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Regional Food Security and Nutrition Working Group

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Présentation au sujet: "Regional Food Security and Nutrition Working Group"— Transcription de la présentation:

1 Regional Food Security and Nutrition Working Group
Food Security Update FAO - WFP 26 Septembre 2019

2 Regional Food Security & Nutrition
Points saillants  Prévisions Climatiques et état des précipitations Perspectives de la Campagne 2019/2020 au Sahel et en AFO Tendances sur les Marchés Internationaux Tendances sur les Marchés de l’Afrique de l’Ouest Impact sur la Sécurité Alimentaire Regional Food Security & Nutrition Working Group

3 Regional Food Security & Nutrition
Situation de la saison pluvieuse 2019 Anomalies des précipitations jusqu’au 10 sept., 2019 Prévisions des pluies jusqu’au 20 sept. intégrées dans une période de 2 mois Anomalies du NDVI du 21 Août – 06 Sept, 2019 Regional Food Security & Nutrition Working Group La situation favorable qui règne depuis mi-Août, continue de réduire les déficits en humidité et de soulager la sécheresse, enregistrée depuis le début de la campagne dans l’Ouest de la région. Malgré cela, les cumuls des précipitations inférieures à la moyenne au cours des dernières semaines ont entraîné des précipitations saisonnières inférieures à la moyenne dans le nord du Sénégal, le sud de la Mauritanie et certaines parties de l'ouest du Mali, entraînant une sécheresse anormale sur certaines parties du centre-sud de la Mauritanie. Pour les prévisions à court terme jusqu’au 20 Septembre, des conditions plus sèches que la moyenne devraient prévaloir dans la partie la plus occidentale de la région, au Nord et à l’Ouest du Sénégal, en Mauritanie et dans des poches à l’Ouest du Mali. Cela peut réduire les chances de maintenir les conditions favorables pour l'agriculture et l’élevage déjà en place dans ces zones. Ces prévisions dans une analyse pluviométrique de deux mois montrent un déficit pluviométrique persistant au Nord et à l’Ouest du Sénégal, au Sud de la Mauritanie et la Gambie. Il est donc probable que les déficits pluviométriques saisonnières demeureront dans ces zones Les déficits pluviométriques et irréguliers ont clairement impacté le développement et la dynamique de la couverture végétale dans la région, en particulier à l'extrême ouest de l'Afrique de l'Ouest. Malgré les améliorations des conditions pluviométriques durant les dernières semaines, les conditions des zones agricoles et pastorales sont généralement défavorables et la couverture végétale est inférieure à la moyenne. Les conditions de végétation au Sud de la Mauritanie, comparées à 2018, 2017, 2013 et 2007 révèlent une situation toujours préoccupante, et qui est proche à celle de 2017 et 2018.

4 Regional Food Security & Nutrition
Perspectives de la campagne 2019/2020 au Sahel et en AFO l’installation de la campagne a été globalement précoce dans le Centre et l’Est et relativement normale à tardive dans le Sahel Ouest. La satisfaction des besoins en eau des cultures est bonne dans l’ensemble excepté dans le Nord Sénégal, le Sud-Ouest Mauritanie et certaines localités de l’Ouest du Mali. En perspectives, et eu égard à la position actuelle du Front Intertropical, on pourrait s’attendre à une fin tardive de la saison des pluies comme annoncée dans les prévisions saisonnières en début de la campagne agricole Des productions agricoles équivalentes à supérieures à la moyenne quinquennale sont attendues si la fin tardive de la saison pluvieuse se confirmait Sur le plan phytosanitaire, la situation est marquée par des attaques de la chenille mineuse de l’épi sur le mil au Niger particulièrement et par des attaques de la chenille légionnaire d’Automne à des degré divers dans tous les pays de la région exceptée la Mauritanie. Rien a signaler par rapport au criquet pèlerin Sur le plan pastoral, des conditions défavorables d’une bonne production fourragère sont observées à l’Ouest du Mali, par endroits au Burkina Faso, au Niger, au Tchad et particulièrement à l’Ouest de la Mauritanie et au Nord du Sénégal. Les zones du Sénégal et de la Mauritanie enregistrent par ailleurs leur 3ème année consécutive de déficit fourrager. Regional Food Security & Nutrition Working Group En raison de ces conditions, les céréales et les légumineuses sont actuellement dans la majorité des cas aux stades d’épiaison-grenaison-maturation. Dans certaines zones, les récoltes précoces de mil, niébé, arachide et voandzou sont en cours. Dans les zones côtières des pays du Golfe de Guinée, les récoltes de la principale saison des pluies sont aussi en cours pour le maïs et l’igname. Sur le plan phytosanitaire, la situation est marquée par des attaques de la chenille mineuse de l’épi sur le mil au Niger particulièrement et par des attaques de la chenille légionnaire d’Automne à des degré divers dans tous les pays de la région exceptée la Mauritanie. Quant au Criquet pèlerin, la situation demeure calme dans toutes les aires de reproduction estivale de la région occidentale avec des effectifs faibles malgré les conditions écologiques favorables à son développement dans ses aires de survie et de reproduction. Toutefois, les invasions de sautereaux demeurent préoccupantes au Cabo Verde où une situation d’urgence a été décrétée. Par ailleurs, la menace des oiseaux granivores sur les récoltes de céréales persiste au Burkina Faso, au Niger, au Mali, au Sénégal, en Mauritanie et au Tchad. Sur le plan phytosanitaire, la situation est marquée par des attaques de la chenille mineuse de l’épi sur le mil au Niger particulièrement et par des attaques de la chenille légionnaire d’Automne à des degré divers dans tous les pays de la région exceptée la Mauritanie. Quant au Criquet pèlerin, la situation demeure calme dans toutes les aires de reproduction estivale de la région occidentale avec des effectifs faibles malgré les conditions écologiques favorables à son développement dans ses aires de survie et de reproduction. Toutefois, les invasions de sautereaux demeurent préoccupantes au Cabo Verde où une situation d’urgence a été décrétée. Par ailleurs, la menace des oiseaux granivores sur les récoltes de céréales persiste au Burkina Faso, au Niger, au Mali, au Sénégal, en Mauritanie et au Tchad. Cette situation pourrait affecter les moyens d’existence des ménages des zones concernées et engendrer des départs précoces du bétail en transhumance avec ses conséquences dans les zones de transit et d’accueil.

