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La gestion scolaire, l’interculturel et la justice sociale : Y a-t-il une place pour le leadership engagé ? Paul R. Carr En guise de préambule, j’aimerais.

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1 La gestion scolaire, l’interculturel et la justice sociale : Y a-t-il une place pour le leadership engagé ? Paul R. Carr En guise de préambule, j’aimerais clarifier quelques points : comme activité d’enseignement, je vous ferai une présentation de 30 minutes pour les fins du processus, mais ceci pourrait facilement être prolongé à 60 ou 90 minutes dans un contexte normal ; aussi, j’ai planifié une activité d’enseignement qui s’adresse aux étudiants de deuxième cycle, dans un cours de maîtrise ou un cours de formation pour les directions d’établissements; comme activité d’enseignement, je vous invite à poser des questions à n’importe quel moment, surtout si ce que je vous présente ne vous semble pas clair ; et selon le temps à notre disposition, je vous inviterai de s’engager dans une discussion à la fin de la présentation. Le titre : j’essaie ici de problématiser des composantes qui me semblent en même temps très liées et très pertinentes. Je vous propose que l’interculturel doit être connecté à la justice sociale, et que l’école se trouve au beau milieu des tentatives de réconcilier l’identité et la construction identitaire individuelle et collective avec les différences, les relations de pouvoir, le développement sociétal et la quête des droits de la personne, ce qui fait en sorte que la gestion scolaire devient un pilier dans le processus de la transformation en éducation. Je vous propose un modèle du leadership engagé comme moyen de concilier l’interculturel et la justice sociale dans la gestion de l’éducation. Je développe cette théorie basée sur une littérature grandissante en langue anglaise au sujet du leadership transformatoire, inclusif, axé sur la justice sociale, et qui vise le changement. À plusieurs niveaux, il y a des liens avec la réalité québécoise, et il y aussi des auteurs au Québec qui participent à ce mouvement de création d’un leadership plus engagé en éducation. En ce qui a trait à la terminologie, il est important de noter que la gestion scolaire, l’administration en éducation et le leadership en éducation peuvent être interchangeables selon le contexte, l’auteur et la définition retenue. Finalement, normalement, je continue la discussion en ligne un ou deux jours après le cours afin d’articuler davantage des points saillants et aussi de donner la chance aux étudiants de réflechir et puis de partager leurs analyses, ce qui devient un processus dialectique et critique où on construit le savoir individuellement et collectivement.

2 Plan de la présentation
I) Mise en contexte de la diversité, de l’interculturalité et la justice sociale au Québec et en Amérique du Nord II) Cadres conceptuels et théoriques de la notion de “Leadership engagé” en éducation III) Quelques propositions d’opérationnalisation d’un leadership engagé dans la gestion scolaire IV) Discussion Avant de commencer… Pensez à un étudiant ou une étudiante que vous connaissez qui n’a pas réussi à l’école… Pourquoi ? C’était dû à quoi ? Au jeune lui-même ? Quelle partie ou pourcentage de la responsabilité? À la famille du jeune ? Quelle partie ou pourcentage de la responsabilité ? À l’école ? Quelle partie ou pourcentage de la responsabilité? Aux facteurs systémiques ? Quelle partie ou pourcentage de la responsabilité ? On y reviendra sous peu…

3 I) Mise en contexte Les buts de l’éducation
Les changements demographiques importants La turbulence (ou l’évolution ?) dans l’éducation formelle (réformes, normes, professionnalisation, durée des carrières…) Les enjeux de la technologie et des communications rapides L’éducation tout au long de la vie La complexité de la gestion scolaire La diversité culturelle Les inégalités sociales La notion de l’éducation est contestée. Le mouvement vers un rendement mesurable encadré par des tests, des compétences et un curriculum standardisé est un phenomène internationale. Quels effets produisent-elles ces réformes en éducation ? Est-ce qu’on constate de plus ou de moins d’inégalités sociales comme résultat de ces réformes ? La complexité de la gestion scolaire actuellement est evidente, ce qui nous force de poser la question sur ce qu’il faudrait pour bien gérer, administrater, transformer et changer nos écoles. Dans ce contexte, le leadership devient un lieu d’influence et d’importance dans toute réforme envisagée.

