large. Il réagit, lors d’une approche en relevant les rayons osseux de sa nageoire dorsale. Attention : ces rayons osseux sont munis de glandes à venin! Rascasse rouge

35 35: Chapon, gros plan sur la tête.
Bouche très grande, qui peut être projetée en avant pour attraper une proie : poisson qui chasse à l’affût. Menton portant des lambeaux de peau. chapon

36 36: :Le Mérou : ESPECE PROTEGEE. Description :
Corps ovale, massif et robuste, aplati latéralement. Peut atteindre 1m, 1m50. Taille courante : de 40 à 80 cm. Grosse tête, yeux proéminents. Gueule bien fendue, bordée de lèvres épaisses. Mâchoire inférieure proéminente. Nageoires : longue dorsale dont la partie antérieure est munie de robustes rayons épineux. Queue légèrement arrondir, presque droite. Coloration : brunâtre avec des tâches irrégulières en « nuages » (caractéristiques à chaque individu). Mode de vie : Atlantique Est, (très rare au nord du golfe de Gascogne), Méditerranée, de 5 à 100m. Habitats rocheux, très riches en cavités de taille convenable, souvent à plusieurs entrées. N’aime pas les endroits trop perturbés Poisson territorial,  ; vit dans sa grotte, débonnaire, plutôt curieux. Se nourrit de poissons, crustacés, céphalopodes. Poisson présentant une inversion sexuelle : d’abord femelle, (maturité sexuelle vers 5 ans, 50cm) il devient mâle vers 9-10 ans. Longévité : ans. ESPECE PROTEGEE: chasse sous-marine interdite. La population se développe dans les réserves et commence à réapparaître hors de ces réserves.

37 37:Congres dans leur trou.
Poisson qui reste à l’abri le jour et sort pour chasser à la tombée de la nuit. Il se réfugie le jour dans les failles, les cavités rocheuses, les épaves. Plutôt curieux, les jeunes restent souvent en observation, la tête hors de leur cavité. Coloration grise à noirâtre ave des reflets bleutés, le ventre est plus clair.  ATTENTION au NOURRISSAGE ! L’animal devient alors anormalement familier, parfois agressif (surtout s’il est blessé !). Les morsures ne sont pas très graves par elles-mêmes mais peuvent entraîner une réaction de panique. 2 congres

38 38: Congre en pleine eau. Poisson serpentiforme : les nageoires dorsale, caudale, ventrale sont soudées en une crête continue.

39 39: langouste dans son trou
:- Se réfugie dans les anfractuosités rocheuses, de 15 à 70 m (même 160) de profondeur. - Animal grégaire, nocturne. - Reste le jour caché dans les anfractuosités, ne laissant passer que ses antennes. - Se déplace sur ses 5 paires de pattes ; peut nager grâces à des contractions puissantes des segments de son abdomen, propulsant l'animal en arrière. - Se nourrit de mollusques, échinodermes, cadavres ATTENTION : En plongée : ne pas tirer une langouste par les antennes pour la faire sortir de son trou : les antennes peuvent facilement vous rester dans la main et priver l'animal d'un organe sensitif jusqu'à la prochaine mue.

40 40:langouste en promenade!
- Corps allongé, symétrique, mesurant 30 à 50 cm. - Pourvu d'un squelette externe, segmenté, muni de nombreux appendices articulés. - Le corps se termine par l’éventail caudal. - 2ème paire d'antenne plus longue que le corps. - 5 paires de pattes marcheuses sur le thorax, - Coloration brun rougeâtre,

41 41:Étoile de mer rouge. - Taille de 10 à 20 cm. - 5 bras longs de section circulaire. - Petites protubérances irrégulières sur la face supérieure. Les étoiles de mer font partie du groupement animal appelé : Échinodermes : « des épines dans la peau », comme les oursins, les ophiures, les comatules, les concombres de mer. Ils sont tous dotés d’une symétrie rayonnante à base 5, unique dans le monde animal. Animal libre, l’étoile de mer est capable de déplacement : elle rampe grâce aux podias, sorte de petits tubes extensibles, situés sur la face inférieure des bras : en effet, un système hydraulique permet à l’animal de les projeter de proche en proche pour prendre appui dessus.