5 Regional Food Security & Nutrition
Perspectives de la campagne 2019/2020 au Sahel et en AFO Au regard de la situation de la campagne, les productions de céréales attendues, pourraient se situer entre 69 et 76 millions de tonnes, selon les hypothèses pessimiste et optimiste. En comparaison à la production de l’année passée et à la moyenne des cinq dernières années, les variations sont de -5 et +12%, en hypothèses basses et de +5 et +17%, en hypothèse optimiste. Regional Food Security & Nutrition Working Group Quant à la production de racines et tubercules, elle pourrait se situer entre 186 et 194 millions de tonnes selon les deux hypothèses. Ces projections correspondent à des variations de -2 et +14%, en hypothèse pessimiste et +2 à +19%, en hypothèse optimiste comparativement à l’année passée et à la moyenne des cinq dernières respectivement.

6 Regional Food Security & Nutrition
Marchés Internationaux L’Indice FAO des prix des produits alimentaires a reculé en août de 1,1% par rapport a Juillet 2019, Regional Food Security & Nutrition Working Group L’Indice FAO des prix des produits alimentaires* s’est établi en moyenne à 169,8 points en août 2019, en baisse de 1,1 pour cent (presque 2,0 points) par rapport à juillet, mais il est encore en hausse de 1,1 pour cent par rapport à août 2018. Il s’agit du troisième mois consécutif de baisse de l’Indice, ce dernier recul du mois d’août s’expliquant par le retrait important des prix du sucre et des principales céréales, qui a pesé davantage que les hausses de tous les autres sous-indices, en particulier celui des huiles végétales. » L’Indice FAO des prix des céréales s’est établi en moyenne à 157,6 points en août, soit une baisse de pas moins de 6,4 pour cent (10,8 points) par rapport à juillet et de 6,6 pour cent (11,1 points) par rapport à son niveau au même mois de l’année dernière. Tout comme le retrait de juillet, le recul de la valeur de ce sous-indice en août s’explique par le net recul des prix du blé et des principales céréales secondaires, en particulier le maïs. La tendance à la baisse des prix du blé s’est poursuivie, sous l’effet d’abondantes disponibilités exportables et, donc, d’une concurrence accrue entre les principaux exportateurs. Les cours du maïs ont également accusé un net recul en août, principalement parce que l’on attend une récolte nettement plus importante que prévue aux États-Unis, le principal producteur et exportateur mondial de maïs. En revanche, les prix internationaux du riz ont rebondi en août, sous l’effet d’un resserrement saisonnier chez les exportateurs de l’hémisphère Nord et de craintes concernant les effets des conditions météorologiques sur les récoltes en Thaïlande. » L’Indice FAO des prix des huiles végétales s’est établi en moyenne à 133,9 points en août, soit une hausse de 7,5 points (ou 5,9 pour cent) par rapport à juillet et son niveau le plus élevé depuis 11 mois. Cette hausse s’explique par l’affermissement des cours de l’huile de palme et de plusieurs autres huiles. Les cours internationaux de l’huile de palme ont flambé, sous l’effet d’un rebond de la demande mondiale à l’importation et de stocks plus faibles que prévu en Malaisie. En outre, l’Indonésie a signalé des conditions météorologiques défavorables dans les principales régions de culture, ce qui a alimenté les craintes quant à l’offre future. En ce qui concerne l’huile de soja, la demande vigoureuse de la part du secteur alimentaire et du secteur de l’agrogazole a soutenu les prix, tout comme les rapports signalant des volumes de broyage moins importants que prévu aux États-Unis. De même, la demande croissante de la part des producteurs d’agrogazole dans l’Union européenne a stimulé les prix internationaux de l’huile de colza. » L’Indice FAO des prix de la viande* s’est établi en moyenne à 179,8 points en août, en hausse de 0,5 pour cent (près de 1 point) par rapport à sa valeur révisée de juillet, ce qui prolonge la tendance à la hausse modérée des prix en glissement mensuel constatée depuis février. Compte tenu de la dernière hausse, la valeur de l’indice gagne 12,3 pour cent par rapport à son niveau de janvier 2019 et 7,8 pour cent par rapport au même mois de l’année dernière. En août, les cours de la viande porcine ont continué à progresser, sous l’effet d’une forte demande à l’importation en Asie, principalement en Chine, où la peste porcine africaine a continué de restreindre la production intérieure. Malgré une demande à l’importation soutenue, les prix de la viande de volaille et de la viande d’ovins sont restés stables, en raison de l’augmentation des disponibilités exportables dans les principales régions de production. Les échanges internationaux de viande de bovins sont restés solides, mais les prix en USD ont légèrement reculé, car les monnaies nationales de certains des principaux pays exportateurs se sont affaiblies, notamment en Australie. » L’Indice FAO des prix des produits laitiers s’est établi en moyenne à 194,5 points en août, en hausse de 0,5 pour cent (1 point) par rapport à juillet, ce qui indique que les courbes qui avaient fortement fléchi ces deux derniers mois se sont inversées; ainsi, la valeur de l’indice ne se situe plus que légèrement en dessous (0,8 pour cent) de son niveau au même mois de l’année dernière. En août, les prix du fromage, du lait écrémé en poudre et du lait entier en poudre ont tous progressé, en raison d’une hausse de la demande à l’importation pour des livraisons à court-terme, due à un début de normalisation de l’activité sur les marchés, au moment où s’achève le recul estival dans l’hémisphère Nord. En revanche, les cours du beurre ont fléchi pour le troisième mois consécutif en raison d’une demande atone, qui a encore été accentuée par l’optimisme des marchés qui envisagent une augmentation des disponibilités exportables en Océanie lors de la nouvelle campagne de production. » L’Indice FAO des prix du sucre s’est établi en moyenne à 174,8 points en août, enregistrant une baisse de 4,0 pour cent (7,3 points) par rapport à juillet 2019. Ce dernier repli en glissement mensuel des prix internationaux du sucre est essentiellement imputable à la faiblesse du réal brésilien, qui a tendance à favoriser les exportations de sucre. La perspective d’une hausse des expéditions de l’Inde et du Mexique en 2019‑2020 a également pesé sur les cours du sucre. * À la différence des autres catégories de produits, la plupart des prix utilisés pour calculer l'Indice FAO des prix de la viande ne sont pas disponibles au moment où l'Indice général est calculé et publié; c'est pourquoi la valeur de l'Indice des prix de la viande concernant les mois les plus récents est obtenue en panachant des projections chiffrées et des prix avérés. Ceci peut parfois donner lieu à des révisions non négligeables de la valeur finale de cet Indice, lesquelles peuvent, par suite, impliquer une modification de la valeur de l'Indice FAO des prix des aliments mais reste au-dessus de son niveau de l’année dernière a la même période ( en hausse de 1,1% par rapport a Aout 2018) L'Indice FAO des prix des céréales a diminué de 6,4 % par rapport a juillet et de 6,6% par rapport a sa valeur de l'année dernière à la même période.

