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Bain de culture au Nunavik Marie-Claude Simard - Agence QMI (texte et photos) © Marie-Claude Simard / Agence QMI © Marie-Claude Simard / Agence QMI J a.

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1 Bain de culture au Nunavik Marie-Claude Simard - Agence QMI (texte et photos) © Marie-Claude Simard / Agence QMI © Marie-Claude Simard / Agence QMI J a n i - M a r i k B e a u l n e m a e m m e n é e e n b a l l a d e s u r l e « l a c s a l é ». Debout sur la banquise, je fixe lhorizon, incrédule. Sous mes pas, la neige craque et résonne dans limmensité. Incroyable, je marche sur la baie dHudson. Je suis au Nunavik à quelques kilomètres au large de Puvirnituq, directement sur le 60e parallèle. Pendant une semaine – du 25 au 31 mars, jai remis mon sort entre les mains des guides inuits du Centre de formation du Nunavik en survie arctique (NASTC). Mon séjour dans le Nord du Québec coïncide aussi avec deux rassemblements traditionnels inuits importants: le Festival des Neiges de Puvirnituq et le départ de la course de traîneaux à chiens Ivakkak. Bref, je profite à fond dune semaine de tourisme daventure au cœur de la culture inuite. Bain glacé En ce lundi 28 mars, lun de mes compagnons de voyage – le seul plongeur certifié du groupe apprend à plonger sous la glace. Deux plongeurs du NASTC ont sauté avec lui par louverture dans la glace. Il fait - 20 degrés Celsius. Puvirnituq en photosPuvirnituq en photos Je méloigne pour profiter pleinement du silence. Le vent a creusé dans la neige des stries qui ondulent à linfini. La lumière est éblouissante. Sur la côte, pas un arbre. Cest la toundra. Après une dizaine de minutes, les plongeurs remontent à la surface. Sailasi, un Inuit du village de Puvirnituq, dépose un filet rempli doursins et de moules près du trou. «Plein de trésors à ramener à la maison», dit-il, en enlevant son masque. Pendant que les hommes grenouille se rhabillent, nous dégustons les mollusques crus. Des guides inuits Le NASTC (acronyme pour Nunavik arctic survival training center) célèbre son 20e anniversaire cette année. Paulusie Novalinga, un ranger de Puvirnituq, a démarré le projet pour perpétuer les connaissances ancestrales et motiver les jeunes Inuits en crise didentité. Aujourdhui, en plus denseigner les compétences traditionnelles qui ont permis aux Inuits de survivre pendant plus dun millénaire dans la toundra, le centre crée de lemploi en engageant ses diplômés comme instructeurs et guides. À raison de plusieurs centaines détudiants par année, le centre compte désormais des instructeurs dans les quatorze communautés du Nunavik. À LIRE AUSSI Plusieurs membres des Forces canadiennes, des policiers, les rangers, et tous les pilotes de la ligne aérienne Air Inuit ont suivi le cours de survie du centre. «Dernièrement les Forces nous ont envoyé un groupe qui sen allait en Afghanistan, pour les endurcir», explique le fondateur. Pendant cinq jours intensifs dans la toundra, les participants apprennent notamment à sorienter avec les marques creusées dans la neige par le vent, à trouver de la nourriture (chasse, pêche, cueillette de petits fruits sous la neige, etc.), et surtout, à se protéger du froid. Pour tous les goûts Hiver comme été, le NASTC offre aussi aux touristes du Sud (cest-à-dire le reste du Québec) et de partout dans le monde, des forfaits sur mesure en tourisme daventure. Des activités non traditionnelles, comme la plongée sous-marine, se sont ajoutées au programme avec le temps. Pour ma part, je participe à une expédition sur le territoire en motoneige, avec pêche sur glace et un coucher en igloo. «Loutil le plus important pour survivre dans la toundra est le panak», explique Paulusie. Le panak (couteau à neige en inuktitut) est utilisé pour tailler des blocs de neige afin de construire un abri. «Trop de gens sont morts de froid en essayant de trouver leur chemin, alors quils auraient dû se construire un igloo et attendre les secours», dit-il, précisant que toutes les trousses de secours des avions dAir Inuit contiennent désormais un panak. Marie-Claude Simard - Agence QMI (texte et photos) Debout sur la banquise, je fixe lhorizon, incrédule. Sous mes pas, la neige craque et résonne dans limmensité. Incroyable, je marche sur la baie dHudson. Je suis au Nunavik à quelques kilomètres au large de Puvirnituq, directement sur le 60e parallèle. Pendant une semaine – du 25 au 31 mars, jai remis mon sort entre les mains des guides inuits du Centre de formation du Nunavik en survie arctique (NASTC). Mon séjour dans le Nord du Québec coïncide aussi avec deux rassemblements traditionnels inuits importants: le Festival des Neiges de Puvirnituq et le départ de la course de traîneaux à chiens Ivakkak. Bref, je profite à fond dune semaine de tourisme daventure au cœur de la culture inuite. Bain de culture au NunavikPuvirnituq

2 Bain glacé En ce lundi 28 mars, lun de mes compagnons de voyage – le seul plongeur certifié du groupe apprend à plonger sous la glace. Deux plongeurs du NASTC ont sauté avec lui par louverture dans la glace. Il fait - 20 degrés Celsius. Je méloigne pour profiter pleinement du silence. Le vent a creusé dans la neige des stries qui ondulent à linfini. La lumière est éblouissante. Sur la côte, pas un arbre. Cest la toundra. Après une dizaine de minutes, les plongeurs remontent à la surface. Sailasi, un Inuit du village de Puvirnituq, dépose un filet rempli doursins et de moules près du trou. «Plein de trésors à ramener à la maison», dit-il, en enlevant son masque. Pendant que les hommes grenouille se rhabillent, nous dégustons les mollusques crus. Puvirnituq

3 «Loutil le plus important pour survivre dans la toundra est le panak», explique Paulusie. Le panak (couteau à neige en inuktitut) est utilisé pour tailler des blocs de neige afin de construire un abri. «Trop de gens sont morts de froid en essayant de trouver leur chemin, alors quils auraient dû se construire un igloo et attendre les secours», dit-il, précisant que toutes les trousses de secours des avions dAir Inuit contiennent désormais un panak. La construction d'igloo n'a plus de secret pour Paulusie Novalinga qui est né dans un igloo il y a 56 ans.


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