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S. Jaglin Séminaire Termos – Gouvenus 5 janvier 2011

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Présentation au sujet: "S. Jaglin Séminaire Termos – Gouvenus 5 janvier 2011"— Transcription de la présentation:

1 S. Jaglin Séminaire Termos – Gouvenus 5 janvier 2011
La gouvernance multi-niveaux des questions énergétiques en milieu urbain S. Jaglin Séminaire Termos – Gouvenus 5 janvier 2011

2 Point de départ Les villes et/ou les gouvernements régionaux jouent un rôle croissant dans la transformation des systèmes d'énergie historiquement dominés par des acteurs nationaux (Bulkeley et al, 2011; Coutard et Rutherford, 2011; Hodson et Marvin, 2010; Monstadt, 2007; Pautard 2007; Thorp et Marvin, 1995).

3 Retours du terrain (Le Cap)
Repenser la place et le rôle de l’énergie dans le développement local  ; Desserrer l’étau du carcan national  => la question énergétique déborde de l’échelle locale et devient prétexte à d’intenses interactions entre de multiples niveaux de gouvernement (gouvernance verticale) et de nombreuses forces sociales (gouvernance horizontale) autour d’une médiatisation croissante des questions énergétiques urbaines.

4 I. Nature et enjeux des initiatives énergétiques urbaines
Hodson & Marvin (2009; 2010): soulignent le rôle des coalitions de croissance dans la reconfiguration des systèmes socio-techniques des «villes mondiales» pour sécuriser la reproduction matérielle et écologique des métropoles et réaliser leurs ambitions de croissance économique dans un contexte de pressions environnementales accrues (changement climatique, du pic pétrolier, la pression sur les ressources comme l'eau et l'énergie). Coutard & Rutherford (2011) :montrent que l’enthousiasme pour les technologies décentralisées, supposées porteuses de durabilité, pourrait surtout cacher le moyen opportuniste d’exploiter de nouvelles ressources pour permettre un fonctionnement à l’identique (business as usual), ou de reprendre la main, au moins partiellement, sur un domaine (énergie) qui avait été délaissé au profit d’autres d’acteurs (nationaux). => cette littérature suggère qu’il y a probablement autre chose que de l’énergie dans les enjeux énergétiques formulés à l’échelle des villes par des acteurs publics et privés qui visent une pluralité d’objectifs et pour qui l’énergie est autant un moyen qu’une fin.

5 … dans le contexte des villes « ordinaires » (Robinson, 2006)
Les changements se produisent dans un environnement infra-transition: les élites politiques n'ont pas de stratégie globale et ne peuvent pas s’appuyer sur une solide coalition d'intérêts cohérente ; forte dépendance aux ressources locales (difficultés à construire des capacités ad hoc) les changements sont donc être disparates, fragmentaires ou opportunistes. Les villes «ordinaires» reformulent les questions énergétiques en fonction: d’un agenda local de compétences, ressources et capacités contingentes, partielles et souvent instables

6 => Les changements énergétiques relèvent de négociations et d’ajustements entre des approches contradictoires qui, loin de faire basculer toute l’économie de l’énergie vers une transition pré-définie, débouchent sur des compromis différant d’une ville à l’autre et d’un échelon gouvernemental à l’autre. Certes, les pressions exercées sur les systèmes d'énergie ont une dimension générique mais ces pressions sont expérimentées de façon différentiée les réponses à ces pressions urbaines dépendent de facteurs locaux. => Les changements énergétiques sont enchâssés dans des jeux d’acteurs et des rapports de force qui excèdent la seule question de l’énergie : la conduite de ce changement répond à un processus de territorialisation dans lequel le projet/la politique construit un compromis autour d’un «intérêt public local» intégré dans un territoire spécifique et conçu selon des enjeux discutés et définis localement.

7 II. Articulations multi-scalaires
«L'hypothèse de convergence» (Lovell et al., 2009) ? Ne prend pas en compte la contrainte d’une « acclimatation » locale des questions énergétique (Carmin et al, 2009) Sous-estime les conflits d’intérêt et conflits de compétence entre échelons gouvernementaux. La gouvernance multi-niveau Un cadre conceptuel pour comprendre comment les différents niveaux de gouvernement mais aussi d’autres acteurs publics et privés interagissent pour concevoir, développer et appliquer des politiques de l'énergie (OCDE, 2009).

8 Vision managériale de la gouvernance des systèmes d'énergie :
Initialement développé pour analyser les politiques européennes (Hooghe et Marks, 2002), le concept de la gouvernance multi-niveaux a une applicabilité plus large et a été étendu à différentes situations présentant une dispersion de la gouvernance à travers de multiples juridictions : la gouvernance environnementale mondiale (Betsill et Bulkeley, 2006). la gouvernance des politiques climatiques urbaines dans des systèmes multi-niveaux (Adler et Kern, 2008) la conduite des politiques climatiques dans les politiques de l’OCDE (Corfee-Morlot et al., 2009). Vision managériale de la gouvernance des systèmes d'énergie : Hypothèse: un meilleur partage de l’information et de « bons » mécanismes de coordination produisent les formes de coopération nécessaires à la mise en œuvre de politiques consensuelles. «dépolitisation» des questions d'énergie: la compatibilité des agendas locaux et nationaux et la construction d'une «vision multiniveau partagée» est un problème technique de coordination.

9 Dans les villes « ordinaires »
Un des problèmes provient de la dispersion des lieux et des intérêts à partir desquels les acteurs produisent un discours sur les enjeux énergétiques et, parfois, conduisent leurs actions : la densité et l'intensité des interactions augmentent; à un stade précoce de pré-institutionalisation, ces interactions restent mal coordonnées, parfois ouvertement conflictuelles; la conception normative de la gouvernance multiniveau (= mode de coordination multi-scalaire d’un ensemble d’autorités hiérarchisées et emboîtées) ne permet pas de décrire les situations observées (Horak, à paraître: 42). L’intensification des interactions multiniveau dans les systèmes énergétiques reflète des combinaisons instables de pouvoirs et d’intérêts plutôt que des régimes stables de coopération. => Étudier ces interactions à partir de villes ordinaires nécessite un cadre analytique adoptant une perspective polycentrique qui ne préjuge pas de l’existence de mécanismes de coordination (et encore moins de coopération) multi-niveau.


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