42 42: étoile de mer rouge dressée sur ses bras :
Sur cette photo, l’étoile prend la position caractéristique en période de reproduction, les gamètes sortant par de petits orifices situés sur la face supérieure. Mais parfois, on peut observer la même position, dressée sur ses bras, lorsqu’elle recouvre un coquillage bivalve qu’elle s’efforce d’ouvrir, la bouche se trouvant au centre de l’étoile, sur la face inférieure ; au moment où le coquillage s’entrouvre pour sa filtration, l’étoile maintient l’ouverture grâce à ses podias, sort son estomac, l’introduit dans le coquillage, entoure la matière vivante, et la digère à l’extérieur de son corps.

43 43:: ANIMAL libre, non fixé:OURSIN COMESTIBLE,
ESPECE DECIMEE DONT LA PECHE EST REGLEMENTEE. NE PAS COUPER L’OURSIN EN 2 AVEC SON COUTEAU POR ATTIRER LES POISSONS! Il suffit de gratter le sédiment pour les faire approcher. - Consommé depuis l'antiquité pour la saveur de ses gonades femelles, de couleur orange. En revanche, les gonades mâles, de couleur blanchâtre, sont fades. - Toujours sur fond rocheux,. - Forme globuleuse, arrondie. De 8 à 12 cm de diamètre. - Couleur : violet, vert foncé ou brun. - Peut se recouvrir de débris divers. - Peut forer des cavités circulaires dans le substrat (surtout calcaire).Quitte son trou la nuit pour se nourrir et y revient. .

44 44:: concombre de mer ou holothurie (holothurie tubuleuse)
- Échinoderme,( comme l’étoile, l’oursin), à l’apparence d’un cylindre allongé, le concombre de mer cache sa symétrie de 5, interne. - Corps allongé, cylindrique mesurant jusqu'à 40 cm de long. - Couleur : brun clair, - Le corps est mou, couvert de grosses papilles, plus ou moins pointues, de couleur foncée,. - Bouche et anus se situent chacun à une extrémité du concombre de mer. La bouche porte des tentacules servant à la nutrition. Pour cette espèce, ils servent de pelle : l’animal ingère les sédiments et retient les particules organiques. Concombre de mer,

45 45: Déjections par l’holothurie tubuleuse.
Rejet du sédiment trié assurant le recyclage des matières organiques.

46 46:HOLOTHURIE NOIRE, - Boudin cylindrique allongé, mesurant en moyenne 25 cm. - Corps le plus souvent noir, parfois brun ou jaunâtre. - 7 rangées dorsales de papilles blanches, coniques, peu proéminentes. - Substrats durs et herbiers. Eaux de surface et plus bas. - Rare en Méditerranée. Atlantique proche.

47 47:- Éjection de filaments si l'animal est dérangé.
Ces filaments enduits d’une sorte de mucus, collants englobent le prédateur et le détournent de son intention agressive. Seules certaines espèces de concombres de mer ont ce moyen de défense. Il lui faudra plusieurs semaines pour le régénérer: EVITER DE DERANGER L’ANIMAL.

48 48:spirographe (vue entière).
Le corps de ce ver est formé d’anneaux identiques, masqués par le tube qui le protège. Le tube muqueux, souple, non enterré est souvent visible sur toute sa longueur. La bouche est entourée de nombreuses soies ramifiées formant un panache en spirales. Ces soies servent à la fois de branchies pour respirer et de tentacules à fonction alimentaire (capture des particules en suspension qui passent à leur portée.) - Grand ver tubicole, pouvant atteindre 40 cm. - Diamètre de l'éventail des soies : 10 à 15 cm. Spirographe

49 49: panache d’un spirographe (vue rapprochée)
Soies disposées en spirales, souvent annelées de diverses couleurs (orange, blanc et bleuâtre). Ce fragile panache se rétracte brusquement à la moindre alerte., POUR L’OBSERVER, s’approcher doucement.