7 Marchés Internationaux (suite)
La production mondiale de céréales en 2019 devrait s’établir à 2,708 milliards de tonnes, soit 23 millions de tonnes de plus que prévu en juillet et 55,4 millions de tonnes (2,1%) de plus que le résultat de 2018 Regional Food Security & Nutrition Working Group l’utilisation mondiale des céréales relevées à 2,715 milliards de tonnes, soit une hausse de 7 millions de tonnes par rapport à juillet et de 37,1 millions de tonnes (1,4 pour cent) par rapport à 2018‑2019 Les  stocks mondiaux de céréales s’établissent à 847 millions de tonnes, soit une hausse de 19,4 millions par rapport a juillet . Les échanges céréales en Aout sont au même niveau que ceux de Juillet et s’etablissent à 415 millions de tonnes, soit une hausse de 2% (8,3 millions de tonnes) par rapport à L’offre mondiale de céréales en 2019‑2020 devrait être plus élevée que prévu, en raison de la révision à la hausse, ce mois-ci, des prévisions concernant la production céréalière mondiale. Il faudra toutefois puiser dans les stocks mondiaux, mais moins que ce qui était prévu au début de la campagne, afin de répondre à la hausse attendue de l’utilisation pour 2019‑2020. D’après les nouvelles prévisions de la FAO, la production mondiale de céréales en 2019 devrait s’établir à 2,708 milliards de tonnes, soit 23 millions de tonnes de plus que prévu en juillet et 55,4 millions de tonnes (2,1 pour cent) de plus que le résultat de 2018. La quasi-intégralité de la hausse mensuelle s’explique par la révision à la hausse des prévisions concernant la production mondiale de maïs, qui s’établit désormais à 1,124 milliard de tonnes, soit une progression de 2,0 pour cent par rapport à juillet et de 0,7 pour cent par rapport à 2018. Ces prévisions plus optimistes s’expliquent principalement par l’amélioration des perspectives de rendement aux États‑Unis, en dépit des précipitations abondantes durant la majeure partie de la période des semis. En outre, alors que la récolte de maïs est quasiment terminée au Brésil, les prévisions concernant la production du pays en 2019 ont été relevées récemment, ce qui a contribué à la révision à la hausse des perspectives mondiales. Ces révisions à la hausse ont largement compensé la réduction de la production mondiale de blé prévue en 2019 qui, selon les plus récentes prévisions de la FAO, devrait s’établir à 767 millions de tonnes, soit 4 millions de tonnes de moins qu’en juillet. La baisse de la productivité des cultures en Fédération de Russie et dans l’Union européenne n’a été que partiellement compensée par la hausse des estimations concernant la production en Chine et aux États Unis, qui résulte de la révision à la hausse des rendements. En dépit de la révision à la baisse de ce mois-ci, la production mondiale de blé devrait cette année dépasser celle de 2018 de 36 millions de tonnes (5,0 pour cent). Selon les dernières prévisions, la production mondiale de riz (équivalent usiné) en 2019 devrait s’établir à 517 millions de tonnes, soit une légère hausse par rapport à juillet et un niveau équivalent au record de l’année dernière. Cette hausse est principalement imputable à la Chine, où les agriculteurs ont cultivé plus de rizières que prévu, sous l’effet d’une amélioration attendue de la rentabilité. La production a également été révisée à la hausse aux États-Unis, en raison d’une diminution des ensemencements plus faible que prévue, malgré des conditions météorologiques défavorables et la faiblesse attendue des prix. Ces hausses devraient plus que compenser un léger recul de la production au Bangladesh, où la baisse des superficies plantées s’explique par la faiblesse des prix du marché. Les prévisions record concernant l’utilisation mondiale des céréales en 2019‑2020 ont à nouveau été relevées et portées à 2,715 milliards de tonnes, soit une hausse de 7 millions de tonnes par rapport à juillet et de 37,1 millions de tonnes (1,4 pour cent) par rapport à 2018‑2019. Les prévisions concernant l’utilisation totale du blé ont été légèrement revues à la hausse (de 1,6 million de tonnes) depuis le précédent rapport et portées à 760 millions de tonnes, soit un nouveau record et une progression de 1,8 pour cent par rapport à 2018‑2019. Si, en valeur absolue, la hausse de la consommation alimentaire est le principal facteur de cette croissance de l’utilisation totale du blé en glissement annuel, l’utilisation globale du blé pour l'alimentation animale devrait, quant à elle, progresser de 3,7 pour cent. La croissance annuelle serait alors plus importante que celle de ces dernières années, l’utilisation de blé dans l'alimentation animale progressant fortement, en particulier dans l’Union européenne et aux États-Unis. L’utilisation totale de céréales secondaires en 2019‑2020 devrait s’établir à 1,437 milliard de tonnes et atteindre également un nouveau record, qui correspondrait à une hausse d’environ 5 millions de tonnes par rapport aux prévisions de juillet et de 1,2 pour cent (17 millions de tonnes) par rapport à 2018‑2019. La majeure partie de cette révision à la hausse par rapport à juillet et l’essentiel de l’augmentation prévue par rapport à la campagne précédente s’expliquent par la progression de l’utilisation du maïs et de l’orge, qui a plus que compensé un léger retrait de l’utilisation du sorgho. L’utilisation mondiale de riz en 2019‑2020 devrait atteindre le record historique de 519 millions de tonnes, soit une hausse de 1,3 pour cent en glissement annuel, ce qui représente une augmentation annuelle de 0,5 kg de la consommation par habitant. Les prévisions concernant les stocks mondiaux de céréales à la clôture des campagnes se terminant en 2020 ont été relevées de 19,4 millions de tonnes par rapport à juillet et portées à un peu plus de 847 millions de tonnes, mais sont encore en recul de près de 16 millions de tonnes de tonnes (1,8 pour cent) par rapport à leurs niveaux d’ouverture. Compte tenu de cette révision, le rapport stocks-utilisation de céréales au niveau mondial en 2019‑2020 devrait atteindre 30,3 pour cent, en léger retrait par rapport à 2018‑2019, mais un rapport encore relativement élevé, ce qui indique que la situation concernant l’offre mondiale devrait encore être confortable lors de cette campagne. L’ajustement à la hausse depuis juillet s’explique principalement par une accumulation bien plus importante des stocks de maïs aux États-Unis, où les perspectives de production pour cette année ont fortement progressé par rapport aux prévisions antérieures. Il est donc désormais prévu que les stocks totaux de céréales secondaires au niveau mondial s’établissent à 395 millions de tonnes, soit 24 millions de tonnes de plus que prévu en juillet, mais toujours 20 millions de tonnes (4,8 pour cent) en deçà de leurs niveaux d’ouverture. En revanche, les prévisions de la FAO concernant les stocks mondiaux de blé ont été réduites de près de 5 millions de tonnes par rapport à juillet et s’établissent désormais à 273,6 millions de tonnes. Les stocks de cette campagne progresseraient donc de 6 millions de tonnes (2,2 pour cent) par rapport à la campagne précédente, mais resteraient encore inférieurs de près de 10 millions de tonnes par rapport au record de 2017‑2018. La révision à la baisse de ce mois-ci est principalement due au recul des prévisions concernant les niveaux des stocks dans plusieurs des principaux pays exportateurs, en particulier en Fédération de Russie, où les perspectives de production sont plus faibles que prévu. Les stocks mondiaux de blé à la clôture des campagnes se terminant en 2020 devraient encore s’accroître par rapport à leurs niveaux d’ouverture, principalement en raison de la forte hausse des stocks prévue en Chine, qui devrait plus que compenser les reculs attendus dans certains des principaux pays exportateurs. Il est actuellement prévu que les stocks totaux de blé en Chine atteignent un record historique de 129 millions de tonnes, soit environ 9,5 millions de tonnes (7,9 pour cent) de plus que leurs niveaux d’ouverture. Les stocks mondiaux de riz à la clôture de la campagne 2019‑2020 devraient désormais s’établir à 179 millions de tonnes, en légère baisse par rapport aux prévisions de juillet et en recul de 1,0 pour cent par rapport au plus haut de 2018‑2019. L’ensemble du recul des stocks prévu cette saison est imputable aux importateurs de riz, car on s’attend à ce que des pays comme le Bangladesh, la Chine et l’Indonésie puisent dans les stocks importants qu’ils ont amassés lors de la campagne précédente. Les prévisions de la FAO concernant les échanges mondiaux de céréales en 2019‑2020 s’établissent à près de 415 millions de tonnes, soit un niveau identique à celui qui était prévu en juillet. Lors de cette campagne, le volume des échanges devrait rester proche de celui qui a été estimé pour 2018‑2019, car les hausses prévues des échanges de blé et de riz devraient presque contrebalancer le recul des prévisions concernant les échanges de maïs et de sorgho. Les prévisions concernant les échanges mondiaux de blé en 2019‑2020 (juillet/juin) sont maintenues à 173 millions de tonnes, soit une hausse de 5 millions de tonnes (3,0 pour cent) par rapport à 2018‑2019, principalement à la faveur de la reprise de la demande à l’importation au Maroc et dans plusieurs pays d’Asie. Cette hausse de la demande devrait être essentiellement satisfaite par l’accroissement des livraisons en provenance de l’Argentine, de l’Union européenne et de l’Ukraine. Toutefois, les ventes de blé réalisées lors de cette campagne par le principal exportateur mondial, la Fédération de Russie, devraient se contracter et s’établir à 32,5 millions de tonnes, soit, par rapport à 2018‑2019, une baisse de 3 millions de tonnes due au resserrement des disponibilités exportables. Les prévisions concernant les échanges mondiaux de riz en 2020 (janvier-décembre) ont été abaissées de 0,5 million de tonnes et s’établissent désormais à 48 millions de tonnes, principalement en raison de la baisse prévue de la demande à l’importation en Chine. Malgré cette révision, les échanges mondiaux de riz devraient encore dépasser de 1,6 million de tonnes (3,3 pour cent) le niveau de 2019, une reprise qui devrait être largement soutenue par une hausse des exportations de la Chine et de l’Inde. Il est toujours prévu que les échanges mondiaux de céréales secondaires en 2019‑2020 (juillet-juin), qui restent identiques aux prévisions précédentes, accusent un important recul annuel de 6 millions de tonnes (3,0 pour cent) pour s'établir à 193,2 millions de tonnes. Une grande partie de la baisse prévue s’explique par une probable contraction des échanges mondiaux de maïs qui, à 160 millions de tonnes, reculeraient de 5,7 millions de tonnes par rapport à 2018‑2019, principalement en raison d’une baisse de la demande à l’importation au Canada, en Chine et surtout dans l’Union européenne. Compte tenu des perspectives de réduction des échanges mondiaux, la baisse des livraisons provenant des États-Unis, de l’Ukraine et, dans une moindre mesure, de l’Afrique du Sud devrait plus que compenser la hausse des ventes de l’Argentine, du Brésil et de la Fédération de Russie.  

