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Quand la Sensibilité génère la maladie Dr. Samuel Pfeifer

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1 Quand la Sensibilité génère la maladie Dr. Samuel Pfeifer
Klinik Sonnenhalde, CH-4125 Riehen, Switzerland Quand la Sensibilité génère la maladie

2 La terminologie „sensibilité“
Jane Austen (18e siècle) Raison et Sentiments Sense & Sensibility Rationalité vs. Sensibilité Novel by Jane Austen Elinor and Marianne With Hugh Grant Film by Ang Lee

3 le sel de la terre „Les exaltés et la déplorable famille des hypersensibles sont le sel de la terre “ Name:Marcel ProustBirth Date:July 10, 1871Death Date:November 18, 1922Place of Birth:Auteuil, FrancePlace of Death:Paris, FranceNationality:FrenchGender:MaleOccupations:authorBiography Text The French novelist Marcel Proust ( ) ranks as one of the greatest literary figures of the 20th century. He abandoned plot and traditional dramatic action for the vision of the first-person narrator confronting his world. Marcel Proust was born to wealthy bourgeois parents on July 10, 1871, in Auteuil, a suburb of Paris. The first son of Dr. Adrien Proust and Jeanne Weil, the daughter of a wealthy Jewish financier, he was hypersensitive, nervous, and frail. When he was 9 years old, his first attack of asthma, a disease that greatly influenced his life, nearly suffocated him. In 1882 Proust enrolled in the Lycée Condorcet. Only during his last two years of study there did he distinguish himself as a student, attracting the interest of his philosophy professor, Marie-Alphonse Daru. After a year of military service, Proust studied law and then philosophy. In the meantime, Proust was creating a name for himself in high society as a brilliant conversationalist with an ..... Marcel Proust

4 Des gens très sensibles
Diana Marilyn Monroe Yves Saint Laurent

5 Des gens très sensibles
Henry Nouwen Le retour du fils prodigue Life of the Beloved In the name of Jesus

6 Vincent van Gogh

7 „Je suis très sensible“ - positif
Réceptif aux autres, compatissant compréhensif, ouvert émotions intenses perceptions et passions profondes Profondément touché par la beauté de la nature, la musique, l‘art, la poésie, les film, les relations. Pas endurci par la souffrance d‘autrui sensible à la spiritualité.

8 Je suis hypersensible – négatif 1
éxagérant vulnérable – facilement blessé Lit entre les lignes Pense trop - rumine introverti et timide anxieux, craintif vulnérable / pas de réserves Atteint ses limites Tout est trop envahissant Sans défense

9 Je suis hypersensible – négatif 2
Parfois si submergé, que je ne puis parler Perception négative des autres tendence à réagir trop fortement susceptible, irritable , maussade Facilement épuisé Les sentiments causent un inconfort physique etc.

10 „La Personnalité Hypersensible “
W. Klages psychiatre allemand Se situe entre la psychologie normale et la psychopathologie. Au-delà de l‘entendement psychologique, mais n‘atteint pas le degré d‘une affection psychiatrique.

11 perceptions sensibles
causent d’intenses sentiments et réactions odorat goût audition vision toucher synesthésies Sursauts pathologiques Selon Klages

12 Traits distinctifs des personnes hypersensibles
Timidité avec lutte intense pour s‘exprimer Épuisement accru fréquentes sautes d‘humeur, irritabilité sexualité inhibée sensibilité paranormale Selon Klages

13 Quand La Sensibilité Devient Maladie
impact négatif sur La capacité d‘apprécier et de prendre plaisir Les relations La capacité de travailler ou de produire „Névrose“

14 Evolution de la terminologie de „névrose “
Avant 1979: Définition basée sur les possibles causes (mère, traumatisme précoce, conflits sexuels) DSM-III (1980): description des symptômes, le terme „névrose“ tombe Nouvelle appellation: „trouble“: ex. „ troubles anxieux “, „ troubles obsessionnel-compulsifs (TOC)“, „dysthymie“ Mais: les Problèmes restent les mêmes