50 50:Ascidie rouge (vue latérale)
- Corps dressé, en forme d'outre cylindrique, avec 2 ouvertures (siphons). - 2 Siphons nettement séparés. : Un siphon est situé à la partie supérieure(à l’opposé du point de fixation) et l’autre sur le côté à mi-hauteur. L’ascidie est un animal filtreur : l’animal crée l’aspiration de l’eau qui rentre par le siphon supérieur emportant des particules organiques en suspension servant d’aliment à l’ascidie. Les déchets sont évacués par le courant d’eau sortant du siphon latéral - Coloration : rouge orangé vif qui vire au blanc sur le côté ombragé. - Espèce contractile qui réagit aux excitations en fermant ses siphons. Peut atteindre 10 cm (même 20 cm). - Espèce qui préfère l’ombre. Ascidie rouge

51 51:Ascidie rouge (vue de dessus)
On aperçoit par l’ouverture du siphon supérieur l’organe interne servant à filtrer les particules organiques .

52 52: Il est temps de remonter nous retrouvons le domaine privilégié des algues, puis la surface.

53 53, :fin de,la plongée! C’est le moment de partager ce que nous avons vu, de demander des explications au guide de palanquée sur ces espèces sous-marines.

54 Respect du milieu et observation
Découverte des espèces Charte du pl. responsable Maintenir la biodiversité : les espèces protégées du littoral Le mérou La posidonie l’oursin diadème La datte de mer La grande patelle La grande nacre La grande cigale La tortue caouanne Le phoque moine Les cétacés Le corb 54:: Les espèces protégées du littoral.(diapo de Laurence Bénariac) Objectif : maintenir la richesse sous-marine et empêcher la disparition d’espèces rares. Cette raréfaction est le plus souvent due à une surpêche qui engendre un non renouvellement suffisant de l’espèce. Devant la disparition progressive de nombreux individus, des mesures sont prises pour permettre la survie de l’espèce. Le mérou brun : chassé pour sa chair et pour sa valeur au titre de trophée de chasse. La posidonie : source de vie en méditerranée, sa lente croissance est menacée par les amarrages qui, à la levée de l’ancre et de la chaîne, arrachent et détruisent ce milieu. Parallèlement, les rejets urbains dans la mer modifient l’environnement de cette espèce et réduisent les massifs et la vie qui les accompagnent. L’oursin diadème : menacé par les prélèvements (décoration) et par le chalutage (prise accidentelle). La datte de mer ou moule perforeuse : moule de forme allongée, creuse des galeries dans la roche en secrétant une substance acide. Elle peut mesurer 8 à 9 cm et est très appréciée. Pour les pêcheurs, la seule solution pour déloger chaque individu est de détruire le rocher et par la même occasion de dévaster progressivement le milieu. La grande patelle ou patelle géante : vit dans la zone battue par la mer, très facile d’accès, a été décimée par les pêcheurs à pied qui l’utilisaient comme appât. La grande nacre : un des plus grands coquillages (bivalves) existant dans le monde, planté dans le sable, assez facile à ramasser (plongeurs, apnéistes) pour en faire des objets de décoration. La grande cigale : la pêche intensive l’a extrêmement raréfiée, sa chair ressemblant à celle de la langouste. La tortue caouanne : la plus commune de méditerranée, ses lieux de ponte sont menacés, elle est capturée accidentellement dans les filets et l’ingestion de sacs plastiques s’ajoute aux difficultés pour survivre. D’une façon générale, les tortues marines sont protégées en méditerranée. Le phoque moine : disparition due à la destruction de son habitat, la diminution des ressources alimentaires et l’élimination par les pêcheurs qui voit en lui un concurrent. Les cétacés : (rorqual, dauphin…) chassés pour leur huile et leur chair, tous les cétacés bénéficient d’une protection intégrale en méditerranée, mais les filets constituent souvent des pièges auxquels ils ne peuvent échapper. Le corb : poisson placide, vivant en banc près des rochers, cibles faciles pour les chasseurs d’où sa raréfaction. 54

