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Phase 4 : Synthèse de l‘étude – projet technique de raccordement

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Présentation au sujet: "Phase 4 : Synthèse de l‘étude – projet technique de raccordement"— Transcription de la présentation:

1 Phase 4 : Synthèse de l‘étude – projet technique de raccordement
SMEGREG RECHERCHE DE RESSOURCES NOUVELLES POUR L’AEP Dans les alluvions de la Dordogne entre St Sulpice et Cameyrac et Grézillac – 33 Phase 4 : Synthèse de l‘étude – projet technique de raccordement SIAEP d’Arveyres et SIAEP de Bonnetan

2 Avis de la CLE du 1er juillet 2010
Origine du projet : Demande de remplacement du forage de Moulon (Eocène) Avis de la CLE du 1er juillet 2010 Avis de la CLE du 27 Septembre 2010

3 Localisation des forages AEP captant la nappe de l’Eocène
08034X0031/F sur Saint Sulpice et Cameyrac du syndicat de Bonnetan ; 08041X0051/F4 sur Izon du syndicat d’Arveyres ; 08045X0036/F3 sur Cadarsac du syndicat d’Arveyres ; 08046X0024/F sur Genissac du syndicat d’Arveyres ; 08046X0001/F sur Moulon du syndicat d’Arveyres.

4 Objectifs de l’étude Identifier les possibilités d'exploiter la nappe alluviale de la Dordogne (entre Saint Sulpice et Cameyrac et Grézillac) pour la production d'eau potable à proximité des forages à l’Eocène actuellement exploités, afin de substituer partiellement l’eau de l’Eocène par de l’eau de nappe alluviale, le mélange de ces eaux devant permettre d’éviter les traitements qui seraient nécessaires pour l’eau de la nappe alluviale généralement très dure. Pour cela, il est nécessaire de : vérifier l’existence d’une ressource en eau souterraine exploitable pour l’alimentation en eau potable dans les alluvions de la Dordogne entre Saint Sulpice et Cameyrac et Grézillac en se concentrant sur les périmètres proches des ouvrages AEP existants ; préciser la pérennité quantitative et qualitative de cette ressource ; définir les modalités d’exploitation de cette ressource (implantation, nombre et caractéristiques des ouvrages de captage) ; préciser la vulnérabilité de cette ressource et les contraintes liées à sa protection ; élaborer un avant-projet suffisamment détaillé pour la mise en production indiquant les coûts estimés, tant en investissement qu’en fonctionnement.

5 L’étude a comporté 4 phases :
Phase 1 : Synthèse des connaissances hydrogéologiques et analyse de l'environnement pour les cinq sites. Toute la zone sera étudiée, les cinq sites faisant l’objet d’une analyse plus poussée. A noter que le forage de Moulon n’est pas située sur une zone alluviale intéressante, ce qui ramène le nombre réel de site à quatre ; Phase 2 : Prospection géophysique sur trois sites sélectionnés ; Phase 3 : Réalisation de forages de reconnaissance et de tests hydrauliques Phase 4 : Elaboration d'un projet technique pour le captage, la protection, le raccordement aux réseaux des ressources identifiées et évaluation financière. La phase 4 est l’objet de cette présentation. Le territoire couvert par l’étude a été divisé en trois unités hydrogéologiques : Le méandre de Moulon Génissac ; Le méandre d’Arveyres: Le méandre d’Izon.

6 Rappel des résultats de phase 1 : connaissances hydrogéologiques existantes
trois zones favorables à la poursuite des investigations : Secteur 1 : à proximité du forage de Grand Barail entre les bourgs de Génissac et d’Arveyre, sur la commune de Cadarsac ; Secteur 2 : à proximité du forage Les Boins au nord du bourg de Saint Pardon ; Secteur 3 : à proximité du forage Drouillard, à la limite entre les communes d’Izon et de Saint Loubès. La prise en compte de risques sur la qualité des eaux des alluvions nous a conduits à ne pas poursuivre les investigations à proximité des 2 forages suivants : Pour le forage Canaudonne à cause de la présence de lagunes non étanches d’une STEP située 350 m à l’amont hydraulique ; Pour le forage Les Boins (secteur 2) à cause d’un projet de station d’épuration en amont qui a vu le jour dans le même temps.