15 Définition descriptive de la „névrose“
désordre psychologique avec anxiété, obsessions,variabilité de l’humeur, sensibilité accrue inhibition, insécurité, recherche de conflit Le sens des réalités est intact Perturbation de fonctions somatiques

16 Définition Descriptive de la „Névrose“
Performance diminuée au travail ou dans les activités sociales Relations „difficiles“ Symptômes persistent ou récidivent Pas une réaction transitoire au stress

17 Caractéristiques Communes
Ambivalence Baisse de Rendement Plaintes Neuro-Végétatives Labilité Emotionelle Inhibitions Contact Altéré

18 Nouvelle Terminologie
Désordres subcliniques Dépressions atypiques Dépressions“masquée” Désordres subsyndromaux Spectrum disorders Subthreshold disorders

19 Migraine - Troubles digestifs
Spectrum Disorders Dépression Boulimie- Anorexie TOC Phobies Sociales Panique-Agoraphobie Migraine - Troubles digestifs év ADHD?

20 Spectrum Disorders: critères
Les critères pour le trouble classique ne sont pas totalement présents. Les symptômes sont soit limités ou isolés, même combinés avec une humeur dépressive. Les symptômes mènent vers une diminution des relations sociales, de la performance au travail ou d’autres sphères importantes de la vie. Les symptômes mènent vers des“relations émotionellement chargées” avec des dépendances et des conflits sociaux.

21 Spectrum Aspects sains Problème de Personalité symptômes isolés
Désordre souffrance seuil Problème de Personalité symptômes isolés subliminaire atypique Syndrôme Central syndrôme classique

22 Déroulement Phase aiguë Personnalité vulnérable Stress, Trigger
chronique Phase aiguë Personnalité vulnérable Stress, Trigger

23 Personalité Tempérament
Développement Personalité Tempérament Environnement Psychosocial Personnalité „Vulnérable“ Stress Crise sensible

24 Syndromes Sensitifs MALADIE TOC
Syndromes Somatiques Migraine Troubles Gastro- intestinaux Somatisation Instabilité Emotionelle Anorexie Boulimie Dépression surmenage Anxiété troubles Phobiques Trouble Obsessionnel-Compulsif TOC MALADIE

25 Sensibilité et Foi Sensibilité pour le monde spirituel
Conscience suraiguisée Anxieux envers DIEU et les gens. Vivre avec des tensions

26 Je veux faire ce qui est juste et bien pour plaire à DIEU
Zones de tension I D E A UX Expérience Intérieure Je veux faire ce qui est juste et bien pour plaire à DIEU *** d’autres idéaux ?? Besoins, Désirs Motivations, Impulsions Emotions lois et limitations (Sub)culturelles R E A L I T E “Pourquoi dois-je souffrir?” situation de vie- réseau social – constitution physique /émotionelle Construction Extérieure