55 55:Le Mérou : ESPECE PROTEGEE.
Description : Corps ovale, massif et robuste, aplati latéralement. Peut atteindre 1m, 1m50. Taille courante : de 40 à 80 cm. Grosse tête, yeux proéminents. Gueule bien fendue, bordée de lèvres épaisses. Mâchoire inférieure proéminente. Nageoires : longue dorsale dont la partie antérieure est munie de robustes rayons épineux. Queue légèrement arrondir, presque droite. Coloration : brunâtre avec des tâches irrégulières en « nuages » (caractéristiques à chaque individu). Tâches claires rayonnant autour de l’œil. Queue et parties postérieures des nageoires dorsale et anale sombres, bordées de clair. Variabilité des livrées (coloration) importante (notamment selon l’agressivité). Mode de vie : Atlantique Est, (très rare au nord du golfe de Gascogne), Méditerranée, de 5 à 100m. Habitats rocheux, très riches en cavités de taille convenable, souvent à plusieurs entrées. N’aime pas les endroits trop perturbés Juvéniles et adultes ne fréquentent pas les mêmes biotopes : les juvéniles se cachent parmi les éboulis à faible profondeur ; les adultes fréquentent les fonds rocheux plus profonds. Poisson territorial, à grande sédentarité, surtout pendant la période estivale et dans les zones protégées ; vit dans sa grotte, débonnaire, plutôt curieux. Se nourrit de poissons, crustacés, céphalopodes. Poisson présentant une inversion sexuelle : d’abord femelle, (maturité sexuelle vers 5 ans, 50cm) il devient mâle vers 9-10 ans. Longévité : ans. Espèce recherchée pour sa chair, mais devenue rare localement par suite d’une chasse excessive (interdite par le moratoire). Espèce protégée.

56 56: CORB Forme générale en chapeau de gendarme: corps haut, dos fortement incurvé, ventre horizontal. 2 nageoires dorsales jaunâtres, bien développées.. Corps couleur bronze, de 40 à 75 cm. Nageoires dorsales et caudales jaunâtres. Nageoires anales et pelviennes noires, bordées de blanc à l’avant. Mode de vie. Vit près des fonds rocheux, ou sur les prairies de posidonies; entre 5 et 25m l’été, plus profond en hiver. Chasseur surtout nocturne (de petits poissons, crevettes et mollusques), le jour reste souvent immobile parmi les éboulis, dans les crevasses ou les grottes, en petits groupes. Plutôt sédentaire.

57 57:GRANDE CIGALE Les cigales font partie des crustacés. - présentant un corps segmenté, - ayant des appendices articulés sur chaque segment, - ayant une carapace externe rigide, liant croissance et mue, - ayant une respiration branchiale. Les cigales, espèces mobiles, sont munies de 5 paires de pattes locomotrices. (10 pattes) Les crustacés sont des espèces fuyant devant la lumière de la lampe (à mœurs nocturnes), se réfugiant dans les anfractuosités du rocher (ex : langouste, homard, crabes …). Description : Corps massif, aplati. - atteint 45 cm. - Antennes transformées en volumineuses lames, aplaties Les pattes marcheuses sont assez courtes. - Les yeux sont enfoncés dans les orbites fermées par le bord de la carapace. - Coloration : brun clair à brun rouge. Bord des secondes antennes (élargies en plaques) bleu violet. Premières antennes bleu violet. - Sur les substrats durs, dans les fentes, blocs, grandes cavités où elle se tient dans les trous, parfois plaquée au plafond. Entre 4 et 100 m de profondeur. Essentiellement en Méditerranée. - Peut bondir instantanément en arrière grâce à la contraction de sa queue. Espèce protégée. Espèce peu commune, appréciée pour sa chair, a fait l’objet d’une pêche intensive et souvent illégale. On observe une très nette régression de ses populations.