8 Marchés Internationaux (perspectives)
Malgré le rebond des prix de riz en Aout et la hausse des prix de l’huile végétale et le lait, la tendance des prix de denrées alimentaires est en baisse a la faveur de la baisse de prix de blé, du mais et sucre. L’approvisionnement de marchés internationaux demeure acceptable et le commerce de céréales reste stable(a son niveau de Juillet) Les exportations de blé sont en hausse de 3% par rapport à , du fait de la reprise des importations du Maroc et des pays de l’Asie le commerce mondial de riz devrait encore dépasser de 1,6 million de tonnes (3,3%) le niveau de 2019 du fait d’une hausse des exportations de la Chine et de l’Inde Pour l'ensemble de la région ouest africaine et le Sahel, les importations 19/20 devraient être supérieures à la moyenne et supérieures à l'année précédente( Voir tableau ci-dessous). Regional Food Security & Nutrition Working Group L’offre mondiale de céréales en 2019‑2020 devrait être plus élevée que prévu, en raison de la révision à la hausse, ce mois-ci, des prévisions concernant la production céréalière mondiale. Il faudra toutefois puiser dans les stocks mondiaux, mais moins que ce qui était prévu au début de la campagne, afin de répondre à la hausse attendue de l’utilisation pour 2019‑2020. D’après les nouvelles prévisions de la FAO, la production mondiale de céréales en 2019 devrait s’établir à 2,708 milliards de tonnes, soit 23 millions de tonnes de plus que prévu en juillet et 55,4 millions de tonnes (2,1 pour cent) de plus que le résultat de 2018. La quasi-intégralité de la hausse mensuelle s’explique par la révision à la hausse des prévisions concernant la production mondiale de maïs, qui s’établit désormais à 1,124 milliard de tonnes, soit une progression de 2,0 pour cent par rapport à juillet et de 0,7 pour cent par rapport à 2018. Ces prévisions plus optimistes s’expliquent principalement par l’amélioration des perspectives de rendement aux États‑Unis, en dépit des précipitations abondantes durant la majeure partie de la période des semis. En outre, alors que la récolte de maïs est quasiment terminée au Brésil, les prévisions concernant la production du pays en 2019 ont été relevées récemment, ce qui a contribué à la révision à la hausse des perspectives mondiales. Ces révisions à la hausse ont largement compensé la réduction de la production mondiale de blé prévue en 2019 qui, selon les plus récentes prévisions de la FAO, devrait s’établir à 767 millions de tonnes, soit 4 millions de tonnes de moins qu’en juillet. La baisse de la productivité des cultures en Fédération de Russie et dans l’Union européenne n’a été que partiellement compensée par la hausse des estimations concernant la production en Chine et aux États Unis, qui résulte de la révision à la hausse des rendements. En dépit de la révision à la baisse de ce mois-ci, la production mondiale de blé devrait cette année dépasser celle de 2018 de 36 millions de tonnes (5,0 pour cent). Selon les dernières prévisions, la production mondiale de riz (équivalent usiné) en 2019 devrait s’établir à 517 millions de tonnes, soit une légère hausse par rapport à juillet et un niveau équivalent au record de l’année dernière. Cette hausse est principalement imputable à la Chine, où les agriculteurs ont cultivé plus de rizières que prévu, sous l’effet d’une amélioration attendue de la rentabilité. La production a également été révisée à la hausse aux États-Unis, en raison d’une diminution des ensemencements plus faible que prévue, malgré des conditions météorologiques défavorables et la faiblesse attendue des prix. Ces hausses devraient plus que compenser un léger recul de la production au Bangladesh, où la baisse des superficies plantées s’explique par la faiblesse des prix du marché. Les prévisions record concernant l’utilisation mondiale des céréales en 2019‑2020 ont à nouveau été relevées et portées à 2,715 milliards de tonnes, soit une hausse de 7 millions de tonnes par rapport à juillet et de 37,1 millions de tonnes (1,4 pour cent) par rapport à 2018‑2019. Les prévisions concernant l’utilisation totale du blé ont été légèrement revues à la hausse (de 1,6 million de tonnes) depuis le précédent rapport et portées à 760 millions de tonnes, soit un nouveau record et une progression de 1,8 pour cent par rapport à 2018‑2019. Si, en valeur absolue, la hausse de la consommation alimentaire est le principal facteur de cette croissance de l’utilisation totale du blé en glissement annuel, l’utilisation globale du blé pour l'alimentation animale devrait, quant à elle, progresser de 3,7 pour cent. La croissance annuelle serait alors plus importante que celle de ces dernières années, l’utilisation de blé dans l'alimentation animale progressant fortement, en particulier dans l’Union européenne et aux États-Unis. L’utilisation totale de céréales secondaires en 2019‑2020 devrait s’établir à 1,437 milliard de tonnes et atteindre également un nouveau record, qui correspondrait à une hausse d’environ 5 millions de tonnes par rapport aux prévisions de juillet et de 1,2 pour cent (17 millions de tonnes) par rapport à 2018‑2019. La majeure partie de cette révision à la hausse par rapport à juillet et l’essentiel de l’augmentation prévue par rapport à la campagne précédente s’expliquent par la progression de l’utilisation du maïs et de l’orge, qui a plus que compensé un léger retrait de l’utilisation du sorgho. L’utilisation mondiale de riz en 2019‑2020 devrait atteindre le record historique de 519 millions de tonnes, soit une hausse de 1,3 pour cent en glissement annuel, ce qui représente une augmentation annuelle de 0,5 kg de la consommation par habitant. Les prévisions concernant les stocks mondiaux de céréales à la clôture des campagnes se terminant en 2020 ont été relevées de 19,4 millions de tonnes par rapport à juillet et portées à un peu plus de 847 millions de tonnes, mais sont encore en recul de près de 16 millions de tonnes de tonnes (1,8 pour cent) par rapport à leurs niveaux d’ouverture. Compte tenu de cette révision, le rapport stocks-utilisation de céréales au niveau mondial en 2019‑2020 devrait atteindre 30,3 pour cent, en léger retrait par rapport à 2018‑2019, mais un rapport encore relativement élevé, ce qui indique que la situation concernant l’offre mondiale devrait encore être confortable lors de cette campagne. L’ajustement à la hausse depuis juillet s’explique principalement par une accumulation bien plus importante des stocks de maïs aux États-Unis, où les perspectives de production pour cette année ont fortement progressé par rapport aux prévisions antérieures. Il est donc désormais prévu que les stocks totaux de céréales secondaires au niveau mondial s’établissent à 395 millions de tonnes, soit 24 millions de tonnes de plus que prévu en juillet, mais toujours 20 millions de tonnes (4,8 pour cent) en deçà de leurs niveaux d’ouverture. En revanche, les prévisions de la FAO concernant les stocks mondiaux de blé ont été réduites de près de 5 millions de tonnes par rapport à juillet et s’établissent désormais à 273,6 millions de tonnes. Les stocks de cette campagne progresseraient donc de 6 millions de tonnes (2,2 pour cent) par rapport à la campagne précédente, mais resteraient encore inférieurs de près de 10 millions de tonnes par rapport au record de 2017‑2018. La révision à la baisse de ce mois-ci est principalement due au recul des prévisions concernant les niveaux des stocks dans plusieurs des principaux pays exportateurs, en particulier en Fédération de Russie, où les perspectives de production sont plus faibles que prévu. Les stocks mondiaux de blé à la clôture des campagnes se terminant en 2020 devraient encore s’accroître par rapport à leurs niveaux d’ouverture, principalement en raison de la forte hausse des stocks prévue en Chine, qui devrait plus que compenser les reculs attendus dans certains des principaux pays exportateurs. Il est actuellement prévu que les stocks totaux de blé en Chine atteignent un record historique de 129 millions de tonnes, soit environ 9,5 millions de tonnes (7,9 pour cent) de plus que leurs niveaux d’ouverture. Les stocks mondiaux de riz à la clôture de la campagne 2019‑2020 devraient désormais s’établir à 179 millions de tonnes, en légère baisse par rapport aux prévisions de juillet et en recul de 1,0 pour cent par rapport au plus haut de 2018‑2019. L’ensemble du recul des stocks prévu cette saison est imputable aux importateurs de riz, car on s’attend à ce que des pays comme le Bangladesh, la Chine et l’Indonésie puisent dans les stocks importants qu’ils ont amassés lors de la campagne précédente. Les prévisions de la FAO concernant les échanges mondiaux de céréales en 2019‑2020 s’établissent à près de 415 millions de tonnes, soit un niveau identique à celui qui était prévu en juillet. Lors de cette campagne, le volume des échanges devrait rester proche de celui qui a été estimé pour 2018‑2019, car les hausses prévues des échanges de blé et de riz devraient presque contrebalancer le recul des prévisions concernant les échanges de maïs et de sorgho. Les prévisions concernant les échanges mondiaux de blé en 2019‑2020 (juillet/juin) sont maintenues à 173 millions de tonnes, soit une hausse de 5 millions de tonnes (3,0 pour cent) par rapport à 2018‑2019, principalement à la faveur de la reprise de la demande à l’importation au Maroc et dans plusieurs pays d’Asie. Cette hausse de la demande devrait être essentiellement satisfaite par l’accroissement des livraisons en provenance de l’Argentine, de l’Union européenne et de l’Ukraine. Toutefois, les ventes de blé réalisées lors de cette campagne par le principal exportateur mondial, la Fédération de Russie, devraient se contracter et s’établir à 32,5 millions de tonnes, soit, par rapport à 2018‑2019, une baisse de 3 millions de tonnes due au resserrement des disponibilités exportables. Les prévisions concernant les échanges mondiaux de riz en 2020 (janvier-décembre) ont été abaissées de 0,5 million de tonnes et s’établissent désormais à 48 millions de tonnes, principalement en raison de la baisse prévue de la demande à l’importation en Chine. Malgré cette révision, les échanges mondiaux de riz devraient encore dépasser de 1,6 million de tonnes (3,3 pour cent) le niveau de 2019, une reprise qui devrait être largement soutenue par une hausse des exportations de la Chine et de l’Inde. Il est toujours prévu que les échanges mondiaux de céréales secondaires en 2019‑2020 (juillet-juin), qui restent identiques aux prévisions précédentes, accusent un important recul annuel de 6 millions de tonnes (3,0 pour cent) pour s'établir à 193,2 millions de tonnes. Une grande partie de la baisse prévue s’explique par une probable contraction des échanges mondiaux de maïs qui, à 160 millions de tonnes, reculeraient de 5,7 millions de tonnes par rapport à 2018‑2019, principalement en raison d’une baisse de la demande à l’importation au Canada, en Chine et surtout dans l’Union européenne. Compte tenu des perspectives de réduction des échanges mondiaux, la baisse des livraisons provenant des États-Unis, de l’Ukraine et, dans une moindre mesure, de l’Afrique du Sud devrait plus que compenser la hausse des ventes de l’Argentine, du Brésil et de la Fédération de Russie.  