4 Carrefour  embouteillages : Les relations interculturelles et la justice sociale se conjuguent-elles ? ET quel est le lien avec le Leadership engagé en éducation ? Carrefour : rencontre, dialogue la possibilité de rencontre et le besoin d’espaces sociaux de rencontre les droits de la personne la quête d’une société plus juste la médiation des différences la réalité de la condition humaine le milieu scolaire comme noyau formateur Embouteillages : nœuds, obstacles Concepts Terminologie Théories Expériences Politiques Types de recherche Interprétations Épistémologies Carrefour Embouteillages Embouteillages La société québécoise, comme la société canadienne ainsi que d’autres en Occident, est une société pluraliste, diversifiée et interculturelle. D’abord, pendant plus de dix milles ans, il y avait plusieurs communautés autochtones, puis les français et les anglais. Mais, il y avait aussi d’autres communauté à travers l’histoire du Québec. Alors, la rencontre des idées, des théories, des épistemologies, des expériences, etc. représentent à la fois des carrefours et des embouteillages, ce que, je crois, la Commission Bouchard-Taylor a essayé d’éclairer et même de régler. Ce n’est pas une question si on devrait aborder ces questions, ces relations, ces discussions, etc. mais plûtot comment ? L’école et l’institution de l’éducation semble être la meilleure manière d’aborder ce travail. Carrefour

5 Quelle diversité ? La construction sociologique de l’identité Race / classe sociale / genre + religion / ethnie / culture / orientation sexuelle / etc. + LANGUE + expérience vecue Hégémonie + histoire + éducation… La formation identitaire est… Complexe Dynamique En relation avec des `autres`… Liée aux relations de pouvoir Et l’école, quel rôle joue-t-elle dans la construction identitaire ? Enfin, c’est quoi la diversité ? Elle est dynamique, complexe, toujours en relation avec des autres et aussi liée aux relations de pouvoir. On a tous une origine raciale, ethnique, culturelle, religieuse, etc., une orientation sexuelle, des expériences qui nous ont marquées, et de plus la langue est un pillier qui nous definit d`une panoplie de manières. Mais qu’est-ce qui nous marque ou nous étiquette le plus, comment, quand et pourquoi ? Enfin, l’école doit faire face à cette problématique parce que ça fait partie de la condition humaine, des droits de la personne, de la construction identitaire et, de plus, de la construction collective d’une société. Enfin, ceci devient le contexte du débat sur la justice sociale.

6 Les relations interculturelles sous l’éclairage de la justice sociale
Une interrogation critique des relations de pouvoir inéquitables Une reconnaissance des oppressions et des discriminations Un engagement critique aux plans socioculturel, politique et économique Une connaissance des expériences vécues différenciées et différentes Une remise en question de la notion de la neutralité politique Une compréhension des spécificités des contextes migratoires Une interrogation de la nature des liens tissés par la mondialisation LES FACES CACHÉES DE I'INTERCULTUREL : De la rencontre des porteurs de culture Gina Thésée, Nicole Carignan et Paul R. Carr (dir.) Ce collectif propose de croiser les regards interculturels de chercheurs et d'intervenants, d'universitaires et de praticiens du champ de l'interculturel notamment en psychologie, sociologie, éducation, pédagogie, didactique, philosophie, communication, éthique, anthropologie et travail social. Ces analyses interdisciplinaires convient les auteurs à proposer des réflexions critiques, des remises en question d'idées reçues, des modèles de communication ou de pratiques éducatives et pédagogiques. Enfin, pourrait-on parler des relations interculturelles sans parler à la fois de la justice sociale ? La différence ne doit pas nécessairement être comprise en étant un problème à règler. Omettre la pertience en éducation ou ailleurs pourrait causer des problèmes. Encore une fois, le comment en ce qui a trait à l’interculturalité devient très important. En même temps, il faudrait considèrer les relations de pouvoir inéquitables, les oppressions et les discriminations. Pourquoi ça existe et qu’est-ce qu’on peut faire pour faire face à cette réalité. Évidemment, l’école doit jouer un rôle constructif dans ce debat. Étre neutre n’est plus une option puisque les coûts sont trop chers au niveau des droits de la personne, le développement d’une société progressiste, la vie politique et aussi en termes du développement économique. La question des origines devient centrale en éducation parce que les enfants ne viennent pas à l’école comme des vases vides mais comme des êtres qui ont des cultures bien développées. Enfin, il y a une rencontre de la culture de famille avec la culture d’école, ce qui est entourée d’une culture ou des cultures de la société. Riche ou pauvre, fille ou garçon, heterosexuel ou homosexuel, noir ou blanc, chrétien ou musulman, etc. l’identité joue un rôle important dans nos perceptions ainsi que nos expériences puisque l’identité est une construction sociale.

