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Publié parChantal Paul Modifié depuis plus de 5 années
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par les ALI sur le territoire du Val-de-Marne
Mobiliser des moyens pour accompagner des personnes en souffrances psychiques accueillies et logées par les ALI sur le territoire du Val-de-Marne Diagnostic final Avril 2017
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Sommaire - Les formes et manifestations des souffrances psychiques
Les valeurs portées par les ALI 94 Etat des lieux des situations de souffrances psychiques rencontrées par les personnes accueillies et logées - Les formes et manifestations des souffrances psychiques - Tentative de quantification et qualification des situations de souffrances Les impacts des situations de souffrances psychiques sur le fonctionnement des ALI 94 Les actions et moyens mis en œuvre pour apporter une réponse aux personnes en souffrances psychiques accueillies et logées par les ALI 94 - Les actions menées par les équipes des ALI 94 - Les actions menées par les partenaires - Les actions menées en direction des équipes des ALI 94 - Les partenaires mobilisés et mobilisables La définition de l’Action coordonnée des ALI 94 - Les finalités de l’Action coordonnée des ALI 94 et les facteurs clés de réussite - Les pistes d’actions opérationnelles pour structurer une Action coordonnée des ALI 94 - Les pistes d’actions prioritaires à conduire dans le cadre de l’Action coordonnée et les modalités de mise en œuvre Calendrier des prochaines rencontres
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Rappel des temps de rencontre
Temps d’échanges Objet Dates Temps d’échanges 1 Lancement du groupe de travail 30 mai – 10h à 13h Temps d’échanges 2 Elaborer le diagnostic partagé 15 septembre – 12h30 à 17h30 Lieu : COALLIA Temps d’échanges 3 Valider le diagnostic partagé Identifier la finalité et les objectifs de l’action coordonnée 11 octobre - 10h à 17h Lieu : ALFI à confirmer Temps d’échanges 4 Formaliser la finalité et les objectifs Engager les réflexions sur les composantes de l’Action coordonnée 6 décembre – 10h à 17h Lieu : FREHA
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Les valeurs portées par les ALI 94
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Les valeurs portées par les ALI 94
Apporter une réponse aux personnes en souffrances psychiques logées et accueillies en : Prenant en compte la personne et son bien être Remettant le locataire au centre de l’accompagnement Travaillant en réseau / Renforçant la cohésion sur le territoire Allant chercher des réponses vers l’extérieur / travaillant avec les acteurs compétents (secteur psy) Garantissant un appui/soutien aux équipes des ALI 94
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Etat des lieux des situations de souffrances psychiques rencontrées par les personnes accueillies et logées par les ALI 94 Les formes et manifestations des souffrances psychiques Tentative de quantification et qualification des situations de souffrances psychiques
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Les formes et manifestations des souffrances psychiques
La souffrance psychique est un concept qui a été individualisé pour rassembler les dysfonctionnements psychoaffectifs rencontrés mais qui n’entrent pas dans le cadre des troubles mentaux (psychiques) caractérisés. (Professeur P-J PARQUET) Ce qui confère aux souffrances psychiques, un caractère flou dans sa définition Il s’agit d’une réaction aux difficultés existentielles Suite à plusieurs évènements de vie Une rupture avec des modes de vie antérieurs Une pérennisation de certains modes de vie Les psychotraumatismes, une catégorie spécifique Des tableaux cliniques polymorphes : c’est la coexistence de plusieurs manifestations qui permettra de poser le diagnostic d’une souffrance psychique « On perçoit sa réalité facilement, mais on ne sait comment l’aborder »
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Les formes et manifestations des souffrances psychiques
- Perte diversifiée de la palette des conduites adaptatives - Difficulté à se projeter dans l’avenir - Difficulté à utiliser les compétences antérieurement acquises - Inscription dans le temps de l’instant - Difficulté à utiliser les liens sociaux antérieurement construits - Difficulté à nouer de nouvelles relations affectives et sociales stables et diversifiées - Solitude affective, sociale et relationnelle - Perte de la notion d’interdépendance avec les personnes et les groupes comme par exemple la famille - Perte de l’initiative relationnelle - Difficulté à imaginer les demandes d’aides nécessaires par incapacité à ressentir les besoins sanitaires et sociaux - Difficulté à imaginer que la situation puisse changer à partir d’aides extérieures vu la désactivation des compétences antérieurement acquises : inéluctabilité - Disparition des capacités d’initiative, réduction aux seules réponses à la proposition immédiate Négligence des besoins : - Difficulté à imaginer les aides possibles, à les recevoir et à les estimer comme satisfaisantes, incapacité à les croire efficaces - Conduites d’évitement, de repli, de passivité - Baisse de l’estime de soi et de se croire susceptible d’agir sur son propre destin - Conduites addictives de compensation - Troubles dépressifs - Déni de la souffrance
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Les formes et manifestations des souffrances psychiques
Repérées par les ALI 94 Des phénomènes de déni, de repli sur soi : les personnes restent dans le logement, elles refusent de se soigner, il y a une peur de l’hospitalisation Des phénomènes d’alcoolisation Des phénomènes de dénutrition Des variations de l’humeur Une méfiance vis-à-vis du gestionnaire (les personnes ne comprennent pas les réclamations/retours des gestionnaires, les personnes considèrent que le gestionnaire n’est pas compétent) ET du voisinage Une agressivité/violence vis-à-vis du personnel et des résident-es ET vis-à-vis d’eux-mêmes (tentative de suicide, suicide) qui peut mettre en danger le personnel, les résidents, les voisin-es et les personnes elles-mêmes Une perte de dignité, perte de repères de sociabilisation : les personnes en souffrances peuvent ne plus prêter attention à leur hygiène, elles ne sont gênées par aucune situation, elles sont désinhibées Les personnes adhèrent au suivi (elles se rendent aux RDV avec le TS) mais elles ne suivent pas, elles ne mettent pas en œuvre le plan d’action défini avec le TS (les motifs évoqués : pas le temps ..) Les personnes ne se rendent pas compte de certaines conséquences possibles comme celle de l’expulsion Un mauvais entretien du logement / Une perturbation de la vie de la résidence
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Les formes et manifestations des souffrances psychiques
Le profil des ménages concernés au sein du parc de logements des ALI 94 Pour les personnes ayant subi l’exil (ex : personnes hébergées en CADA), il est difficile de raconter les violences vécues, les traumatismes Pour les personnes venant de l’étranger (en général), elles ne présentent pas de signes apparents, elles ne s’expriment pas mais pour autant elles décompensent à un moment donné. Les personnes de nationalité étrangère représentent 55% des personnes accueillies/logées par les ALI 94 ayant répondu à l’enquête (cf infra), soit 813 personnes dont 157 enfants. Pour les personnes ayant connu un passé à la rue, des phénomènes d’addictions, d’alcoolisme, des problèmes d’appréhension dans le logement (entretien du logement, paiement des loyers) Pour les familles, des difficultés liées à la parentalité. La souffrance psychique des parents (plus encore dans les familles monoparentales et dans les familles où s’exercent des violences conjugales) impacte les enfants qui peuvent se retrouver seuls dans le logement, être victimes de maltraitance ou être peu suivi par les parents, ces situations peuvent amener les enfants à rencontrer des difficultés scolaires. Pour les enfants, les souffrances psychiques sont liées aux séjours à l’hôtel ; pour les enfants en souffrances psychiques, un suivi est très souvent mis en place, certaines associations remontent néanmoins des temps parfois relativement longs pour la mise en place de ce suivi. Dans certaines cultures, il est inimaginable de voir un psy
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7 associations ont répondu au questionnaire et représentent
Tentative de quantification et qualification des situations de souffrances psychiques 7 associations ont répondu au questionnaire et représentent 1 024 logements 1 483 personnes dont 423 enfants Les associations ayant répondu ALFI COALLIA (2 Résidences sociales et 1 CADA) Elan Retrouvé (Résidence accueil) FREHA Habitat et Humanisme Résidétapes SNL 94 Soliha Est Parisien
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Tentative de quantification et qualification des situations de souffrances psychiques
Baisse de l’estime de soi 60 personnes (dont 1 enfant) réparties sur 6 associations/ structures Dans 5 structures, ce poids est > à 5% des effectifs : Elan Retrouvé (31%, soit 8 pers.), FREHA (27,8% soit 5 pers.), Soliha Est Parisien (17,4%, soit 28 pers.), SNL 94 (14,3% des adultes soit 10 pers.), Habitat & Humanisme (7%, soit 5 pers.) Conduite d’isolement 54 adultes répartis sur 9 associations/ structures Dans 4 structures, ce poids est > à 5% des effectifs : Elan Retrouvé (23%, soit 6 pers.), FREHA (50% soit 9 pers.), Soliha Est Parisien (7,5%, soit 12 pers.), SNL 94 (11,4% des adultes soit 8 pers.), COALLIA RS Rousseau (7%, soit 5 pers.) Conduites addictives (de compensation) 40 adultes répartis sur 8 associations/ structures Dans 2 structures, ce poids est > à 5% des effectifs : Elan Retrouvé (19%, soit 5 pers.), FREHA (39%, soit 7 pers.), Résidétapes (6%, soit 12 pers.), Soliha Est Parisien (5%, soit 8 pers.) Sentiment de persécution 30 adultes répartis sur 8 associations/ structures Dans une seule structure, ce poids est > à 5% des effectifs : Elan Retrouvé (42%, soit 11 pers.), SNL 94 (8,6% des adultes soit 6 pers.)
