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Publié parSolange Cloarec Modifié depuis plus de 11 années
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LES TROUBLES SEXUELS MASCULINS, AUTRES QUE LA DYFONCTION ERECTILE ET L’EJACULATION RAPIDE
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Troubles du désir, Anéjaculation, Anorgasmie masculine, Défloration : « ça saigne, ça ne saigne pas ! ». Docteur Mohamed MAIDINE Docteur Abderrazak MOUSSAID Mazagan Beach Resort. El Jadida- 2010
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Troubles du désir, Anéjaculation, Anorgasmie masculine, consultation de couple, Défloration. Cet exposé sera fait sous forme de cas cliniques, pour illustrer les différents troubles sexuels masculins en dehors des dysfonctions érectiles et de l’éjaculation rapide.
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Cas clinique n°1 Marié depuis 4 ans à Mme H. âgée de 32 ans, deux enfants, dit avoir un petit problème : j’ai une vie sexuelle perturbée, puis c’est sérieux ; je travaille beaucoup, je suis stressé, trop de responsabilité… Parfois ; j ai une régularité sexuelle, parfois abstinence de 1 à 3 mois. Sa femme dit : après l’ abstinence, je ne peux plus reprendre. le patient dit : en général « j’éjacule rapidement ; ma femme n’est pas satisfaite et parfois même avec un désir sexuel normal, je n’arrive pas à avoir une érection rigide ». L’examen clinique est normal.
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Cas clinique n°1
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Cas clinique n°1 Il y a là une appréhension de la relation sexuelle, par crainte de ne pas satisfaire sa partenaire et donc conduite d’évitement (le conjoint va trouver des alibis pour éviter les rapports sexuels, fatigue, stress, sommeil.. ) . Il s’agit d’un désir sexuel refoulé ; et évitement des relations sexuelles. Quand il est obligé de les faire, il le fait par devoir conjugal, avec une angoisse d’anticipation de l’échec.
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Cas clinique n°1 En conclusion 1: Désir sexuel refoulé, DE et EP.
Il y a un cercle vicieux : DSH (désir sexuel hypo-actif)/EP (éjaculation précoce)/DE (dysfonction érectile), qu' il faut savoir rompre.
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Cas clinique n°1
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Cas clinique n°1 Conduite à tenir Traitement de l’EP et de la DE.
Thérapie cognitive et comportementale : Faire des relations sexuelles sans pénétration, pour favoriser la sensualité, plutôt que la génitalité : Sensat focus = ( caresses mutuelles pendant 20 minutes, sans se focaliser sur l’érection, ni sur la pénétration). Antidépresseurs à petites doses. IPDE5, si érection insuffisante.
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Cas clinique n°1
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Cas clinique n°2 Mme H., âgée de 45 ans mariée, un enfant.
Pas de relations sexuelles depuis 3 ans. La femme demande à son marie de consulter, mais en vain. Lui : tennisman sans problème de santé. Depuis quelques temps, il a de gonalgies qui l’empêche de pratiquer le sport ; puis part à Paris pour se faire soigner. La patient est au bord des larmes.
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Cas clinique n°2 Que dire à la patiente ?
Dans ce cas le médecin est mis dans une situation délicate, S’agit-il d’un : Désir sexuel hypo-actif ? D’un adultère ? D’un problème d’orientation sexuel ?... Impossible de le savoir, en l’absence d’un entretien avec le conjoint.
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Cas clinique n°3
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Cas clinique n°3 Mr A, Agent d’autorité, âgé de 62 ans, marié depuis 35 ans, 2 enfants qui sont au Canada pour faire des études. Dit avoir un problème ancien et complexe : DE et EP (avant pénétration). Traitement à base d’antidépresseurs et IPDE5, entrainent satisfaction psychologique « j’ai retrouvé une sexualité de 20 ans et je me sens décomplexé ». Le patient dit que son épouse vit avec les enfants au Canada et part la voire de temps à autre.
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Cas clinique n°3 4 consultations de suite et part avec des ordonnances ATD+IPDE5. Les remarques de l’épouse sont négatives (dit-il) : « c’est une crise d’âge !, tu veux rattraper le temps perdu !». La 5ème consultation, le patient prend RDV et consulte en couple de façon spontané.
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Cas clinique n°3
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Cas clinique N°3 La patient traits tirés et méconnaissable, veut prendre la parole et sa femme l’arrête. Elle s’adresse au médecin et dit : « vous incitez à la débauche » , « vous traitez les hommes sans la présence de leurs épouses ? », « vous avez prescrit à mon mari des médicaments qui ont changé son comportement d’après un médecin ami ». La mari ne peut plus terminer l’entretient et quitte la consultation sans préavis. La femme dit avoir trouvé chez son mari plusieurs boites de médicaments, alors quelle était au Canada. La femme dit au médecin « vous n’avez plus prescrire des médicaments clinique à mon mari ». Le médecin la remet à sa place.