7 La démographie… Plus ça change,… plus ça change…
Des changements démographiques sont notables surtout dans les écoles de la région metropolitaine mais ailleurs dans la province aussi. Est-ce que l’intégration est une question de temps, de valeurs, de réceptivité, d’ententes, de justice sociale, d’éducation ou d’autres choses ?

8 Profil des immigrants au Québec et autres indicateurs de la diversité Immigrants admis au Québec annuellement : (approx.) Connaissance linguistique : francais (60 %) ; anglais (18 %) ; ni français, ni anglais (20 %) Lieu d’origine : Afrique (29 %) ; Amérique (21 %) ; Asie (29 %) ; Europe 21 %) Région projetée de destination : Montréal (75 %) ; Montérégie (7 %) ; Laval (4 %) ; Québec (4 %) Selon le groupe d’années de scolarité : 7-11 années (9 %) ; années (12 %) ; années (34 %) ; 17 années + (41 %) Groupes religieux : de plus en plus de gens des religions non-chrétiens à travers le pays Inégalités sociales : en croissance à travers le pays (l’écart entre riches et pauvres augmente) Population de minorités visibles : Canada – 17 % Québec - 9 % Montréal – 17 % Ontario – 23 % - Toronto – 45 % Columbie Britannique – 25 % - Vancouver – 42 % En gros, le Québec, comme le reste du Canada, les États-Unis et les pays occidentaux en général, deviennent plus diversifiés au niveau de l’identité. Est-ce l’interculturalité, la multiculturalité ou un autre type de pluralisme culturel ? Est-ce que ces changements représentent une menace ou un atout pour la société québécoise ? Est-ce que la deuxième génération des familles immigrantes devient de facto québécoise ? De plus en plus d’immigrants parlent le français ou l’apprennent à l’école grâce à la loi 101. Est-ce que cela réprésente un changement important pour renforcer le caractère francophone du Québec ? Comme ailleurs, Montréal, Toronto et Vancouver, deviennent des pôles d’attraction importants pour les immigrants. Quels sont les effets sur l’identité québécoise? En général, les immigrants ont un niveau d’éducation plus élèvé que les Québécois et les Canadiens mais ils font face, très souvent, aux obstacles dans le marché de travail. Donc, quel est le rôle de l’éducation pour ceux et celles qui viennent au pays, surtout en ce qui a trait à leurs enfants ?

9 Origines ethniques – Québec (2006) http://www12. statcan. gc
Total des réponses Réponses uniques Réponses multiples Population totale Canadien Français Irlandais Italien Anglais Indien (Am. du Nord) Écossais Québécois Allemand Chinois Haïtien Espagnol Juif Grec Polonais Libanais Portugais Belge Indien de l'Inde Roumain Russe Marocain Américain Métis Vietnamien 1. De plus en plus de gens ont des identités multiples. 2. La notion des relations exogames comprend alors ceux et celles qui se marient ou qui forment un couple de conjoints de fait avec d’autres qui ne sont pas de la même race, la même ethnie, la même religion, le même groupe linguistique, etc. 3. C’est à dire que la société évolue, non seulement au niveau physique ou visuel, mais aussi au niveau des origines, des expériences, des apports et des manières d’être…

10 II) Modèles conceptuels et théoriques
1. Maintenant que nous avons fait un survol rapide du contexte avec les notions de l’identité, l’interculturalité et la justice sociale, surtout en lien avec l’éducation, j’aimerais passer aux modèles conceptuels et théoriques qui pourraient nous aider à comprendre davantage comment la gestion, l’administration et le leadership en éducation pourraient jouer un rôle très favorable dans la transformation de l’école.