27 Des gens hypersensibles
Henry Nouwen The Return of the Prodigal Son Life of the Beloved In the name of Jesus

28 Henri Nouwen Sensibilité politique– révolte contre l‘injustice dans le monde. Nervosité – combat pour la paix intérieure. Retraite dans le monde des handicapés (communauté de L‘Arche). Questionnement sur l‘identité au milieu de sa vie Crise sévère et dépression. Nouveau commencement. Verwundet sein – gesegnet sein? Henri Nouwen kannte auch die dunkle Seite der Sensibilität, die sich bis in tiefste Verzweiflung steigern konnte. Es war, als hätte sein Rückzug aus der Universität in die Gemeinschaft der “Arche” von Jean Vannier auch etwas an Gefühlen freigesetzt, die er sich noch nie eingestanden hatte. Nouwen begann zu entdecken, dass seelische Verletzlichkeit nichts Beschämendes, sondern im Gegenteil ein Geschenk sein konnte. Verwundet zu sein, bedeutete gesegnet zu sein. Doch die Erkenntnis überkam ihn mit einer Intensität, unter der er zerbrach. Auf einmal war er nicht mehr der bewunderte Redner, sondern ein einfacher Mitbewohner, ein sehr unsicherer, bedürftiger und zerbrechlicher Mensch. Seine Rastlosigkeit, die vielen Reisen und unzähligen Vorträge, waren wie eine Flucht vor sich selbst gewesen. Als es stiller wurde um ihn herum, hielt er die Stille fast nicht aus. Ausgerechnet er, der so viel Wertvolles über die Stille und die Kontemplation geschrieben hatte, konnte selbst nicht still werden. Sein Schreiben war oft wie ein Hilfeschrei an Gott, ihm das zu geben, wonach er sich sehnte. In der Stille spürte er aber auch eine vermehrte Reizbarkeit und Abhängigkeit von anderen Menschen. “Ich fürchte immer gleich Ablehnung. Wenn ein Freund nicht kommt, ein Brief nicht geschrieben wird oder man mich nicht einlädt, fange ich an, mich unerwünscht und zurückgesetzt zu fühlen. Ich habe einen Hang zu trüber Selbsteinschätzung und bin anfällig für Depressionen. Bin ich aber deprimiert, so neige ich dazu, sogar in harmlose Gesten den Beweis für die Berechtigung meines selbst gewählten Trübsinns zu sehen, so dass es mir immer schwerer fällt, wieder aus ihm herauszukommen.” () Und später: “Plötzlich fühle ich mich verloren, versetzt, vergessen, im Stich gelassen, mißbraucht, manipuliert, ratlos, wütend, mißmutig, verkehrt und voller Selbstbedauern. Ich staune über die Anfälligkeit meines inneren Gleichgewichts.” () Nouwen 1989, S. 80 Nouwen 1989, S. 203 Seine seelische Dunkelheit wird zur geistlichen Nacht. In seinem Tagebuch finden wir folgenden Eintrag: “Ein Tag finsterster Melancholie. Ihr Bann ist kaum zu brechen. Die Mächte der Finsternis haben mich so fest im Griff, dass es kam möglich scheint, zum Licht zu kommen.” () Immer stärker spürt er auch die Einsamkeit des zölibatären Priesters in schmerzlicher Weise. In sensibler Weise schildert er seinen Kampf mit seinen homophilen Gefühlen. Er verliebt sich in einen Mann (). “Hier in der Arche lebte ich mit verletzlichen Menschen, und ich ließ allmählich auch meine innere Hemmung fallen und öffnete mein Herz stärker für andere.... Aber diese tief