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Tentative de quantification et qualification des situations de souffrances psychiques
Conduites agressives/menaçantes 22 adultes répartis sur 8 associations/ structures Dans 2 structures, ce poids est > à 5% des effectifs : Elan Retrouvé (15%, soit 4 pers.), FREHA (11%, soit 2 pers.) SNL 94 (6%, soit 4 pers.) Conduite d’accumulation compulsive 8 adultes répartis sur 4 associations/ structures Dans aucune structure, ce poids est > à 5% des effectifs Les autres formes de souffrances psychiques identifiées Chez les adultes - FREHA Trouble du comportement (fabulation …) : 4 pers. sur 18 Dégradation de la mémoire : 1 pers. sur 18 Chez les adultes - Elan Retrouvé Psychopathie : 1 pers. sur 26 Addiction : 2 pers. sur 26 Chez les enfants - SNL 94 Troubles de l'apprentissage, hyper activité : 1 enfant sur 81 Répercussions du contexte de violences conjugales : 1 enfant sur 81
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Zoom sur la reconnaissance du handicap
Tentative de quantification et qualification des situations de souffrances psychiques Zoom sur la reconnaissance du handicap 42 personnes ayant une reconnaissance de leur handicap réparties sur 7 associations/ structures 42% des personnes (25) sont accueillies/logées au sein de la résidence accueil d‘Elan Retrouvé dont 1 enfant Dans 2 structures, ce poids est > à 5% des effectifs : Elan Retrouvé (96%), FREHA (39% soit 7 personnes) 44 adultes bénéficiaires de l’AAH réparties sur 8 associations/ structures 54,5% des personnes (24) sont accueillies/logées au sein de la résidence accueil d‘Elan Retrouvé Dans 2 structures, ce poids est > à 5% des effectifs : Elan Retrouvé (92%), FREHA (33% soit 6 personnes) Un seul enfant bénéficiaire de l’AEEH SNL 94
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Tentative de quantification et qualification des situations de souffrances psychiques
63 personnes suivent un traitement médicamenteux en lien avec une problématique de troubles psychiques réparties sur 9 associations/ structures 38% des personnes (24) sont accueillies/logées au sein de la résidence accueil d‘Elan Retrouvé aucun 1 enfant Dans 4 structures, ce poids est > à 5% des effectifs : Elan Retrouvé (92%), FREHA (33% soit 6 personnes), COALLIA RS Rousseau (12,9%, soit 9 personnes), SNL 94 (10%, soit 6 personnes) 48 personnes bénéficient d’un suivi médical en lien avec une problématique de souffrances psychiques réparties sur 7 associations/ structures 50% des personnes (24) sont accueillies/logées au sein de la résidence accueil d‘Elan Retrouvé dont 1 enfant
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Tentative de quantification et qualification des situations de souffrances psychiques
65 personnes ne bénéficient d’aucun accompagnement ou traitement connus et pour lesquelles des soins et/ou un accompagnement en lien avec les souffrances psychiques seraient nécessaires réparties sur 7 associations/ structures dont 3 enfants Dans une seule structure, ce poids est > à 5% des effectifs : FREHA (39% soit 7 personnes)
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Zoom sur les éléments à retenir
Etat des lieux des situations de souffrances psychiques rencontrées par les personnes accueillies et logées par les ALI 94 Zoom sur les éléments à retenir Un phénomène qui touche davantage les adultes Une nuance : les données relatives aux enfants ne sont pas toujours exhaustives Toutes les associations sont concernées À des degrés divers Un poids des personnes en souffrances psychiques qui reste relativement limité toutefois … Les impacts sur la vie quotidienne des personnes concernées et … … sur le fonctionnement sont réels (cf ci-après)
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Les impacts des souffrances psychiques sur le fonctionnement des ALI 94
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Les impacts repérés par les ALI 94 des souffrances psychiques sur le fonctionnement
Un impact en termes de temps : un accompagnement plus chronophage RDV où la personne ne se présente pas ou absence de la personne lors de la visite à domicile (VAD) La nécessité pour le TS de faire des relances régulièrement Dans le diffus, nécessité de faire des VAD plus régulières Un temps plus important pour créer du lien avec la personne … … mais aussi pour constituer une cellule avec les acteurs du Droit commun autour de la personne Un impact financier Des dégradations du logement et des impayés de loyer Un impact sur l’équipe et ses pratiques d’accompagnement Si la structure n’est pas spécialisée sur les souffrances psychiques, cela demande une réadaptation en permanence, de repenser ses modes d’intervention. Cette adaptation en continu demande : du temps une organisation spécifique : mettre en place une cellule de vigilance avec le CMP et la Mairie lors des périodes d’absence du TS ; travailler en binôme ; modifier les réunions de suivi des ménages en focalisant ces réunions sur les personnes en souffrances psychiques (cf réunions des situations dites de blocage) ; associer les différents Pôles/Services (social et immobilier) de la volonté de la part de l’équipe et de la Direction de se décentrer de ses missions et de sortir des cadres habituels (ASLL, AVDL) Une pression de la part des Directions, des propriétaires, du voisinage, des élus sur les TS pour que « tout se passe bien » et éviter « les risques de mise en danger », cette pression est d’autant plus forte dans le diffus où le TS n’est pas sur place. Une difficulté à prendre certaines décisions come celle de l’expulsion – cf peut-être qu’à un moment, le logement n’est plus adapté Un impact positif : une plus forte solidarité au sein de l’équipe Un impact sur la vie et l’image de la résidence / du parc de logements Le comportement de la personne peut conduire au développement d’une image négative de la structure et de l’association par le voisinage Un impact positif : une solidarité plus grande entre les familles (voisinage) les week-ends et en dehors des heures d’intervention des TS
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Les impacts-risques potentiels repérés par les ALI 94 des souffrances psychiques sur le fonctionnement Pour les personnes logées Pas de mixité des publics, un isolement des personnes en souffrances psychiques, une stigmatisation des personnes en souffrances psychiques, une impossibilité pour celles-ci de s’intégrer Un renforcement des problématiques Santé Un risque , une mise en danger des autres personnes logées sans problématique de Santé Pour les équipes de professionnel-les Un burn out ; des démissions Une démotivation et un désinvestissement Un déplacement du problème : les logements d‘insertion deviennent des annexes aux résidences accueil, aux hôpitaux psychiatriques Pour les partenaires L’absence de possibilité de développer l’offre de logements adaptés en raison de l’image qu’en ont les collectivité (cf. souffrances psychiques)
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Les « non-actions », postures qui pourraient nuire au bon fonctionnement des ALI 94
Ne pas communiquer : on ne nous connaît pas : pas de comité de suivi, de rencontres avec les partenaires/Réservataires, sur les difficultés rencontrées sur le terrain ; les orientations faires par les partenaires sont non adaptées Se laisser submerger Ne pas avoir le choix (orientations imposées par le SIAO) Pas de formation des équipes, les professionnel-les sont démotivés, ils se renferment, se replient Des évaluations sociales absentes, des diagnostics mal faits et des situations non réévaluées Pallier au manque de places Ne pas considérer la problématique Santé comme une priorité : ne pas observer l’évolution du nb de personnes concernées par les souffrances psychiques Disposer de moins de personnel (cf baisse des effectifs des équipes liés à la baisse des budgets)
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Les actions et moyens mis en œuvre pour apporter une réponse aux personnes en souffrances psychiques
Les actions menées par les équipes des ALI 94 Les actions menées par les partenaires Les actions menées en direction des équipes des ALI 94 Les partenaires mobilisés et mobilisables
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Les actions menées par les équipes des ALI 94
Des taux d’encadrement variables et souvent faibles Nb de personnes accueillies/logées pour 1 ETP éducatif et social Les taux varient de la manière suivante : 1 ETP pour 7 personnes logées 1 ETP pour 9 personnes logées 1 ETP pour 13 personnes logées 1 ETP pour 15 personnes logées 1 ETP pour 45 personnes logées 1 ETP pour 48 personnes logées 1 ETP pour 88 personnes logées 1 ETP pour 94 personnes logées 1 ETP pour 116 personnes logées 1 ETP pour 327 personnes logées Une résidence sociale de l’association COALLIA logeant 116 personnes ne dispose d’aucun ETP éducatif et social Aucune association ne recense au sein de son équipe des salarié-es au profil médical et paramédical