11 Le contexte de la gestion scolaire au Québec
Défis technologiques La gestion du personnel Le statut des commissions scolaires La formation du personnel La gestion scolaire Le rôle et la participation des parents L’enseignement et la qualité de la langue, l’intégration culturelle et linguistique La pauvreté, les classes sociales et la réussite scolaire La collecte de données pertinentes L`élaboration et la mise en oeuvre des politiques Les réformes en éducation -les compétences, les tests standardisés, les normes, les attentes… La pédagogie Le curriculum formel Le contexte socio-politique Le contexte éducationnel La planification stratégique Le financement des écoles D’abord le contexte en éducation au Québec vis-à-vis la gestion scolaire. On voit que gérer une école n’est pas une tâche simple. Il faut considérer plusieurs choses, y compris un contexte sociopolitique aux niveaux micro et macro ainsi que des politiques en éducation, le rôle des parents, la quête de l’amélioration de rendement, la pédagogie, la gestion des ressources et le personnel et bien d’autres choses qui font en sorte que l’école n’est pas une île élognée mais plûtot une partie intégrante de la société. Il est à noter que le contexte québécois a beaucoup en commun avec d’autres juridictions au Canada, surtout en fonction de la prédominance des tendances néoliberales, mais il a aussi des particularités à cause de la langue, la culture, les traditions, la structure de l’éducation, et les forces politiques. Par exemple, le fait qu’un des partis actuellement propose l’élimination des commissions scolaires, une réfontes des relations avec les enseignants, et la possibilité d’introduire certains politiques américaines ici est à noter. Aussi, le fait que 12 % des étudiants sont dans des écoles subventionnées est à noter ainsi que la structure du cégep qui n’existe pas ailleurs en Amérique du nord. La formation des maîtres Le harcèlement et la violence à l’école La transition au cégep et les questions liées Les relations avec le secteur universitaire et les questions liées

12 Comment définir le leadership ?
Comment définir le leadership ? Quelles sont les fonctions, valeurs, motivations, objectifs, moyens, pratiques, styles, exigences, apprentissages, etc. ? Quel est le lien avec la justice sociale et l’interculturel ? Le leadership engagé gestion administration leadership changement transformation 1. La terminologie est importante mais à l’intérieur de chaque terme il y a des interprétations limitées et illimitées, progressistes et libérales, multidisciplinaires et unidisciplinaires, et inclusives et exclusives.

13 Traits Processus Objectifs autoritaire réfléchi consensuel
La gestion, l’administration et le leadership en éducation Matrice du leadership Quelques exemples autoritaire réfléchi consensuel Traits collaboratif inclusif hiérarchique Processus instructionnel stabilisation académique Objectifs

14 traits processus objectifs autoritaire réfléchi consensuel
La gestion, l’administration et le leadership en éducation Matrice du leadership FACTEURS DÉCISIFS POUR UN LEADERSHIP ENGAGÉ ET TRANSFORMATOIRE Quelques exemples autoritaire réfléchi consensuel traits collaboratif inclusif hiérarchique processus instructionnel stabilisation académique objectifs AUTHENTICITÉ DIALOGUE JUSTICE SOCIALE

15 Le leadership engagé Le leadership engagé + (1) l’exclusion continue d’être une réalité pour les écoles et communautés ; (2) la lutte pour l’inclusion transcend des individus (éducateurs, étudiants, parents) ; (3) les administrateurs sont parfois une partie du problème de l’exclusion ; (4) la difficulté pour les administateurs de comprendre la différence; (5) les administateurs ont les ressources pour faire face aux luttes de l’inclusion +La pertinence des stratégies de la planification pour crééer une école ou une commission scolaire inclusive + Comment comprendre davantage la différence identitaire ? + Comment utiliser les ressources disponibles pour répondre aux besoins de la diversité ? + Un accent particulier sur la pauvreté + Un accent particulier sur l’enfance en difficulté, les apprennants de l’anglais langue seconde et d’autres qui sont marginalisés + Le besoin de services intégrés + Connexion à l’évaluation, l’implication parentale et la planification + La pertinence des données Le leadership transformatoire --Carolyn Shields Le leadership inclusif --James Ryan Paul R. Carr: Transforming Educational Leadership Without Social Justice? Looking at Critical Pedagogy as More Than a Critique, and a Way Toward «Democracy» Lyse Langlois: Looking at Transformative Leadership Through the Concept of Ethics Claire Lapointe: Northern Lights and Shooting Stars: Observing Educational Leaders in the North Jean Archambaul et Roseline Garon: Transformative Leadership: How Do Montréal School Principals Ensure Social Justice in Their Disadvantaged School? Le leadership pour la justice sociale --Catherine Marshall & Maricela Oliva Le leadership axé sur la justice sociale --Elise M. Frattura & Colleen A. Capper Le leadership transformatoire