befriedigende Freundschaft wurde die Strasse zu meiner Not, weil ich bald entdeckte, das der enorme weite Raum, der sich mir geöffnet hatte, nicht durch den Mann ausgefüllt werden konnte, der ihn mir eröffnet hatte. Ich wurde besitzergreifend, bedürftig und abhängig, und als die Freundschaft schließlich unterbrochen werden musste, brach ich zusammen.” () Nouwen, Nachts , S. 117 ff; ein sehr schöner Abschnitt über das Ringen mit seiner Sexualität findet sich in seiner Biographie von Michael Ford 1999, S. 140 ff. Die meisten der folgenden Zitate finden sich in der hervorragenden Biographie von Michael Ford 1999, die mir beim Schreiben nur in der englischen Ausgabe vorlag. Intellektuell wußte Nouwen, dass keine menschliche Freundschaft die tiefste Sehnsucht seines Herzens erfüllen konnte und dass nur Gott ihm geben konnte, was er sich am meisten wünschte, doch dies konnte seine Verzweiflung kaum lindern. Verwundet, um zu heilen Er, der so viele Menschen seelsorgerisch beraten hatte, brauchte nun selbst einen Ort der Seelsorge. In einem Retraitenhaus in England fand er einen sicheren Ort, wo er einfach sein durfte. Er brauchte wieder Boden unter den Füßen. Das ältere Ehepaar, das ihn begleitete, ermutigte ihn, “in seinen Leib und in sein Gebet einzusteigen” aber sie rieten davon ab, sich in der Meditation zu verlieren. So verrichtete er seine Gebete oft im Wandern, während er im Garten herumlief, beim Schwimmen oder beim Schlagen eines Boxsackes. Er musste die Energie in seinen Körper kanalisieren, ohne den Draht zum Leben zu verlieren – sogar Geschirr waschen war eine Form der Therapie. Sein Seelsorger erklärte: “Wir zielten absichtlich darauf, ihn im praktischen Leben zu halten, weil da die große Gefahr war, dass er sich in seiner Dunkelheit verlieren würde, in dieses schwarze Loch seiner Seele fallen würde.” “Er war regrediert wie ein verwundetes kleines Kind, nicht ein sechsjähriges, sondern vielleicht ein zweijähriges, das gehalten werden muss, in Sicherheit und Reinheit. Es galt zu trennen, was ihn plagte in seiner sexuellen Identität und was eigentlich ein viel tiefer liegender Kampf war.” “Henri war sehr mutig, und ich bewunderte ihn dafür, aber es war sehr dunkel in ihm. Er konnte die Verzweiflung seines Lebens nicht einfach verarbeiten. Dies war nicht nur die dunkle Nacht der Seele, es war die dunkle Nacht von allem, die Nacht des Geistes, des Glaubens, seines ganzen Wesens, seiner Wünsche, seiner Sehnsüchte und seiner Sexualität. Es war die dunkle Nacht seiner Berufung, seiner Arbeit und seiner schriftstellerischen Arbeit. Aber er verlor nicht seinen Glauben.” Es war nach dieser Krise, wo er seine Schaffenskraft wieder fand, wo seine Sensibilität erneut fruchtbar wurde in der Betrachtung von Rembrandt‘s Gemälde vom verlorenen Sohn, jenem Werk, das wohl sein meist beachtetes wurde. “Seine Worte sprachen mit besonderer Sensibilität zu denjenigen Menschen, die in ihrem Leben seelisch gelitten hatten. Er entdeckte, dass er aus seinen eigenen Verwundungen die Verletzungen anderer Menschen erreichen konnte.”