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Les actions menées par les équipes des ALI 94
ACCOMPAGNEMENT/SUIVI MÉDICAL INDIVIDUALISÉ 4 associations concernées et 19 personnes en souffrance psychique concernées : Habitat et Humanisme : 4 pers. FREHA : 11 pers. COALLIA (RS J-J Rousseau) : 1 pers. ALFI : 3 pers. Pour 3 de ces 4 associations, l’accompagnement/suivi médical est récurrent Quelles formes prend cet accompagnement/suivi ? : échanges – à préciser par les associations concernées ANIMATION D’ACTIONS COLLECTIVES / ATELIERS 5 associations concernées : FREHA, COALLIA (RS J-J Rousseau), Soliha Est Parisien, ALFI, Elan retrouvé Pour 3 des 5 associations, ces ateliers sont récurrents Des formes variées : Des ateliers collectifs (3); Repas collectif (1), Sorties culturelles et sportives en extérieur (3), des réunions de résidents (1) Les thèmes Sortir de l'isolement ; Estime de soi ; Sport, Couture-tricot, Cuisine AUCUN GROUPE D’ENTRAIDE PSYCHOLOGIQUE RECENSÉ Quelles en sont les raisons ? : échanges
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Les actions menées par les partenaires
ACCOMPAGNEMENT/SUIVI SOCIAL INDIVIDUALISÉ 7 associations concernées et plus de 83 personnes en souffrance psychique concernées : * Soliha Est Parisien : 50 pers. * Elan Retrouvé : 23 pers. * FREHA : 7 pers. * SNL 94 : 1 pers. Habitat & Humanisme : 3 pers. COALLIA (CADA) : nb variable ALFI : non renseigné Cet accompagnement est récurrent pour 3 associations (*) et fait l’objet d’une convention pour 1 seule association (Elan Retrouvé) Les partenaires : CMP (3) de Choisy, Thiais, St Maur, Créteil, Ivry Circonscription/Maison des Solidarités/EDS (4),CCAS (2) SAVS Orly Elan Retrouvé PLIE, pôle emploi, mission locale APF (Association Paralysés de France) UDAF AVDL 94 2 associations (Résidétapes + Elan Retrouvé) ont identifié des personnes accompagnées par un SAVS EDF ??? (à demander à FREHA)
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Les actions menées par les partenaires
ACCOMPAGNEMENT/SUIVI MÉDICAL INDIVIDUALISÉ 6 associations concernées et au moins 39 personnes en souffrance psychique concernées : * Elan Retrouvé : 22 pers. * FREHA : 8 pers. * SNL 94 : 1 pers. * Résidétapes : 3 pers. COALLIA (CADA) : 4 pers. Habitat & Humanisme : 1 pers. ALFI : non renseigné Cet accompagnement est récurrent pour 4 associations (*) et fait l’objet d’une convention pour 1 seule association (Elan Retrouvé) Les partenaires : CMP (3) de Choisy, Thiais, St Maur, Créteil, Ivry Hôpitaux psychiatriques Equipe Mobile Psychiatrie, Précarité (orthophoniste et psychologue / équipe mobile psychiatrie précarité exclusion (hôpital Paul Guiraud) (2), Psychologue secteur privé Hôpital Henri Mondor, hôpital (AS), Médecin traitant, centre de santé médical Migration santé APF Aucune association n’a identifié de personnes accompagnées par un SAMSAH
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Les actions menées par les partenaires
ANIMATION D’ACTIONS COLLECTIVES / ATELIERS 4 associations concernées : FREHA, COALLIA (CADA), Résidétapes, Elan Retrouvé Les formes Des ateliers collectifs Les activités proposées par les Villes Les thèmes Art thérapie Alcoolisme GROUPE D’ENTRAIDE PSYCHOLOGIQUE (GEP) Une seule association concernée : Résidétapes GROUPE D’ENTRAIDE MUTUELLE (GEM) Le GEM L’Art Social Postal club à Choisy-le-Roi parrainé par l’association Elan Retrouvé
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Zoom sur une action conduite par des partenaires , en direction des personnes en souffrances psychiques Les actions d‘accompagnement proposées par l’EMPP auprès des résidents du CADA de COALLIA PRESENTATION (QQOQCP) QUI L’EMPPRE: Equipe Mobile Psychiatrie Précarité Exclusion de l’Hôpital Paul Guiraud. Public concerné : les personnes accueillies au CADA pour lesquelles une problématique en lien avec la santé mentale à été décelée par l’équipe ; personne sans suivi « psy ». QUOI L’EMPPRE est une équipe mobile de psychiatrie spécialisée qui a pour objectif d’améliorer et de favoriser l’accès aux soins des personnes en situation de précarité et d’exclusion et d’améliorer les parcours de soins en instaurant des prises en charge coordonnées. Le CADA, par cette action, souhaite proposer un soutien psychologique et psychiatrique aux personnes en souffrances psychiques au sein de l’institution, qui ne bénéficient d’aucune prise en charge psychologique. OU Au sein des locaux du CADA (en fonction des disponibilités : salle d’animation, bureau aménagé en lieu convivial, salle de réunion) QUAND En moyenne, l’EMPPRE intervient tous les 15 jours voire toutes les 3 semaines (en fonction des situations suivies et de la nécessité) COMMENT une fiche de signalement (document produit par l’EMPRRE) est renseignée par la personne référente de la situation au CADA avec l’accord de la personne concernée et transmise par mail à l’EMPPRE, toujours avec l’accord de la personne concernée. une première date de rendez-vous est proposée à la personne la première rencontre s’effectue en présence du référent de la situation afin d’introduire la situation, et faciliter le lien avec l’EMPRRE / lorsque l’échange est établi, le référent peut s’éclipser. les autres rendez-vous s’effectuent sans la présence du référent (sauf si l’EMPRRE ou la personne le souhaite) POURQUOI permettre aux personnes accueillies au CADA de bénéficier d’une prise en charge psychologique (repérage et identification des problématiques par l’EMPPRE) Permettre / favoriser une orientation vers une structure pérenne, adaptée aux besoins de la personne
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une orientation vers les dispositifs de soin existants (CMP…)
Zoom sur une action conduite par des partenaires , en direction des personnes en souffrances psychiques Les actions d‘accompagnement proposées par l’EMPP auprès des résidents du CADA de COALLIA EVALUATION (RES) REUSSITES Quelles sont les réussites de cette action ? Qu’est-ce qui les illustre ? un accès au soin une orientation vers les dispositifs de soin existants (CMP…) des pistes de réflexion/ d’analyses qui accompagnent l’équipe dans les pratiques professionnelles en lien avec le diagnostic « souffrance psychique » une rencontre très positive entre deux structures, deux équipes, œuvrant dans des domaines différents mais qui ont su instaurer une dynamique professionnelle complémentaire au bénéfice des personnes accueillies au CADA ECHECS Qu’est-ce qui a peu ou mal fonctionné ? Qu’est-ce qui l’illustre ? une action encore trop récente pour évaluer les freins. Un bilan à un an permettra de noter les échecs afin de réfléchir à des pistes d’ajustement pour la suite SUGGESTIONS Si c’est à refaire, quelles sont les propositions d’amélioration ? Sans objet aujourd’hui
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Les questions complémentaires des participant-es
Zoom sur une action conduite par des partenaires , en direction des personnes en souffrances psychiques Les actions d‘accompagnement proposées par l’EMPP auprès des résidents du CADA de COALLIA Les questions complémentaires des participant-es L’équipe EMPP propose-t-elle un soutien auprès des travailleurs sociaux pour des analyses de situation ? Une supervision « analyse des pratiques » a lieu une fois pas mois et destinée à l’ensemble de l’équipe. Supervision animée par Parcours d’exil L’EMPPRE n’intervient pas auprès de l’équipe de travailleurs sociaux dans le cadre de réunions de l’analyse de situation. Néanmoins, les professionnels de l’EMPRRE sont disponibles pour échanger avec les travailleurs sociaux du CADA, soumettre des pistes d’analyse, permettant au professionnel d’adapter au mieux sa posture et son accompagnement. A-t-il été facile de mobiliser l’EMPP ? Très facile / une plaquette d’information avait été envoyée par courrier postal au CADA. L‘EMPPRE a été contactée pour une situation délicate suite à une hospitalisation en urgences psychiatriques et réactivité immédiate. Quelle garantie pour un partenariat / une mobilisation pérenne de l’EMPP ? L’EMPPRE a proposé une convention de partenariat. Combien de temps et de séance sont nécessaire entre la personne et l’EMPP avant une orientation ou non vers un partenaire compétent ? Il est impossible de donner une réponse, de quantifier le temps d’une prise en charge par l’EMPPRE avant orientation. Chaque situation est différente et le réseau pour orientation n’est peut-être pas encore clairement « posé ».