16 Le leadership transformatoire (Shields)
La justice sociale : un champ prioritaire à l’American Educational Research Association et aussi les associations canadienne et américaine d’administration en éducation L’éducation transformationnelle (ce qui est mesurable dans l’organisation) vs l’éducation transformatoire (tout ce qui entoure le leadership, y compris les valeurs, l’ethique, l’inclusion…) La motivation/le but n’est pas simplement de hausser les scores aux tests Comment évaluer un système d’éducation sans comprendre le contexte social (ce qu’on apprend et pourquoi ? ; les manifestations des étudiants au Québec ; les Premières Nations au Canada [Attawapiskat] ; etc.) Le curriculum n’est qu’une partie de l’expérience à l’école Il ne s’agit pas du modèle hiérarchique traditionnel qui endosse les déficits culturels , académiques et autres 1) Le mandat d’effectuer un changement profond et équitable 2) Le besoin de deconstruire et de reconstruire des cadres de savoir qui perpetuent l’inéquité et l’injustice 3) Un accent particulier sur l’émancipation, la démocratie, l’équité et la justice 4) La question de la distribution de pouvoir 5) Un accent sur le bien publique et privé ainsi que le bien individuel et collectif 6) La pertinence de l’interconnexion des phénomènes interdépendantes infusées dans la mondialisation 7) La nécessité d’équilibrer la critique avec l’espoir 8) Un appel pour le courage moral

17 Vers une théorie du leadership engagé
Les expériences en ressources humaines, théorie organisationnelle, droit éducationnel, curriculum, etc. sont des composantes importantes en ce qui a trait la gestion scolaire… mais le leadership engagé comprend aussi : La réussite de tous les étudiants L’engagement avec toutes les communautés L’interrogation épistémologique critique et le lien avec des gens traditionnellement marginalisés Doit pouvoir traduire les politiques, les programmes, les pratiques, etc. à travers un filtre axé sur la justice sociale L’appréciation des multiples identités présentes à l’ecole et dans la communauté La compréhension de la complexité des relations de pouvoir inéquitables qui font partie du contexte de l’enseignement, de l’apprentissage et de la culture institutionnelle Le questionnement de la multiplicité des facteurs, formels et informels qui façonnent le leadership L’élaboration de plans qui prennent en considération les règles, les lois, le contexte et la justice sociale en éducation Les liens avec la recherche et les débats en éducation afin d’alimenter continuellement la réflexion et la remise en question de l’expérience scolaire de tous les intervenants L’engagement avec la démocratie et l’économie politique

18 III) Quelques propositions sur l’opérationnalisation d’un leadership engagé

19 Un leadership engagé axé sur la justice sociale
L’expérience personnelle L’expérience éducationnelle L’expérience professionnelle L’expérience communautaire L’expérience sociétale Expériences Domaines à considérer L’élaboration des politiques L’épistémologie La culture institutionnelle Le curriculum La pédagogie Un leadership engagé 1. Un leadership engagé axé sur la justice sociale se repose sur plusieurs domains à considerer, chacun exigeant une gamme de compétences. 2. Pour bien gérer, administrer et encadrer le leadership en éducation, il serait util que les directions, les chefs et les preneurs de décision puissent entreprendre une refléxion épistémologique critique. 3. Pour le faire, on est appelé à considerer nos expériences aux niveaux personnel, éducationnel, professionnel, communautaire et sociétale. 4. Le leadership engagé ne traite pas de remplire des vases vides ou de procéder à la gestion d’une manière functionnaliste où les réponses sont fournies par des listes de consignes. Au contraire, un leadership engagé considère divers contextes, diverses réalités, diverses identités, et diverses perspectives alors que le milieu et le projet éducatif exige des propositions concrètes, des mesures, des protocoles d’évaluation, et des visions et cohérence qui peuvent répondre aux besoins des gens et de la société.