29 Le Soignant Blessé(the Wounded Healer)
„Oh que je ne puisse contrôler mes sentiments intérieurs et mes passions! Parfois, je dois les laisser courir leur propre course et espérer qu‘ils ne me dominent pas trop longtemps.“ „J‘aime Jésus, mais je désire garder mon indépendance, bien que cette indépendance ne me garantisse pas une réelle liberté. J‘aime Jésus, mais je ne désire pas perdre le respect de mes collègues professeurs, bien que je sache que leur respect ne contribuera pas à ma croissance spirituelle.“ Verwundet sein – gesegnet sein? Henri Nouwen kannte auch die dunkle Seite der Sensibilität, die sich bis in tiefste Verzweiflung steigern konnte. Es war, als hätte sein Rückzug aus der Universität in die Gemeinschaft der “Arche” von Jean Vannier auch etwas an Gefühlen freigesetzt, die er sich noch nie eingestanden hatte. Nouwen begann zu entdecken, dass seelische Verletzlichkeit nichts Beschämendes, sondern im Gegenteil ein Geschenk sein konnte. Verwundet zu sein, bedeutete gesegnet zu sein. Doch die Erkenntnis überkam ihn mit einer Intensität, unter der er zerbrach. Auf einmal war er nicht mehr der bewunderte Redner, sondern ein einfacher Mitbewohner, ein sehr unsicherer, bedürftiger und zerbrechlicher Mensch. Seine Rastlosigkeit, die vielen Reisen und unzähligen Vorträge, waren wie eine Flucht vor sich selbst gewesen. Als es stiller wurde um ihn herum, hielt er die Stille fast nicht aus. Ausgerechnet er, der so viel Wertvolles über die Stille und die Kontemplation geschrieben hatte, konnte selbst nicht still werden. Sein Schreiben war oft wie ein Hilfeschrei an Gott, ihm das zu geben, wonach er sich sehnte. In der Stille spürte er aber auch eine vermehrte Reizbarkeit und Abhängigkeit von anderen Menschen. “Ich fürchte immer gleich Ablehnung. Wenn ein Freund nicht kommt, ein Brief nicht geschrieben wird oder man mich nicht einlädt, fange ich an, mich unerwünscht und zurückgesetzt zu fühlen. Ich habe einen Hang zu trüber Selbsteinschätzung und bin anfällig für Depressionen. Bin ich aber deprimiert, so neige ich dazu, sogar in harmlose Gesten den Beweis für die Berechtigung meines selbst gewählten Trübsinns zu sehen, so dass es mir immer schwerer fällt, wieder aus ihm herauszukommen.” () Und später: “Plötzlich fühle ich mich verloren, versetzt, vergessen, im Stich gelassen, mißbraucht, manipuliert, ratlos, wütend, mißmutig, verkehrt und voller Selbstbedauern. Ich staune über die Anfälligkeit meines inneren Gleichgewichts.” () Nouwen 1989, S. 80 Nouwen 1989, S. 203 Seine seelische Dunkelheit wird zur geistlichen Nacht. In seinem Tagebuch finden wir folgenden Eintrag: “Ein Tag finsterster Melancholie. Ihr Bann ist kaum zu brechen. Die Mächte der Finsternis haben mich so fest im Griff, dass es kam möglich scheint, zum Licht zu kommen.” () Immer stärker spürt er auch die Einsamkeit des zölibatären Priesters in schmerzlicher Weise. In sensibler Weise schildert er seinen Kampf mit seinen homophilen Gefühlen. Er verliebt sich in einen Mann (). “Hier in der Arche lebte ich mit verletzlichen Menschen, und ich ließ allmählich auch meine innere Hemmung fallen und