9 Marchés Internationaux (suite: Prévisions d’importation)
TOTAL CEREALS trade position Total magnitude of imports 2019/20 import requirement compared to 2018/19 2019/20 import requirement compared to avg Nigeria net importer 7 - 8 million higher slightly higher higher: more than 10 percent Cote D'ivoire million slightly higher: percent Senegal similar: less than 4 percent Ghana million similar Guinea million Burkina Faso million Niger Mauritania million Liberia million Mali million Benin Sierra Leone million Togo million Gambia < 0.3 million Chad Guinea-Bissau < 0.2 million Cabo Verde < 0.1 million Regional Food Security & Nutrition Working Group Situation satisfaisante sur les marchés des céréales en Les premières tendances indiquent que la production de blé devrait croître en 2019 Selon les dernières prévisions de la FAO pour 2018, la production mondiale de céréales devrait s’établir à 2,611 milliards de tonnes, soit une légère hausse par rapport aux estimations de décembre, qui s’explique par les révisions à la hausse pour le maïs, le blé et le riz. La production mondiale de riz devrait progresser de 1,6 pour cent pour s’établir à 514 millions de tonnes, soit une hausse de 1,2 million de tonnes par rapport aux prévisions antérieures. Cette révision s’explique principalement par l’amélioration des rendements en Chine. En outre, comme les superficies plantées sont plus étendues que prévu, les estimations concernant la production pour le Pakistan ont été relevées alors que les prévisions de production pour les Philippines ont été revues à la baisse en raison des pertes causées par la dépression tropicale Usman et de la perspective d’un temps plus sec. Malgré les révisions à la hausse réalisées ce mois-ci, la production céréalière mondiale est encore inférieure de 1,8 pour cent (47,4 millions de tonnes) au niveau record de 20171. Selon les prévisions actuelles, l’utilisation mondiale des céréales en 2018‑2019 devrait s’établir à 2,657 milliards de tonnes, soit 45 millions de tonnes (1,7 pour cent) de plus qu’en 2017‑2018 et 8 millions de tonnes de plus que prévu en décembre. Cette hausse par rapport au mois de décembre s’explique par la révision à la hausse de l’utilisation de blé dans l’alimentation animale (principalement en Australie) et de l’utilisation industrielle des céréales secondaires, majoritairement le maïs et l’orge. L’utilisation mondiale de blé en 2018‑2019 devrait atteindre près de 743 millions de tonnes, soit 3 millions de tonnes de plus que prévu en décembre et 5,6 millions de tonnes (0,8 pour cent) de plus que le niveau estimé pour 2017‑2018. Cette augmentation concerne surtout l’utilisation du blé dans l’alimentation animale, en particulier en Australie, où un climat sec a entraîné une diminution des zones de pâturage et où il a donc fallu utiliser du blé pour nourrir le bétail. Ailleurs, la légère augmentation prévue de l’utilisation de blé dans l’alimentation animale dans l’Union européenne est largement compensée par la baisse dans la Fédération de Russie, où, selon certaines sources, les producteurs de volaille remplacent le blé par le maïs pour nourrir leurs animaux. Les prévisions de la FAO concernant l’utilisation totale de céréales secondaires en 2018‑2019 ont été portées à 1,405 milliard de tonnes, soit 4,7 millions de plus qu’en décembre. À ce niveau, l’utilisation mondiale de céréales secondaires serait supérieure de quelque 34 millions de tonnes (2,5 pour cent) au niveau estimé pour 2017‑2018, l’utilisation dans l’alimentation animale atteignant un record de près de 786 millions de tonnes, soit une hausse de 2,7 pour cent par rapport au niveau estimé pour 2017‑2018, les plus fortes augmentations en glissement annuel concernant la Chine, le Mexique et les États-Unis. L’utilisation mondiale de riz devrait atteindre 509 millions de tonnes en 2018‑2019, soit une hausse annuelle de 1,1 pour cent, qui s’explique principalement par la hausse de la consommation alimentaire en Asie et en Afrique. Les stocks mondiaux de céréales devraient reculer de 45 millions de tonnes (5,6 pour cent) par rapport à leurs niveaux records d’ouverture pour s’établir à 772 millions de tonnes, soit environ 10 millions de tonnes de plus que ce qui était prévu en décembre. À ce niveau, le rapport stocks-utilisation de céréales au niveau mondial se maintiendrait à un niveau relativement confortable de 28,5 pour cent, malgré une légère baisse par rapport au niveau de 2017‑2018, qui était de 30,8 pour cent, le plus haut depuis 2000‑2001. La révision à la hausse des prévisions pour ce mois-ci en ce qui concerne les réserves mondiales de céréales est principalement à mettre au compte de la révision à la hausse (7,2 millions de tonnes) des stocks mondiaux de céréales secondaires, en particulier les stocks de maïs, qui, selon les prévisions actuelles, devraient atteindre 274,7 millions de tonnes à la clôture des campagnes de 2019, mais reculer de quelque 38 millions de tonnes (12,2 pour cent) par rapport à leurs niveaux d’ouverture. Cette hausse par rapport au mois de décembre devrait être essentiellement imputable à l’accumulation des stocks prévue dans l’Union européenne, d’autres augmentations importantes étant à souligner en Argentine, au Nigéria et aux États-Unis.  Les prévisions de la FAO concernant les stocks de blé (clôture en 2019) ont été relevées de 2,4 millions de tonnes par rapport à décembre, en raison de révisions à la hausse au Canada, dans la Fédération de Russie et aux États-Unis. Les stocks de blé devraient, selon les prévisions actuelles, atteindre près de 267 millions de tonnes, mais baisser tout de même de 10 millions de tonnes par rapport à leurs niveaux d’ouverture, car les prélèvements effectués dans plusieurs pays ont largement compensé l’augmentation des stocks en cours en Chine. Les stocks mondiaux de riz à la clôture des campagnes 2018‑2019 devraient atteindre 178 millions de tonnes, soit une hausse de 2,9 pour cent en glissement annuel principalement imputable à l’augmentation des reports en Chine, en Inde, en Indonésie et aux Philippines. Les échanges mondiaux de l’ensemble des céréales devraient avoisiner les 416 millions de tonnes en 2018‑2019, soit un recul de 5,7 millions de tonnes (1,4 pour cent) par rapport au volume record de la campagne précédente. Les échanges de toutes les principales céréales, à l’exception du maïs, devraient reculer en 2018‑2019. 