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PRESENTATION (QQOQCP) – Cf convention jointe au présent PPT
Zoom sur une action conduite par des partenaires , en direction des personnes en souffrances psychiques Les interventions collectives « CAFE PSYCHO », le Point Ecoute PSY et le Consulting « Situations » animés par Eos Psy PRESENTATION (QQOQCP) – Cf convention jointe au présent PPT QUI Eos Psy, une équipe de 3 à 6 psychologues cliniciens ou ethno psychologues auprès des résidents ou des salariés de l’ALJT QUOI « Café psycho » (débat autour de situations de vie des jeunes ou de l’actualité), Point écoute pour résidents en fragilité ou plus avec orientation vers un professionnel (« Cher confrère »), Intervention en situation de crise (auprès des résidents, d’une équipe de résidence ou d’un salarié ayant vécu une situation particulière) OU Sur les résidences ALJT ou extra muros pour l’intervention de crise auprès d’un salarié QUAND Les actions « café psycho » et points écoute sont récurrents (de 6 à 10 fois par an) Les actions sur les situations de crise sont ponctuelles COMMENT Action collective ou individuelle POURQUOI Permettre aux résidents d’exprimer et d’échanger collectivement sur leurs vécus / permettre à des résidents en souffrance d’entamer une démarche vers un professionnel / permettre aux équipes ou à un salarié de travailler sur des situations de crise vécues / faciliter l’orientation vers les professionnels, CMP ou hôpitaux (notamment HDT ou HO)
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Zoom sur une action conduite par des partenaires , en direction des personnes en souffrances psychiques Les interventions collectives « CAFE PSYCHO », le Point Ecoute PSY et le Consulting « Situations » animés par Eos Psy EVALUATION (RES) REUSSITES Taux de fréquentation des café psycho et points écoute / démarches engagées par des résidents / intervention en situation de crise (ex : attentats novembre 2015 sur résidences Paris / hospitalisation d’un résident en crise présentant une pathologie grave sur un délai d’une journée), ECHECS Les limites se situent plus au niveau des limites des dispositifs de droit commun SUGGESTIONS Néant
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Les questions complémentaires des participant-es
Zoom sur une action conduite par des partenaires , en direction des personnes en souffrances psychiques Les interventions collectives « CAFE PSYCHO », le Point Ecoute PSY et le Consulting « Situations » animés par Eos Psy Les questions complémentaires des participant-es Comment a été mise en place cette action ? Suite à un diagnostic sur les publics accueillis nécessitant la mise en place d’actions sur le plan collectif et individuel Comment est financée cette action ? Financement ARS et ALJT Quel coût pour les personnes logées ? Aucun Concernant la fréquentation du Point Ecoute Psy, est-ce une démarche spontanée des personnes logées ou est-ce suite à l’orientation d’un professionnel de l’association ALJT ? Les deux Le café psycho, le Point Ecoute Psy sont-ils ouverts à tous ? Le nombre de participant-es est-il limité ? Oui Oui , la limite de participations est uniquement sur les points écoute (pré inscription) Quel lien mis en place après une séance de café psycho avec les professionnel-les de l’association ALJT ? Retour aux équipes sur des préconisations d’accompagnement (dans la limite du secret professionnel) / alerte aux équipes en cas de danger pour le résident ou le collectif Existe-t-il un lien avec le secteur du Droit commun ? En cours de construction et /ou de consolidation
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Les actions menées en direction des équipes des ALI 94
SUPERVISION - 5 associations concernées : Soliha Est Parisien ; FREHA ; Habitat et Humanisme ; COALLIA (CADA) ; Elan Retrouvé - Des supervisons systématiquement récurrentes - Des supervisons reposant sur des ressources internes ou externes FORMATIONS EN INTRA - 4 associations concernées : FREHA ; SNL 94 ; ALFI ; Elan retrouvé - Une action de formation récurrente pour 2 d’entre elles (cf. 1 non réponse) - Les formes/modalités : essentiellement des Groupes d’analyse de pratiques (GAP) les autres formes : conseil d'une psychologue, formation addiction, santé mentale et précarité, sensibilisation à la clinique psychiatrique FORMATION EXTERNES - 3 associations concernées : FREHA, SNL 94, Soliha Est Parisien - Des formations avant tout ponctuelles UN GAP récurrent ; des échanges récurrents avec Réseau Précarité Santé Mentale (sectorisé) - Les thèmes des formations Gérer l'agressivité ; Logement et santé mentale (citée 2 fois – cf. FAPIL) ; L'addictologie ; Crise un Regard Systémique AUTRE FORME D’ACTIONS - 1 association concernée : Résidétapes - Une préparation systématique, en amont des réunions mensuelles des CESF, d’un dossier thématique
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Zoom sur une action conduite en direction des salarié-es La participation des professionnel-les SNL 94 au GAP PRESENTATION (QQOQCP) QUI En 2013, nous avons eu une première intervenante rencontrée grâce au réseau de connaissances. Celle-ci est partie en province. Par son intermédiaire, nous avons fait la connaissance en 2014 d’une autre intervenante qui nous accompagne depuis cette date. C’est une psychologue du droit du travail à orientation clinique. Nous sommes 5 : les 2 travailleurs sociaux de SNL 94 et les 3 du 92. QUOI Il s’agit non pas de conseils pour accompagner nos locataires mais de comprendre nos blocages dans les accompagnements que nous faisons afin de trouver ensemble les causes de ces difficultés et de trouver, grâce à l’éclairage et à l’analyse de chacune pour nous repositionner différemment dans l’accompagnement. OU Nous nous rencontrons dans un café «le père tranquille », dans Paris : c’est un lieu central, convivial, où nous pouvons échanger tranquillement sans être dérangés. Nous avions essayé de nous réunir dans une salle mise à la disposition d’association (centrale, dans Paris). Mais il y a des contraintes pour réserver ces salles, et ce sont des lieux plus « froids », moins propices aux échanges. QUAND Depuis 2013, nous avons des temps d’analyse des pratiques professionnelles. Les séances ont lieu toutes les 6 semaines. COMMENT Séance de 2h30. L’intervenante nous propose toujours de nous exprimer sur la précédente séance en répondant à cette question : que nous a apporté l’APP par rapport aux questions soulevées, à la situation abordée ? Nous pouvons ainsi analyser ce qui a découlé des précédents échanges. Ensuite, nous faisons un tour de table où chacun peut présenter en quelques phrases une nouvelle situation avec l’expression d’une question. Et puis nous choisissons quelle sera la situation retenue et développée. Pendant le temps de présentation plus détaillée de la situation, la personne peut s’exprimer librement pour arriver à formuler une question qui fera l’objet de l’analyse. Après il y a un temps de questions pour permettre à chacun de mieux comprendre la situation. Ensuite, la personne (qui présente sa situation) est en position d’écoute. Les autres personnes peuvent exprimer leurs analyses, hypothèses, questionnements… Après il y a un temps où la personne va pouvoir exprimer ce qu’elle ressent face aux hypothèses et analyses proposées. À force de questionnement sur notre travail, l’intervenante nous propose parfois d’étudier des textes pour nous aider à prendre du recul, ou affiner notre raisonnement, qu’on analyse ensemble au lieu de partir d’une situation. POURQUOI L’objectif principal est de permettre à nous professionnel-les d’analyser nos pratiques avec le prisme de nos ressentis, de ce qui fait résonnance chez nous face aux situations abordées.