58 58: Oursin Diadème Espèce localisée essentiellement sur le pourtour méditerranéen, parfois observée aux îles Canaries et aux Açores. Espèce qui préfère l’ombre, se rencontre le plus souvent sur les substrats durs, dans les cavités et fentes rocheuses, de 15-20m jusqu’à 200m. Son squelette mesure 6 cm de diamètre maximum. Est recouvert de piquants longs et fins, creux, cassants, garnis de petites épines. Ces piquants très mobiles peuvent mesurer plus de 10 cm.

59 59 : La Posidonie, (Posidonia oceanica).
Espèce endémique de Méditerranée.Sur fonds de sable et de roche,.jusqu’à 40 m maximum dans les eaux les plus claires. Ne supporte pas l’eau saumâtre : Plante vivace à fleurs. Les individus sont constitués de rhizomes ligneux bruns rampants, sur lesquels se développent des rhizomes dressés. Ceux-ci se terminent par des faisceaux de 4 à 8 feuilles rubanées larges de 1 cm environ et longues de 20 à 100cm. Les rhizomes développent des racines qui s’ancrent dans le substrat sous-jacent. la Posidonie construit au fil des siècles, un sol (appelé « la matte »), formé de l’entrelacement de rhizomes, de racines compactées et de sédiments. Les Posidonies forment des herbiers de taille variable, pouvant atteindre plusieurs centaines d’hectares. La régression des herbiers (pollution, action mécanique…) conduit à des étendues de matte morte, qui se recouvre peu à peu de sédiments. ESPECE PROTEGEE, la Posidonie joue un rôle important dans le milieu sous-marin méditerranéen: - production importante d’oxygène dans le milieu Maintien des sols - Elle offre un refuge à de nombreuses espèces animales, et notamment aux poissons juvéniles : on parle des herbiers de posidonies comme d’une « nursery ». Les jeunes poissons y grandissent à l’abri, puis gagnent leur lieu de vie de prédilection étant devenu adulte. - ATTENTION : son édification est très lente, elle est sensible à la pollution. L’arrachage par le relevage des ancres crée rapidement dans la matte des couloirs d’érosion ne pouvant pas être comblés dans le même temps : éviter d’ancrer sur un champ de posidonies. - ATTENTION : son édification est très lente, elle est sensible à la pollution. L’arrachage par le relevage des ancres crée rapidement dans la matte des couloirs d’érosion ne pouvant pas être comblés dans le même temps : éviter d’ancrer sur un champ de posidonies.

60 60: GRANDE NACRE, Jambonneau de mer.
Ce mollusque bivalve est l’un des plus grands coquillages du monde : peut atteindre 1 m ! Espèce endémique de Méditerranée, vivant fichée dans le sédiment, sur des fonds sableux, ou sablo vaseux, dans les prairies de Posidonies. (De 5 à environ 50 m dans des bonnes conditions d’éclairement). Comme les moules, la Grande nacre se fixe au substrat par des filaments de fixation (appelé byssus), imputrescibles, secrétés par l’animal. Le byssus est de grande taille (jusqu’à 20 cm), de nature soyeuse, de couleur brune. Le byssus et le pied musculeux permettent à l’animal d’effectuer des déplacements plus ou moins importants : couchée dans le sable, la Grande nacre est capable de se redresser et de se replanter. Entrouvrant ses valves, la Grande nacre vit en filtrant l’eau par ses branchies et en retenant les micro-organismes et les particules organiques. Durée de vie : environ 20 ans. Ses prédateurs : l’homme, la daurade, le poulpe. ESPECE PROTEGEE : Cette espèce abondait jadis sur le littoral. Connue par les romains qui se servaient des filaments du byssus pour les tisser et en faire des vêtements, elle a fait l’objet d’une utilisation commerciale : fabrique de boutons, attrait culinaire, objets de décoration…Fragilisée par le recul des herbiers de posidonies, brisée par les ancres et les chaluts, ramassée par les plongeurs avides de souvenirs originaux, elle est devenue très rare.