20 Connexion entre les domaines façonnant une société interculturelle
Cadre sociétal -défis -obstacles -soucis -perspectives -phénomènes Cadre interculturel -lois -intégration -curriculum formel et caché -représentation des groupes -éducation Cadre institutionnel -structures -financement -politiques -traditions -cultures La conjonction nécessaire pour un leadership engagé Il y a plusieurs manières d’encadrer la diversité dans la société et dans le contexte québécois il y a des lois, des politiques, des programmes, des structures et des traditions, façonnés autour la culture et la langue française qui rendent la dynamique à la fois compliquée, sensible et exigeante. Comment reconcilier des intérêts, des propositions, des besoins et des revendications, d’un part et d’autre, pour bien répondre à l’appel pour mieux intégrer tous les gens, peu importe leur classe sociale, leur ethnie, leur race ou d’autre marqueur d’identité. En même temps, qui décide et comment les règles de base ? Enfin, on parle ici autant de la démocratie que de la réussite scolaire. Enfin, la gestion scolaire me semble fundemental dans l’équation de promouvoir un rendement plus vaste, inclusif et lié aux besoins d’une population diversifié. Une conclusion qu’on retrouve dans la littérature, c’est que la justice sociale augmente le rendement scolaire, et, de plus, le leadership engagé pourrait être le moyen pour atteindre cet objectif.

21 Cadre d’imputabilité de la justice sociale
1. Inclusion 2. Représentation 3. Processus de prise de décision 4. Communications 5. Financement 6. Processus de collecte de données 7. Imputabilité 8. Analyse de la mise en œuvre 1-Élaboration des politiques stratégique 2-Leadership 3-Curriculum 4-Para-scolaire 5-Apprentissage à travers des programmes de service 6-Participation communautaire 7-Formation 8-Évaluation Processus d’analyse Domaines d’intérêt L’imputabilité est clé dans la formulation de la réussite scolaire ainsi que pour la planification et les réformes en éducation. J’ai crée ce modèle, qui est élaboré d’une manière plus détaillée dans des articles arbitrés, pour fournir un outil ou un instrument de planification à ceux et celles que s’engagent dans le domain de la gestion scolaire. On parle souvent de l’imputabilité mais… Pour qui ? Comment ? Et Pourquoi ? On constate que les modèles d’imputabilité qu’on a crée négligent, omettent ou marginalisent très souvent l’objective de créer une espace innclusive axée sur la justice sociale. Donc, si on ne cible pas la justice sociale dans nos normes, nos mesures, nos politiques, nos pratiques et une gamme d’autres variables, est-ce qu’on pourrait légitimement créer un système qui est infusé par la justice sociale ? Ici, j’offre un matrice pour encourager un rendement enveloppé dans une philosophie de justice sociale, operationnalisée par un leadership engagé. Rapidement, le fonctionnement prend lieu comme suit : ….

22 IV) Discussion (à en discuter durant la semaine en ligne [WebCT])
Quelles sont les réponses formelles et informelles offertes par les gouvernements, les agents sociaux et le monde de l’éducation à l’interculturel et la justice sociale ? Quelles sont les perspectives épistémologiques, méthodologiques, théoriques et conceptuelles qui devraient être privilégiées pour examiner les relations interculturelles en éducation ? Comment le Québec se distingue-t-il des autres juridictions en ce qui a trait aux relations interculturelles en éducation? Quel rôle pourrait jouer le leadership en éducation pour traiter de la question de la diversité interculturelle et de la justice sociale dans la société québécoise ?

23 Avant de terminer… Pensez de nouveau à un étudiant ou une étudiante que vous connaissez qui n’a pas réussi à l’école… Pourquoi ? C’était dû à quoi ? Le jeune lui-même ? Quelle partie ou pourcentage de la responsabilité ? La famille du jeune ? Quelle partie ou pourcentage de la responsabilité ? L’école ? Quelle partie ou pourcentage de la responsabilité ? Les facteurs systémiques ? Quelle partie ou pourcentage de la responsabilité ? On est maintenant de retour à la réflexion… QUELS RÔLES JOUENT LA GESTION, L’ADMINISTRATION ET LE LEADERSHIP EN ÉDUCATION POUR ASSURER LA REUSSITE DE L’ÉTUDIANT QUI N’A PAS RÉUSSI ? Maintenant que nous avons eu la chance de réfléchir un petit peu sur la justice sociale et la gestion scolaire, que pensez-vous de votre étudiant qui n’a pas réussi ? C’est la responsabilité de qui ? Comment un leadership engagé pourrait-il jouer un rôle constructif dans cette équation ? Ou est-ce que la réponse n’est pas un leadership engagé mais plutot au autre type de leadership, de gestion ou d’administration ?

24 Merci !


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