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Zoom sur une action conduite en direction des salarié-es La participation des professionnel-les SNL 94 au GAP EVALUATION (RES) REUSSITES Quelles sont les réussites de cette action ? Qu’est-ce qui les illustre ? Ça nous permet de verbaliser nos ressentis, prendre du recul, nous questionner, dépasser nos freins, se recentrer sur la personne accompagnée. ECHECS Qu’est-ce qui a peu ou mal fonctionné ? Qu’est-ce qui l’illustre ? Un manque = pas de conseil pour mieux « gérer » l’accompagnement, les méthodes et techniques possibles SUGGESTIONS Si c’est à refaire, quelles sont les propositions d’amélioration ? On se rend bien compte que ça ne peut pas nous aider pleinement : nous sommes en train de reprendre contact avec l’EMPP de notre inter-secteur, pour des accompagnements complexes, pour le moment en temps d’échange, qu’on espère voir évoluer en visite auprès des personnes en souffrance s’il faut.
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Les questions complémentaires des participant-es
Zoom sur une action conduite en direction des salarié-es La participation des professionnel-les SNL 94 au GAP Les questions complémentaires des participant-es Les bénévoles de SNL 94 ne bénéficiant pas de cette analyse des pratiques, comment est-ce vécu … Par les profesionnel-les ? C’est pour nous un avantage de ne pas partager ce temps avec les bénévoles : c’est un lieu ressource pour nous pour ensuite pouvoir accompagner les familles et être un soutien pour les bénévoles. Si besoin, par contre, on peut les orienter de nouveau vers l’intervenante. Par les bénévoles eux-mêmes ? Eux demandent des temps d’échanges si nécessaire avec nous. Ils ont des groupes de parole réguliers durant lesquels ils sont invités à parler de leur façon d’accompagner et ce qui les dérange, qui est difficile de leur point de vue (dire JE et pas parler des problèmes des familles). Nous avons déjà organisés des temps d’échanges entre notre intervenante et un groupe de bénévole mais actuellement, la demande est moins forte (autre problématique prédominante dans l’action de SNL : la participation des locataires à la vie SNL). En quoi, l’analyse des pratiques aident l’orientation des personnes en souffrances psychiques ? Très franchement, ça ne nous aide pas à l’orientation, mais ça nous aide nous à mieux appréhender l’accompagnement des personnes en souffrance. Le fait de faire ces temps de supervision et d‘analyse de pratiques avec des professionnel-les d’une autre association, facilite-t-il vraiment l’échange et le partage de ressentis ? Nos collègues sont également de SNL, donc nous avons une même vision de l’accompagnement. Nous sommes les deux plus petites SNL (une cinquantaine de logement par département) donc l’échange est plus simple. De plus, si nous ne mutualisions pas nous serions vraiment trop peu (2) pour l’analyse…
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Les partenaires mobilisés et mobilisables
Des partenariats qui restent peu formalisés Trois associations ont déclaré avoir signé des conventions Le CADA géré par COALLIA a déclaré avoir une convention avec 2 partenaires différents Elan Retrouvé a signé des conventions avec 3 partenaires ALJT a signé une convention avec EOS psy EDS ????
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Les partenaires mobilisés et mobilisables
Des acteurs de la santé et de la santé mentale Des acteurs du Social Des acteurs de l’insertion professionnelle et de l’emploi Des acteurs spécialisés dans le champ du Logement Des acteurs de la Culture Des collectivités locales (Villes) Des organismes de formations / formateurs indépendants
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Les partenaires mobilisés et mobilisables Zoom sur les acteurs de la santé et de la santé mentale
Secteur psy : CMP de Choisy, Thiais, St Maur, Créteil, Ivry Centre de crise de Choisy-le-Roi – CTA (cf. une éducatrice de liaison, attachée au centre de crise de ce secteur , est en contact régulier avec les hôtes de la résidence accueil d’Elan retrouvé) Equipe Mobile Psychiatrie, Précarité (EMPP) / EMPP Hôpital Paul Guiraud / EMPP association Aurore Hôpitaux de jour : Orly, Choisy-le-Roi (CTA) / Hôpital Salpetrière CMPP SAMSAH ; SAVS Réseau Précarité Santé Mentale (sectorisé) les Conseils Locaux de santé mentale : Fontenay-sous-Bois ; Créteil ; Lucien Bonnafé (Villeneuve-le-Roi, Choisy-le-Roi, Orly) CSAPA 93 Hôpital Henri Mondor (PASS) PASS intercommunal Médecins traitants Centre de santé médical L’EPOC : Espace Psychanalytique d’Orientation et de Consultations (Paris 19ème – cf. doc partenariat entre EPOC et 3F en pj) Créteil Solidarité Le GEM L’Art Social Postal club à Choisy-le-Roi parrainé par l’association Elan Retrouvé APF (Association Paralysés de France) Le CREAI (Centre régional d'études et d'animation sur le handicap et l'insertion) Ile-de-France Association TAM Eos Psy
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Identification des moyens mise en œuvre : actions, partenaires
Les partenaires mobilisés et mobilisables Zoom sur les acteurs de la santé et de la santé mentale Identification des moyens mise en œuvre : actions, partenaires (R2 et 3) Les permanences de l’Ethnopsychologue à Choisy-le-Roi Parcours d’exil, accompagnement thérapeutique des victimes de torture Le Comité médical pour les exilés (Comede) de l’hôpital du Kremlin Bicêtre Le Centre Primo Levi de Paris (soins aux victimes de la torture et de la violence politique) Le centre médico psycho social Françoise Minkowska de Paris (oriente et soigne les migrants (adultes et enfants) en souffrance mentale)
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Les partenaires mobilisés et mobilisables Zoom sur les acteurs de la santé et de la santé mentale
La Sectorisation psychiatrie publique pour adultes en Val de Marne La Sectorisation psychiatrie publique pour enfants en Val de Marne Les Équipe Mobiles Psychiatrie Précarité (EMPP) Les Permanences d’Accès aux soins (Pass) Psy Le Service d’Accompagnement médico-social pour adultes handicapés (S.A.M.S.A.H.) Le Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (S.A.V.S.) Les Groupes d’Entraide Mutuel (GEM) Les Conseils Locaux de Santé Mentale (CLSM) du Val-de-Marne Consulter également le Guide des services de soins et d’aides à la vie sociale du Val de Marne pour les proches de personnes souffrant de troubles psychiques, 2012 élaboré par la Délégation UNAFAM du Val-de-Marne
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Les partenaires mobilisés et mobilisables Zoom sur La Sectorisation psychiatrie publique pour adultes en Val de Marne Le territoire du Val de Marne est divisé en 17 secteurs de psychiatrie adultes rattachés à 6 centres hospitaliers Source :
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Les partenaires mobilisés et mobilisables Zoom sur La Sectorisation psychiatrie publique pour enfants en Val de Marne Le territoire du Val de Marne est divisé en 6 secteurs de psychiatrie enfants, dits « intersecteurs de psychiatrie infanto-juvéniles » rattachés à 3 centres hospitaliers Source :
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Les partenaires mobilisés et mobilisables Zoom sur Les Équipe Mobiles Psychiatrie Précarité (EMPP)
Les Équipe Mobiles Psychiatrie Précarité (EMPP) ont pour mission : d'aller au devant des personnes en situation de précarité et d'exclusion, quel que soit le lieu où leurs besoins s'expriment ou sont repérés (populations précarisées dans un quartier, accueillies en institutions sociales, grands désocialisés, publics jeunes ou adultes, pathologies mentale avérée ou non, à la rue...), afin de faciliter la prévention, le repérage précoce et l'identification des besoins, l'orientation et l'accès au dispositif de soins lorsqu'il est nécessaire d'assurer une fonction d'interface entre les secteurs de psychiatrie et les équipes sanitaires et sociales œuvrant dans le domaine de la lutte contre la précarité et l'exclusion, afin de faciliter l'élaboration de prises en charge coordonnées autour d'un projet sanitaire et social pour les personnes en situation de précarité. Chaque EMPP est une unité intersectorielle intervenant sur son territoire de rattachement. L’offre en EMPP dans le Val de Marne EMPP et PASS Psy des secteurs de l’hôpital des Murets (14 communes du Nord Est du 94)
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Les partenaires mobilisés et mobilisables Zoom sur Les Permanences d’Accès aux soins (Pass) Psy
La permanence d’accès aux soins de santé (Pass) vise à faciliter l’accès des personnes démunies au système hospitalier, aux réseaux institutionnels ou associatifs de soins, d’accueil et d’accompagnement social. La Pass s’adresse aux personnes en situation de précarité, qui ont besoin de soins et ne peuvent y accéder en raison de leurs conditions de vie (désocialisation, difficultés à s’orienter, absence de logement) ; de freins économiques (dépenses lourdes, couverture sociale insuffisante ou inexistante) ; d’absence de droits (non-recours, complexité administrative, migration) ; de pratiques professionnelles inadéquates (formation, délais, dysfonctionnement ou saturation de dispositifs) ; ou de leur incapacité à suivre le parcours de prise en charge. La Pass doit être facilement identifiable. La permanence est située dans un établissement public de santé ou un établissement privé assurant une ou plusieurs des missions de service public définies à l’article L du Code de la santé publique (art. L du CSP) ; elle peut également être installée hors de l’établissement. L’offre en Pass dans le Val de Marne avec spécialisation psychiatrie Pass Psy des secteurs de l’hôpital des Murets (14 communes du Nord Est du 94) Pass Psy Henri Mondor CHU de Créteil Pass Bicêtre