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Casa clinique n°3 Le soir le patient appelle le médecin pour s’excuser de l’incident. « Ma femme m’a obligé de prêter serment ( le Coran entre mes mains ) et j’étais obligé de dire la vérité car je suis croyant. J’ai avoué que je sortais avec une jeune fille à titre amicale sans relations sexuelles ». Remarques émanant de l’épouse: notre société est conservatrice, traditionnelle, et la religion à un gros poids. Son mari ne devrait pas consulter sans sa présence.
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Cas clinique N°3
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Cas clinique n°3 La consultation du couple est ; Difficile, risquée ;
Difficile à provoquer ; Le couple est une entité à part ; Un couple ce n’est jamais 1+1 égale 2 ; C’est toujours 1+1 supérieur à 3.
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Cas clinique n°4 : Consultation de couple spontanée
Mr. B, ex vendeur en pharmacie âgé de 80 ans et Mme âgée de 72 ans consulte pour DE. Et l’épouse prend la parole et dit : « Kay bghi yakoul el halwa, kaitla3 ou kay lwa ». Traduction : il veut manger du biscuit, il monte et se pli (détumescence).
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Cas clinique n°4 : consultation de couple spontanée
La consultation de couple n’a pas d’âge. Mais le paradoxe, c’est qu’à partir d’un certain âge, les tabous sont transgressés. Les vieux parlent plus librement de leurs sexualité sans se gêner.
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Cas clinique n°4 : consultation de couple spontanée
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Cas clinique n°5 : Anéjaculation
Mr D, 43 ans marie depuis 2 ans, épouse âgée de 33 ans sans enfants ; Un mois après le mariage, il n’arrive plus à éjaculer. Examen clinique et biologique : normal.
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Cas clinique n°5 : Anéjaculation
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Cas clinique n°5 : Anéjaculation
Conduite à tenir: Traitement à base d’androgènes, Puis, IPDE5, pour améliorer l’érection (sans résultats). Puis Toco 500 mg(vit E). En parallèle : thérapie comportementale (prescription de symptôme paradoxal) : relations sexuelles sans éjaculation ; afin de perdre le reflexe d’éjaculer. Faire des relations sexuelles, se retirer et faire masturbation, puis éjaculation intra vaginale et fantasmatisation.
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Cas clinique n°5 : Anéjaculation
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Cas clinique n°5 : Anéjaculation
Un jour sa femme fait un rêve bizarre, d’après le patient. Le rêve « mon mari a été désensorcelé, le nœud qui fermait ses organes génitaux, a été ouvert. La nuit même comme par coïncidence, le patient fait une éjaculation (pollution) nocturne. Depuis lors, il n’y a plus problème.
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Cas clinique n°6 : Anorgasmies
Mr H âge 38 ans, marie depuis 7 ans, consulte avec sa femme. Sans se gêner, il dit : « je couche avec ma femme sans plaisir », « Au moment des rapports sexuels, j’entends un bruit, comme du papier froissé ou un sac en plastique qui se froisse, parce qu’elle mouille trop ».
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Cas clinique n°6 : Anorgasmies
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Cas clinique n°6 : Anorgasmies
Argumentaire : Il est vrai que certains hommes trouvent leurs femmes trop sèches, d’autres trop mouillées. La tradition veut que l’homme pendant la nuit de noce ; doit avoir une érection rigide pour déflorer sa future épouse et ne pas éjaculer à l’intérieur du vagin, sous peine de la rendre « marja » : trop mouillée. Cette attitude existe toujours dans notre société et est source de beaucoup de dysfonctions sexuelles.
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Cas clinique n °7 : Défloration
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Cas clinique n °7 : Défloration
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Cas clinique n °7 : Défloration
Un jeune couple vient consulter après une relation sexuelle (hors mariage), qui a provoqué un saignement chez la partenaire. L’homme demande au médecin d’examiner sa partenaire pour savoir si ce saignement provient de l’hymen ou ce sont tout simplement des règles. Il pense que : L’hymen est trop profond, Et son sexe n’est pas assez développé pour atteindre l’hymen en profondeur!
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Cas clinique n °7 : Défloration
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Cas clinique n °7 : Défloration
Conduite à tenir : Thérapie cognitive : qui consiste à expliquer que l’hymen est à 2 cm de l’entrée du vagin et que le saignement peut être de petites quantités. Si le saignement est de grande quantité, il faut s’inquiété, car il peut s’agir d’une déchirure qui nécessite un acte chirurgicale.
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Cas clinique n °7 : Défloration
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Cas clinique n °7 : Défloration
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