10 LIENS UTILES SUR LES PRIX INTERNATIONAUX
Marchés Internationaux (suite) LIENS UTILES SUR LES PRIX INTERNATIONAUX ( Avis du PREGEC de Septembre 2019 Regional Food Security & Nutrition Working Group Situation satisfaisante sur les marchés des céréales en Les premières tendances indiquent que la production de blé devrait croître en 2019 Selon les dernières prévisions de la FAO pour 2018, la production mondiale de céréales devrait s’établir à 2,611 milliards de tonnes, soit une légère hausse par rapport aux estimations de décembre, qui s’explique par les révisions à la hausse pour le maïs, le blé et le riz. La production mondiale de riz devrait progresser de 1,6 pour cent pour s’établir à 514 millions de tonnes, soit une hausse de 1,2 million de tonnes par rapport aux prévisions antérieures. Cette révision s’explique principalement par l’amélioration des rendements en Chine. En outre, comme les superficies plantées sont plus étendues que prévu, les estimations concernant la production pour le Pakistan ont été relevées alors que les prévisions de production pour les Philippines ont été revues à la baisse en raison des pertes causées par la dépression tropicale Usman et de la perspective d’un temps plus sec. Malgré les révisions à la hausse réalisées ce mois-ci, la production céréalière mondiale est encore inférieure de 1,8 pour cent (47,4 millions de tonnes) au niveau record de 20171. Selon les prévisions actuelles, l’utilisation mondiale des céréales en 2018‑2019 devrait s’établir à 2,657 milliards de tonnes, soit 45 millions de tonnes (1,7 pour cent) de plus qu’en 2017‑2018 et 8 millions de tonnes de plus que prévu en décembre. Cette hausse par rapport au mois de décembre s’explique par la révision à la hausse de l’utilisation de blé dans l’alimentation animale (principalement en Australie) et de l’utilisation industrielle des céréales secondaires, majoritairement le maïs et l’orge. L’utilisation mondiale de blé en 2018‑2019 devrait atteindre près de 743 millions de tonnes, soit 3 millions de tonnes de plus que prévu en décembre et 5,6 millions de tonnes (0,8 pour cent) de plus que le niveau estimé pour 2017‑2018. Cette augmentation concerne surtout l’utilisation du blé dans l’alimentation animale, en particulier en Australie, où un climat sec a entraîné une diminution des zones de pâturage et où il a donc fallu utiliser du blé pour nourrir le bétail. Ailleurs, la légère augmentation prévue de l’utilisation de blé dans l’alimentation animale dans l’Union européenne est largement compensée par la baisse dans la Fédération de Russie, où, selon certaines sources, les producteurs de volaille remplacent le blé par le maïs pour nourrir leurs animaux. Les prévisions de la FAO concernant l’utilisation totale de céréales secondaires en 2018‑2019 ont été portées à 1,405 milliard de tonnes, soit 4,7 millions de plus qu’en décembre. À ce niveau, l’utilisation mondiale de céréales secondaires serait supérieure de quelque 34 millions de tonnes (2,5 pour cent) au niveau estimé pour 2017‑2018, l’utilisation dans l’alimentation animale atteignant un record de près de 786 millions de tonnes, soit une hausse de 2,7 pour cent par rapport au niveau estimé pour 2017‑2018, les plus fortes augmentations en glissement annuel concernant la Chine, le Mexique et les États-Unis. L’utilisation mondiale de riz devrait atteindre 509 millions de tonnes en 2018‑2019, soit une hausse annuelle de 1,1 pour cent, qui s’explique principalement par la hausse de la consommation alimentaire en Asie et en Afrique. Les stocks mondiaux de céréales devraient reculer de 45 millions de tonnes (5,6 pour cent) par rapport à leurs niveaux records d’ouverture pour s’établir à 772 millions de tonnes, soit environ 10 millions de tonnes de plus que ce qui était prévu en décembre. À ce niveau, le rapport stocks-utilisation de céréales au niveau mondial se maintiendrait à un niveau relativement confortable de 28,5 pour cent, malgré une légère baisse par rapport au niveau de 2017‑2018, qui était de 30,8 pour cent, le plus haut depuis 2000‑2001. La révision à la hausse des prévisions pour ce mois-ci en ce qui concerne les réserves mondiales de céréales est principalement à mettre au compte de la révision à la hausse (7,2 millions de tonnes) des stocks mondiaux de céréales secondaires, en particulier les stocks de maïs, qui, selon les prévisions actuelles, devraient atteindre 274,7 millions de tonnes à la clôture des campagnes de 2019, mais reculer de quelque 38 millions de tonnes (12,2 pour cent) par rapport à leurs niveaux d’ouverture. Cette hausse par rapport au mois de décembre devrait être essentiellement imputable à l’accumulation des stocks prévue dans l’Union européenne, d’autres augmentations importantes étant à souligner en Argentine, au Nigéria et aux États-Unis.  Les prévisions de la FAO concernant les stocks de blé (clôture en 2019) ont été relevées de 2,4 millions de tonnes par rapport à décembre, en raison de révisions à la hausse au Canada, dans la Fédération de Russie et aux États-Unis. Les stocks de blé devraient, selon les prévisions actuelles, atteindre près de 267 millions de tonnes, mais baisser tout de même de 10 millions de tonnes par rapport à leurs niveaux d’ouverture, car les prélèvements effectués dans plusieurs pays ont largement compensé l’augmentation des stocks en cours en Chine. Les stocks mondiaux de riz à la clôture des campagnes 2018‑2019 devraient atteindre 178 millions de tonnes, soit une hausse de 2,9 pour cent en glissement annuel principalement imputable à l’augmentation des reports en Chine, en Inde, en Indonésie et aux Philippines. Les échanges mondiaux de l’ensemble des céréales devraient avoisiner les 416 millions de tonnes en 2018‑2019, soit un recul de 5,7 millions de tonnes (1,4 pour cent) par rapport au volume record de la campagne précédente. Les échanges de toutes les principales céréales, à l’exception du maïs, devraient reculer en 2018‑2019. 