öffnete mein Herz stärker für andere.... Aber diese tief befriedigende Freundschaft wurde die Strasse zu meiner Not, weil ich bald entdeckte, das der enorme weite Raum, der sich mir geöffnet hatte, nicht durch den Mann ausgefüllt werden konnte, der ihn mir eröffnet hatte. Ich wurde besitzergreifend, bedürftig und abhängig, und als die Freundschaft schließlich unterbrochen werden musste, brach ich zusammen.” () Nouwen, Nachts , S. 117 ff; ein sehr schöner Abschnitt über das Ringen mit seiner Sexualität findet sich in seiner Biographie von Michael Ford 1999, S. 140 ff. Die meisten der folgenden Zitate finden sich in der hervorragenden Biographie von Michael Ford 1999, die mir beim Schreiben nur in der englischen Ausgabe vorlag. Intellektuell wußte Nouwen, dass keine menschliche Freundschaft die tiefste Sehnsucht seines Herzens erfüllen konnte und dass nur Gott ihm geben konnte, was er sich am meisten wünschte, doch dies konnte seine Verzweiflung kaum lindern. Verwundet, um zu heilen Er, der so viele Menschen seelsorgerisch beraten hatte, brauchte nun selbst einen Ort der Seelsorge. In einem Retraitenhaus in England fand er einen sicheren Ort, wo er einfach sein durfte. Er brauchte wieder Boden unter den Füßen. Das ältere Ehepaar, das ihn begleitete, ermutigte ihn, “in seinen Leib und in sein Gebet einzusteigen” aber sie rieten davon ab, sich in der Meditation zu verlieren. So verrichtete er seine Gebete oft im Wandern, während er im Garten herumlief, beim Schwimmen oder beim Schlagen eines Boxsackes. Er musste die Energie in seinen Körper kanalisieren, ohne den Draht zum Leben zu verlieren – sogar Geschirr waschen war eine Form der Therapie. Sein Seelsorger erklärte: “Wir zielten absichtlich darauf, ihn im praktischen Leben zu halten, weil da die große Gefahr war, dass er sich in seiner Dunkelheit verlieren würde, in dieses schwarze Loch seiner Seele fallen würde.” “Er war regrediert wie ein verwundetes kleines Kind, nicht ein sechsjähriges, sondern vielleicht ein zweijähriges, das gehalten werden muss, in Sicherheit und Reinheit. Es galt zu trennen, was ihn plagte in seiner sexuellen Identität und was eigentlich ein viel tiefer liegender Kampf war.” “Henri war sehr mutig, und ich bewunderte ihn dafür, aber es war sehr dunkel in ihm. Er konnte die Verzweiflung seines Lebens nicht einfach verarbeiten. Dies war nicht nur die dunkle Nacht der Seele, es war die dunkle Nacht von allem, die Nacht des Geistes, des Glaubens, seines ganzen Wesens, seiner Wünsche, seiner Sehnsüchte und seiner Sexualität. Es war die dunkle Nacht seiner Berufung, seiner Arbeit und seiner schriftstellerischen Arbeit. Aber er verlor nicht seinen Glauben.” Es war nach dieser Krise, wo er seine Schaffenskraft wieder fand, wo seine Sensibilität erneut fruchtbar wurde in der Betrachtung von Rembrandt‘s Gemälde vom verlorenen Sohn, jenem Werk, das wohl sein meist beachtetes wurde. “Seine Worte sprachen mit besonderer Sensibilität zu denjenigen Menschen, die in ihrem Leben seelisch gelitten hatten. Er entdeckte, dass er aus seinen eigenen Verwundungen die Verletzungen anderer Menschen erreichen konnte.”

