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Le don d’organes, un acte de générosité, un geste de fraternité.
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Le don d'organes, parlons-en.
Des milliers de malades en France ont aujourd’hui besoin d’une greffe pour continuer à vivre ou simplement mieux vivre. Ce sont des malades de tous ages. Seul le don d’organes rend possible cette greffe. Fidèles à leurs valeurs d’humanisme et d’engagement pour la Communauté, les Rotariens des Clubs Normands se mettent au service de cette cause.
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Le prélèvement d’organes en vue de greffe
est régi par la Loi de Bioéthique de 1994 : D’après la Loi de bioéthique de Juillet 1994, toute personne majeure est considérée consentante au prélèvement de ses organes et tissus après sa mort si elle n’a pas manifesté de refus de son vivant (en se faisant inscrire sur le registre national des refus, BP 2331, Marseille cedex 02). Ont pourrait penser donc que toute personne n’ayant pas fait de son vivant la démarche de se faire inscrire sur le registre national des refus, selon l’adage « qui ne dit mot consent », pourrait être prélevée automatiquement. Pas si simple en fait, car, dans un soucis d’humanisme et de respect de l’individu, même si la personne décédée ne figure pas sur le registre national des refus, aucun prélèvement ne sera fait par les équipes médicales sans s’être assuré auprès de la famille et de l’entourage de sa volonté : il est donc important de prendre position, d’en parler à son entourage de son vivant et de porter sur soi sa carte de donneur.
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Les 3 principes du Don d’Organes en France
Le consentement : nous sommes tous des donneurs potentiels et nous devons faire connaître notre volonté à notre entourage. Malheureusement, si 9 français sur 10 sont favorables au don, près d’1 famille sur 3 refuse le prélèvement le jour venu, dans l’émotion de la perte inattendue d’un être cher qui les prend au dépourvu, et faute de connaître sa volonté. L’anonymat entre donneur et receveur : le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et, réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés, ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande. La gratuité : le don d’organes est un acte de générosité et et de solidarité, entièrement gratuit . Il est organisé par l’Agence de Biomédecine (ex Etablissement Français des Greffes) depuis 1994, sous tutelle de l’État. Cet organisme établi la Liste des receveurs en attente, avec priorité aux personnes présentant une défaillance aigue conduisant à une mort rapide (exemple de l’hépatite fulminans) et aux enfants.
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Le prélèvement d’organes n’est possible
que dans des conditions exceptionnelles Seules les personnes décédées en état de mort encéphalique dans un service de réanimation peuvent être prélevées. Elles sont peu nombreuses : en 2008, 3181 personnes ont été recensées en état de mort encéphalique dans les service d’urgence français. Et seulement 1563 ont été effectivement prélevées, chiffre en amélioration cependant. Ne sachant pas si le défunt était opposé ou au contraire favorable au don de ses organes ou de ses tissus, 1/3 des proches consultés refuse le prélèvement lorsque la question leur est posée à l’hôpital par le médecin ou l’infirmière du service d’urgences. On comprend le désarroi des familles, car vues les circonstances de décès des morts encéphaliques (traumatismes crâniens, accidents vasculaires cérébraux) ce sont des gens qui étaient en pleine santé « 10 minutes » avant leur mort! Prenons de notre vivant une décision, et faisons connaître notre volonté à notre famille : cela évitera à nos familles d’avoir à faire dans la difficulté et la douleur ce choix à notre place. Important, ce choix sera inscrit sur la carte vitale 2.
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La définition de la mort encéphhalique est très précise et restrictive
La mort encéphalique est la cessation irrémédiable de toutes les activités du cerveau, qui ne reçoit plus de sang, alors que la respiration et les battements du cœur peuvent être maintenus artificiellement par des techniques de réanimation, en vue d’un prélèvement, et ce, pendant une durée limitée. Rien à voir avec le coma, où le sang irrigue et oxygène le cerveau. 2 EEG de 30 minutes plats à 4h d’intervalle, ou angiographie cérébrale confirmant l’arrêt de circulation, sont obligatoires pour confirmer le diagnostic. Rare, 2500 cas recensés sur décès en France chaque année. (traumatismes crâniens, accidents vasculaires cérébraux) Urgence, car plus on s’éloigne du constat de mort encéphalique, moins les organes sont fonctionnels, et d’autre part, après le prélèvement, le temps de conservation des organes n’est de quelques heures : 4 h cœur, 10h foie et poumons, 36h reins.
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Pourquoi se mobiliser pour le don d'organes?
parce que 6 patients sur 10 en attente de greffe chaque année ne pourront pas en bénéficier, malgré les progrès faits. parce que seulement 4620 patients sur 7692 en attente ont bénéficié d’une greffe en 2008. parce que il n’y a eu en 2008 que 1563 donneurs sur 3181 morts encéphaliques recensées. parce que ces 1563 donneurs ont permis quand même 4620 greffes : pour chaque donneur de plus ce serait donc 3 greffés de plus. C’est pourquoi il est si important de porter sur soi sa carte de donneur et d’en parler à son entourage : 1000 refus d’évités, ce seraient 3000 greffés de plus !