11 Tendances sur les Marchés de l’Afrique de l’Ouest
One month comparison of key staple foods (August July 2019) Annual comparison of key staple foods (August 2019 – August 2018) 5-year comparison of key staple foods (August 2019 – 5 year average) Sur 1 mois, les prix des principales céréales consommées dans la région sont globalement stables. Les baisses de prix du mil observées au nord Mali (Ménaka) font suite à 2 mois de difficultés d’approvisionnement entrainant des hausses de prix Suite aux récoltes de la principale campagne agricole, le prix du maïs a amorcé une baisse atteignant 25% dans certaines régions Au Sénégal, le démarrage tardif de la campagne agricole s’est traduit sur les marchés par des tensions à la hausse des prix des produits alimentaires. Les augmentations les plus importantes sont signalées dans la région de Kédougou Dans une grande partie du Sahel Centre, les prix des céréales au mois d’août 2019 restent en dessous des niveaux de l’année passée. Au Burkina où la tendance baissière est plus marquée, les céréales sont 30% moins chères en glissement annuel. Les principales raisons de ces baisses de prix sont les suivantes: La bonne campagne agricole de l’année dernière renforce les disponibilités de vivres sur les marchés et réduit la demande des ménages Les perspectives (moyennes à bonnes) de la campagne agricole en cours entraine un déstockage plus important des ménages et des commerçants Les achats institutionnels seraient en baisse Au Sénégal par contre, des hausses de prix de plus de 25% ont été observées au centre et au nord du pays Comparés à la moyenne quinquennale, le Sahel Centre (Niger, Burkina, Mali) enregistre des baisses des prix des céréales de base pour les mêmes raisons que précédemment. A l’ouest de la région, des tensions sur les prix des produits alimentaires persistent au Sénégal, en Mauritanie et au nord de la Guinée du fait de l’inquiétude des producteurs quant à l’issue de la campagne agricole. Au Ghana, les baisses de prix enregistrés comparativement au mois et à l’année dernière ne permettent pas encore aux prix du maïs de retrouver leurs niveaux habituels