30 Henri Nouwen “Ses écrits parlent avec une sensibilité particulère à ceux qui ont souffert émotion-nellement dans leur vie . Il a découvert qu‘il pouvait atteindre la souffrance des autres par l‘expérience de ses propres blessures “. Verwundet sein – gesegnet sein? Henri Nouwen kannte auch die dunkle Seite der Sensibilität, die sich bis in tiefste Verzweiflung steigern konnte. Es war, als hätte sein Rückzug aus der Universität in die Gemeinschaft der “Arche” von Jean Vannier auch etwas an Gefühlen freigesetzt, die er sich noch nie eingestanden hatte. Nouwen begann zu entdecken, dass seelische Verletzlichkeit nichts Beschämendes, sondern im Gegenteil ein Geschenk sein konnte. Verwundet zu sein, bedeutete gesegnet zu sein. Doch die Erkenntnis überkam ihn mit einer Intensität, unter der er zerbrach. Auf einmal war er nicht mehr der bewunderte Redner, sondern ein einfacher Mitbewohner, ein sehr unsicherer, bedürftiger und zerbrechlicher Mensch. Seine Rastlosigkeit, die vielen Reisen und unzähligen Vorträge, waren wie eine Flucht vor sich selbst gewesen. Als es stiller wurde um ihn herum, hielt er die Stille fast nicht aus. Ausgerechnet er, der so viel Wertvolles über die Stille und die Kontemplation geschrieben hatte, konnte selbst nicht still werden. Sein Schreiben war oft wie ein Hilfeschrei an Gott, ihm das zu geben, wonach er sich sehnte. In der Stille spürte er aber auch eine vermehrte Reizbarkeit und Abhängigkeit von anderen Menschen. “Ich fürchte immer gleich Ablehnung. Wenn ein Freund nicht kommt, ein Brief nicht geschrieben wird oder man mich nicht einlädt, fange ich an, mich unerwünscht und zurückgesetzt zu fühlen. Ich habe einen Hang zu trüber Selbsteinschätzung und bin anfällig für Depressionen. Bin ich aber deprimiert, so neige ich dazu, sogar in harmlose Gesten den Beweis für die Berechtigung meines selbst gewählten Trübsinns zu sehen, so dass es mir immer schwerer fällt, wieder aus ihm herauszukommen.” () Und später: “Plötzlich fühle ich mich verloren, versetzt, vergessen, im Stich gelassen, mißbraucht, manipuliert, ratlos, wütend, mißmutig, verkehrt und voller Selbstbedauern. Ich staune über die Anfälligkeit meines inneren Gleichgewichts.” () Nouwen 1989, S. 80 Nouwen 1989, S. 203 Seine seelische Dunkelheit wird zur geistlichen Nacht. In seinem Tagebuch finden wir folgenden Eintrag: “Ein Tag finsterster Melancholie. Ihr Bann ist kaum zu brechen. Die Mächte der Finsternis haben mich so fest im Griff, dass es kam möglich scheint, zum Licht zu kommen.” () Immer stärker spürt er auch die Einsamkeit des zölibatären Priesters in schmerzlicher Weise. In sensibler Weise schildert er seinen Kampf mit seinen homophilen Gefühlen. Er verliebt sich in einen Mann (). “Hier in der Arche lebte ich mit verletzlichen Menschen, und ich ließ allmählich auch meine innere Hemmung fallen und öffnete mein Herz stärker für andere.... Aber diese tief befriedigende Freundschaft wurde die Strasse zu meiner Not, weil ich bald entdeckte, das der enorme weite Raum, der sich mir geöffnet hatte, nicht durch den Mann ausgefüllt werden konnte, der ihn mir eröffnet hatte. Ich wurde besitzergreifend, bedürftig und abhängig, und als die Freundschaft schließlich unterbrochen werden musste, brach ich zusammen.” () Nouwen, Nachts , S. 117 ff; ein sehr schöner Abschnitt über das Ringen mit seiner Sexualität findet sich in seiner Biographie von Michael Ford 1999, S. 140 ff. Die meisten der folgenden Zitate finden sich in der hervorragenden Biographie von Michael Ford 1999, die mir beim Schreiben nur in der englischen Ausgabe vorlag. Intellektuell wußte Nouwen, dass keine menschliche Freundschaft die tiefste Sehnsucht seines Herzens erfüllen konnte und dass nur Gott ihm geben konnte, was er sich am meisten wünschte, doch dies konnte seine Verzweiflung kaum lindern. Verwundet, um zu heilen Er, der so viele Menschen seelsorgerisch beraten hatte, brauchte nun selbst einen Ort der Seelsorge. In einem Retraitenhaus in England fand er einen sicheren Ort, wo er einfach sein durfte. Er brauchte wieder Boden unter den Füßen. Das ältere Ehepaar, das ihn begleitete, ermutigte ihn, “in seinen Leib und in sein Gebet einzusteigen” aber sie rieten davon ab, sich in der Meditation zu verlieren. So verrichtete er seine Gebete oft im Wandern, während er im Garten herumlief, beim Schwimmen oder beim Schlagen eines Boxsackes. Er musste die Energie in seinen Körper kanalisieren, ohne den Draht zum Leben zu verlieren – sogar Geschirr waschen war eine Form der Therapie. Sein Seelsorger erklärte: “Wir zielten absichtlich darauf, ihn im praktischen Leben zu halten, weil da die große Gefahr war, dass er sich in seiner Dunkelheit verlieren würde, in dieses schwarze Loch seiner Seele fallen würde.” “Er war regrediert wie ein verwundetes kleines Kind, nicht ein sechsjähriges, sondern vielleicht ein zweijähriges, das gehalten werden muss, in Sicherheit und Reinheit. Es galt zu trennen, was ihn plagte in seiner sexuellen Identität und was eigentlich ein viel tiefer liegender Kampf war.” “Henri war sehr mutig, und ich bewunderte ihn dafür, aber es war sehr dunkel in ihm. Er konnte die Verzweiflung seines Lebens nicht einfach verarbeiten. Dies war nicht nur die dunkle Nacht der Seele, es war die dunkle Nacht von allem, die Nacht des Geistes, des Glaubens, seines ganzen Wesens, seiner Wünsche, seiner Sehnsüchte und seiner Sexualität. Es war die dunkle Nacht seiner Berufung, seiner Arbeit und seiner schriftstellerischen Arbeit. Aber er verlor nicht seinen Glauben.” Es war nach dieser Krise, wo er seine Schaffenskraft wieder fand, wo seine Sensibilität erneut fruchtbar wurde in der Betrachtung von Rembrandt‘s Gemälde vom verlorenen Sohn, jenem Werk, das wohl sein meist beachtetes wurde. “Seine Worte sprachen mit besonderer Sensibilität zu denjenigen Menschen, die in ihrem Leben seelisch gelitten hatten. Er entdeckte, dass er aus seinen eigenen Verwundungen die Verletzungen anderer Menschen erreichen konnte.”