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Les partenaires mobilisés et mobilisables Zoom sur Le Service d’Accompagnement médico-social pour adultes handicapés (S.A.M.S.A.H.) Les SAMSAH sont définis dans l'article D du code de l'action sociale et des familles : « les services d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés ont pour vocation, dans le cadre d'un accompagnement médico-social adapté comportant des prestations de soins, la réalisation des missions visées à l'article D », soit la contribution « à la réalisation du projet de vie de personnes adultes handicapées par un accompagnement adapté favorisant le maintien ou la restauration de leurs liens familiaux, sociaux, scolaires, universitaires ou professionnels et facilitant leur accès à l'ensemble des services offerts par la collectivité ». Plus précisément (CASF - Article D ), il s'agit d'apporter aux usagers, Des soins réguliers et coordonnés ; Un accompagnement médical et paramédical en milieu ouvert, L’offre en SAMSAH dans le Val de Marne SAMSAH de L'Haÿ-les-Roses (Les Amis de l’Atelier) SAMSAH Erik Satie d'Arcueil (Vivre) SAMSAH de la Pointe du Lac Créteil (APOGEI 94) SAMSAH de Le Plessis-Trévise (Service habitat de l’AFASER) SAMSAH Le Val Mandé Source:
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Les partenaires mobilisés et mobilisables Zoom sur Le Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (S.A.V.S.) Le Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (S.A.V.S.) est destiné à apporter à des adultes handicapés un soutien personnalisé qui favorise leur autonomie et leur intégration dans la vie sociale et professionnelle. Le SAVS permet à des adultes handicapés de vivre en milieu ordinaire et de sortir de leur isolement. Le SAVS propose une aide pour les tâches quotidiennes et des activités diverses. Il propose des visites à domicile, des accompagnements dans les démarches administratives, l'organisation d'activités extérieures voire, dans certaines cas, des soins à domicile. L’offre en SAVS dans le Val de Marne SAVS d'Alfortville SAVS d'Arcueil : 2 établissements SAVS de Boissy-Saint-Léger SAVS de Chennevières-sur-Marne SAVS de Créteil : 2 établissements SAVS de L'Haÿ-les-Roses SAVS d'Orly : 2 établissements SAVS de Saint-Mandé : 2 établissements SAVS de Saint-Maur-des-Fossés : 2 établissements SAVS de Sucy-en-Brie SAVS de Villecresnes SAVS de Villejuif SAVS de Vitry-sur-Seine Source :
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Les partenaires mobilisés et mobilisables Zoom sur Les Groupes d’Entraide Mutuel (GEM)
Le GEM est une association d’usagers adhérents, dont l’objectif exclusif est de favoriser des temps d’échanges, d’activités et de rencontres susceptibles de créer du lien et de l’entraide entre les adhérents. L’association doit être épaulée dans son fonctionnement par un parrain. Les personnes susceptibles de fréquenter un GEM sont des adultes que des troubles de santé (entendu au sens de l’OMS) mettent en situation de fragilité ; l’entraide mutuelle entre personnes ayant vécu ou vivant une expérience de santé similaire est visée. Ce sont des personnes désireuses de rompre leur isolement et de participer aux différents temps d’échanges, d’activités et de rencontres du groupe d’entraide. Leur état de santé leur permet d’envisager un parcours visant une meilleure insertion dans la vie sociale avec l’aide des pairs et des animateurs. L’adhésion au GEM ne nécessite pas pour la personne concernée une reconnaissance du handicap par une décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées ou de toute autre instance spécialisée. Source : Arrêté du 13 juillet 2011 pris pour l’application de l’article L du code de l’action sociale et des familles et fixant le cahier des charges des groupes d’entraide mutuelle mentionnés aux articles L et L du même code L’offre en GEM dans le Val de Marne (source : Unafam 94)
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Les partenaires mobilisés et mobilisables
Des acteurs du Social Les collectivités territoriales : Circonscription/EDS de St-Maur Joinville, Nogent-sur-Marne, Alfortville, Vincennes Les CCAS et Villes dont Choisy-le-Roi UDAF Des acteurs de l’insertion professionnelle et de l’emploi PLIE, pôle emploi Les Missions locales dont celles de Vincennes et Le-Perreux-sur-Marne Les Espaces Insertion Champigny et Fontenay-sous-Bois, Choisy-le-Roi Cap Emploi Les Ateliers « Retour à l’Emploi » (ARES) Emmaüs Des acteurs spécialisés dans le champ du Logement Les bailleurs L’équipe AVDL 94 FAPIL / Soliha / Unafo Fondation Abbé Pierre (FAP)
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Les partenaires mobilisés et mobilisables
Des acteurs de la Culture (un Projet doit être proposé autour de l’action culturelle conduite) Association TAM Culture de cœur Théâtre de Choisy-le-Roi Médiathèque de Choisy-le-Roi Musée d’Art contemporain du Val de Marne (MACVAL) ANCV Musée du Louvre Des collectivités locales (Villes) Alfortville Choisy-le-Roi Vincennes Nogent-sur-Marne Des acteurs- organismes de formations UNIFORMATION, spécialisé dans l’économie sociale, l’habitat social et la protection sociale Georges KRITCHMAR, Professionnel de la protection de l'enfance et de l'accompagnement à la parentalité Le Service formation de l’Ecole des Parents et des Educateurs (EPE) d’Ile-de-France L’EPOC : Espace Psychanalytique d’Orientation et de Consultations (Paris 19ème) FAPIL / Soliha / Unafo EDS ????
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La définition de l’Action coordonnée des ALI 94
Les finalités de l’Action coordonnée des ALI 94 et les facteurs clés de réussite Les pistes d’actions opérationnelles pour structurer une Action coordonnée des ALI 94 Les pistes d’actions prioritaires à conduire dans le cadre de l’Action coordonnée et les modalités de mise en œuvre
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Les finalités de l’Action coordonnée des ALI 94
Compte tenu des éléments de constat et des valeurs que nous portons, ce serait génial, si d’ici à janvier 2018, notre groupe ALI 94 est parvenu par son action coordonnée à … Nota bene : La priorisation a établie selon la méthode suivant : chaque participant-e disposait chacun-e de 3 pastilles : pastille rouge valant 1 point, 1 pastille blanche valant 3 points et1 pastille verte valant 5 points. Chaque participant-e pouvait faire le choix d’attribuer tous ses points sur une seule idée ou les répartir à sa guise ! La création d’un réseau avec conventions / la mise en place d’un partenariat de territoire entre toutes les associations ALI 94 et les associations souhaitant adhérer et les structures médicales déjà existantes sur le 94 33 points Une meilleure reconnaissance des souffrances psychiques existantes sur le 94 et rencontrées par les personnes logées par les ALI 94, par la mise en place de deux actions distinctes : d’une part, une action en faveur des personnes logées et rencontrant des souffrances psychiques et d’autre part, une action en faveur des salarié-es 12 points La création de partenariat permettant la connaissance/identification d’une personne ressource par ville pour faciliter l’orientation vers les partenaires compétents (ou la visite à domicile de ces partenaires compétents), des personnes en souffrances psychiques logées par les ALI 94 6 points L’évolution de la composition des équipes salarié-es avec le recrutement de professionnel-les du secteur médical et paramédical au sein des ALI 94 Un mieux-être des personnes en souffrances psychiques (soins adaptés, accompagnement …) et la dé-stigmatisation de l’image véhiculée par els personnes en souffrances psychiques 5 points Une meilleure prise en compte, pour une orientation la mieux adaptée, des personnes en souffrances psychiques 1 point
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Les facteurs clés de réussite
Une communication, des échanges et la disponibilité de tous les partenaires du département Un répertoire détaillé / Le repérage de tous les acteurs du secteur médical et des acteurs du logement sur le département Se donner le temps et la disponibilité d’aller vers les partenaires, les relancer Une communication auprès des partenaires concernés, de la mise en œuvre du réseau Un investissement des acteurs du médico-social
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Les pistes d’actions opérationnelles pour structurer une Action coordonnée des ALI 94
En lien avec l’inter-connaissance entre acteurs/ partenaires Informer les prescripteurs (les partenaires qui orientent) sur les missions des structures Disposer d’un carnet d’adresses des professionnels de santé Avoir une connaissance de l’ensemble des dispositifs existants En lien avec les pratiques des équipes socio-éducatives Etre à l’écoute et vigilant vis-à-vis des personnes en souffrances psychiques Avoir le temps et les moyens pour accompagner Réduire le nombre de personnes suivies par TS Permettre un suivi plus régulier Former les équipes / Accompagner les professionnel-les Développer les échanges (sur des thématiques spécifiques) avec les acteurs du secteur psy En lien avec les partenaires Développer les partenariats, par exemple avec le CMP 94 Avoir plus de transparence sur les situations des personnes, au niveau des échanges avec les partenaires Disposer d’un n° d’urgence avec les centre psy notamment Développer les visites par les acteurs du secteur psy, au sein des logements / des structures En lien avec les personnes en souffrances psychiques Obtenir l’accord de la personne dans le suivi des soins Responsabiliser les personnes en souffrances psychiques Mettre en place des Conseils de la Vie Sociale (CVS) Organiser les sorties/ré-orientations pour éviter que les personnes se mettent en danger
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Les pistes d’actions opérationnelles pour structurer une Action coordonnée des ALI 94
Créer un répertoire avec une présentation de chaque structure médicale intervenant sur le département Créer un réseau réunissant les ALI 94 et les structures médicales et para-médicales. Le rôle de ce réseau est de faciliter l’interconnaissance de ces différents acteurs et de définir une méthodologie de travail commune acteurs Créer un pôle Ressources dont le rôle est de coordonner tous les acteurs du réseau, de faciliter l’échange d’informations et la mise en réseau de tout ce qui existe, de partager et mutualiser des actions. Tout professionnel-le du champ social et médico-social peut solliciter les pôle Ressources Mettre en place des formations auprès des équipes des ALI 94 ainsi que des échange sur des thématiques ciblées comme l’isolement des personnes Créer une fiche de veille pour alerter sur une situation de personnes en souffrances psychiques. Cette fiche est transmise au pôle Ressources et permet une orientation vers un professionnel de santé mentale. On s’appuie ainsi sur les partenaires existants.