12 Regional Food Security & Nutrition
Impact sur la Sécurité Alimentaire L3 – Burkina Faso, Mali, Niger Avec la continuation de l’insécurité civile dans les 3 pays, les déplacements et la pression sur les population hôtes s’intensifient et les moyens d’existence sont perturbés Adm2 dans la Zone Liptako Gourma TOTAL POPULATION: Regional Food Security & Nutrition Working Group

13 Regional Food Security & Nutrition
Impact sur la Sécurité Alimentaire Nigeria: Rapid Food Security Assessment chez les PDIs dans les états de Zamfara, Sokoto, Katsina. Méthodologie Cette enquête a été conduite en Septembre 2019 sur la base d’un échantillon de ménages déplacés internes couvrant les états de Sokoto, Zamfara et Katsina. Points Saillants 70% des ménages PDIs ont une consommation alimentaire inadéquate (Score de consommation alimentaire Pauvre + Limite), ce qui est légèrement plus prononcé à Katsina (82,6%) et Sokoto (78,6%) qu’à Zamfara (73,1%). Les marchés restent la principale source d’approvisionnement en produits alimentaires de base pour les ménages déplacés, qui dépendaient de leur propre production avant leur déplacement. Face à l’insécurité alimentaire, les ménages PDIs adoptent des stratégies d’adaption telles que la réduction de la quantité et de la fréquence des repas. Le rapport est disponible sur le lien suivant Food Consumption Score, by state Regional Food Security & Nutrition Working Group

14 Regional Food Security & Nutrition
Grandes Enquêtes sur la Sécurité Alimentaire dans la région Burkina Faso: Enquête Conjointe de la Sécurité Alimentaire (Couverture ‘’Centre Nord, Nord, Sahel et Est’’ – Collecte des données 3 au 15 Octobre – Echantillon: 2000 ménages) Enquête de la Sécurité Alimentaire et de la Campagne Agricole (Couverture nationale – Collecte des données Octobre 2019) Mali: ENSAN (Couverture nationale – Collecte des données 28 Sept. au 20 Oct. – Echantillon: ménages) Niger: EFSA (Couverture ‘’Tillabéri et Tahoua’’ – Collecte des données Octobre) Enquêtes Sites Sentinelles (Collecte des données Octobre) Nigeria: EFSA (Couverture BAY (Borno, Adamawa et Yobe) – Collecte des données 1 au 20 Octobre – Echantillon: ménages) Cameroun: EFSA (Couverture ‘’Nord Ouest et Sud Ouest’’ – Collecte des données Septembre/Octobre) FSA (Couverture ‘’Adamaoua, Est, Nord, Extrême-Nord et Ouest’’ – Collecte des données et formation des enquêteurs 4 au 18 Septembre – Echantillon: ménages) Tchad: ENSA (Couverture nationale – Collecte des données Octobre) Mauritanie: FSMS (Couverture nationale – Collecte des données a débuté le 12 Sept. – Echantillon: ménages) Regional Food Security & Nutrition Working Group

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MERCI Regional Food Security & Nutrition Working Group


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