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L'avis des religions Pour la plupart des religions la vie humaine est la valeur essentielle, et le don d’organes, qui a pour finalité de sauver ou de restaurer la vie, ne rencontre pas d’objection de principe. Les religions catholique et protestante invitent leurs fidèles à une réflexion en faveur du don. Elles précisent que le respect de l’intégrité du corps n’est pas incompatible avec le prélèvement d’organes, mais elles insistent pour que l’on préserve, en toutes circonstances, la dignité de la personne décédée et le souvenir des familles. Les religions musulmane et juive sont dans une grande majorité en faveur du prélèvement d’organes, lorsqu’il s’agit de sauver une vie en péril, même si certaines sensibilités en leur sein peuvent nuancer leur propos ou émettre des réserves.
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Quels organes greffe-t-on?
En 2008 on a pratiqué : 2937 greffes de rein 1011 greffes de foie 360 greffes de cœur 196 greffes de poumons 19 greffes de cœur-poumons 84 greffes de pancréas 13 greffes d’intestin
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Prélèvements de tissus
En dehors des organes vitaux, on peut aussi prélever en vue de greffes, au cours du prélèvement d’organes, ou en dehors : la cornée, fine pellicule transparente à la surface de l’œil, prélevée post-mortem. la peau, pour de grands brûlés. les valves cardiaques ou les artères, dans certaines affections. de l’os.
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Donner de son vivant, c'est possible parfois
Le don d’organe est possible de son vivant, mais uniquement dans le cadre familial strict. il faut que le donneur soit majeur et très proche du receveur au sein de sa famille. on peut donner ainsi, dans des circonstances exceptionnelles, 1 rein, une partie du foie, parfois 1 poumon.
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Donner de son vivant, c'est possible.
don de cellules souches hématopoïétiques ces cellules souches hématopoïétiques sont prélevées sur donneur volontaire par sang ou prélèvement de moelle osseuse, ou sang du cordon ombilical à l’accouchement. les greffes de cellules souches permettent la guérison de maladies souvent mortelles, comme leucémie, aplasie médullaire, déficit immunitaire sévère du nourrisson : 800 patients, dont beaucoup de jeunes et très jeunes, en bénéficient chaque année. personnes, dont 60% de femmes, sont inscrites en France sur le fichier du don de moelle et de cellules souches. Il faut être âgé de plus de 18 ans et de moins de 51 ans, et en bonne santé, pour s’inscrire. L’inscription au fichier se fait auprès de FRANCE GREFFE DE MOELLE Hôpital Saint Louis, BP Paris Cedex 10 Tél. : :
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vrai/faux sur le don d'organes
• Je suis trop âgé pour donner mes organes : FAUX Globalement, on peut dire qu’il n’y a pas d’âge pour donner ses organes. Certes, pour greffer un cœur, il est préférable que le donneur ait moins de 60 ans. Mais pour les autres organes, comme le foie, les reins, la cornée, il n’y a pas de limite d’âge. • Si je donne mes organes, mon corps est restitué à ma famille : VRAI Il ne faut pas confondre don d’organe et don du corps à la médecine. Dans le don d’organe, les organes sont prélevés de manière chirurgicale et le corps, traité avec respect et attention, est rendu à la famille avec une apparence intacte : les zones d’incisions sont suturées, des lentilles sont placées sur les yeux, à la place des cornées. • Dans le don d’organe, on prélève les yeux : FAUX Les chirurgiens prélèvent uniquement la cornée, fine pellicule transparente qui recouvre l’œil. Ils posent à la place une lentille transparente, de manière à ce que l’apparence des yeux soit intacte • Si je suis donneur, les chirurgiens vont se précipiter sur moi pour prélever mes organes : FAUX Cela est complètement illégal. Un cadre législatif très strict régit le don d’organes. La personne, qui a émis son souhait de son vivant de donner ses organes, doit être cérébralement décédée. Cela signifie que son cerveau est détruit de manière irréversible, et ne peut plus contrôler le fonctionnement des différents organes. • Un receveur ne connaît pas l’identité du donneur : VRAI Hormis quelques informations sur l’âge ou le sexe, l’identité du donneur n’est pas connue du receveur ou des receveurs.
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Avec les Clubs Rotary de Normandie, adhérons au don d'organes.
Pour s’informer davantage, recevoir des cartes de donneurs, ou, au contraire, s’inscrire sur le registre national des refus, contacter l’Agence de la Biomédecine: 1 avenue du Stade de France 93212 SAINT DENIS LA PLAINE CEDEX Tél Fax
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Avec les Clubs Rotary de Normandie, adhérons au don d'organes.
Le don d’organes est un acte de générosité et de solidarité. La loi nous donne la possibilité de faire un choix de ce que nous ferons de notre corps après notre mort. Ce choix, pour ou contre, faisons le connaître.
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