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Les pistes d’actions opérationnelles pour structurer une Action coordonnée des ALI 94
CESSER DE FAIRE COMMENCER À FAIRE MODIFIER/ADAPTER Etre passifs Prendre en charge des problématiques qui ne relèvent pas de notre champ de compétence Ne pas travailler en collaboration Faire passer l’intérêt de l’Etat avant celui des personnes logées Sectoriser les problématiques Savoir dire « non » aux Réservataires Etre plus vigilants sur les orientations Sensibiliser les collectivités et le voisinage Mettre en place un Comité de suivi réunissant les Réservataires, les collectivités, les bailleurs pour échanger sur les bilans, les difficultés rencontrées, les limites Inclure dans les projets, les partenaires (bailleurs, réservataires …) Formaliser les partenariats Former les professionnel-les Conduire des actions concrètes en faveur des personnes logées, des professionnel-les, des partenaires Conduire des actions à destination de tout le public (ceux en souffrances psychiques et ceux qui le sont moins) dans le but de tendre vers la destigmatisation et œuvrer vers un mieux être Prioriser les moyens humains sur les professionnel-les Avoir une approche globale du public Mettre en place des outils d’évaluation et de suivi Evaluer régulièrement les actions et les situations Réajuster les actions Remettre la problématique Santé au cœur de l’accompagnement et de la prise en charge Impliquer davantage les représentant-es des résident-es dans les actions en faveur du public, pour faire entendre leur voix Mieux intégrer les personnes en souffrances psychiques dans les résidences - Impliquer les personnes concernées (public) dans cette dynamique Ne pas faire de la fiche de veille un critère exclusif d’accès au pôle Ressources (cf. diapo supra) Veiller à ne pas faire du pôle Ressources une orientation « pas adaptée » (cf.diapo supra) Passer le relais Présenter aux EDS le pôle Ressources Concilier le maintien des spécificités des partenariats de proximité avec une dynamique départementale
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Les pistes d’actions prioritaires à conduire dans le cadre de l’Action coordonnée et les modalités de mise en œuvre La finalité de l’Action coordonnée vise à proposer aux personnes logées et plus spécialement celles en souffrances psychiques, un mieux-vivre/mieux-être par un accompagnement/une prise en charge adaptés et une destigmatisation des personnes en souffrances psychiques. Pour ce faire, les ALI 94 souhaitent initier ou intégrer un réseau mobilisant les partenaires pouvant agir en faveur d’un mieux-vivre/mieux-être des personnes en souffrances psychiques logées dans le parc de logements des ALI 94 et pouvant soutenir les professionnel-les des ALI 94 dans l’accompagnement souple et adapté des personnes en souffrances psychiques qu’ils logent. Les objectifs recherchés sont ainsi de : Repérer et mobiliser les acteurs compétents en matière de santé mentale et pouvant accompagner les personnes en souffrances psychiques logées dans le parc de logements des ALI 94. À ce stade, 2 pistes peuvent être envisagées : Intégrer les Conseils Locaux de Santé mentale Initier un réseau local dans les territoires dépourvus de CLSM Soutenir, sensibiliser, former les professionnel-les des ALI 94 sur les problématiques liées aux souffrances psychiques et les ressources mobilisables
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Les pistes d’actions prioritaires à conduire dans le cadre de l’Action coordonnée et les modalités de mise en œuvre Deux catégories d’acteurs ont été identifiés comme indispensables pour concrétiser les objectifs recherchés au travers de l’Action coordonnée : Les acteurs de la santé mentale Les acteurs organismes de formation Les acteurs … Indispensable Nécessaires Intéresants Santé mentale 6 votes Santé 2 votes Social 1 vote 3 votes Insertion pro. et Emploi Logement Culture Collectivités - Villes 4 votes Organismes formation
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Les pistes d’actions prioritaires à conduire dans le cadre de l’Action coordonnée et les modalités de mise en œuvre Zoom sur les conditions de mobilisation des ALI 94 Quels sont les intérêt(s) de cette catégorie d’acteurs à participer à l’Action coordonnée ? Trouver une solution effective, une réponse adaptée pour l’accompagnement, la prise en charge des personnes en souffrances psychiques Trouver un appui pour les professionnel-les des ALI 94 pour l’accompagnement, la prise en charge des personnes en souffrances psychiques Mutualiser les moyens pour la réalisation d’actions et de projets en direction des personnes en souffrances psychiques Prévenir les situations de crise Faciliter le relogement des personnes en souffrances psychiques par grâce à une meilleure prise en charge des personnes Une meilleure connaissance des acteurs concernés par la problématique des souffrances psychiques Quelles sont les ressources que cette catégorie d’acteurs peut mettre à disposition ? Réalisation des évaluations sociales du public Réalisation d’une veille auprès du public Une connaissance des parcours des personnes et une appréhension de la globalité des problématiques rencontrées par les personnes Des ressources humaines (les professionnel-les des ALI 94) Les locaux des structures des ALI 94 (pour accueillir des temps de rencontre, permanences par exemple) Quelles sont les relations recherchées/proposées (qu’est-ce qui est attendu de la participation des ALI 94) ? Mutualiser – partager les connaissances notamment sur le « savoir habiter des personnes » Apporter une réponse adaptée à une prise en charge Fluidifier les échanges entre les ALI 94 et les partenaires du réseau local Quels sont les obstacles à la participation de cette catégorie d’acteurs ? Des moyens humains limités et un manque de temps Cf les équipes des ALI 94 sont souvent de très petite taille, difficulté à mobiliser un-e professionnel-le lors des temps de rencontre La distance La peur de la pathologie de la part de certains professionnel-les Le désintérêt de certaines Directions et professionnel-les, quant aux problématiques de souffrances psychiques
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Les pistes d’actions prioritaires à conduire dans le cadre de l’Action coordonnée et les modalités de mise en œuvre Zoom sur Les conditions de mobilisation des acteurs du champ de la santé mentale Quels sont les intérêt(s) de cette catégorie d’acteurs à participer à l’Action coordonnée ? Prévenir l’urgence Repérer en amont les situations à risques grâce à un partage de connaissances (les ALI 94 ayant une vision globale de la situation des personnes) Une évaluation partagée des situations (cf approche globale de la situation) L’accès au logement des publics suivis Quelles sont les ressources que cette catégorie d’acteurs peut mettre à disposition ? Des compétences médicales permettant la réalisation du diagnostic et la prise en charge de la problématique de souffrances psychiques Des orientations vers les acteurs les plus compétents Des conseils et un accompagnement auprès des professionnel-les des ALI 94 Des sessions de formation auprès des professionnel-les des ALI 94 Des équipes mobiles Des astreintes téléphoniques Une veille des publics Quelles sont les relations recherchées/proposées (qu’est-ce qui est attendu de la participation des organismes de formation ) ? Le prise en charge des problématiques de souffrances psychiques (« problématiques qui dépassent les ALI 94 ») Une disponibilité et un soutien auprès des professionnel-les des ALI 94 (ex : donner des conseils sur les projets d’accompagnement dès lors qu’il y a refus de soins de la part de la personne) Des interventions sur sollicitation des professionnel-les des ALI 94 La réalisation d’évaluation de situations Quels sont les obstacles à la participation de cette catégorie d’acteurs ? Un manque de disponibilité de la part de ces professionnel-les Un manque de reconnaissance des évaluations réalisées par les ALI 934 Un déficit de connaissance entre acteurs L’absence de réseaux de traducteurs (pour les populations ne maîtrisant pas ou peu la langue française) Des délais d’attente (file active) trop longs La problématique de l’intervention à domicile