7 Phase 1 : proposition de site à prospecter

8 Rappel des résultats de phase 2 : géophysique
sondages et panneaux électriques sur les secteur 1 (Cadarsac) et 3 (Izon) Implantation de 2 forages de reconnaissance sur les secteurs de plus forte Résistance électrique transversale de la couche aquifère (produit de l’épaisseur par la résistivité électrique) Izon Cadarsac Forage Proposé Forage Proposé

9 Phase 3 : Forages de reconnaissance

10 Rappel des résultats de phase 3 : sondages de reconnaissance
Sondage S1 (0803-4X-0389) d’une profondeur de 15 m sur la commune d’Izon, Sondage S2 (0804-5X-0082) d’une profondeur de 15 sur la commune de Cadarsac. Existence d’une formation aquifère de graves sableuses à galets d’une épaisseur de 3 m environ avec présence d’une nappe captive Présence d’un recouvrement peu perméable d’environ 5 m d’argile tourbeuse ou limoneuse et 4 m de sable et graviers limoneux Perméabilité très moyenne sur le forage S1 (Izon) avec faible productivité de l’ouvrage Bonne perméabilité sur le forage S2 (Cadarsac) qui permet un bonne productivité de l’ouvrage même avec son équipement non optimisé du forage de reconnaissance. Un pompage de longue durée avec analyse complète de type Rp devra permettre de valider la faisabilité quantitative et qualitative ainsi que l’incidence de la gravière proche notamment pour les mesures de protection de la ressource.

11 Phase 4 : projet technique – les conditions de mélange
Pour avoir une dureté de mélange maximale de 25 °F, les proportions de mélange sont 24 % d’eau des alluvions (dureté 44,3 °F) avec 76 % d’eau du forage de Grand Barail (dureté 19 °F). Les objectifs de production instantanés par forage sont un débit de production moyen de 26.4 m3/h et un maximum de 43 m3/h (pointe journalière) pour permettre de respecter les proportions de mélange en fonction des fluctuations de production avec un total annuel de 962 000 m3 (objectif 2020 selon l’étude diagnostic de SOGREAH).

12 Phase 4 : forage de production aux alluvions
réalisation d’un forage de production définitif 18,5 m de profondeur environ, avec un tube plein acier de diamètre 323 mm, cimenté au terrain de 0 à 9,5 m, et une colonne de production en tube plein (inox ou PVC) et crépine inox à fil enroulé en diamètre 8"5/8. Un tube de décantation assez long (6 m environ) pour descente pompe immergée Tête de puits étanche en inox, dalle ciment Mise en place d’un système de pompage immergé avec jupe adapté au pompage sur des aquifères de faible épaisseur. 43 m3/h en pointe, 26 m3/h en moyenne

13 Phase 4 : projet technique – protection du captage
Tracé des isochrones de parcours de l’eau souterraine (débit continu de 26,4 m3/h avec 10 % de porosité l’isochrone 50 jours touche le lac de loisir

14 Phase 4 : projet technique – contraintes spécifiques liées aux périmètres de protection en domaine alluvial La ressource est naturellement protégée des pollutions de surface par une couverture d’argile et d’argile limoneuse compacte de 5 m d’épaisseur environ, recouvrant des sables argileux sur une épaisseur de 4 m environ. Le site se trouve en bordure de la zone inondée lors de crues centennales du fleuve et le forage devra présenter une tête de puits étanche. L’environnement du site est constitué de vignobles principalement. Les contraintes à prendre en compte sont notamment la proximité du plan d’eau de loisir et la présence des routes départementales au voisinage ainsi que de l’autoroute A89. En cas de pollution accidentelle du plan d’eau de loisir, la pollution pourrait être susceptible d’atteindre la nappe puis le captage. Il est vraisemblable qu’un plan d’alerte soit demandé par l’Administration.