61 61: DATTE DE MER Mollusque bivalve s’installant dans les roches calcaires. Les valves sont symétriques, allongées, oblongues, et présentent des lignes de croissance concentriques. Elles mesurent en moyenne de 5 à 8 cm de long. Coloration : brune à l’extérieur, gris bleu clair à l’intérieur. En Méditerranée et Atlantique est, de la surface jusqu’à 25m. Elle creuse des galeries dans les roches tendres par une action chimique. Préfère les roches verticales fait l’objet d’une utilisation commerciale : fabrique de boutons, attrait culinaire, objets de décoration… Passe souvent inaperçue. ESPECE MENACEE : Espèce devenue très rare dans plusieurs régions de la Méditerranée. Etait très recherchée pour sa saveur culinaire. Les différentes mesures légales de protection instaurée par les pays sont insuffisantes : seule une interdiction totale de la commercialisation serait efficace.

62 62: PATELLE GEANTE, Patelle ferrugineuse.
Ce mollusque gastéropode présent en France uniquement en Méditerranée occidentale, est très rare en Provence. Il se rencontre surtout en Corse. Sa coquille unique, faiblement enroulée, est de forme conique, plutôt aplatie, épaisse. Son diamètre moyen est de 7 cm (max : 11cm). Elle est décorée de grosses côtes convergentes ; le bord de la coquille est crénelé. Coquille pouvant être couverte d’algues. Vit fixée sur les rochers, dans la zone qui couvre et découvre, en zone plutôt agitée. Elle se fixe très solidement à la manière d'une ventouse puissante grâce à son pied. Elle est capable de creuser la roche tendre calcaire avec le bord de sa coquille et de s'y incruster. Elle peut résister longtemps à l'émersion même en plein soleil, supportant ainsi de fortes amplitudes de température et de salinité. A marée basse, on peut observer le déplacement des patelles sur les rochers : herbivores, elles se déplacent lentement pour aller chercher des algues à brouter, puis elles reviennent s’ancrer exactement à leur point de départ. ESPECE PROTEGEE : Décimée par les pêcheurs à pied, pour être consommée ou utilisée comme appât. Quand on la récolte, on détruit en même temps ses juvéniles, car ils vivent fixés sur la coquille des adultes. Il s’agit probablement de l’espèce marine la plus menacée de disparition rapide en Méditerranée.

63 63: LES CETACES Malgré les mesures de protection intégrale dont bénéficient tous les cétacés, certaines espèces restent particulièrement menacées : le rorqual commun, le petit rorqual, le dauphin commun. Le marsouin commun a totalement disparu de Méditerranée.

64 64: TORTUE CAOUANNE C’est la tortue marine la plus commune de Méditerranée. Elle peut mesurer jusqu’à 1,50m. Elle a disparu de France, en tant qu’espèce reproductrice, depuis le début du 20 ème siècle. L’avenir de cette espèce dépend principalement de la protection des lieux de ponte subsistant en Méditerranée orientale, et de mesures à prendre limitant les captures accidentelles.

65 Deux sites internet à consulter
Quelques informations… La littérature de base sur le sujet 65documentation: Littérature : La vie sous-marine – Louisy/Attard - Vagnon Présente les différents milieux avec quelques espèces, puis aborde les groupes d’espèces avec des explications simples. Répond aux principales questions du plongeur Faune et flore sous-marine de méditerranée – L. Wood – Delachaux et Niestlé Identifier facilement 289 espèces = photo + petit texte pour chaque élément décrit. Faune et flore sous-marine de la méditerranée – Turtle Prod Petit format, une fiche par page avec un QR-code pour renvoyer à une page web comportant des infos complémentaires Découvrir la méditerranée, Découvrir l’atlantique – Weinberg – Editions Gap Recensement complet des espèces avec photo et texte explicatif. Chaque groupe est au préalable décrit afin de mieux distinguer les espèces. Sites internet : Incontournable : DORIS : site fait par des plongeurs pour les plongeurs Page d’accueil, sur la gauche, saisir un nom commun, comme par exemple « anémone » et l’ensemble des fiches sur le sujet apparaît, il suffit de regarder la photo représentative et de cliquer pour obtenir la description complète et les photos accompagnatrices. Mer et littoral : des photos, des explications claires, des schémas Deux sites internet à consulter Doris : Mer et littoral : 65

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