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Les pistes d’actions prioritaires à conduire dans le cadre de l’Action coordonnée et les modalités de mise en œuvre Zoom sur Les conditions de mobilisation des Collectivités (Conseil départemental, Villes-CCAS) Quels sont les intérêt(s) de cette catégorie d’acteurs à participer à l’Action coordonnée ? Disposer de relais et d‘informations sur les situations individuelles (prévention) Une meilleure connaissance des acteurs du champ du Logement intervenant à l’échelle de leur territoire Faciliter la coordination des actions conduites sur leur territoire – « faciliter le travail d’ensemble » Quelles sont les ressources que cette catégorie d’acteurs peut mettre à disposition ? La connaissance du réseau local d’acteurs et des problématiques territoriales (cf rôle de coordination) La connaissance des publics (cf. réalisation de la 1ère évaluation sociale) Les différentes actions conduites par ces acteurs Quelles sont les relations recherchées/proposées (qu’est-ce qui est attendu de la participation des organismes de formation ) ? Des temps de synthèse plus réguliers Tenir de rencontres autour du projet de vie des personnes (avec les personnes) Des temps d‘échanges sur des situations individuelles Une clarification des champs d’intervention et des limites de chacun-e des partenaires, pour une meilleure complémentarité au bénéfice des personnes Quels sont les obstacles à la participation de cette catégorie d’acteurs ? Des professionnel-les de secteur qui manquent de moyens humains et d e temps pou assurer leur rôle de coordinateur/relais Une posture de pilote très (trop) affirmé Une connaissance limitée de certaines collectivités, des caractéristiques et missions des ALI 94
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Les pistes d’actions prioritaires à conduire dans le cadre de l’Action coordonnée et les modalités de mise en œuvre Zoom sur les conditions de mobilisation des acteurs de la formation Quels sont les intérêt(s) de cette catégorie d’acteurs à participer à l’Action coordonnée ? Etre en lien avec des clients potentiels (=> intérêts financiers) Une reconnaissance de leurs savoirs et leurs compétences Une adaptation de leurs formations aux besoins de terrain Trouver des terrains de Recherche-action Quelles sont les ressources que cette catégorie d’acteurs peut mettre à disposition ? L’animation de formations auprès des professionnel-les De nouvelles pratiques et idées de prise en charge et d’accompagnement L’apport d’expériences menées en dehors du département du Val-de-Marne Quelles sont les relations recherchées/proposées (qu’est-ce qui est attendu de la participation des organismes de formation ) ? Une offre de formation accessible financièrement Des offres de formation inter-associations (mutualisation des moyens) Une offre de formations en adéquation avec les besoins des structures (« formation à la carte ») Un engagement (convention) de la part des organismes de formation à former els équipes sur la durée Proposer une pédagogie innovante et participative pour favoriser l’appropriation par les professionnel-les Une offre de formations adaptée aux besoins des professionnel-les (évaluer pour les formations pour les adapter) Quels sont les obstacles à la participation de cette catégorie d’acteurs ? Des formations inadaptées liées notamment au manque d’information sur les besoins et caractéristiques des publics et des structures des ALI 94 Un manque de moyens financiers de la part des ALI 94 Des professionnel-les des ALI 94 non intéressés pour être formés Une logistique défaillante pour accueillir les formations proposées (lieu et équipements inadaptés)
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Les pistes d’actions prioritaires à conduire dans le cadre de l’Action coordonnée et les modalités de mise en œuvre Zoom sur les modalités de formalisation de l’Action coordonnée A ce stade des rencontres et des réflexions, 2 pistes d’actions opérationnelles se dessinent : Une participation des ALI 94 aux réseaux locaux et plus spécifiquement aux Conseils Locaux de Santé Mentale Une action de formation en direction des ALI 94 sur les problématiques liées aux souffrances psychiques LE positionnement des ALI 94 sera défini lors des 2ères prochaines rencontres (cf. calendrier présenté plus loin) ndu sur l’action prioritaire à conduire.
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Présentation des 3 CLSM du Val-de-Marne
Les pistes d’actions prioritaires à conduire dans le cadre de l’Action coordonnée et les modalités de mise en œuvre Zoom sur les Conseils Locaux de Santé Mentale (CLSM) du Val-de-Marne Présentation des CLSM Cf documents joints Présentation CLSM Instruction du 30 septembre 2016 relative à la consolidation et à la généralisation des conseils locaux de santé mentale en particulier dans le cadre des contrats de ville Présentation des 3 CLSM du Val-de-Marne Charte de la cellule des cas complexes du CLSM de Créteil Présentation du CLS de Choisy-le-Roi Présentation de l’action Santé du CLS de Choisy-le-Roi
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Les pistes d’actions prioritaires à conduire dans le cadre de l’Action coordonnée et les modalités de mise en œuvre Zoom sur les modalités de formalisation de l’Action coordonnée En fonction de l’action choisie, les modalités de formalisation - structuration de l’action seront adaptées et ce pour faciliter la sensibilisation/mobilisation des partenaires et des Directions et des équipes des ALI 94 A titre d’exemple, l’élaboration d’un argumentaire « Manifeste » (cf. diapo suivante) explicitant les attendus et apports es Ali 94 au sein des réseaux locaux Une fiche action spécifiant les attendus d’une action de formation (quels thèmes? (cf. diapo suivante)
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Les pistes d’actions prioritaires à conduire dans le cadre de l’Action coordonnée et les modalités de mise en œuvre Zoom sur les modalités de formalisation de l’Action coordonnée Exemple de structuration d’un Manifeste Nous sommes … ex : préciser qui sont les ALI 94 Notre but est … ex : de participer à un réseau dont l’objectif est d’agir en faveur d’un mieux-vivre/mieux-être des personnes en souffrances psychiques logées dans le parc de logements des ALI 94. Cf constat d’une problématique rencontrée par les pers. logées (cf profil du diag + des formes de manifestation …) Nous croyons que … ex : les réponses à apporter à ces personnes reposent sur l’intervention/accompagnement de différents acteurs compétents (cf. des actions sont menées notamment avec des partenaires mais elles restent trop limitées et peut-être pas suffisamment structurées – cf actions menées) Nos 3 valeurs fondamentales sont … ex : les valeurs mises en exergue lors du diagnostic Nous ne ferons pas de compromis sur …
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Les pistes d’actions prioritaires à conduire dans le cadre de l’Action coordonnée et les modalités de mise en œuvre Zoom sur les modalités de formalisation de l’Action coordonnée Exemple de structuration d’une fiche action Intitulé du projet : Thème du projet : Porteur du projet : (nous sommes …) Constat : Quels éléments de constat conduisent à initier ce projet ? Public(s) visé(s) et bénéfices attendus (but) : A qui s’adresse le projet ? Quels sont les bénéfices attendus pour ce(s) public(s) ? Territoire concerné : Quel est le territoire concerné par le projet ? Calendrier du projet : Quand le projet commencera-t-il ? selon quelle temporalité (fréquence ?) Les actions conduites dans le cadre du projet : Quels sont les axes de travail abordés dans le cadre du projet ? Quelles sont les actions concrètes qui seront conduites ? Les moyens nécessaires pour conduire le projet : Quels sont les moyens/ressources mis à la disposition du projet, par le porteur du projet ? Quels sont les moyens/ressources complémentaires dont le porteur de projet a besoin ? L’évaluation : Quelles sont les réussites/bénéfices attendus de cette action ? Qu’est-ce qui l’illustrerait ?
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