15 Phase 4 : projet technique – extrait de l’étude diagnostic de SOGREAH de 2010
L’eau du forage de Grand Barail est en refoulement direct dans le réseau de distribution Le forage de Grand Barail est autorisé pour un débit de 150 m3/h (soit 3000 m3/j sur 20 h) et constitue la principale ressource du SIAEPA d’Arveyres

16 Phase 4 : projet technique – débits et volumes à produire en fonction du coefficient de mélange
Pour une dureté objectif de 25 °F, la proportion de mélange est de 24 % d’eau d’alluvion pour 76 % d’eau du forage profond En production totale d’eau à l’horizon 2020, le volume annuel objectif est de 962 000 m3 qui se répartiront entre : 76 % sur l’Eocène soit 731 120 m3 ; 24 % sur les alluvions soit 230 880 m3. Le prélèvement instantané maximum potentiel sur le forage d’exploitation aux alluvions pourra aller jusqu’à 43 m3/h.

17 Phase 4 : projet technique – dimensionnement des équipements
Débit maximums instantanés Le forage de Grand Barail est en refoulement direct dans le réseau après passage en déferrisation. Cette configuration ne permet pas d’assurer un raccordement direct, assurant un temps de contact suffisant entre les deux ressources. Elle présente par ailleurs l’inconvénient de maintenir les ballons de déferrisation avec une pression de près de 9 bars, ce qui n’est pas très favorable en terme de fatigue. Dans ces conditions, il sera nécessaire de compléter les équipements existants avec : Une bâche de mélange dont le volume permettra un temps de contact suffisant ; Une station de reprise en refoulement direct dans le réseau ; Une nouvelle pompe pour le forage de Grand Barail (ou la mise en place d’une variation de fréquence si le moteur le permet) afin d’adapter la nouvelle courbe réseau au fonctionnement de la pompe.

18 Phase 4 : projet technique – description des travaux à réaliser
Les travaux comprennent Réalisation d’un forage d’exploitation aux alluvions à proximité du sondage S2 ; Equipement du forage S2 avec groupe immergé de 40 m3/heure; Réalisation d’un bassin de stockage en béton armée de 150 m3 ; Réalisation d’une conduite de transfert DN 140 sur 1500 ml ; Réalisation d’un local technique avec une station de reprise de 180 m3/heure à 65 mce ; Mise en fonctionnement variation de fréquence du forage de Grand Barail pour l’adapter à la nouvelle configuration ; Système de régulation et de télégestion.

19 Phase 4 : projet technique – montant des investissements
Total général : environ € HT

20 Phase 4 : projet technique – impact sur le prix de l’eau
Ce projet étant un pur projet de substitution, car la collectivité n’a pas de problème qualitatif. En application des préconisations du Sage nappe profonde, les partenaires financiers seraient sollicités sur un programme considéré comme prioritaire sur les bases suivantes : Agence de l’ eau Adour Garonne : 50% ; Conseil Général de la Gironde : 30%. Incidence d’environ 0,01933 €/m3 présentation du 21/05/2013

21 Phase 4 : projet technique – conclusion
L’étude des potentialités de la nappe des alluvions de la Dordogne a conduit à envisager la réalisation d’un forage dans le secteur de du forage AEP de Grand Barail (Cadarsac). La productivité de la nappe des alluvions à cet endroit est très bonne du fait d’une perméabilité assez élevée et la qualité de l’eau de la nappe des alluvions est compatible avec un usage « eau potable ». La dureté élevée de l’eau des alluvions (44,3 °F) représente une limitation à l’emploi de cette eau sans mesures particulières. Un pompage de longue durée avec analyse complète de type Rp devra permettre de valider la faisabilité quantitative et qualitative ainsi que l’incidence de la gravière proche notamment pour les mesures de protection de la ressource. En conséquence, le projet s’est orientée vers l’utilisation de l’eau de la nappe alluviale en mélange avec l’eau de la nappe de l’Eocène pour atteindre une dureté objectif de 25°F après mélange. Un forage d’exploitation aux alluvions permettrait de produire les volumes annuels de l’objectif 2020 ( m3 sur un total de m3) avec des pointes à 43 m3/h en satisfaisant aux proportions de mélange. L’estimation sommaire des équipements et investissements nécessaires est évaluée à € HT environ et l’incidence sur le prix de l’eau serait de 0,01933 € HT / m3.


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