31 Vivre avec l‘Hypersensibilité

32 Kapitel 15 Se Préserver 1. Trouver l‘équilibre entre la suractivité et la régression! 2. Apprendre à interpréter le langage de son corps! 3. Accepter les limitations de votre sensibilité! 4. Ne pas tout prendre trop à coeur! 5. Prendre du temps pour se relaxer et profiter! 6. Ne pas prendre trop de responsabilités! 7. Expliquez votre condition à d‘autres! 8. Reconnaître ses efforts et peines à travailler sur ses faiblesses

33 Prière pour une Sensibilité Positive
Seigneur, délivre-moi de tous mes tatillonnements et renfrognements et remplis-moi de Ton Amour. Seigneur, ouvre mes yeux pour voir toutes les belles choses que Tu as faites. Seigneur , ouvre mon coeur et remplis-moi de Ta Sagesse et de Tes Directives.

34 Prière pour une Sensibilité Positive
Seigneur, ouvre mes narines, aide-moi à être un parfum pour Toi. Seigneur, aide-moi à toujours transmettre Tes mots d‘Amour et de Bonté. Seigneur, laisse-moi être lumière pour les autres, car Tu m‘as rempli de Ta Lumière.

35 Littérature Aron E.N. (1996). The Highly Sensitive Person. How to thrive when the world overwhelms you. New York: Broadway. Aron E.N. (2000). The Highly Sensitive Person in Love. New York: Broadway. Aron E.N., & Aron A. (1997). Sensory-processing sensitivity and its relation to introversion and emotionality. Journal of Personality and Social Psychology 73:345–368. Pfeifer S. (2002). Der sensible Mensch. Leben zwischen Begabung und Verletzlichkeit. Haan: Brockhaus.

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Man könnte also sagen, die Religiosität sei eine inhaltliche Ausprägung eines grundlegenden neurotischen Prozesses, religiöser Inhalt eines pathodynamischen Gefäßes. Es wäre daher sinnvoll, den kausalen Begriff der "Ekklesiogenen Neurose" durch den Begriff "Ekklesiomorphe Neurose" zu ersetzen. Damit wird die Beziehung zwischen Religiosität von Neurose ausgedrückt, aber in einen breiteren Kontext gestellt. Der religiöse Konflikt ist nur eine Sonderform der allgemeinen neurotischen Konfliktsituation des einzelnen zwischen seinem inneren Erleben und der äußeren Welt „Consideration should be given to how patients use their religious belief systems as a vehicle for the expression of neurotic needs and conflicts, in particular to identify patterns of symptomatic and characterological expression with their particular religious phenomenology“


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